Table Of Contenti-i  i  H  <  ~J  ~1  r-~  0  Z 
>,  c~  u--,  I  a',  r'-..
S~minaire  P.LELONG 
(Analyse)  4  Novembre  1976 
16e  annie,  1975/76. 
/  I 
SUR  LES  DECOMPOSITIONS  PRIMAIRES  DES  FAISCEAUX  ANALYTIQUES  COHERENTS 
par  W. T H I M M 
Ii  s'agit  d'une  m~thode  r~cursive  pour  d~terminer  les  d~compo- 
sitions  primaires  locales d'une esp~ce  particuli~re  de  faisceaux 
analytiques  coh~rents,  appel~s  "faisceaux  modulaires". 
 .I Nous  prenons  pour base  la  situation  suivante  : 
Soit  ~un  domaine  dans  l'espace  ¢n  et  ~un  faisceau  analytique  cohe- 
rent,  dgfini  sur~,  qui  est  un  sousfaisceau  analytique  de~  p,  o3  (~ 
n 
est  le  faisceau  des  germes  de  fonctions  holomorphes  dans  g  .  Un  tel 
faisceau  est  appelg  "faisceau  modulaire  avec  p  composants". 
 .2 Sur  le  faisceau  ~on  applique  la  thgorie  alg~brique  des  d~- 
compositions  primaires  d'un  module  noeth~rien.  Pour  chaque  point 
xa  ~ il y a  un  voisinage  U  de  x  et  un  systgme  fini  de  faisceaux 
x 
modulaires  avec  p  composantes~,  ~ =   ,1 ...,  r  },  d~finis  dans 
Ux,  tel  que  : 
 )i( <u  =  r 
X 
(2)  S=  ~!~  est une  d~composition  primaire  du 
x 
~x-SOUSmodule  <  de 
Comme  on  sait  cette  reprgsentation  a  les  propri~t~s  suivantes  : 
 )a( Pour  chaque  ~   =~  I~ .....  r~  : 
(b)  Chaque  ~  ~x  est  Un~x-SOUsmodule  primaire  de  ~  p 
x 
(c)  L'id~al  : 
 xX  xX
x 
est  un  ideal  primaire  de  l'anneau  . 
x
Soit~.kx  =  rad?>,x  ,  X=  I  ,...  ,r. 
Les  id~aux  prerniers~  ~x  sont  bien  d~termin~s.  On  les  appelle 
"id~aux  premiers  associ~s  de  /  ~   "-y
3.  Parmi  les  composantes  primaires  locales  d'un  faisceau 
modulaire  sont  particuli~rement  importantes  et  faciles  g  d~crire  les 
composantes  nulprimaires. 
Un  sous-module  ~  de  ~  p  est  appel~  nulprimaire,  s'il  a 
x  x 
la  propri~t~  suivante  : 
De  x ~ a  ~x  ~x  6  ~P  et  x  a  ~x6~  x  r~sulte  soit  a  = ~  soit  ~x  ~ 
X  "  X  X" 
Ainsi  dens  ~x  on  peut  diviser  par  les  ~l~ments  de~  x -  ~0~  .  De  ce 
fait  simple  on  peut  d~duire  la  description  suivante  de~  : 
x 
Q(~x  ) 
Soit  le  corps  quotient  de  x O  at 
(3)  '~x   x~(Q ) 
=  ~x  ~  Ox 
est  un  sous-espace  vectoriel  de  Q(~x  )p  dont  la  dimension 
x  ~  x 
satisfait  g  : 
(4)  @  <  ~'x  =  dim  ~9  <  p. 
x 
Alors  on  obtient  : 
(5)  ~x  =  ~x  ~  ~p  x 
D'ailleurs  ~x  est  nomm~  "rang  de  ~  " 
x 
Inversement  si  on  a  un  sous-espace  vectoriel  ~x  de  Q(~x)  p,  satisfai- 
sant  ~  (4),  alors  (5)  dgfinit  un  sous-module  nulprimaire~x  de 
~  P  Ainsi  (3)  (4)  (5)  dgterminent  une  correspondance  univoque  entre 
les  sous-modules  nulprimaires  de~  p  et  les  sous-espaces  vectoriels 
x 
de  Q(~x  )p  '  ~-dimensionels,x  o~   x'~ satisfait  ~  (4). 
Dans  cette  situation  on  sait  caract~riser  les  sous-espaces  vectoriels 
de  Q(~x)  p_  de  dimension  fixe  ..~'  Od,~x~p,  par  les  points  de  la  vari~t~ 
grassmannienne~(~x,p,Q(~x))  ,  d~finie  sur  le  corps  Q(~x)o  On  obtient 
cette  description  de  la  mani~re  suivante  :
Prenons  une  base  quelconque  de  ~x  et  6crivons  les  composantes  de 
ces~  vecteurs  dans  une  matrice.  Alors  les  quotients  de  leurs 
x 
sous-d6terminants  de  rangg~'x  sont  les  coordonn6es  pl{lck6riennes 
de~x.  lls  sont  des  germes  de  fonctions  m6romorphes  et  satisfont 
des  relations  alg6briques,  qui  sont  justement  les  6quations  de 
la  varift6  ~(rx,   ,P Q  (~x)) 
D6signons  ie  syst6me  des  coordonn6es  plu'ck6riennes  de~  x  par 
~(~x  . )  Inversement  si  on  a  un  point  de~(rx,P,Q(~x))  on  (d'une 
mani~re  6quivalente)  un  syst~me  ~  de  germes  de  fonctions  m6romorphes 
x,  satisfaisant  aux  6quations  alg6briques  de~(rx,P,Q(~x))  ,  alors 
il  existe  un  sous-espace  vectoriel~x  de  dimension  x  r  avec  ces  coor- 
donn6es  pl~ck6riennes  - 
et  par  la  formule  (5)  un  sous-module  nulprimaire  de~  p  de  rang  r  . 
x  x 
Nous  6crivons  : 
 ed 7 
et  appelons  les  61@ments  coordonn6es  pl{lck6riennes  de~x  .  Ain- 
si  pour  chaque  x  r  ~  r ~  p,  on  a  aussi  une  correspondance  univo- 
x 
que  entre  les  sous-modules  nulprimaires  de~  p  de  rang  r  et  les 
x  x 
points  de  ~  (rx,P,  Q(~x  ))  ou,  ce  qui  est  6quivalent,  les  systgmes 
de  coordonn6es  pluck6riennes. 
4.  Apr~s  la  description  compl6te  des  sous-modules  nulpri- 
maires  de  ~ p  se  pose  la  question  suivante  : 
x 
D~cider  si  le  faisceau  modulaire  poss6de  un  composant  nulprimaire 
en~.  C'est  le  cas  si  et  seulement  si  : 
(6)  ~x  :~P=x  {0}. 
La  condition  (6)  est  6quivalente  ~  la  suivante  : 
Le  sous-espace  vectoriel  : 
 )7< 90x  =   xF Q< x) 
a  une  dimension,  satisfaisante  ~  (4).  Dans  ce  eas  on  peut  calculer
le  composant  nulprimaire  ~x  de  ~x  par  (5)  et  aussi  le  syst~me  de 
ses  coordonn~es  pl~ck~rlennes  .  Nous  Ecrivons  : 
D'ailleurs  ~x  dim  est  nomm~  rang  de  x. 
x 
5.  Des  considerations  locales  ci-dessus  on  derive  quelques 
r~sultats  globaux. 
(a)  Par  is  coherence  du  faisceau~le  rang  r  de~  x  est  indEpendant 
x 
de  x~. 
Nous  appelons  r = r  rang  de~. 
x 
(b)  De  m~me  de  la  coherence  de~on  conclut  l'existence  de  fonctions 
mEromorphe  dang  G  ,  dont  les  germes  dang  chaque  point  x  de  G 
constituent  le  syst~me  des  coordonnEes  pl~ckEriennes 
~(  ~x  . )  Ces  fonctions  sont  appel~es  coordonnEes  plHck~riennes  de 
41-  -- 
et  leur  syst~me  est  dEsignE  par  ~(~).  A  ~(~)  correspond  unique- 
merit  un  point  de  la  variEtE  grassmannienne~(r,p;Q)  ,  o3  Q  dEsigne 
le  corps  des  fonctions  mEromorphes  dang  ~. 
 .6 ConsidErons  d'abord  le  cas  special,  o3  le  module  ~  est 
x 
nulprimaire  dang  chaque  point  x~ ~. Alors~est  nommE  nulprimaire. 
On  volt  faeilement  que  ~est  dEterming  uniquement  parT(~).  En 
r~sulte  :  leg  faisceaux  nulprimaires  avec  p  composants  et  de  rang  r, 
0 K r ~  p,  sont  en  correspondanee  univoque  aux  points  de  la  variEtE 
grassmannienne~(r,p,Q)  o  Ainsi  on  peut  considErer~(r,p,Q)  comme 
"l'espace  des  module~'des  sous-faisceaux  nulprimaires  de~  p,  qui  sont 
d~finis  sur~  et  sont  de  rang  r. 
7.  Retournons  au  cas  gEnEral  de~.  SiVa  un  composant  nul- 
primaire  dang  un  point  quelconque  ~ x  ~  on  a r  = p r <  et  done 
x 
a  un  composant  nulprimaire  dang  tous  leg  points  de~  .  On  dEmontre, 
que  l'union  de  ces  composants  nulprimaires  est  un  faisceau  nulpri- 
maire,  soit~,  de  rang  r,  dont  le  syst~me  des  coordonnEes  pluckErien- 
nes  ~(~)  coincide  avec~(~).  Par  ce  rEsultat  is  t~che  de  calculer 
I 
I 
le  composant  nulprimaire  de  ~  est  complEtement  rEsulu.  Un  autre
probl~me  consiste  g  d~terminer  lea  autres  composants  dana  lea  dgcom- 
positions  primaires  locales  de~.  La  r~solution  d~pend  de  la  possi- 
bilit~  de  s~parer  le  composant  nulprimaire~  des  autres  composants. 
A  cette  fin  on  utilise  une  operation  simple  nomm~e  "couper  le  fais- 
ceau  ~". 
8.  Supposons  que  ~poss~de  un  composant  nulprimaire  ,  alors 
r =  rang  ~4   .p Soit 
 :~-~ ~p  ~  ~r 
l'homomorphisme  analytique  d~fini  comme  suit  : 
Pour  x~  et  ~x  = .... ' ~ Ix (  ~px  ~ )  ~p  soit  : 
~(~x 
)  (~Olx  .....  ~rx  )  ' 
c'est-~-dire  on  supprime  lea  p-r  derniers  composants  de  ~x"  L'appli- 
cation  deCY"  surSdonne  un  faisceau  modulaire~(~)  avec  r  composants, 
aussi  d~fini  sur  ~.  Par  une  permutation  convenable  des  composants  de 
~on  pent  obtenir  que~et  Os(~)  sont  isomorphes.  Dams  ce  cas  l'homo- 
morphisme(~,  qui  conduit  de~O~(~)  eat  appelg  :  "couper  le  faisceau 
D~sormais  il  s'agit  de  comparer  lea  d~compositions  primaires  locales 
de~  celles  de~(~),  ee  point  de  d~part  eat  la  remarque  suivante  : 
A  chaque  x£~  le  composant  nulprimaire~x  de  ~est  le  seul  composant 
primaire  isol~  de~et  donc  le  seul,  qui  est  unique~ent  d~termin~. 
Les  autres  composants  n'~tant  pas  uniques,  peuvent  ~tre  choisis 
avec  des  conditions  suppl~mentaires,  En  effet  en  x  quelcnnque  de~ 
on  pent  obtenir  que  chaque  composant  primaire~  ~x(  #~x  )  de~  x 
a  la  proprigt~   :.
=  ~( ~Xx)*'~   xP -r  . 
Alors  le~x-modul~x  )  eat  primaire  et  son  ideal  premier  associ~ 
coincide  avec  celui  de  ~x"
iS maintenant 
est  la  d~composition  primaire  locale  delhi  ~,  on  obtient 
Dans  cette  intersection  tous  les  membres  sont  primaires  exceptg 
~eut-~tre  le  premier.  Soit 
I  Ux  s 
sa  d~composition  primaire  locale  en  ~. 
D'ailleurs  on  peut  d~montrer  que  tous  les  id~aux  premiers  associ~s 
deO~(~)  en  )C  sont  n-l  dimensionels.  De  (I0)  et  (ll)  rgsulte  : 
/  U  1  "'"  s  ~1  "'"  /  r 
x 
De  (12)  on  obtient  une  d~composi-tion  primaire  locale  en  r~unissant 
les  composantes  primaires  ayant  le  m@me  ideal  premier  associg. 
Ainsi  on  salt  calculer  la  d~composition  primaire  de  0~(~)  en~sl  celle 
detest  connue°  Le  probl~me  inverse  est  complEtement  r~solu  si  on 
suppose  connu  le  composant  nulprimaire  ~de  ~. 
Si 
est  la  d~composition  primalre  locale  de(~(~)  en  X-  ,  alors 
Ux  Ux  r 
est  une  intersection  ,  o~  tous  les  membres  sont  faiseeaux  primaires 
~.  Peut-~tre  elle  contient  des  composants  primaires  superflus, 
Apr~s-  avolr  supprim~  celles~c£,  on  obtient  une  d~compos~tion  pr~mai~ 
re  locale  de  ~en  ~. 
Ces  r~sultats  montrent  que  le  calcul  des  d~compositions  primaires 
locales  de~et  deO~(~)  s-ont  ~qulvalents.  On  peut  donc  toujours
ramener  le  cas  oO  le  rang  du  faisceau  est  plus  petit  que  son  hom- 
bre  des  composants,  au  cas  o~  ces  hombres  sont  Egaux.  C'est  ce 
problgme  qui  nous  occupe  ci-dessous. 
9.  -  Supposons  dEsormais  r =  p.  Dans  ce  cas  on  applique 
une  mEthode  de  reduction  -au  fond  local-,  qui  base  sur  une  projec- 
cn-I 
tion  de  cn  sur  .  Pour  la  description  nous  convenons  de  designer 
les  objets,  dEfinis  pour  cn-I  avec  un  ast~risque.  Par  exemple  ~  z 
marque  un  point  de  cn-I  et~J  est  le  faisceau  des  germes  de  fonc- 
tions  holomorphes  dans  cn-] 
De  la  supposition  r = p  rEsulte  S:O  p # 0  . 
Par  consequent  chaque  point  x&~  poss~de  un  voisinage  ~  , q  ui  apr~s 
un  choix  convenable  des  coordonnEes  dans  Cn  a  les  propriEtEs  suivan- 
tes  : 
(9.1.)  Le  point  x  est  le  point  ~  de  cn.  (Ceci  est  introduit  seulemen 
pour  simplifier  les  notations). 
 1-n~
o~  ~  =  et  ~ > 
(9.3.)  II  y  a  une  section 
d  ~  ~(~,  ~  :~P) 
qui  est  un  polynome  de  Weierstrass 
m-] 
d = z m + ~ d ;   ~ 
n  =  Zn  ' 
d~  ~  --~(  ~  ,C  ~)  ,~  =   ,O •  ..,  m-1 
Retenons  que  m  est  le  degrg  du  polynome  d. 
(9.4.)  Pour  chaque  ~  z  ~  les  zeros  de  d(z~,z  n  )  sont  situ~s  dans 
le  cercle  {  IZnl~  ~  ) . 
Maintenant  nous  consid~rons  la  projection 
:  cn  ___~n-I 
I~
01
d~finie  par  : 
(z  ,z  n)  z 
= 
Pour  l'application  holomorphe  ~  est  d~fini  le  faisceau  image  ~T  (~) 
qui  est  un  faisceau  analytique  sur  ~ ~ ~  Cn-I  .  ~(~)  n'est  pas 
coherent.  Cependant  on  peut  s~parer  de  ~  (~)  une  part  non  coh~rente, 
tel  que  le  reste  est  coherent  et  de  plus  contient  toutes  les  infor- 
mations  importantes  sur  ~(~). 
Plus  pr~cis~ment  :  ~(~)  permet  une  representation  comme  somme  di- 
recte  : 
(15)  ~  (~)  =  ]  2 
CJ  =  ~(H.O  P)  n'est  pas  coN@rent,  tandis  queY~  est  canoniquement 
o~  l 
isomorphe  gun  faisceau  modulaire  avec  m.p  composants   ["I (~). 
m 
On  obtient  ~m(/)  par  le  pr~faisceau  suivant  : 
Soit  ~ V  un  ouvert,  V  *  ~U  .  Alors  : 
~m (~)  (V  ~) 
{  = 
p  /  a  V  ~  ,  }t.=  I,  ...,  r  ,  =  0,i,  ...,  m-i 
/~-=0  P~  '  =  ....  ' p 
Les  homomorphismes  du  pr~faisceau  sont  des  restrictions. 
La  representation  (15)  est  bas~e  sur  le  th~or~me  du  reste  de  Oka  : 
Une  fonction  f  ~V'x  IZnl<  J~,~)  s'~crit  d'une  mani~re  unique 
(16)  f =  f'd  +   '~
I 
o~  ~ f'  n  z <  ,  et  f  est  un  polynome  de  z  : 
n 
,,s  m-1 
f°  p-f;  , 
~=o 
De  m~me  pour  la  d~finition  de  TTm(~).  On  d~montre  que  TTm(~)  est 
coherent  •  Les  clefs  pour  tous  les  r~sultats  concernant  ITm(  ~  sont 
les  trois  propositions  suivantes  :
11
(I)  Propri~t~  d'unicit@. 
Soient  donn~s  deux  faisceaux  modulaires  ~I'  ~2  sur 
U  avec  p  composants,  tel  que 
Alors  TTm(~   )I =  Trm(~2  )  si  et  seulement  si  I ~  =  ~2" 
(II)  Propri@t~  d'intersection. 
on a  <  ooa 
~m(~"  ) =  ]Tm(~l)  ~  ITm(~2). 
(III)  Projection  de  faisceaux  primaires. 
Supposons  ~primaire  en  O"  et~  l'id@al  premier  associ~  de 
~.  Alors  le  faisceau  TTm(~)  est  primaire  au  point  zgro  0"~  @n-I 
et  son  ideal  premier  associ@  est,"  = ~  f~'~ 
O* 
Ici  ~O~  d~signe  l'anneau  des  germes  de  fonctions  holomorphes  de 
 0~
z  i  en  O"  ,consid~r~  comme  sous-faisceau  de  . 
IO.  - A  present  se  pose  le  probl~me  de  comparer  les  d~com- 
positions  primaires  de  ~  celles  de  ~m(~). 
Soit  z  un  point  quelconque  de  U  .  Consid~rons  les  z@ros  du  poly- 
nome  d(zl,Zn  )  soient 
 )J(z
n  ,  j  =  ]  .....  k  (~m). 
Notons  z  (j)  , ~ (z  z(J)). 
n 
A  cause  de  (9.4.)  on  a  z(J) ~ U  , j =  1  .....  k. 
Alors  on  peut  d@terminer  un  voisinage  V~  Cn-|  de  ~  z  et  des  faisceaux 
modulaires  avec  p  composants 
,  = X  1  ......  j =  1  .....  k~ 
avec  les  propri@t@s  suivantes  : 
(a) ~  (j)~  est  d@fini  dans  V =  V'X~Znl  ~)