Table Of ContentPresses des Mines
Sociologie de la traduction
Textes fondateurs
Madeleine Akrich, Michel Callon et Bruno Latour (dir.)
DOI : 10.4000/books.pressesmines.1181
Éditeur : Presses des Mines
Lieu d’édition : Paris
Année d’édition : 2006
Date de mise en ligne : 19 avril 2013
Collection : Sciences sociales
EAN électronique : 9782356710239
https://books.openedition.org
Édition imprimée
EAN (Édition imprimée) : 9782911762758
Nombre de pages : 401
Ce document vous est offert par Fondation nationale des sciences politiques
Référence électronique
AKRICH, Madeleine (dir.) ; CALLON, Michel (dir.) ; et LATOUR, Bruno (dir.). Sociologie de la traduction :
Textes fondateurs. Nouvelle édition [en ligne]. Paris : Presses des Mines, 2006 (généré le 08 janvier
2023). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/pressesmines/1181>. ISBN :
9782356710239. DOI : https://doi.org/10.4000/books.pressesmines.1181.
© Presses des Mines, 2006
Licence OpenEdition Books
RÉSUMÉS
Au début des années 80, un groupe de chercheurs de l’École des mines se penche sur un aspect du
monde contemporain négligé par les sciences sociales : les sciences et les techniques. Comment
sont-elles produites ? Comment leur validité ou leur efficacité sont-elles établies ? Comment se
diffusent-elles ? Comment contribuent-ils à transformer le monde ? Ces travaux donnent
naissance à une approche aujourd’hui reconnue : la sociologie de la traduction, dite aussi théorie
de l’acteur réseau, avec ses concepts clefs, la traduction, l’intéressement, le script, la controverse,
etc. Cette théorie est si féconde que les sciences sociales mobilisent désormais très largement ses
concepts, mais aussi ses règles de méthodes et ses outils de travail. Or, nombre de ses textes
fondateurs n’étaient pas ou plus disponibles en français. En rassemblant des textes de trois de ses
pionniers, Madeleine Akrich, Michel Callon et Bruno Latour, on permettra au lecteur de
comprendre les développements de la sociologie de la traduction et la manière dont elle a
interrogé le lien social, les machines, les objets, les usagers, les pratiques scientifiques. Pour
montrer en conclusion comment cette approche permet de renouveler l’analyse sociologique
classique.
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très largement ses concepts, mais aussi ses règles de méthodes et ses
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Or, nombre de ses textes fondateurs n’étaient pas ou plus disponibles i
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en français. En rassemblant des textes de trois de ses pionniers, Made- k
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leine Akrich, Michel Callon et Bruno Latour, on permettra au lecteur de
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comprendre les développements de la sociologie de la traduction et la n
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manière dont elle a interrogé le lien social, les machines, les objets, les e
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usagers, les pratiques scientifi ques. Pour montrer en conclusion comment
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cette approche permet de renouveler l’analyse sociologique classique. a Textes fondateurs
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Madeleine Akrich, Michel Callon et Bruno Latour s
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sont tous trois chercheurs au Centre de socio-
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logie de l’innovation (CSI) de l’École des mines a
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de Paris. n
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Madeleine Akrich est directrice du CSI ; elle a f
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consacré l’essentiel de ses travaux à la socio- e
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logie des techniques, en s'intéressant spécifi - e
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quement aux usagers. Depuis quelques années,
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ses travaux concernent plus particulièrement la
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médecine. ti
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Michel Callon est directeur de recherche au CSI. u
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Ses travaux couvrent un large spectre d'inté-
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rêts autour des questions relatives aux interre- tr
lations entre sciences, techniques et société, à la socio-économie de l'inno- a
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vation, aux questions de démocratie et à la médecine. e
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Bruno Latour, professeur à l’École des mines de Paris, à la London School
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of Economics et au département d'histoire des sciences de Harvard, est i
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l’auteur de très nombreuses publications consacrées à la sociologie et à la o
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philosophie des sciences et des techniques, à l’anthropologie de la démo- o
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cratie et du monde moderne. o
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COLLECTION SCIENCES SOCIALES
Responsable de la collection : Cécile Méadel
Centre de Sociologie de l’innovation (http://www.csi.ensmp.fr/)
[email protected]
Dans la même collection
Bruno Latour, Chroniques d’un amateur de sciences
© École des mines de Paris, 2006
60, boulevard Saint-Michel - 75272 Paris Cedex 06 - France
email : [email protected]
http://www.ensmp.fr/Presses
© Photo de couverture : M. Demange
ISBN : 2-911762-75-4
Dépôt légal : octobre 2006
Achevé d’imprimer en 2006 (Paris)
Tous droits de reproduction, d’adaptation et d’exécution réservés pour tous pays.
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Michel Callon
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Préambule
Le Centre de sociologie de l’innovation (CSI), laboratoire de sociologie de l’école
des mines, créé en 1967, a joué un rôle indéniable dans la constitution et le déve-
loppement du champ STS, Science, Technique et Société. L’originalité du CSI dans
ce domaine a été non seulement d’étudier l’impact des sciences et des techniques
sur la société, mais de développer une théorie originale pour analyser les multiples
façons dont la société et les sciences se mélangent. De proche en proche, cette théorie
transforme l’économie de l’innovation, l’histoire et la philosophie des sciences, la socio-
logie de la culture et des médias, l’anthropologie médicale et biologique, l’analyse
desmarchés… De nombreux outils pratiques pour la gestion de l’innovation, la poli-
tique scientifique, l’enseignement des controverses, la description de l’activité
derecherche, le suivi des transformations techniques ont été développés. La dimension
politique et citoyenne de toutes ces recherches devient de plus en plus visible,
quand le développement des sciences et des techniques multiplie les interrogations,
voire les inquiétudes.
Cette approche, la sociologie de l’acteur réseau, souvent désignée sous son appel-
lation anglaise Actor Network Theory est désormais très largement mobilisée par
lessciences sociales et étudiée dans les cursus universitaires. Elle a donné lieu à une
ample littérature, principalement en langue anglaise. Or, nombre de ses textes
fondateurs sont aujourd’hui introuvables, parce qu’ils ont été publiés dans des revues
qui ne sont plus disponibles, qu’ils sont difficiles à trouver ou parce qu’ils n’ont jamais
été traduits en français. Ce premier recueil, qui réunit les textes de trois chercheurs
du CSI : Madeleine Akrich, Michel Callon et Bruno Latour, privilégie les approches
anthropologiques des sciences et des techniques.
Deux principaux critères ont présidé au choix des textes: d’une part l’intérêt qu’ils
présentent encore aujourd’hui dans leur approche et dont témoigne leur notoriété,
etd’autre part leur faible disponibilité, en particulier pour des lecteurs francophones
(plusieurs n’avaient jamais été publiés en français). Les textes sont présentés dans
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leur ordre chronologique de rédaction, sauf «Pour une sociologie des controverses
technologiques» qui a été rapproché des autres textes sur la technique. Ils ont été
relus et corrigés par leurs auteurs et peuvent donc être différents de la version précé-
demment publiée. La bibliographie a été mise à jour, en indiquant, dans la mesure
du possible, les dernières versions éditées. Elle est regroupée en fin d’ouvrage.
Plusieurs recueils sont prévus dans cette collection, ils s’ouvriront plus largement
à d’autres auteurs du domaine. Certains seront consacrés à des terrains d’études
spécifiques: la santé, le marché, les politiques de recherche et d’innovation, la culture…