Table Of ContentCONSEIL
RÉGIONAL
Réunion
du 26 juin 2015
Rapport
du Président
N° A.S.11
ORIENTATIONS EN FAVEUR 
DES FILIÈRES PRIORITAIRES 
DES REGIONS AQUITAINE, 
LIMOUSIN, POITOU-
CHARENTES
15 rue de l'Ancienne Comédie
CS 70575
86021 Poitiers Cedex
Tél. 05-49-55-77-00 – Fax. 05-49-55-77-88
poitou-charentes.fr
COMMISSION « CROISSANCE VERTE ET MUTATION ÉCOLOGIQUE, SOCIALE ET 
SOLIDAIRE DE L'ÉCONOMIE »
 Objet    : Ce rapport présente la politique de développement des filières prioritaires.
Au 1er janvier 2016, les actuelles Régions Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes formeront une 
seule entité qui concentrera les forces et les atouts de ses territoires.
Ce rapprochement constitue une véritable opportunité pour le développement économique du 
territoire. Dans ce contexte, et pour construire une nouvelle identité régionale, la notion de filière 
apparaît comme un cadre de référence pertinent au service d’une politique de développement 
économique, ainsi qu’un outil de cohésion territoriale.
En effet, elle permet d’avoir une autre approche par rapport à la notion de taille critique des 
entreprises, en rassemblant les start-up comme les grandes entreprises, en passant par les PME/PMI 
et les ETI. Elle favorise les coopérations entre acteurs intervenant dans la chaîne de valeur d'une 
logique sectorielle. Elle permet également d’expérimenter de nouveaux modèles d’intégration 
industrielle (du type plateformes) et favorise la capacité d’absorption de l’innovation des entreprises 
et le transfert des connaissances.
Les premiers travaux d'analyse menés conjointement par les régions Aquitaine, Limousin et Poitou-
Charentes permettent d'identifier, dans un premier temps, 10 filières prioritaires et une thématique 
transversale significative pour l'économie de la nouvelle Région. Cette approche volontariste n'est 
pas exclusive mais constitue le premier pas vers une stratégie de territoire concertée pour le 
développement économique et la compétitivité des entreprises de la nouvelle Région.
Contexte
Les trois collectivités ont progressivement développé des politiques qui contribuent à la 
consolidation des filières existantes et à l’émergence des filières d’avenir, et qui encouragent 
l’appui à ces filières stratégiques pour le territoire à travers plusieurs champs d’intervention comme 
l’innovation, l’accès au marché - en particulier à l’international - l’accompagnement des ressources 
humaines, le développement durable et l'excellence environnementale.
Elles ont fait de l'innovation un de leurs axes forts en faveur du développement économique 
régional. Elles soutiennent ainsi fortement les entreprises qui s’inscrivent dans des projets 
d’innovation ainsi que l'écosystème qui les accompagne.
Enfin, les trois régions ont adopté, en 2013-2014, à la demande de la Commission Européenne, des 
stratégies de spécialisation intelligente, articulées avec les stratégies régionales d’innovation et de 
développement des filières prioritaires, qui ont permis une priorisation et une concentration des 
ressources sur un nombre limité de domaines d’activités et de secteurs technologiques où elles 
disposent d’un avantage comparatif, au niveau européen et mondial. Ces éléments sont susceptibles 
de générer de nouvelles activités innovantes qui conféreront aux territoires, à moyen-terme, un 
avantage concurrentiel certain, des possibilités de ré industrialisation et d’attractivité.
En cela, cette démarche s’inscrit dans l’évolution et la diversification de notre modèle productif. La 
comparaison des trois stratégies de spécialisation permet d’ores et déjà d’établir des éléments de 
convergence qui préfigurent les premières filières prioritaires au sein de la Région Aquitaine, 
Limousin, Poitou-Charentes.
2
Dans ce contexte de mutation accélérée, elle conforte une option de spécialisation par l’industrie de 
notre territoire, favorise le développement durable et l’emploi tout en permettant de prendre en 
compte l’ensemble du territoire.
Cette articulation semble d’autant plus importante que la nouvelle Région sera la 1ère Région 
française pour l’effort budgétaire en matière de recherche et d’innovation. De même, cette 
démarche est cohérente avec les orientations nationales portées par la Nouvelle France Industrielle, 
alimentée par le Programme d’ Investissements d’ Avenir.
Les trois régions ont initié, depuis le début de l’année 2015, des cycles de rencontres qui ont permis 
une analyse comparée des dispositifs d’appui aux filières stratégiques et de soutien aux entreprises 
et des champs d’intervention privilégiés par les trois régions, dans lesquels des synergies et des 
complémentarités apparaissent, de manière immédiate, à l’échelle du futur territoire.
1) L’émergence d’une politique concertée en faveur du développement de filières
Selon l’INSEE, la filière désigne « l'ensemble des activités complémentaires qui concourent, 
d'amont en aval, à la réalisation d'un produit fini ». Cependant, le terme peut recouvrir des contenus 
très divers : matières premières, technologie, fonction, produit, marché. En effet, la notion ne 
permet pas seulement de décrire les différentes opérations nécessaires pour passer d’une matière 
première à un produit final, mais repose également sur l’implication de différents acteurs d’un 
territoire qui interagissent avec les entreprises, comme les pôles de compétitivité et les clusters, les 
acteurs de la recherche et de la formation, qui font ensemble la force et la compétitivité des filières.
Il est entendu que la démarche de structuration par filières ou par domaines d'activité stratégiques 
(DAS) au sens européen, déjà intégrée aux politiques de développement économique des régions, 
permet aux acteurs économiques de gagner en visibilité et en lisibilité à l’échelle régionale, 
nationale, et internationale. Une telle démarche développée à l’échelle d’un plus grand territoire 
démultiplierait les perspectives technologiques et industrielles et participerait à la construction 
d’une identité régionale forte.
A partir des éléments disponibles à ce jour, plusieurs filières ont émergé d’une analyse qui s’appuie 
essentiellement sur une présence marquée dans les trois territoires, le poids économique et social 
actuel et les enjeux et les défis auxquels elles doivent répondre mais également le potentiel de 
croissance à moyen et long termes de ces filières. C’est le cas par exemple des industries 
agroalimentaires ou du bois, filières importantes au niveau régional en termes d’emplois et qui 
intègrent des chaînes de valeur complètes.
Pour chacune des filières présentées, ont été ainsi comparées (cf. annexe), le nombre d’entreprises 
concernées, le nombre d’emplois associés, l’écosystème dans lequel elles s’inscrivent (pôles, 
laboratoires de recherche, structures de transfert, ou organismes de formation, …), les enjeux et 
défis qu’elles portent, ainsi que les principales initiatives remarquables, les actions exemplaires et 
certains projets structurants.
Cette analyse est d’ailleurs confortée par les travaux des CESER, et en particulier l’analyse 
économique réalisée par Olivier Bouba Olga (Université de Poitiers) qui met en avant des secteurs 
spécifiques des trois régions.
Dans une première approche et en résonance avec ces travaux, on peut donc dégager 10 filières 
prioritaires et une thématique transversale qui irriguent le territoire régional, dans lesquelles chacun 
des territoires infra régionaux trouvent sa place. Celles-ci sont ainsi découpées :
• Industries Agroalimentaires,
• Bois et industries papetières,
3
• Aéronautique, spatial, défense et sous-traitance mécanique,
• Matériaux avancés (dont composite et céramique)
• Chimie verte et éco-procédés
• Filières vertes et écotechnologies (dont énergies renouvelables, – éolien, solaire et énergies 
marines, construction ou réhabilitation durable), économie circulaire, mobilité propre, 
batteries, bornes de recharge, réseaux intelligents …)
• Cuir, Luxe, Textile, Métiers d’art
• Photonique (dont optique, laser, imagerie)
• Numérique (dont image et jeux vidéos, objets connectés, réalité virtuelle et augmentée, 
commerce connecté, santé connectée, usage innovant des données, géolocalisation et 
transports intelligents, …)
• Santé et bien-être (dont principes actifs en santé humaine et animale, dispositifs médicaux, 
TIC Santé, instrumentation médicale, thermalisme, …)
De plus, il apparaît nettement que certains champs comme la thématique transversale de la « Silver 
Economy » (santé, autonomie, transport, habitat, tourisme…), recoupent des réalités similaires en 
termes d’entreprises, qu’il convient de prendre en compte dans l’analyse.
Ce nouveau marché, défini lors de son lancement le 24 avril 2013 à Bercy par Michèle Delaunay, 
Ministre déléguée en charge des personnes âgées et de la dépendance comme « une filière 
industrielle de l'ensemble des produits et services destinées aux personnes âgées de plus de 60 
ans », regroupe notamment l'e-autonomie, la domotique, les technologies pour l'autonomie, la 
robotique pour l'autonomie, la téléassistance/bouquet de services …
Ainsi, la Silver Economy, davantage orientée vers le marché, concerne plusieurs filières et 
représente une opportunité à saisir sur le plan économique.
Il parait important d’indiquer que les autres filières ne sont pas pour autant écartées du travail à 
conduire par la future région. En effet, à l’image du nautisme, qui est une filière importante pour les 
régions Aquitaine et Poitou-Charentes, et qui peut intéresser le Limousin dans sa dimension liée au 
traitement de surface ou à travers la sous-traitance, certaines filières feront également l’objet 
d’analyses approfondies .
2) Plans d’actions : élaboration des premières feuilles de route régionales
Sur la base de ce constat et de l’analyse des caractéristiques des trois régions, des axes de travail 
sont proposés afin d’engager un plan d’actions en faveur du développement de ces filières. Il pourra 
comporter deux types d’objectifs, les premiers à court terme et les seconds à moyen terme.
i. - Objectifs
Il est d’ores et déjà possible de recenser un certain nombre de données pour ces filières, comme cela 
apparaît dans l’annexe du rapport. Cependant, sur le plan méthodologique, l’analyse d’une filière 
est complexe puisqu’elle dépend des recoupements qui fondent son périmètre. De plus, les éléments 
consolidés par les trois collectivités ne sont pas nécessairement homogènes en termes de sources 
(données Insee, banque de France, agences de développement, éléments consolidés par les pôles et 
clusters,…), ni actualisés.
Dès lors, il semble nécessaire qu’un état des lieux approfondi soit réalisé pour chacune des filières 
identifiées, avant d’aboutir à l’élaboration des premières feuilles de route régionales.
En s’appuyant notamment sur les feuilles de route existantes, ce travail viserait à renforcer les 
principales filières économiques et industrielles déjà positionnées dans les différents territoires, à 
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mieux identifier les acteurs assurant la compétitivité des entreprises (pôles, clusters, centres de 
compétences), à rechercher des complémentarités et des axes de collaboration, pour consolider et 
développer l’emploi en région. Cette démarche partenariale concertée pourrait être engagée dès la 
fin de l’année 2015 et se poursuivre en 2016.
ii - Calendrier d’exécution et méthodologie
Pour chaque filière étudiée, une première phase (deuxième semestre 2015) pourrait être consacrée 
à :
- la définition précise des périmètres de référence : en effet, les problèmes de bornage de la filière 
(identification de ses contours, de sa structure, de son fonctionnement) rendent l’analyse parfois 
complexe,
- la validation du diagnostic préalable, la collecte de données complémentaires,
- la mise en place d’une analyse AFOM pour anticiper le potentiel des filières ainsi constituées.
Ensuite, une seconde phase (1er semestre 2016) viserait à proposer des actions en faveur des filières 
prioritaires en s’appuyant sur les enjeux et défis partagés par les acteurs concernés, ainsi que sur les 
bonnes pratiques identifiées dans l’écosystème, dans une logique de fertilisation croisée entre les 
filières, en termes de structuration, d’accompagnement des entreprises, etc. Ces plans d'actions 
seront construits en concertation avec les acteurs clés de chacune des filières concernées et en 
cohérence avec les plans d'actions stratégiques pour le développement des filières déjà engagés à 
l'échelle des trois régions.
Pour chacune des filières, une gouvernance composée des représentants politiques et techniques des 
trois régions ainsi que des principaux acteurs de la filière identifiée dans la partie écosystème du 
diagnostic, validera une feuille de route stratégique de moyen-long terme. Celle-ci pourra être 
régulièrement mise à jour et alimentée par un processus de veille. Elle sera pilotée techniquement 
au plan régional. Un comité stratégique inter-filière s’assurera du pilotage global du plan et de sa 
cohérence avec les autres politiques de la collectivité. Un premier bilan de ces filières pourra être 
envisagé à l’horizon 2017. De la même manière que les thématiques S3 vont être réinterrogées à mi 
parcours, il est probable que d’autres filières puissent émerger et constituer les prochaines filières à 
faire converger. La méthodologie ici décrite pourra dès lors être à nouveau utilisée pour ces 
dernières.
Enfin, ces feuilles de route s’articuleront le plus possible avec les autres politiques de la collectivité 
en devenir, en faveur de l’enseignement supérieur et de la recherche, de la formation ou de 
l’aménagement du territoire. Elles intégreront à minima :
- Une définition des stratégies d’émergence, de consolidation et d’accompagnement pour les 
filières,
- L’identification des outils ad hoc adaptés aux filières et mutualisés à l’échelle de la nouvelle 
région, en s’appuyant sur les expériences et les infrastructures existantes.
De nombreuses manifestations programmées en 2015 au sein de la nouvelle Région s’inscrivent 
notamment en cohérence avec ces filières; elles constituent des opportunités de coopérations 
nouvelles et élargies pour les entreprises du territoire régional, et permettent une mobilisation 
conjointe des entreprises des 3 régions à l’instar notamment de :
- Aéronautique, spatial, défense (dont sous-traitance mécanique) :
o Salon du Bourget du 15 au 19 juin 2015 (Paris),
o Salon international des drones UGS du 14 au 15 octobre 2015 (Bordeaux) ;
- Bois et industries papetières : Foret Follies du 11 au 13 septembre 2015 (Guéret) ;
5
Filière verte et écotechnologies ;
o 
ITS World Congress consacré aux transports intelligents du 5 au 9 octobre 2015
(Bordeaux),
o 
8è*" édition du Salon de la croissance verte les 5 et 6 novembre (Angoulême),
o 
Forum national des clusters écohabitat, septembre 2015 (La Rochelle) ;
Mstériaux qvanctís : Ceramic Network les I 8 et 19 juin 20 I 5 (Limoges) ;
Cuir, Luxe, Textile: 3è"* édition des Portes du Cuir du2 al4 octobre 2015 (Montbron) ;
Numérique : it3D Aerocampus consacré à la 3D collaborative et immersive, les 29 et 30
octobre 2015 (Latresnes) 
;
Industries Agroalimentaires : Tech Ovin les 2 et 3 septembre 2015 (Bellac) ;
Chimie verte; Symposium international de la chimie verte du 4 au 7 mai 2015 (La
Rochelle).
Des filières importantes comme le nautisme trouvent écho également dans des événements
d'ampleur comme le Grand Pavois à la Rochelle en septembre 2015, ou encore le Sommet européen
du surf à Seignosse (Surf Summit 2015) les I et 9 octobre 2015.
Dans le cadre de ces travaux, le << Forum inter régional des pôles et clusters >, organisé le l1 mai à
l'Aerocampus de Latresne (33) et les suites qui lui seront apportées, s'inscrivent dans cette volonté
de co-construction avec l'écosystème. Cette manifestation, initiée par la Région Aquitaine, mais
associant les trois collectivités, a permis en effet à tous les pôles de compétitivité, clusters et centres
de développement technologiques présents sur les territoires de se rencontrer et de jeter les bases de
futures collaborations.
Une des retombées immédiates de cette journée pourrait être le lancement d'un Appel à
Manifestation d'Intérêt (AMD commun favorisant le montage de projets d'innovation collaboratiß
interrégionaux,  associant des acteurs des pôles et clusters (entreprises, laboratoires, centres
technologiques, ...) d'au moins deux régions.
Je vous propose, compte tenu des éléments de contexte ci-dessus visés et des premiers éléments de
caractérisation exposés :
. 
de retenir les l0 filières prioritaires ciblées dans ce rapport ainsi que la Silver Economy,
comme premier périmètre pour l'élaboration de la politique de déploiement à l'échelle de la
nouvelle Région,
. 
de lancer un Appel à Manifestation d'Intérêt (AMÐ interrégional pour favoriser le montage
de projets d'innovation collaboratifs intenégionaux, associant des acteurs des pôles et
clusters (entreprises, laboratoires, centres technologiques,  ...) d'au moins deux régions,
. 
d'engager la réalisation d'un état des lieux approfondi de chacune de ces filières, première
étape pour établir une feuille de route commune à l'échelle des trois régions,
. 
de m'autoriser à signer tous les documents afférents à cette délibération.
Je vous demande de bien vouloir délibérer sur le présent rapport.
Jean MACAIRE
6
Annexe : Eléments de Caractérisation des filières  
Aquitaine, Limousin, Poitou-Charentes
 
 
a)  Bois et industries papetières :  
 
  Aquitaine 
Périmètre   Sylviculture et exploitation forestière, sciage et travail du bois (1ère et 2ème 
transformations), fabrication de meubles, construction bois, menuiseries, 
industries des panneaux, du papier et du carton 
Nombre  d’entreprises  11 700  
concernées 
 
Nombre d’emplois  33 000 
Ecosystème   Représentants professionnels : CODEFA, ETF Aquitaine, FIBA : 
Fédération des Industries du Bois d'Aquitaine, SYSSO : SYndicat des 
Sylviculteurs du Sud-Ouest, UIRPM : Union des Industries Régionales de 
Pin Maritime regroupe des entreprises des régions Aquitaine, Midi-
Pyrénées et Poitou-Charentes 
 
Entreprises :  
- Grands groupes : Corenso, GASCOGNE, Premdor, SMURFIT Kappa, 
TEMBEC, TARKETT BOIS, GARNICA, Rolpin, THEBAULT, DARBO, 
FINSA, Egger Rol, Polyrey 
 
- ETI : Abzac, BEYNEL Manustock, Menuiseries Grégoire 
 
-  PME/PMI :  ADAM,  Audy,  Beyria,  BOIS  ET  CHARPENTES 
INDUSTRIELLES  (B.C.I.),  Condat,  Fonmarty,  FP  BOIS,  Goubie, 
INTEGRAL  BOIS  SYSTEM  (IBS),  L’atelier  d’agencement,  Lamarque 
Sogibois, MAUCO, Righini, SA Lesbats Scieries d’Aquitaine, SACBA, 
Scierie Labadie, Tonnellerie Demptos, Tonnellerie Nadalié 
 
pôle de compétitivité et clusters : XYLOFUTUR 
 
Recherche :  
Unité de recherches forestières INRA de Bordeaux Pierroton (génétique 
forestière, modélisation des écosystèmes forestiers, santé des forêts) 
•  UMR BIOGéco : Biodiversité, Gènes et Communautés 
•  L’Unité de Recherches Ecologie Fonctionnelle et Physique de 
l'Environnement (EPHYSE) 
 
I2M, « Institut de Mécanique et d'Ingénierie de Bordeaux » 
IPREM  (Université  de  Pau  et  des  pays  de  l’Adour) :  recherche, 
élaboration et caractérisation concernant les matériaux polymères. 
Centre technique industriel :  
FCBA (" forêt, cellulose, bois et ameublement") 
  1
Formation :  
3 Licences professionnelles : - Bois Construction, IUT UB1, Qualité et 
Processus Industriel dans les Industries du Bois, IUT UPPA, Design 
produit : Eco conception, produits et packaging, IUT UPPA  
2 Spécialisations de formation d’ingénieur (niveau Master) : Option 
Logifor « Management Forestier et Logistique d’Approvisionnement », 
Option « Industrialisation des produits forestiers » Ecole Supérieure du 
Bois 
5 formations MASTER (Orientations Professionnelle ou Recherche) : 
Gouvernance et Gestion Durable Forêt-Bois, Université Bordeaux 4,  
Gestion de l’environnement, Université Bordeaux 4, Gestion Intégrée des 
Agro-systèmes et des Forêts, Université Bordeaux 1, Ingénierie de la 
Construction Bois, UB1, Biodiversité et Ecosystèmes continentaux, UB1  
 
Enjeux défis  Approvisionnement 
La forêt Aquitaine a été très largement marquée par les tempêtes Lothar 
et Martin (décembre 1999) et la tempête Klaus en janvier 2009. Le 
massif des Landes de Gascogne a été amputé de 65 millions de m3 (- 43 
 %). Ainsi, sur le massif des Landes de Gascogne, le volume de bois sur 
pied s’établit à 79,2 Mm3 (contre 139,7 Mm3 avant décembre 1999). Il 
apparaît ainsi évident que les enjeux d’approvisionnement de la filière, 
afin de pouvoir garantir sur le long terme la disponibilité de la ressource 
forestière (en quantité et en qualité) figurent au premier rang. Cette 
problématique est renforcée par la particularité de l’Aquitaine concernant 
la forêt qui appartient à des propriétaires privés à près de 92 %  
Innovation 
Par ailleurs, la filière est confrontée à des enjeux technologiques de 
développement de l’innovation dans les différents maillons de la filière 
(forêt, exploitation forestière, bois d’œuvre, industrie de la trituration). 
L’industrie du bois d’œuvre afin de se développer vers le marché de la 
construction doit développer de nouvelles solutions constructives avec de 
nouvelles  technologies  d’assemblage  (EWP  -  bois  d’ingénierie). 
L’industrie de la trituration sous la concurrence mondiale exacerbée est 
également  appelée  à  se  modifier,  à  l’image  de  l’usine  de  TEMBEC 
Tartas, vers le concept de bio raffinerie. Devant l’essor d’une chimie 
« verte », les biomolécules issues du bois ont un avenir très prometteur 
en termes d’applications. 
Industrialisation 
En  matière  d’industrialisation  du  massif,  il  convient  d’accroître  les 
capacités  de  production  de  l’outil  de  transformation  régional,  en 
particulier au niveau de la première transformation, clé de voûte du 
système. Des efforts sont donc à mener autour de l’accroissement de la 
capacité  de  sciage,  du  développement  des  équipements  de 
finition/traitement (différenciation/valeur ajoutée) ou de l’optimisation de 
l’organisation interne (progiciel de gestion intégré de type ERP…). De 
plus, au regard des conflits d’usage avérés ou à venir entre le bois 
énergie  et  le  bois  de  trituration,  la  valorisation  du  bois  matériaux, 
stockant durablement du CO2, doit être privilégiée et le bois, en tant que 
source d’énergie, doit être considéré comme la valorisation ultime de la 
ressource. 
 
Principales  initiatives  ► XYLOFOREST 
remarquables, actions 
La cellule scientifique du pôle XYLOFUTUR dénommée XYLOFOREST, 
  2
exemplaires et projets  qui rassemble des équipes de l’INRA et de l’Université Bordeaux I, s’est 
structurants  mobilisée dans le cadre du programme des investissements d’avenir 
lancé  par  l’Etat  afin  de  structurer  un  projet  « d’équipement 
d’excellence ». Ce projet, ciblé « Forêt - Bois - Fibres - Biomasse du 
Futur », a pour objectif de doter des laboratoires de recherche (INRA, 
Universités, FCBA) dans les domaines des sciences de l’environnement, 
des biotechnologies et des matériaux appliquées au secteur de la forêt 
cultivée et du bois avec des équipements de haut-niveau structurés au 
sein de plateaux techniques mutualisés et en réseau national. 
►INEF 4 
Ce campus de l’innovation, élaboré au titre des Instituts d’Excellence des 
Energies Décarbonées (IEED) porté par le FCBA, Nobatek, l’Université 
de Bordeaux, Promodul, GDF et labellisé par les pôles Xylofutur et Derbi 
permettra de positionner en Aquitaine des compétences et des moyens 
de  haut  niveau  en  matière  de  recherche  et  développement,  de 
plateforme de démonstration et de formation. 
 
  3
Limousin 
Périmètre   Industries du papier et du carton, sylviculture et exploitation forestière, 
sciage et travail du bois, fabrication de meubles, construction en bois, 
objets divers en bois, communication graphique 
Nombre  Près de 2 000 établissements dont 108 entreprises d’exploitation forestière 
d’entreprises  et 87 scieries. (INSEE 2013 : La filière bois en Limousin : une tradition qui 
concernées  a de l’avenir Agreste Limousin- Mémento 2015) 
 
Nombre d’emplois  7 900 salariés (3,4 % de l’emploi régional global plaçant le Limousin au 
premier  rang  des  régions),  1  500  non  salariés  (dont  1 282  emplois 
permanents dans le domaine de l’ «exploitation forestière» et du «sciage, 
rabotage, ponçage et imprégnation du bois»), 
Il est à noter également que la filière communication graphique représente 
environ 55 établissements en Limousin et 1390 emplois environ (source 
IDEP 2015) 
Ecosystème   •  Représentants professionnels / Clusters : Pôle Eco-construction 
Limousin (cluster promouvant le développement de l’éco-construction 
et  accompagnant  la  formation  des  professionnels),  BoisLim 
(l’Interprofession forêt-bois Limousin qui regroupe 150 adhérents), 
Fédération Française du Bâtiment de la Région Limousin, … 
•  Structures de transfert technologique : Plate-forme Technologique 
du  Bâtiment  et  Réhabilitation  du  Limousin,  Bois  P.E.,  Centre 
technique de matériaux naturels de construction, CVA (Centre de 
Valorisation Agro-Ressources) 
•  Centre  technique  industriel :  FCBA  ("  forêt,  cellulose,  bois  et 
ameublement") 
•  Convention sectorielle BTP (en cours de négociation):  
En  relation  avec  le  schéma  du  numérique,  déclinaison  du  CPRDFP 
(contrat  de  plan  régional  de  développement  des  formations 
professionnelles) conclut entre Etat, Région, Pôle emploi et branches 
professionnelles. Il vise à adapter les besoins du monde économique et 
les  capacités  de  formation,  favoriser  la  mise  en  cohérence  des 
interventions relevant des différentes voies de formation professionnelles : 
formation  initiale  professionnelle  (sous  statut  scolaire  et  par 
apprentissage) et formation professionnelle tout au long de la vie des 
demandeurs d’emploi et des salariés, alternance comprise (contrat de 
professionnalisation).  
 
•  Principales entreprises :  
-  Papier  carton  (deux  entreprises  emploient  plus  du  quart  des 
salariés  de  l’activité)  International  Paper  (GE),  DS  Smith 
packaging (GE). On peut ajouter également SAICA (GE), Euro 
PLV, SITCO, FABREGUE (GE), RIVET Presse Editions, …  
 
•  Convention sectorielle « imprimerie papier carton » (en cours de 
négociation):  
Déclinaison  du  CPRDFP  (Etat,  région,  Pôle  emploi  et  branches 
professionnelles) qui vise à adapter les besoins du monde économique et 
les  capacités  de  formation,  favoriser  la  mise  en  cohérence  des 
interventions relevant des différentes voies de formation professionnelles : 
formation  initiale  professionnelle  (sous  statut  scolaire  et  par 
apprentissage) et formation professionnelle tout au long de la vie des 
demandeurs d’emploi et des salariés, alternance comprise (contrat de 
professionnalisation). 
.  
-  - Menuiserie, meubles : Sauthon, Polyrey, Tonneliers de Brive, 
Jeld Wen (GE),…, 
-  Exploitations  forestières/scieries :  Comptoir  des  Bois  de  Brive, 
  4
Description:ans », regroupe notamment l'e-autonomie, la domotique, les technologies pour l'autonomie, la robotique pour l'autonomie, la téléassistance/bouquet de services … Ainsi, la Silver Economy, davantage orientée vers le marché, concerne plusieurs filières et représente une opportunité à saisir