Table Of ContentBosser, a un éperon encore plus long que celui d’A. sesquipedale, pouvant atteindre
40 cm de longueur, le plus long de toutes les orchidées africaines, peut-être même
de toutes les orchidées. Toutes les sous-espèces et les variétés d’A. eburneum
produisent des plantes très grandes, souvent branchues à la base, avec de longues
tiges de fleurs vertes et blanches au labelle dirigé vers le haut. Dans la nature, elles
peuvent pousser en épiphytes ou en lithophytes, mais, ici encore, en culture, elles
semblent parfaitement heureuses en compost pour épiphytes. Plusieurs autres
espèces de cette section sont disponibles en culture de temps en temps, dont
A. florulentum Rchb. f. et A. protensum Schltr. Un spécimen de la première espèce
a remporté le prix Fragrance au WOC (Congrès mondial d’orchidées) de Glasgow en
1993.
D
e nouvelles espèces d'Angraecum sont encore décrites, généralement
originaires de Madagascar. Plusieurs étaient cultivées depuis quelque temps
déjà avant leur description, comme ce fut le cas pour A. dollii Senghas,
A. aloifolium Hermans & P. J. Cribb et A. popowii Braem, ayant souvent été
achetées sous quelqu’autre nom.
La plupart des espèces d'Angraecum, et bien sûr celles avec des fleurs blanches
plutôt grandes, sont puissamment parfumées, particulièrement le soir et la nuit.
Toutes sont probablement pollinisées par des papillons faucons. Ce fut une chance
pour l’exposant d’Angraecum florulentum que le jugement des parfums ait lieu tôt
le matin, car, plus tard dans la journée, on n’aurait sans doute remarqué aucune
senteur.
Avec un genre aussi vaste et aussi varié, il n’est pas possible de parler de culture de
manière générale. La plupart des espèces & Angraecum sont des plantes de forêt et,
comme telles, sont faites pour des emplacements ombrés, humides, tempérés.
Même dans les régions équatoriales, il ne fait pas très chaud à l’intérieur d’une forêt
- même si, avec la forte hygrométrie, on peut en avoir l’impression. Cependant
certaines sont des plantes de régions boisées et quelques unes, comme
A. magdalenae et A. sororium Schltr. (section Angraecum) poussent sur des rochers
en situation exposée. Si aucune donnée sur l’habitat n’est connue, il est
habituellement sage de supposer que, plus les racines d’une plante sont épaisses,
plus forte peut être l’exposition. Les orchidées sont des plantes résistantes et aucune
serre d’orchidées ne devrait avoir des conditions assez défavorables pour qu’une
plante tombe morte du jour au lendemain. Si le cultivateur remarque qu’une plante
semble triste, il a le temps d’essayer un autre emplacement. Toute serre a ses zones
lumineuses et ses zones d’ombre, ses endroits chauds et ses endroits plus frais, et,
en mettant ces microclimats à profit, on est étonné de la gamme de plantes que l’on
peut cultiver.
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Bibliographie et références
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Dessins de l’auteur
9 Port Henderson
Gairloch
Ross-shire IV21 2AS
Ecosse
I (3)-juillet 2001 Richardiana 113
L,
Un nouvel Oncidium hybride de la Section Walueva
du sud du Brésil
Vitorino Paiva Castro Neto (*) et Marcos Antonio Campacci (**)
Mots clés : Oncidium, Oncidium X cassolatum, Walueva, Brésil
Résumé
Un nouvel hybride naturel d’Oncidium originaire du sud du Brésil est décrit.
Abstract
A new hybrid Oncidium (section Walueva), from Southern Brasil, is described.
Oncidium X cassolanum V. P. Castro & Campacci hybr. nat. nov.
Herba hybrida naturalis inter Oncidium riograndense Cogn. et Oncidium
cornigerum Lindl. Floribus médis inter haec species.
Holotypus : Brésil - Rio Grande do Sul, “Vale dos Sinos”, proche de la ville de
Novo Hamburgo. Collectée par Oswaldo Cassola en 1990, la plante a fleuri en
culture en 1991 et au cours des années suivantes (holo. : SP).
Description
Plante épiphyte, cespiteuse, hybride naturel entre Oncidium riograndence Cogn. et
Oncidium cornigerum Lindl. Port : inflorescence et fleur similaires aux
progéniteurs. Fleur : sépales, pétales et labelle jaunes avec des taches brunes, avec
des variations de couleur importantes d’un exemplaire à l’autre. Sépale dorsal
elliptique-lancéolé, long de 14,0 mm et large de 6,0 mm. Sépales latéraux longs de
14,0 mm et larges de 6,0 mm, avec la base agglutinée en synsépale. Pétales
oblongs-lancéolés, 15,0 mm de longueur et 7,0 mm de largeur. Labelle trilobé, long
de 12,0 mm et large d’autant, une fois étalé, avec une callosité complexe,
intermédiaire entre celles des 2 espèces parentes ; dans le spécimen analysé, ce cal
est constitué, en partant de la base, d’une succession de plaques superposées de
couleur brune ; viennent ensuite 2 petites cornes jaunes tournées vers l’apex ; puis,
entre les lobes latéraux du labelle, 2 masses surélevées divergentes ; et enfin, entre
ces masses et en direction du lobe médian, un ensemble de petits cals disjoints et
verruqueux ; il n’y a pas de cal sur le lobe médian (une caractéristique d'Oncidium
cornigerum). Colonne auriculée, avec des poils à la base et sur les ailes, 5,0 mm de
longueur, jaune avec des taches brunes sur les ailes. Anthère jaune, 2,0 mm de
longueur. 2 pollinies, jaunes, avec un caudicule long de 2,0 mm.
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