Une virée en ambulance

79 Pages·2013·42.19 MB·French

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BELŒIL 35e ANNÉE NO 41 SEMAINE DU 13 AU 19 NOVEMBRE 2004 30 350 EXEMPLAIRES 80 PAGES
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S o ccer
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Projet de terrains
!
en Afrique
synthétiques: 1,4 million
Tous les mois, Érlk Malka signe une chronique dans l'Œil Régional
pour le compte de la réserve de la biosphère. Il est présentement en
Afrique de l'Ouest où II partage la vie de coopérants.
Comme II l'avait fait il y a deux ans à l'occasion du Sommet de la O remettre les terrains dans un état
Terre de Johannesburg, il a accepté de nous livrer ses impressions. acceptable pour les joueurs.
Juste avant de quitter, il disait que «c'est de belles retrouvailles qui C'est pourquoi le CSVR propose plutôt
ROGER % .
s'annoncent». Et il parlait de ses motivations en reprenant les paroles I aménagement de deux terrains à surface
LAFRANCE T -
d'Hugo Latulippe avant son départ pour la Course Destination Monde, synthétique qui pourraient offrir un taux
«...partir, parce que c'est important de savoir, partir sur les trqces de d'utilisation équivalent à cinq terrains
nos rêves. Partir, mais partir pour revenir.» Confronté à un nombre de joueurs sans naturels. Les avantages sont indéniables,
cesse croissant et à un manque de soutient Mario Bourgault. Malgré un coût
terrains, le Club de soccer de la Vallée-du- de construction plus élevé, un terrain à
Richelieu (CSVR) propose rien de moins surface synthétique a une durée de vie de
Sur la route des que la construction de deux terrains à 20 ans et on peut y jouer jusqu’à 60 heures
surface synthétique dans la région. Un par semaine, contrairement à 20 pour un
investissement de 1,4 million de dollars. terrain naturel.
«Ce que nous voulons proposer avec «Pour donner un exemple, le terrain
coopérants canadiens cette solution, c'est un partenariat entre Ozias-Leduc a été refait cette année par
les municipalités et le CSVR», signale le la Ville de Mont-Saint-Hilaire mais on
président de l'organisation, Mario ne pourra pas l'utiliser plus de quatre
Bourgault. heures par jour I an prochain», explique
Depuis plusieurs années, le CSVR est M. Bourgault.
montagneuse, au cœur d'une région constamment en pénurie de terrains pour Le coût d'un terrain synthétique est de
côtière chaude et humide de l’Afrique ses équipes. Bien que des terrains aient 520 000 $. au lieu de 200 000 $ pour un
ERIC '
noire avec ses maisons en terre cuite été aménagés depuis deux ans, les besoins terrain naturel. Avec éclairage, le prix
MALKA
rougeâtre, ses baobabs et bananiers. sont toujours bien criants. D'ailleurs, grimpe à 052 000 $. Comme le CSVR
Devant la maison, on vend des fruits, des selon ses projections, le nombre de propose deux terrains à surface
«Salut papa, salut maman... Bonne piments forts, de l’essence pour mettre joueurs de soccer devrait passer à 2074 synthétique, l'un éclairé et l'autre non.
Halloween. Joyeux Noël et bonne année à dans les mobylettes et de l’igname frit. d'ici 2(X)7, en raison de l'augmentation de c'est donc une facture de 1.4 million
toute la famille! Votre fille Vanessa» Dans les ruelles de terre battue, on croise la population. Actuellement, le CSVR qu'auraient à se partager les quatre villes
Au début septembre, Vanessa a quitté les femmes, les cruches d'eau en équilibre compte 1741 joueurs. de la région et Saint-Mathieu-de-Belœil.
Montréal pour 5 mois dans le cadre d'un sur la tête et le bébé attaché dans le dos. L'organisme évalue que pour satisfaire Selon le CSVR. les terrains à surface
projet de coopération au Togo. Financé Ce village togolais traditionnel n’en est l'ensemble de ses besoins en 2007, il lui synthétique exigent moins d'entretien
par l'Agence canadienne de pas à ses premiers coopérants canadiens: faudrait cinq nouveaux terrains naturels, que les terrains naturels. Réparti sur une
développement international et encadré David a quitté l'été dernier après six mois des terrains à 11 joueurs. Trois de ces base horaire, le coût est deux fois moins
par le Club 2/3, une ONG canadienne, le au village et Vanessa a pris sa relève il y a terrains devraient être éclairés afin de élevé, signale le CSVR dans un document
projet vise à assister une ONG à 1(11) pour deux mois. Le projet des deux coopérants permettre les matchs en soirée. remis à L'Œil Régional. Les terrains
cent togolaise, l'ADETOP (Association aide une association villageoise, le BEC Selon Mario Bourgault, les terrains pourraient être aménagés près de Folybel
Découverte du Togo profond). (Bien-être communautaire), en santé naturels demeurent fragiles et exigent des et au Collège Saint-Hilaire.
À MX) km de la capitale et à 7 km du pays communautaire. coûts d'entretien constants. Souvent, cinq Le CSVR propose aux municipalités de
voisin, le Ghana, le village de Tomegbe ans après leur aménagement, les
AFRIQUE SOCCER
(31HKI habitants) se trouve en région VOIR EN PAGE 4 municipalités doivent réinvestir pour VOIR EN PAGE 4
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Une virée en ambulance
Qui ne s'est jamais demandé ce que ça fait que de rouler en
ambulance? Rien n'arrête la curiosité de L'Œil Régional, et nous
vous présentons cette semaine les impressions de notre
journaliste Catherine Bachaalani, qui a passé quelques heures
en compagnie de deux ambulanciers de Belœil. Elle a découvert
deux personnes efficaces, rapides, et au-delà de tout,
passionnées.
A LIRE
EN PAGE 12
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2
SAMEDI 13 NOVEMBRE 2004, L'ŒIL RÉGIONAL
DANS LES SPORTS
CETTE SEMAINE Bernard Blanchard, lauréat du Prix
de journalisme en loisir
Le rédacteur en chef de l.'Œil Régional, portant sur le scrabble et sur l'équipement des
Bernard Blanchard, a remporté le premier Prix jeunes footballeurs.
de journalisme en loisir, catégorie hehdos régio­ Les autres lauréats des Prix de journalisme en
naux. jeudi à Montréal. loisir, sont: Sophie-Andrée Blondin, Première
Ce prix, qui était accompagné d'une bourse Chaîne de Radio-Canada (catégorie radio);
de 1000 $ du Conseil québécois du loisir, lui a Sylvie Fournier, émission Enjeux, Radio-Canada
été décerné pour scs reportages de juillet 21X1.1 (catégorie télévision); Dontinic Arpin, Réseau
intitulés Sur deux roues dans lesquels il racontait TVA (catégorie court reportage); Jill Barker,
avec humour des randonnées à vélo avec ses The Gazette (catégorie quotidiens); Jean-Benoit
filles de V et 1.1 ans. Nadeau, I.’actualité (catégorie périodiques).
Pour le rédacteur en chef de l.'Œil Régional. Le jury, qui était présidé par Claude
SOMMAIRE cet honneur vient s'ajouter aux nombreux autres Charron, du Groupe TVA, a de plus accordé
prix d'excellence remportés ces dernières une mention spéciale à Robert Frosi, de la
Arts et spectacles 42 6 46 années, notamment dans le cadre du Gala Première Chaîne de Radio-Canada, pour un
annuel de l'Association des hehdos du Québec. reportage sur une religieuse qui joue au hockey
Avis de décès 16 Plus tôt cette année, il avait d'ailleurs mérité diffusé dans le cadre de l'émission Désautels.
pour une deuxième fois de suite le prix de l’édi- Le Conseil québécois du loisir a remis un
les bonnes tables 50 et 51 torial de l'année, en plus de contribuer au total de 16 bourses à des journalistes de la
succès de toute l'équipe de I. '(EU Régional, qui presse écrite et électronique dans le cadre de
Le Coin des enfants 25 remportait une série de premiers prix, notam­ ces 20' Prix de journalisme en loisir. Ce
ment le titre de l’Hebdo de l'année et ceci, pour Alain Bernard, secrétaire-trésorier de concours a comme objectif de reconnaître l’ex­
Dans la vallée 56 une neuvième fois. I Association québécoise du loisir municipal, cellence du travail des journalistes qui contri­
Jeudi, c’est son confrère Francis Higgins, du Bernard Blanchard, rédacteur en chef de buent à mieux faire connaître les impacts du
Déro 24 Reflet (Les Hehdos Montérégiens), qui a mérité L'Œil Régional, et Michel Beauregard, prési­ loisir aux niveaux individuel, social, environne­
les deuxième et troisième prix pour des textes dent du Conseil québécois du loisir. mental et économique.
L'Oeil immobilier 686 74
Petites annonces 57 à 61
Simone jour
Les spécialistes 62 et 63
Sports 756 78
À l’occasion d'un stage de deux jours pour le cours d'édu­
cation au choix de carrière. I. 'Œil Régional a accueilli Simone
Woltcr. une jeune étudiante de 16 ans, intéressée par le
SAM 13 NOV DIM 14 NOV métier de journaliste. Résidante d'Hambourg en Allemagne.
nr - y W. Simone Woltcr participe à un programme d’échange de dix
mois au Québec. Elle est temporairement adoptée par la
MAX 3°Ç MAX 5"C famille des Mercier-Beauregard à Saint-Mathias-sur-
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Richelieu. En compagnie de la journaliste Catherine
Mainville, Simone a eu la chance de découvrir les dessous
LUN 15 NOV MAR 16 NOV d'un journal hebdomadaire, de l'étape des entrevues à celle
du montage, en passant par la rédaction. L'étudiante a
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d'ailleurs réalisé un vox pop qui sera diffusé dans la livraison
MAX 5°Ç MAX 1°C du 2(1 novembre. F.n espérant que cette courte immersion lui
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SAMEDI 13 NOVEMBRE 2004, L'ŒIL-RÉGIONAL
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Fermeture du pavillon des Tilleuls Éminente conférence
Une consultation jugée douteuse
pour les CPE
Plus de 200 membres du Regroupement des
centres de la petite enfance de la Montérégie
Catherine Mainville (RCPEM) ont participé la semaine dernière à la
Dans la même lignée, le conseil d’éta­ conférence de Jean Epstein, kinésithérapeute et
À moins d’un mois du dévoilement de blissement trouve inquiétant que les psychosociologue français. L'allocution de M.
la décision des commissaires scolaires données fournies par la CSP varient Epstein qui avait pour thème Éduquer, un verbe à
quant à la fermeture du pavillon des d'un document à l’autre et que les cal­ partager, était donnée dans le cadre du gala
Tilleuls de l’école Jolivcnt à Bclreil, le culs ne soient pas toujours exacts. Pierre Excellence 2004 à l’occasion de la clôture des célé­
conseil d’établissement n’est toujours pas Massicotte a affirmé que les erreurs brations du 30* anniversaire du regroupement. Le
convaincu de la transparence avec laquel­ portées à l’attention de la commission spécialiste français soutient entre autres que l’édu­
le est mené le processus et est toujours en en septembre, ont été corrigées et mises cation des enfants qui revient aux parents doit s’ef­
attente de preuves que la fermeture est la à jour depuis. Les bons chiffres n’appa­ fectuer en collaboration avec les adultes qui font
seule et unique solution. raissent toutefois pas tous sur les docu­ partie de l'entourage de l’enfant. Le RCPEM est un
À l’approche de la date butoir de la fin ments remis par la CSP. M. Massicotte a organisme privé dont les membres offrent des ser­
de la consultation, Paul Gaudreau, prési­ précisé que l'organisation scolaire se vices à près de 25 000 enfants.(CM)
dent du conseil d’établissement de pencherait prochainement sur les autres
Fugueuse retrouvée
Jolivcnt, s’inquiète du peu d’intérêt écarts auxquels fait allusion le conseil
démontré par les parents d’élèves de la d’établissement dans son mémoire.
région. Le conseil a d'ailleurs demandé à M. Massicotte a profité de son entre­ Métissa Lépine-Bcrnier de Mont-Saint Hüaire a
la Commission scolaire des Patriotes tien avec L'Œil Régional pour souligner finalement été retrouvée par les policiers de
(CSP) de publier le nom des rues des que la CSP a proposé un amendement Montréal au cours des derniers jours. La jeune fille
élèves qui seront transférés advenant la pour minimiser l’impact des transferts de 16 ans était portée disparue depuis le 24
fermeture de l’école. «Les parents ne se sur les enfants. Selon cet amendement, octobre.(RL)
sentent pas concernés, dénonce M. les enfants assignés à une nouvelle école
Gaudreau. Ils croient que ce sont seule­ à la rentrée 2005 et ayant déjà subi un Encore des feuilles
ment les élèves de Jolivcnt qui seront transfert seront assurés de terminer leur
transférés à la suite de la fermeture alors primaire à la même école. Le résultat de
à ramasser
que ce n’est pas le cas.» cette proposition sera dévoilé le 20
En effet selon les prévisions de la com­ novembre.
mission scolaire, jusqu’à 315 élèves pour­ En attendant le jour J, Paul Martine Crowin, propriétaire de la Cabosse d’or,
raient être touchés par les transferts si le Paul Gaudreau, président du conseil Gaudreau a obtenu la permission de n’était pas de bonne humeur, mercredi. Elle venait
pavillon des Tilleuls ferme ses portes. d établissement de l'école Jolivent. rencontrer les commissaires la semaine d’apprendre que la dernière collecte de feuilles
Cela s'explique en partie par la décision prochaine, afin d'expliquer l’important mortes de la saison avait été effectuée la veille à
de la CSP de réviser le plan de répartition pourrait pas être revu à la hausse. La mémoire de 75 pages remis par son Otterburn Park. «C’est ridicule. J’ai environ 4OO
pour les élèves de Belœil, McMasterville création de classes à degrés multiples, conseil lors de l'audience publique tenue sacs ici et je ne peux pas imaginer qu’ils vont se
et Saint-Mathieu-de-Belœil. Depuis le que craignent plusieurs parents et ensei­ en octobre. retrouver dans les ordures. Et je ne suis pas la seule
début du processus, la CSP précise gnants, demeure également dans le Le conseil des commissaires aura lieu dans cette situation. J’ai des voisins qui n'ont pas
cependant que ces chiffres ne sont que domaine de l’incertitude. le 7 décembre à Boucherville. C’est lors terminé non plus de ramasser leurs feuilles mortes.
des prévisions et que la réalité pourrait À cet effet, Paul Gaudreau ne com­ de cette soirée que sera dévoilé l’avenir On m’a expliqué à la Ville que le contrat pour ces
être tout autre. «Les chiffres réels dépen­ prend pas comment la commission scolai­ du pavillon des Tilleuls, mais également collectes avait été donné il y a trois ans et que les
dront essentiellement des inscriptions re peut baser la fermeture potentielle du celui de l’école Sacré-Cœur à dates des collectes avaient été publiées. Or, les
prévues pour février prochain et de la pavillon d’une école sur des prévisions/ Boucherville et de l’école Marie- arbres et la nature ne savent pas lire... Cette année,
formation des groupes», a indiqué Pierre «Si les informations données dans les Victorin à Varennes, également l’automne a été tardif, de sorte qu’il reste encore des
Massicotte, directeur de l’organisation documents ne sont pas indubitables, il menacées de fermeture. Les gens qui le feuilles dans certains arbres...» Le maire Guy Dubé
scolaire. Or, s’il s'agit du nombre maxi­ s'agit donc d'une fausse consultation. Ce désirent ont jusqu’au 15 novembre pour a confié que l’actuel contrat pour le ramassage des
mum établi par la CSP, M. Massicotte n'a n'est pas sérieux et c’est irrespectueux faire connaître par écrit à la commission feuilles tirait à sa fin et que le prochain pourrait être
pas pu confirmer que ce montant ne envers les enfants», juge-t-il. scolaire, leur opinion sur le dossier. modifié pour tenir compte de cette réalité.(BB)
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Pour ne jamais oublier
Catherine Bachaalani
mais également toutes les autres, qui laissent
La traditionnelle célébration du jour du elles aussi des blessures profondes. À Belœil.
Souvenir de la Légion royale canadienne Dion des vétérans de la Bosnie ont pris part au
Québec, à Belœil, a eu lieu dimanche dernier, défilé.
7 novembre, en compagnie de quelques vété­ Le départ a eu lieu à la Légion royale cana­
rans, dignitaires et d'un corps de cadets. Les dienne, sur la rue Choquette. La cérémonie a
deux députés de la région, soit Yves Lessard et duré environ une heure. Une couronne de
Jean-Pierre Charbonneau, ont assisté à l’évé­ fleurs a été déposée au pied de la statue, et
nement, de même que les maires de Belœil et l'assistance s’est recueillie.
de McMasterville, Marcel Bédard et Gilles Pour Bruce Whittam. qui était dans la mari­
Plante. Plusieurs dizaines de personnes sont ne durant la Seconde Guerre mondiale, ce
venues rendre hommage à ceux qui ont donné moment annuel est à la fois celui de la tristes­
leur vie et leur sang pour la liberté. se et de la joie. La tristesse d’avoir perdu des
C’est ce que relate un des organisateurs de compagnons chers, et la joie de la victoire des
la parade. Bruce Whittam, lui-même vétéran Alliés. «Quand on vendait des coquelicots, on
de la Seconde Guerre mondiale. «Ça s’est bien disait merci beaucoup aux gens. Mais les gens
passé, mais on a un peu de misère à faire sortir nous répondaient: c'est nous qui vous remer­
les vétérans. Ils vieillissent et sont de plus en cions», raconte-t-il avec émotion. Il est aujour­
plus malades», explique-t-il. d'hui âgé de 78 ans et très fier d'être Canadien.
le député provincial, lean Pierre Charbonneau, s'approchant de la statue avec Le jour du Souvenir ne vise pas uniquement «On a un beau pays parce que ces gens-là ont
la couronne de fleurs. à commémorer les deux guerres mondiales, donné leur vie pour nous.»
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8AM EO 1) NOVEMBRE 3884; L'ÇE IL RÉGIONAL
Une autre présidence
MONT-BRUNO
g I z ^ ____________
50991
FORD
Bernard Blanchard
Andrc Drapeau vient d’être élu à la pré­
sidence de la Société de la sclérose en
plaques, section Montérégic, lui qui est déjà
président de la campagne de financement
du Centre d’action bénévole de la Valléc-
du-Richelieu, président d’honneur de la gui-
gnolée 2004 des Chevaliers de Colomb de
à partir de
TRANSPORT Belœil et président sortant de la Chambre
de commerce et de l’industrie de la Vallée-
ET PLEIN $
/mois du-Richelieu.
D'ESSENCE M. Drapeau a accepté cette nouvelle pré­
sidence pour deux seules raisons, dit-il. «Je
INCLUS
ne suis pas un spécialiste de la maladie. Mon
but n’est donc pas d’en parler. Je suis là pour
aider la recherche et les services aux per­
sonnes atteintes de sclérose en plaques.» R«
Pour qu’il y ait davantage de recherche et Oeil
L'
de services, ça prend des sous, explique celui -
qui vient tout juste de vendre à son fils son ard
Gt
réputé resto du Vieux-Bclœil, LOstcria.
«Ça prend beaucoup de sous. Et je comp­ Luc
o:
te aller en chercher le plus possible. Et je ot
h
compte également m’assurer que l’argent (P
qui sera amassé aille directement à la André Drapeau veut des sous pour
recherche et non dans des salaires et de la la recherche...
publicité. Il faut donc s’attendre à entendre
parler de notre organisme au cours des pro­ de donner un gros coup de pouce pour que
chains mois. Nous organiserons de nom­ la recherche avance.»
breuses activités. J’ai déjà un projet d’encan Lex-restaurateur ne veut pas parler trop
13 900$**
et de souper-bénéfice, qui ne se tiendront de son propre cas parce qu'il y en a, jure-t-il.
Air, out., miroirs chauffants et miroir de cependant pas à Belœil. Notre territoire qui sont infiniment plus mal pris que lui. «Je
couvre l’ensemble de la Montérégic et je ne dois maintenant marcher avec une canne.
luxe, vitres électriques, phares anti­
veux surtout pas entrer en compétition avec Mais il y en a qui sont confines au fauteuil
brouillard, roues en alliage 18", portes
Supercab des activités déjà en place dans la région, roulant. D'autres aussi qui ne peuvent plus
élec., différentiel barré, marchepieds,
comme l’encan de La Maison Victor- sortir et qui souffrent de nombreux pro­
ensemble de remorquage, toit ouvrant lariat V8
Gadhois de mon bon ami André Déry.» blèmes, d'incontinence, par exemple.»
élec., AM-FM, 6 CD 5,4 litres 4X 4 Larrivée d’André Drapeau à la présiden­ La maladie de M. Drapeau a été dia­
ce de la Société de la sclérose en plaques, gnostiquée il y a cinq ans, mais les médecins
section Montérégic coïncide avec le dixième estiment qu'il est atteint, de la sclérose en
anniversaire de l’organisme. plaques depuis onze ans. Dans son cas, la
«Nous sommes à une étape importante. maladie a progressé ces derniers mois.
Le temps est venu de prendre un virage, «Cette maladie a pour effet de détériorer le
notamment pour éviter les pièges de la rou­ système nerveux, de sorte que les périodes
tine. Nous avons quatre employés à la per­ de plus grands stress sont souvent problé­
manence et roulons avec un budget d’un matiques. C’est d’ailleurs pour ça que je dois
quart de million. Il en faudrait au moins marcher avec une canne depuis quelque
deux fois plus pour pouvoir aider davantage temps.»
la recherche», précise M. Drapeau. Avec ou sans canne, M. Drapeau entend
L’homme de 57 ans affirme avoir accepté bosser fort ces prochains mois. D 'ici à ce
camions en inventaires F150 - F250 ■ F350
ce poste aussi parce qu’il y a de l’espoir... que les nouvelles activités soient montées, il
«Selon les spécialistes, il pourrait être pos­ invite la population au concert-bénéfice de
sible dans un avenir rapproché de trouver l'organisme, qui aura lieu le 28 novembre à
une solution pour stopper la progression de l'église Saint-Bruno. On peut s’informer en
PIÈCES ET SERVICE
la maladie. Il est important à cette étape-ci faisant le 466-5902.
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Deux terrains synthétique
Nous instMn
51
Le CSVR propose aux municipalités de jet d’un travail de concertation parmi les
vos pneus -%
signer une entente à l'image du football directeurs de loisirs des municipalités.
alors que la répartition des coûts est par­ Pour Mario Bourgault, c'est le temps ou
\
tagée selon le nombre de joueurs. Le CSVR jamais de doter la région d'installations adé­
est prêt à investir de ses propres fonds un quates pour le soccer.
montant de KM) (XK) $ sur une période de 10 «Il faut mobiliser toute la population
ans. autour de ce projet, de dire M. Bourgault.
Le projet a été présenté aux élus des cinq Après tout, le soccer demeure le sport le
municipalités jeudi matin. Il faisait déjà l'ob­ plus populaire dans la région.»
Sur la route des coopérants
Jeudi matin 9 h, sous le toit d'une petite micr «sketch» sur le SIDA. Sans costume
maison, qui abrite le bureau de l’association, spécial, ni décor ou son, le petit théâtre
la réunion commence. Les membres se pré­ togolais de salon ouvre ses portes. Avant la
sentent: Akpcnc (le magnétique pasteur du présentation, les membres de l’association
village), Koudjogan. Rainbow, Ami, John, transformés en acteurs sont excités. Le spec­
‘Focus ZX4. 2195 comptant ou échange équivalent, Noé, Dalolo, Nicolas, Seth (dit le géant) et tacle débute, ils explosent. Leur enthousias­
location 36 mois. Photo a titre indicatif. Fokomi. Tous des villageois togolais, ils me est débordant, le message clair, et une
“ Paiement unique, location 24 mois. Tous rabais inclus dégagent, dès leur première rencontre, ce belle chimie s’installe. Impossible de ne pas
que l’Afrique a de plus merveilleux à offrir: rire avec eux. C’est quand on s’y attend le
un accueil à bras ouverts et un grand souri­ moins que les gens nous surprennent le
TOUJOURS 100 re ivoire! Puis, on passe à la partie plus for­ plus! Le talent ne manque pas, mais c’est
Avec une Occasion en Or, melle de la réunion, le compte rendu de la une autre histoire pour ce qui est des res­
vous en avez toujours
plus pour votre argent! dernière rencontre et tout le blabla habituel. sources! Dans une ville privée d’électricitc,
OUI.ON A FATT La chaleur pèse, le groupe semble amorphe d’eau courante, de communications avec
et peu intéressé... j’ai l'impression que la l’extérieur et aux prises avec de nombreux
LE PLEIN
rencontre va être longue et le travail très problèmes de santé, l’ampleur de la tâche de
Tous les «étalés Fort difficile. Deux heures plus .tard, la réunion Vanessa est impressionnante.
sont livres avec un réservoir plem
est ajournée, on se quitte pour aller manger Après tout, le rôle d’un coopérant ne
et faire l’incontournable sieste. Notre pro­ consiste pas à solutionner des problèmes.
[phone] -1-800-830-3613
chaine rencontre de travail ouvrira avec des David est venu et reparti. Vanessa partira
«sketchs» d’éducation en santé, que l’asso­ dans quelques mois. Leur projet doit servir
ciation présente dans les écoles. de catalyseur pour unir les gens autour
177, Saint-Basile-le-Grand Je suis un rien sceptique quant à la qua­ d’une cause qui leur est chère. Comme le
lité de leur performance. Une balade mati­ disait Saint-Exupéry: «La grandeur d’un
nale dans la montagne semble tellement métier est peut-être avant tout d’unir des
www.montbrunoford.com plus attirante... mais je résiste. hommes: il n’est qu’une richesse véritable,
Le lendemain matin, on présente le pre- celle des relations humaines.»
5
SAMED113 NOVEMBRE 2004, L'ŒIL RÉGIONAL
J,
[ VMP’TtTHQ^K ET SA
Petites douceurs
deviendront grandes
Cédric Alexandre
Catherine Mainville Catherine Mainville
Cette comptable à temps plein et mère rite étonnante. Il est très exigeant avec lui-
Julie Leith n’a pas la dent sucrée mais la monoparentale peut produire de 200 à 400 Le diabète est souvent surnommé «la même, explique sa mère. Il préfère parfois
main, oui. Ses clients eux, aiment bien se pots par semaine, selon les périodes. En maladie de la santé» en raison du régime de se passer de gâteries auxquelles il aurait
sucrer le hcc avec les petites douceurs plus de gérer sa petite entreprise, elle s’oc­ vie sévère qu'il impose. Mais pour Cédric droit lorsqu’il sait qu’il ne fera pas d'acti­
qu’elle concocte, qu’ils soient diabétiques cupe de la livraison, de la création de ses Alexandre Leith, le diabète c’est aussi la vités physiques ensuite. Il s'est même inter­
ou non. étiquettes et de la décoration de ses pro­ maladie de l’autonomie et de la maturité. dit de passer l'Halloween la première
Puisque parmi les nombreux délices de duits, étape pour laquelle elle peut compter Âgé de seulement 11 ans, ce jeune année. «Je ne voulais pas me retrouver
Julie Leith, d’Otterburn Park, se trouve sur sa mère Francinc. Même si la tâche de d’Otterburn Park s’occupe de sa maladie avec un gros plat de bonbons que je n'au­
une gamme de confitures spécialement travail est énorme, le fait de ne plus cueillir comme le ferait le plus sage des adultes. rais pu manger qu'en petites quantités,
conçues pour les diabétiques. Faites de et apprêter ellc-mcme les fruits servant à sa Mais surtout, il survit avec le plus beau des explique Cédric Alexandre. J’aurais trouvé
maltitol, un produit édulcorant de substi­ production a permis à Julie Leith d épar­ sourires à cette routine de vie quasi militai­ ça plate.» Au début, sa mère le trouvait
tution, elles peuvent être consommées par gner un temps considérable. Avec 4291 re qu’entraîne le diabète. Parce que cette beaucoup trop sévère avec lui. «Son méde­
les personnes qui doivent limiter leur cin m'a fait comprendre qu'il n’y avait pas
consommation de glucides. Cette idée lui de problèmes en autant qu'il s’imposait lui-
est venue lorsqu'elle a appris en mars 21X13 même ces restrictions», souligne Mme
que son fils de 11 ans était atteint de diabè­ Leith. Et même s’il a cette année décidé de
te. «Quand Cédric Alexandre m'a dit sur parcourir les rues le soir du 31 octobre,
son lit d’hôpital qu'il était déçu de savoir Cédric Alexandre demeure très pointilleux
qu'il ne pourrait plus jamais manger de quand il est question de sa santé.
mes confitures aux fraises, je me suis dit Ce jeune homme semble avoir un véri­
qu'il fallait trouver une solution», raconte table moral d'acier. Au départ un peu peiné
Julie Leith. Neuf mois plus tard, les confi­ de savoir qu'il allait devoir se piquer tous
tures au maltitol venaient se joindre aux les jours et qu'il devrait réduire sa consom­
autres Douceurs de Julie sur les tablettes mation de sucre, il s’est rapidement relevé
des commerces de la région. «J'ai hésité les deux manches, satisfait de connaître
avant d’en faire la commercialisation enfin la nature du mal qui le rongeait et les
puisque je n'ai pas encore les étiquettes actions à poser pour se sentir mieux.
avec le tableau nutritif. Puis finalement, «Cédric Alexandre est tellement solide que
ces produits se vendent autant sinon plus c’est lui qui nous a remonté le moral à moi
que mes confitures régulières», se réjouit- et mes parents quand il était à l’hôpital,
elle. raconte Mme Leith. Moi. c'est à ce
momcnt-là que j'ai réalisé l'ampleur de sa
Histoire de famille maladie», indique-t-elle. La situation est
À l’origine de cette passion incontes­ d'ailleurs toujours difficile pour elle. Même
table pour la cuisine, la confiture de sa si elle s'est habituée à ce nouveau rythme
grand-mère Annette dont l'odeur habite de vie, son coeur de mère se tord encore
encore ses souvenirs. «Quand ma grand- quand son fils procède à ses injections. «Je
mère est tombée malade, j’ai commencé à fais présentement le deuil de la santé de
l'aider à faire les confitures qu elle prépa­ mon enfant», confie-elle.
rait chaque année. Puis j'ai décidé d'en Cédric Alexandre vit également des
réduire le taux de sucre et de varier les périodes plus pénibles où il jetterait ses
sortes.» Alors qu’elle en vendait à quelques aiguilles et son insuline par-dessus bord.
amis, la propriétaire de la boutique Kado Comptable à temps plein et mère mono­ le diabète a permis à Cédric Surtout quand il voit d'autres enfants de son
Déco, alors située à Otterburn Park, lui a parentale, Jolie Leith peut produire de Alexandre et à sa mère Julie Leith, école manger des bonbons devant lui.
offert d’en vendre par le biais du commer­ 200 à 400 pots de douceurs par semai­ de réaliser à quel point la santé est Heureusement, il peut compter sur le sou­
ce. C’est toutefois l’offre des propriétaires ne, selon les périodes. précieuse tien de ses amis et de leur famille qui se sont
de la Cabosse d’Or, Jcan-Paul et Martine montrés très compréhensibles depuis qu'il
Crowin, qui a permis à Julie Leith de produits vendus l’an dernier, elle se dirige maladie influence la vie 24 heures sur 24 et est déclaré diabétique. Cédric Alexandre
mettre ses douceurs sur la «map». maintenant vers les 4500. qu elle demande une assiduité et un sérieux est toutefois très clair, il ne veut pas que les
L'entreprise entame présentement sa T Dans ses rêves, Julie Leith espère un constants, desquels dépend l'état de santé gens se privent pour lui. À son anniversaire,
année. jour ouvrir une boutique dans laquelle elle même de la personne. il a même insisté pour que sa mère achète
Aujourd'hui, Les Douceurs de Julie pourra cuisiner à temps plein. Le diabète est lié à un trouble de l'assi­ des bonbons pour les copains invités.
sont composées de sept sortes de «Idéalement, j'aimerais me spécialiser milation des glucides. Les gens qui en souf­
La vie continue
confitures au maltitol et de quinze dans les produits pour diabétiques et les frent doivent donc être traités à l'insuline de
sortes de confitures régulières, dont la produits santé. Il n'y en a pas dans la façon quotidienne. Pour Cédric Alexandre, En septembre, Cédric Alexandre entrera au
confiture de sa grand-mère aux fraises région et je crois que c’est un bon créneau atteint du diabète de type un, ce traitement secondaire. D'ici là. il espère bien être accepté
et à la rhubarbe. Ces confitures n’ont à développer.» Les Douceurs de Julie sont signifie quatre injections d'insuline par jour au programme multisport. ce qui lui permettrait
pas d'agents de conservation et les disponibles chez Les Arpents verts. Le et par conséquent, quatre prises de sang de combiner l'utile à l'agréable. Amoureux du
régulières sont faites de 70 pour cent Petit Chocolatier, La Femme et le afin de vérifier le taux de sucre. sport par passion plutôt que par nécessité, il
de fruits et de 30 pour cent de sucre. Boulanger, Les passions d’Audrine, le Depuis le diagnostic, en mars 2003. joue au soccer, au mini-volley, au golf, au hoc­
Julie Leith produit également six Marché des Patriotes ainsi qu'à la Cabosse Cédric Alexandre se charge de ses injec­ key et il fait du patin à roues alignées. Dès le
sortes d'huiles aromatisées et des d'Or, qui constitue la boutique pilote. tions sans l'aide de sa mère, Julie Leith. Il départ, il a décidé que son diabète ne serait
marinades, dont le ketchup maison, les Julie Leith sera du Salon des artisans connaît désormais la valeur en glucides de pas un fardeau. Et cela semble fonctionner à
tomates cerises et autres légumes organisé par les Matinées mère-enfant les la plupart des aliments et la quantité à merveille... puisque, hormis la trousse qu'il
marinés et les confits d’oignons et de 20 et 21 novembre, au Centre civique de laquelle il a droit chaque jour. Cédric traîne toujours avec lui. ce p'tit bonhomme de
poireaux. Mont-Saint-Hilairc. Alexandre gère sa maladie avec une matu- onze ans n'a rien d'un enfant malade.
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Une année ÛUÉLESÏ LtPRiNdiPAL lyAHûER D'ATTRAPER
LA CrRiPPE ?
remarquable
Levez la main si vous pensez que la première année de
L'HOSPITALISAT iON.z
l'Équipe Bédard à l'hôtel de ville de Belœil n'a pas été
remarquablement bien menée.
Une, deux, trois, quatre... Les mains levées se font rares.
Et pour cause. Depuis son élection, en novembre 2003, le
I nouveau conseil municipal a fait preuve d'un aplomb éton­
BERNARD nant.
BLANCHARD Tout n'est évidemment pas parfait. Le maire Marcel
Bédard a d’ailleurs failli à l'un de ses principaux engage­
ments électoraux.
Il s était engagé à attirer dans la zone industrielle au moins cinq nouvelles entre­
prises par année. Or, il n y en a eu que quatre.
Il ne faut pourtant pas lui attribuer à ce chapitre une simple note de SO pour cent.
/lia quatre nouvelles entreprises établies dans la zone industrielle, il faut ajouter des
réalisations qui font de Belœil une ville bien plus accueillante pour les entreprises.
Ainsi, en collaboration avec la Corporation de développement économique et la
C hambre de commerce, Belœil a investi /mur l'implantation dans la zone industrielle
d'un service Internet haute vitesse. Et elle a appuyé l'idée d'embaucher un commissai­
re industriel. La Ville a de plus créé un comité de coordination pour s 'assurer d 'un
suivi optimal dans le dossier de chacune des entreprises qui sont approchées.
Signe que la zone industrielle n 'est pas du tout à la dérive: le maire Bédard affirme
que deux nouvelles entreprises pourraient annoncer sous peu qu elles s'y installeront;
et il n hésite pas un instant à s engager à attirer cinq autres entreprises au cours de la
prochaine année.
Il n y a évidemment pas que dans la zone industrielle que les choses ont bougé.
Dans le domaine résidentiel, le nouveau conseil municipal a lancé le plus audacieux
projet à avoir vu le jour à Belœil depuis des lustres. La décision des élus d'aller de
l'avant dès le printemps prochain avec le Domaine du centenaire augure en effet de
belles choses pour l'avenir. Ce n'est pas tous les jours qu’une municipalité comme
Behril peut lancer un projet d'un millier d'habitations...
L équipe de Marcel Bédard a de plus trouvé une locomotive de classe /tour son
vaste projet résidentiel. Au terme de plusieurs mois d'efforts soutenus, elle a en effet
permis à Belœil d'être choisie pour recevoir l'important projet de construction du
Carrefour de services intégrés des Patriotes, une affaire de 40 millions de dollars qui Protection contre
prendra place dans le Domaine du centenaire, le long de la sortie 112 de l'autoroute
Jean-Lesage.
Tout au long de leur première année au pouvoir, les élus de Beh vil ont par ailleurs la grippe
réussi à créer une nouvelle dynamique, ce qui a pu se vérifier, notamment, dans l'or­
ganisation des très nombreuses festivités qui ont eu lieu ces derniers mois pour souli­
gner le centenaire de Belœil.
Le conseil municipal a soutenu de belle façon la ( orporation des fêtes. Et profité La compagne de vaccination contre la grippe a présentement cours. De façon préven­
du centenaire pour remplir son engagement électoral qui visait «à reconnaître nos tive, les enfants de 6 à 23 mois ainsi que les personnes âgées de 60 ans et plus ont
organismes communautaires». accès à ce vaccin gratuitement. Les autres doivent assumer les coûts reliés à cette
Les organismes du milieu ont effectivement été au cœur des festivités du centenai­ protection. Et vous, avez-vous eu la piqûre? (Photo: Luc Giard - L'Œil Régional; propos
re. De plus, la chimie semble solide entre l'administration et la Corporation des loisirs recueillis par Catherine Mainvllle et Simone Wolter)
de Belœil. Lors de sa dernière séance, le conseil municipal a d'ailleurs consenti à lui
verser quelques dizaines de milliers de dollars supplémentaires pour terminer son
année. L un des onze engagements de l'équipe Bédard consistait d'ailleurs à «soutenir «le pense à le
la Corporation des loisirs». recevoir puisque
L'Equipe Bédard s’était par ailleurs engagée à «simplifier les procédures pour l'é­ «Comme je fais J'ai des problèmes
mission des permis» et à «appuyer les commerçants locaux». Mission accomplie ici une pneumonie de glande thyroï­
encore. Des règlements ont déjà été adoptés pour faciliter la délivrance des permis et chaque année, je de. l'aimerais que
d'autres modifications sont déjà prévues. En faveur des commerçants, les élus de l'E­ reçois toujours le ce soit gratuit
quipe Bédard n ont pas hésité à voler à leur défense quand il a été question de l’im­ vaccin sous les mais je suis prête
plantation d'un Wal-Mart. Ils ont aussi développé une relation étroite avec la Chambre recommandations à payer.»
de commerce, réputée pour défendre les intérêts de leurs membres, des commerçants de mon médecin.» Chantai
dans bien des cas. Beverly Derry Villemaire
Marcel Bédard avait de plus promis de «geler les taxes», ce qui a été fait l'an der­
nier. Et ce qui pourrait se faire encore en décembre prochain lors de I adoption du bud­
get 2005 de Belœil. «l'aurai le vaccin
Il promettait par ailleurs de faciliter Taccessibilité aux logements sociaux. En début bientôt. Ce sont
de mandat, le projet qui était sur la table dans ce domaine a dû être abaiulonné. Mais «Je ne l'ai jamais mes employeurs
le maire affirme aujourd'hui qu'il y a sur la table de l'Office municipal d'habitation reçu, peut-être à qui le paient,
deux projets, l’un de 27 logements et l’autre d'une vingtaine. partir de l'an pro­ sinon je ne crois
M. Bédard et son équipe promettaient aussi d'»encourager les comités de citoyens». chain. Mais je n'ai pas que je le
Deux comités avec des citoyens à leur bord ont été créés: le comité de sécurité et le pas la grippe sou­ paierais moi-
comité sur l'environnement. vent.» même.»
Deux des onze engagements de l Équipe Bédard étaient par ailleurs des orientations Lise Mercier Jacques Dargy
davantage que de réels engagements: «travailler en collaboration avec nos employés»
et «récupérer les matières recyclables». «Non, je suis en
C'est dire qu’il n'y a qu'un seul engagement auquel l'Équipe Bédard ne s’est pas bonne santé. Et «Non, parce que
encore attaquée: «améliorer l'éclairage dans nos rues et nos stationnements pour assu­ même si c'était je n'ai pas souvent
rer une plus grande sécurité à nos citoyens». Le maire Bédard admet que rien n a enco­ gratuit, je préfére­ la grippe, le vais
re été fait de ce côté. rais laisser ma attendre d'être
Mais soulignons qu il n'y a qu 'une année d’écoulée à son mandat. Et qu il n’y a pas place à ceux qui plus vieux pour
eu de véritables bavures, si ce n'est du léger cafouillage observé quand elle s’est atta­ en ont vraiment demander le vac­
quée au dossier du CLSC. Elle souhaitait au début que le projet prenne forme sur les besoin.» cin.»
terrains du Club de golf de Belœil, mais le projet ne semblait pas très bien défini au Louise Jean-Paul
départ. Gauthier Morse
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Téléphone: 467-1821 • Télécopieur: 447-3087 f j l c _______ Proie,s sPeaaux 5400, boul. loscb, local 15, Saint Hubert commentaires ou tes lettres ouvertes doiwnt inclure le
SBUJ Sufie de rethiclion Courriel : [email protected] * nom. l'adresse et le numéro de telephone du
Hebdomadaire édité parl'CEil Régional inc. «Sun Courriel : [email protected] * Imprimeur signataire. Seuls te nom et la ville seront publies. Util
Fondé en 1970 " Directeur : Regional ne peut s'engager à faire paraître
© Rédacteur en chef: Bernard Blanchard GVilbeenrdt eDuessero :s Iiesrasbelle Baron Imprimerie Transcontinental ■ Division Tronsmog intégralement tous les communiques qui lui
10807, rue Mirabeau, Ville d'Anjou parviennent, ni a renvoyer les testes ou photos la
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Sa int-Mathieu-de-Belœil. Saint-Jean - Baptiste, Saint-More, ||p || et nas Yvon Rov (caricaturiste) Toute reproduction des annonces ou des nouvelles premtere parution de lents annonces Notre journal se
Saint Chorles, Sainte Madeleine,Saint Denis et Solnl-Anloine Momr-t^eiens Mireille Hoché, Natalie Marcoux est interdite sans autorisation écrite. rend responsable dîme seule insertion erronée.
Siteweb : www.oeilregionol.com Photographe : lue Giord Marte-Fronce Turcot
p
7
3AME0I.13 NOVEMBRE 2004,tCEIt,RÉGMONAL
LA BOITE AUX LETTRES >
Il 11 III I III 11>>>>>>>111)I>>>>>III 11 III 111) II)11 II)I>))>>>II)11 II)))III III)II)III))11)I III)I)II)III)I II)I)Il))))))))))))))))))))))|>)I) III III III) Il II)
L'art de détourner l'attention, tionnelle d’expositions et de spectacles est-
elle la vraie réponse à l’expression des
artistes locaux?
Pourquoi donc notre conseil ne nous sou­
quel dommage!
met-il pas un projet global structurant et
motivant qui soit le reflet d'une véritable
vision, une projection de notre ville dans
l’avenir qui, à la lumière des connaissances
actuelles, sache respecter et protéger son
Qui donc a dit qu’à Otterburn Park on prévu aux limites de Saint Mathias alors patrimoine et y marier harmonieusement
refuserait un bâtiment écologique, comme qu'on sait déjà qu’il pourrait ajouter jusqu’à scs développements.
celui conçu par le bureau d’architectes 15 pour cent de logements de plus au parc De quoi avons-nous besoin au bord de la
Smith Vigeant de Montréal? Personne, pas existant? rivière? D’un parc aménagé d'abord pour
même la majorité des membres du conseil Bien sûr, on ne sait pas tout, mais depuis les gens; d'une petite salle communautaire,
municipal. Au contraire, nous sommes nom­ huit ans, tout ne peut pas nous avoir tou­ ouverte et accessible en tout temps pour
breux à nous préoccuper d’une utilisation jours échappé. accueillir nos familles l’été et les prome­
efficace de l’énergie disponible, et ils le Au printemps 2002, le «Club de canota­ neurs en hiver, organisée aussi pour assurer
savent. Aussi, le problème ne repose-t-il pas ge» brûlait. Le sous-sol abritait les activités la pérennité des activités de notre Club de
tant sur la conception, les qualités ou même du Club de canotage alors qu’il y avait à l’é­ canotage. Un bâtiment qui respecte les
le coût, mais bien sur la pertinence de ce tage une salle communautaire à usages mul­ caractéristiques architecturales les plus inté­
projet. tiples incluant les assemblées publiques du ressantes du vieux Otterburn dont pointe
Qu’on ne parle pas ici de vision et de conseil municipal. C’était un immeuble Valaine fait partie. De plus, la création d'un
grande orientation, elle serait bien soudaine assez modeste, dont les dimensions et l’ar­ café pour les jeunes trouve là toute sa justi­
cette volonté de l’inscrire à grands frais et à chitecture étaient parfaitement intégrées à fication quand on sait qu’il y a près de 2000
tout prix dans la stratégie de développement son environnement, dans un très grand parc jeunes de 5 à 19 ans chez nous. Faire de
de notre ville. En effet, Otterburn Park a-t- qui n’a jamais été aménagé à son juste méri­ pointe Valaine un milieu de vie unique. Un
elle une réglementation tellement plus sévè­ te pour accueillir les citoyens, contrairement tel aménagement n'empêcherait en rien la
re que celle de ses voisines en terme d’abat­ à des propositions faites il y a bien long­ revitalisation des berges.
tage d’arbres, d’utilisation de pesticides, ou temps. Par ailleurs, la ville pourrait s’avérer un
de programmes particuliers pour la collecte Aujourd’hui comme avant, j’ai envie chef de file en profitant du développement
sélective ou toute autre collecte de déchets d’une ville qui annonce clairement ses qui s’annonce aux limites de Saint-Mathias
biodégradables ou dangereux? A-t-elle des valeurs non pas avec un geste d’éclat oppor­ pour concevoir et y implanter un projet
programmes d’encouragement à l’économie tuniste, mais avec une série de gestes qui structurant, qui répondrait donc d’autant
d’énergie, des règlements de zonage, de amènent les citoyens à constater chaque mieux à la philosophie du développement
lotissement ou de construction qui illustre­ jour et chez eux cette spécificité de leur ville; durable qui offrirait aux citoyens les services
raient sa volonté verte et feraient preuve de avec une série de gestes qui les soutiennent attendus dans un environnement aménagé
leadership en la matière? dans leurs projets qui iraient dans le même selon les critères et les valeurs de ce concept.
Comment Otterburn Park participe-t-elle sens; qui invitent les promoteurs à respecter Elle pourrait s’avérer un chef de file en invi­
aux initiatives de sensibilisation à la protec­ et endosser cette vision d’un développement tant les promoteurs à la suivre dans cette
tion des différents milieux naturels du différent. démarche - orientation des rues, implanta­
périmètre de la montagne suggérées par le C’est dommage que le si intéressant pro­ tion des maisons, architecture et matériaux -
Centre de la nature du mont Saint-Hilaire? jet conçu par Smith Vigeant fasse l’objet de qu’offrait déjà le bâtiment précédent. et combien d'autres idées et programmes
Comment soutient-elle sur son propre terri­ considérations aussi stériles et de négocia­ Pourtant, les besoins sont criants et il faudra pour les quartiers bâtis mais qui rénovent et
toire les initiatives proposées par Muséobus tions sur les coûts qui ne peuvent que l’édul- bien y trouver une réponse appropriée un restaurent comme jamais.
dont une importante mission est liée à la corer. Mais peut-être le coût apparaît-il jour très prochain: l’hôtel de ville et la C’est de chaque rue que j’arpente dont je
protection de l’environnement et à la sensi­ aussi élevé parce qu'il est fort loin de ce bibliothèque sont vétustes, il manque de voudrais être fière. Je voudrais savoir où je
bilisation à la fragilité des milieux naturels? qu'on nous avait annoncé et le modus ope­ salles et d’ateliers, petits et moyens, pour les vais et comment on m’y conduit.
Une préoccupation plus spécifiquement rand! fort loin des règles préconisées, mais loisirs communautaires et culturels, d’en­ Andrée Garon,
environnementale préside-t-elle aux discus­ aussi et surtout parce qu’en terme de ser­ trepôts, etc. Et avant même qu'une politique Ex-mairesse
sions sur le très important développement vices essentiels de base, il n’ajoute rien à ce culturelle soit élaborée, la salle multifonc- Otterburn Park
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Avez-vous vérifié Vévaluation
de votre maison?
Vous n'êtes pas sans savoir qu'un nou­ Nous croyons à l’augmentation de l'ac­ Afin de maintenir un niveau de vie
veau rôle d évaluation a été déposé à la tivité économique à Beloeil acceptable, les citoyens n’ont pas
ville. L'évaluation résidentielle grimpe de CLSC/CHSLD. développement du parc besoin d'une augmentation des taxes à
30 % à Belœilü Depuis quelques années, industriel - depuis l’arrivée au pouvoir du Beloeil. La valeur de nos résidences qui
le marché immobilier est florissant et on présent conseil. L’ajout des deux bourgs augmente ne veut pas dire plus d’argent
s’en porte mieux ainsi. Beloeil en profite sur Saint-Jean-Baptiste (ancien conseil) dans nos poches. Le conseil municipal
autant que les autres banlieues et jusqu’à contribue à l'augmentation des revenus devra demeurer vigilant et ne pas abu­
présent, tout est normal. On se doit de provenant des taxes résidentielles. Du ser de l’augmentation du rôle d’évalua­
questionner nos élus municipaux, à savoir moins, on espère que ces nouvelles taxes tion. C'est l’occasion d’exercer un
si l’augmentation de la valeur des mai­ seront suffisantes pour nos besoins contrôle serré des dépenses, pour ne
sons d’au-delà de 30 % a un impact sur budgétaires. Maintenant, on a l’augmen­ pas alourdir le fardeau fiscal des
notre compte de taxes. Il ne faut pas tation du coût de la vie, les taux d'intérêt citoyens.
oublier que notre compte de taxe scolaire bas, le niveau d’emploi stagnant et le Gilles P. Como
risque également de faire des soubre­ gouvernement provincial qui ne cesse Comité de vigilance
sauts. d’annoncer des augmentations de taxes. des citoyens de Belœil
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De la tendresse
Catherine Mainville ponsable du projet. Cela ne signifie pas sonnes âgées qui aiment se sentir utiles
Grand-maman tendresse n'est pas de jouer la gardienne ou l’aide ménagè­ et qui ont du temps à donner, souligne la
une marque d'assouplisscur ni le titre re, précise Mme Bourgault. La grand- responsable du projet.
d’un conte pour enfant. Ce nom, qui ins­ mère tendresse qui visite la famille une Jusqu’à maintenant, seuls deux jume­
pire le réconfort, est celui d’un projet fois par semaine à raison de quelques lages ont été effectués. Les mères qui
chapeauté par le Centre périnatal Le heures par rencontre, a pour rôle d’ac­ ont participé au projet, dont Mme
Berceau à Belœil et destiné aux jeunes compagner la mère lors de sorties, de Fortin, se disent très heureuses de leur
mamans. jouer avec les enfants, de surveiller le expérience et affirment que des liens
Né d’une initiative du Centre d'ac­ plus grand lorsque la mère est occupée significatifs ont été créés entre elle et la
tion bénévole de la Vallée-du-Richelieu avec le plus petit, etc. grand-mère.
et de la paroisse Sainte-Trinité, le projet «Un programme semblable existe Le Berceau compte d’ailleurs élargir
Grand-maman tendresse a pour but déjà à Saint-Bruno. Comme plusieurs son projet afin qu’il corresponde davan­
d’offrir aux mères une présence récon­ services du genre, il est destiné à des tage aux besoins ponctuels des mères.
fortante lors du congé de maternité. Ses familles à bas revenus, ce qui ne corres­ «C’est un projet qui a du potentiel et
objectifs principaux sont de favoriser la pond pas à la situation des gens d'ici», nous voulons le développer», indique
création de liens intergénérationnels et explique Mme Bourgault. Le projet du Mme Bourgault.
de développer une complicité entre la Berceau s’adresse quant à lui, à toutes Le Centre périnatal Le Berceau est
mère et la grand-mère d'adoption. les familles. Il est donc idéal pour les présentement à la recherche de familles,
«Le rôle de la grand-maman tendres­ familles dont le père travaille le jour et de grands-mères ou de couples de «Le rôle de la grand-maman tendresse est d'offrir
se est d’offrir un soutien moral et une qui n'ont pas de parenté ou d'amis dis­ grands-parents intéressés à vivre l'expé­ un soutien moral et une présence affectueuse à la
présence affectueuse à la mère, mais ponibles pour passer du temps en com­ rience Grand-maman tendresse. Il est mère, mais également de lui permettre d'avoir un
également de lui offrir un moment de pagnie de la jeune maman. L'initiative possible de joindre Nathalie Bourgault moment de répit», explique Nathalie Bourgault,
répit», explique Nathalie Bourgault, res­ est également bénéfique pour les per­ au Berceau au 446-7760. responsable du projet.
Une grand-maman bien spéciale
Catherine Mainville «J'avais besoin de voir des gens et
cette femme a été un véritable baume
William, trois ans et demi et
pour la famille. Dès la première ren­
Christophe, 22 mois, ont, pendant plu­
contre, l’expérience a été merveilleuse,
sieurs mois, eu une grand-mère bien
confie la maman. Gisèle est d'une très
spéciale: une grand-maman tendresse.
grande bonté.»
Gisèle Montmarquet a accepté ce rôle
Lors de ses visites hebdomadaires,
avec joie, pour elle-même, pour eux,
Gisèle Montmarquet jouait avec les
mais également pour Isabelle Fortin,
enfants, les berçait et faisait des
une maman d’Otterburn Park qui en
marches en compagnie d'Isabelle
avait bien besoin.
Fortin et ses deux garçons. Même si
Du printemps au mois d'août,
elles ne participent plus au projet, les
Gisèle Montmarquet a accepté de
deux femmes se revoient à l'occasion.
devenir une grand-maman tendresse
«Même si elle n’a plus le titre officiel.
pour la famille d’Isabelle Fortin et d’É-
Gisèle demeure notre grand-maman
ric Schwartz. Et même si Mme
tendresse, souligne Mme Fortin. Sa
Montmarquet est aujourd'hui démé­
présence a été très bénéfique. Elle est
nagée et qu’lsahelle Fortin a terminé
d’une douceur exceptionnelle et d'une
son congé de maternité, la relation
entre ces deux femmes n'a pas pris fin grande écoute.»
Si elle devait avoir un autre enfant,
pour autant.
Isabelle Fortin souhaiterait grande­
C’est le besoin de vie sociale qui a
ment répéter l’expérience. Elle sollici­
poussé Isabelle Fortin à participer au
projet du Centre périnatal Le Berceau, terait toutefois la présence d’une
grand-maman tendresse plus tôt après
qui vise à offrir soutien et réconfort aux
l'accouchement pour éviter les
jeunes mamans. Membre du conseil
d'administration de l'organisme, Mme moments de solitude et d’isolement,
Fortin n’a pas hésité une seconde à sou­ «Dès la première rencontre, l'expérience a été merveilleuse, confie Isabelle Fortin. Cette souvent fréquents chez les femmes qui
mettre sa candidature. femme a été un véritable baume pour la famille. Elle est d'une très grande bonté.» vivent un congé de maternité.
Bain de cultures
Catherine Moinville maintenir les liens entre les familles d'ac­
Une centaine de jeunes en provenance cueil, explique Claudine Lapierre, membre
de divers pays se sont donné rendez vous à du comité et famille d’accueil pour la troi­
la Polybel la fin de semaine dernière, à l’oc­ sième fois cette année. Par exemple, les
casion d’un colloque du programme d’é­ jeunes vont à la cabane à sucre, font diverses
change AFS. Accompagnés de leur famille activités sportives et célèbrent plusieurs
d’accueil, les participants ont profité de l’oc­ fêtes. Une visite à Toronto et aux chutes
casion pour découvrir de nouvelles cultures Niagara est également organisée pour tous
et tissés de nouveaux liens. les jeunes hébergés dans une famille de
Quelque 200 personnes ont participé à l’ouest du Québec.»
cette journée d’envergure qui avait pour but
de permettre un retour sur l’aventure que Expérience internationale
vivent depuis la fin de l’été ces jeunes qui AFS, qui signifie American Field Service, est
sont hébergés dans plusieurs familles de un organisme international qui existe depuis
l’ouest du Québec. Ce colloque a lieu à 1947. Il a été implanté au Canada il y a main­
chaque séjour organisé par l’organisme. En tenant 26 ans. Il permet entre autres à des
plus, de donner l’occasion aux gens de par­ jeunes de 15 à 18 ans de plusieurs pays de par­
ler des points positifs et négatifs, le colloque ticiper à des échanges étudiants variant entre
permet le partage d’expériences entre les une année, un semestre ou un été. La mission
nouvelles familles d’accueil et les plus d'AFS est de permettre aux participants de
anciennes. vivre une immersion culturelle et linguistique
Quatre familles de la Vallée-du- complète dans un pays étranger, par le biais
Richelieu et des villes environnantes ont d’une famille d’accueil. Des programmes sont lors du colloque d'AFS à Belœil, les jeunes ont été conviés à participer à un spectacle
participé à l’événement. Elles accueillent également offerts aux gens de 18 à 29 ans. de variétés par le biais duquel Ils ont présenté leur pays.
respectivement des jeunes en provenance de Le comité des deux monts effectue pré­
la Russie, de l’Australie, du Honduras et de sentement une tournée dans les écoles de la par leur autonomie, leur désir de relever des Claudine Lapierre précise que le
la Colombie. Ces familles sont encadrées région afin de semer le goût de l’aventure défis et leur intérêt à vivre une expérience comité des deux monts est aussi à la
par le comité des deux monts qui prend en chez des jeunes. Parmi les destinations internationale, souligne Mme Lapierre. Des recherche de familles d’accueil. Les
charge le soutien aux familles d’accueil, aux offertes: le Japon, l’Argentine, l’Afrique du coûts importants sont liés aux divers pro­ familles intéressées peuvent communi­
étudiants étrangers mais également aux Sud, la Hongrie et plusieurs autres. Les étu­ grammes d’échanges. Les jeunes ont toute­ quer avec elle au 467-2913. Les étudiants
jeunes de la région qui participent au pro­ diants intéressés doivent cependant s’y fois la possibilité d’organiser, avec le soutien peuvent quant à eux joindre Pierre Dion
gramme. prendre à l’avance afin de réserver une de l’organisme, des activités d’autofinance­ au 467-7135. Une rencontre avec d’an­
«Tout au long du séjour, plusieurs acti­ place pour le pays de leur choix. Les jeunes ment. Des bourses sont offertes aux jeunes ciens participants de la région pourra être
vités sont organisées par le comité afin de sélectionnés se démarquent habituellement provenant de familles à faible revenu. organisée sur demande.
SAMEDI 13 NOVEMBRE 2004, L'ŒIL RÉGIONAL
m/m
SAMED113 nov., ÉRABLIÈRE LA GRILLADE, 106, des Érables, Granby (sortie 68, autoroute 10)
Samedi 20 novembre dès 18 h 30
ÉRABLIÈRE LE ROSSIGNOL
Les nouveaux présentoirs de produits régionaux ont été dévoilés par plusieurs Interve­
nants de la région, dont Gilles Plante, préfet de la MRC; Jacques Durand, président du 30, montée des 42, Sainte-Julie
CLD; Patrick Amann d Emploi Québec; Paul Samson de Passion Gourmet; François (sortie 105 de l'autoroute 20)
Cormier, président de la Chambre de commerce et Jean Pierre Charbonneou, député
de Borduas.
476819-13-11gb
Les produits régionaux
drôle* de dimanohe*
envahissent les supermarchés
Roger Lafronce
Spectacle
Plusieurs produits régionaux de la
Vallée-du-Richelieu partent à la conquête
des consommateurs en prenant d'assaut les
: L B N
supermarchés de la région. es â tar ds du ord
Le CLD de la Vallée-du-Richelieu a
dévoilé cette semaine les présentoirs qui
regrouperont les produits de huit entre­
prises de la région. Au menu: des produits
de la pomme tels que gelée et moutarde de
cidre, rillettes de pintade, foie gras, fines tÜ is
herbes, caramel et produits de l’érable.
Selon Paul Samson, qui a supervisé le
projet, celui-ci s’inscrit dans la foulée des
Paniers gourmands de Tourisme Vallée-du-
()40 .(/lott/ Pourra ^uux-S/ic/oei/
Richelieu, des emballages cadeaux qui
regroupaient plusieurs produits régionaux.
Constatant le succès de cette initiative, plu­
sieurs producteurs ont exprimé le souhait de
voir leurs produits faire l’objet d’une pré­
sence dans les supermarchés. Selon Paul Samson, l'objectif est d'é-
Ainsi, depuis quelques jours, des présen­ tendre les présentoirs à dix supermar­
toirs identifiés à la Vallée-du-Richelieu ont chés de la région l'on prochain.
fait leur apparition dans quatre marchés
d’alimentation dont 1GA Pépin à Belœil, «L’intérêt pour nous, c’est de mettre sur
Combinez vos protections
Métro et Les Arpents Verts de Mont-Saint- le marché des produits qui ne sont pas enco­
Hilaire. Les présentoirs s’accompagnent re dans les épiceries, de déclarer Michelle et profitez de réductions
aussi de dégustations à certains moments. Marcoux, copropriétaire de l’entreprise. En
Pour Joanne Bourdua des Produits plus de les tester auprès des consomma­
Optez pour une des 5
d’Antoine, le projet permettra de mieux teurs, cela nous procure une plus grande
faire connaître les produits de la pintade aux visibilité pour nos autres produits.» combinaisons gagnantes suivantes
consommateurs. Le producteur de Saint- Même chose du côté de l’Érablière et faites partie de nos clients
Antoine-sur-Richelieu y présentera ses André Brodeur de Saint-Charles-sur- privilégiés.
fameuses rillettes de pintade. Richelieu. «Nous avons choisi des produits
«Nous sommes déjà bien connus des res­ plus raffinés comme du beurre d’érable et
taurants de la région, a-t-elle indiqué à des bonbons à l’érable, de confier M.
LŒ il Régional. En étant dans les supermar­ Brodeur. Nous voulons voir si les gens vont
chés, le projet nous apportera une plus gran­ acheter ces produits en épicerie.»
de visibilité. Nous voulons que les gens vien­ Ce projet-pilote se déroulera jusqu’à la
nent ensuite nous voir à la ferme pour fin de décembre. Les responsables procéde­
découvrir nos autres produits.» ront à une analyse du projet avant de le
La Cidrerie du verger Gaston est déjà poursuivre en 2005. Lobjectif est d’installer
Selon votre choix, vous profitez de
présente dans les supermarchés Métro du des présentoirs dans dix supermarchés de la
la garantie Proplan pour votre
Québec avec ses produits biologiques. Vallée-du-Richelieu.
Malgré tout, l’entreprise de Mont-Saint- Le projet a fait l’objet d'un soutien finan­ automobile, d'une réduction
Hilaire propose dans les présentoirs trois cier du Pacte rural, un programme géré par additonnelle sur votre police
produits exclusifs: sa moutarde au cidre, sa la MRC, ainsi que de plusieurs autres orga­ d'assurance habitation ou même
gelée de cidre et son miel non filtré. nismes publics.
de ces deux avantages.
>>>>>))>>>>>>>>>>>>>>>)>)>>>)>>)>>>>)>)))>>>)>>>>>>>>)>>>>>>>>>>>>>>)>>>>>>>>>>>>>)>>>>>))>>)>>>>>>>>>>>)))>>): Appelez-nous maintenant
Sainte-Madeleine
pour plus de renseignements.
palité pour l’an prochain concerneront
Rapport du maire
l’amélioration du réseau routier et la révi­
sion du plan d’urbanisme.(RL)
Les travaux d’aqueduc figurent parmi les
réalisations importantes de la municipalité Sainte-Madeleine
de Sainte-Madeleine cette année. Selon la Vol dans les cabanons tiiiü PROMUTUEL
mairesse Denise Graveline, on compte
parmi ces projets les travaux au réservoir La Sûreté du Québec de la MRC des
VERŒ ÈRES
d’eau potable et la nouvelle conduite du sec­ Maskoutains est présentement à la
teur Desbiens. Le projet d’un nouveau ter­ recherche d’un individu qui serait à l’origi­
rain de soccer est toujours bien vivant, note ne d’une série de vols survenue cette
www.promutuel.ca
Mme Graveline. Celui-ci a été présenté au semaine dans des cabanons à Sainte-
programme Pacte rural.(RL) Madeleine. Les responsables du dossier
croient que le nombre d’incidents serait
Sainte-Marie-Madeleine plus élevé, puisque plusieurs personnes
Pas de hausse n’auraient pas porté plainte. Selon les Saint-Marc-sur-Richelieu
Assurance
informations des policiers, l’individu aurait [phone] / 1 800 363-5059
Le maire de Sainte-Marie-Madeleine, probablement dormi dans certains caba­
Belœil-McMasterville
Sécurité financière
Simon Lacombe, estime pouvoir maintenir nons. La Sûreté du Québec invite les
[phone] / 1 877 590-3806
le taux de taxation en 2005, et ce, malgré citoyens à signaler immédiatement la pré­
l’augmentation des quotes-parts aux orga­ sence d'un individu suspect par le biais du Services financiers Promutuel Verchèrey société mutuelle d'assurance générale est un
cabinet en assurance de dommages et en services financiers
nismes régionaux. Les projets de la munici­ 911 ou à *4141.(CM)
10
SAMEDI, 1? NÇVEMBRE 20Û4, L'ŒIL RÉGIONAL '___________ _______________________________________________
Sexy la
ft
CATHERINE
différence, raconte-t-elle toute souriante. C’est d’ailleurs ce qui a poussé Chantai
MAINVILLE
Mes amies ont aussi constaté mes améliora­ Simard, propriétaire de Focus vitalité, à
tions.» offrir ce cours. «Il y a tellement de femmes
Habillées d’un pantalon sport moulant, L’objectif principal du cours de strip de tous les physiques qui sont belles, mais
une dizaine de femmes se donnent rendez­ dance, est que la femme apprenne à s’aimer, qui ne savent pas comment bouger, sou­
vous tous les lundis soir dans un local enco­ à devenir plus confortable avec son corps et ligne-t-elle. Je crois que le cours de strip
re peu connu de Belœil où elles apprennent développe sa féminité, explique Joséphina dance pourra les aider.» Cette danse est éga­
le strip dance. Et si cette danse n’a rien à voir Moldovan. «Le strip dance, c’est la femme lement un moyen de retrouver la forme. Il
avec l’ABC du striptease, la sensualité et l’é- sous la meilleure lumière, dans toute sa permet principalement de renforcer et d’as­
rotisme eux, sont au rendez vous. splendeur, affirme Mme Moldovan. Grâce à souplir les muscles pelviens et abdominaux.
Les cours semi-privés de Joséphina ces mouvements de danse, les femmes se En ce moment, le premier des deux
Moldovan n'ont rien à voir avec ce qui se fait défont de leurs inhibitions et acquièrent une groupes de Joséphina Moldovan prépare
dans les bars de danseuses nues. D’abord plus grande confiance en elles. Elles devien­ une chorégraphie sur une pièce de la très
parce que ses élèves ne se déshabillent pas nent par conséquent plus séduisantes, sexy comédie musicale Chicago. Familles et
et que ses chorégraphies n’ont rien de vul­ autant dans la vie de tous les jours que dans amis auront la chance d’assister à un extrait
gaires. Originaire des États-Unis et inspiré leur vie amoureuse et sexuelle.» de ce numéro au mois de novembre.
du ballet, jazz et classique, de la danse
moderne, de la gymnastique, du yoga et du
pilâtes, le strip dance pourrait être qualifié
de danse érotique, selon Mme Moldovan.
Sans être trop suggestifs, les mouvements
enseignés par cette danseuse professionnel­
le pour le Ballet national de Roumanie et
directrice de scène et chorégraphe pour la
maison d'opéra d’Athènes, ont ce petit
Danseuse professionnelle pour le Ballet
quelque chose de sexy qui les différencie des
national de Roumanie, Joséphina
autres danses.
Moldovan a mis sur pied un des rares
Et les élèves de Mme Moldovan n’ont
cours de strip dance québécois.
rien de greluches trop maquillées et
assoiffées d’attention qui envahissent les
enceintes acoustiques dans les discothèques. Lintégralc sera présentée en juin dans le
Elles sont âgées d'une vingtaine à une cin­ cadre d'un spectacle réunissant tous les
quantaine d’années et ont toutes en com­ clients des cours de danse de Focus vitalité.
mun le désir de développer leur féminité et . Depuis le début du cours en septembre,
d'apprendre à mieux bouger. C’est à la suite plusieurs hommes ont fait connaître leur
d'un reportage télévisé que Francine intérêt pour le strip dance à Chantai Simard.
Champigny, jeune grand-maman appro­ Malheureusement pour eux, les séances
chant la soixantaine, s'est intéressée au strip demeurent entièrement destinées à la gent
dance. Quand elle a découvert que le cours féminine. «Le cours que nous offrons pré­
se donnait à deux pas de son travail, elle n'a sentement est beaucoup trop féminisé pour
pas hésité longtemps avant de s’inscrire. l’ouvrir aux hommes, indique Mme Simard.
«Avec ce cours, je veux apprendre à avoir «Le strip dance, c'est la femme sous la meilleure lumière, dans toute sa splendeur, Peut-être trouverons-nous un jour le moyen
des mouvements plus souples et harmonieux affirme Mme Moldovan. Grâce à ces mouvements de danse, les femmes se défont de de l’adapter aux besoins masculins, mais pas
quand je sors danser. Et déjà, je vois une leurs Inhibitions et acquièrent une plus grande confiance en elles.» pour l’instant.»
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