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TABLE DES MATIERES
Préface 2 PARTIE B : LES COURS
Codes des cours de sciences de |’alimentation ; us ,
Sciences de l’alimentation et
et de la nutrition
i) de la nutrition I (NZN) 26
PARTIE A: But 26
PLANIFICATION ET ELABORATION Unité 1. Alimentation, société et culture 27
DES PROGRAMMES Unité 2. Nutrition et santé 29
1. Introduction 4 Unité 3. Production et approvisionnement
Raison d’étre des cours de sciences de alimentaires 31
lalimentation et de la nutrition 4 Unité 4. Choix alimentaires 33
Les buts de l’éducation 4 Unité 5. Carriéres en sciences de
Buts de l’enseignement des sciences de lalimentation et de la nutrition 35
Valimentation et de la nutrition 5 Sciences de l’alimentation et
Lignes directrices du programme de sciences de la nutrition II (NZS) 36
de l’alimentation et de la nutrition 5 But 36
2. Facteurs importants de |’élaboration des Unité 1. Aliments, nutrition et bien-étre 37
programmes 7 Unité 2. Nutrition et santé 39
Pee ieeins ec eisoes a. fadolescence 7 Unité 3. Approvisionnement alimentaire
Fgalité entre les sexes 4 et innocuité des aliments 41
etaticee ss dittieulté Unité 4. Tendances dans les sciences de
Equité ethnoculturelle et antiracisme 10 Valimentation et de la nutrition 43
Les apprenants et apprenantes adultes 10 Remerciements at
3. Planification des méthodes pédagogiques 12
Le processus d’apprentissage 12
La langue et l’apprentissage 14
L’informatique dans le programme
de sciences de |’alimentation et de
la nutrition 15
Renseignements sur les possibilités
de carriére 15
Sécurité 16
4. Elaboration du programme d'études et
des unités d’étude i7
La planification des cours 17
Le programme d'études is
Les unités d’étude 18
5. Evaluation 19
L’évaluation du rendement de |’éléve 19
L’évaluation des programmes de
sciences de l’alimentation et de
la nutrition 22
6. Autres modes d’organisation 23
Programmes de cours reggrroouuppé s et
programmes axés sur les activités
de la collectivité a6
Stages en milieu de travail 23
Les programmes d’éducation coopérative 24
This publication is also available in English under the title
Food and Nutrition Sciences, Senior Division, 1991.
PREFACE
Le présent document annule et remplace CODES DES COURS DE
Dietary Supervisors RP-52 (1966). Il sert de
SCIENCES DE L’ALIMENTATION ET
référence et d’ inspiration aux conseils sco-
DE LA NUTRITION
laires pour la révision, la planification et la
e&
mise en ceuvre d'un programme de sciences
de l’alimentation et de la nutrition. Le
présent document témoigne de |’évolution Les codes uniformes de cours se composent
constante que connait le domaine de ’ali- de cing caractéres. Les trois premiers carac-
mentation et de la nutrition ainsi que de téres des cours de sciences de |’alimentation
incidence des progrés technologiques sur et de la nutrition sont les suivants :
l'industrie de l’alimentation. Il est également Sciences de l’alimentation et de la nutri-
conforme aux politiques énumérées dans tion I (NZN)
l’édition révisée de la circulaire Les écoles de Sciences de l’alimentation et de la nutri-
l'Ontario aux cycles intermédiaire et supérieur tion II (NZS)
(7° a 12° année et CPO). La préparation au Le quatriéme caractére indique l’année
diplome d études secondaires de l’Ontario, d'études :
1989. 3=.MSannee
Sciences de lalimentation et de la nutri- 4712 ANNE
tion, 1991 renferme les lignes directrices sui- Le cinquiéme caractére indique le niveau de
vant lesquelles peuvent étre offerts deux difficulté :
cours du cycle supérieur aux niveaux de diffi-
A = avancé
culté fondamental, général et avancé. Ces G = géneral
cours donneront droit a des crédits de cycle
F = fondamental
supérieur en sciences sociales.
PLANIFICATION
ET
ELABORATION
JES
OGRAMMES
NeUae seayn
1. INTRODUCTION
RAISON D ETRE DES COURS Les cours congus a partir du programme-
DE SCIENCES DE L ALIMENTATION cadre doivent également renseigner les éléves
sur les métiers et professions apparentés au
ET DE LA NUTRITION
domaine des sciences de l’alimentation et de
e&
la nutrition. Les cours de niveau avancé
doivent préparer les éléves aux études post-
Les gens ont besoin de connaissances sur la
secondaires en alimentation, en nutrition et
nutrition et les aliments pour faire les choix
dans des domaines connexes.
qui leur permettront d’améliorer leur bien-
étre. Cependant, ces choix reposent non
LES BUTS DE L EDUCATION!
seulement sur la connaissance de la nutrition
o&
et sur une sage utilisation des aliments, mais
également sur les valeurs, la religion, le mode
de vie, les antécédents ethnoculturels et les Le ministére de l’Education de I’Ontario
circonstances économiques personnelles. s efforce d’offrir 4 tous les éléves, dans toutes
les écoles de la province, des chances égales
La meilleure fagon d’étudier l’alimenta-
d’accés a |’éducation. En contribuant 4 met-
tion et la nutrition consiste donc a les exa-
tre sur pied des programmes et 4 fournir du
miner sous plusieurs angles. Une analyse des
personnel, des installations et des ressources
divers principes, théories, faits et attitudes financiéres, le ministére a pour objectif
fondés sur la culture, la politique, la religion, global d’aider chaque éléve a se développer
pleinement selon ses capacités sur les plans
la technologie, la science, la sociologie, la
physique, intellectuel, affectif, social,
géographie et l'économie peut aider les éléves
culturel et moral.
4 mieux se connaitre, 4 comprendre leurs
Les buts de l'éducation sont donc d’aider
habitudes alimentaires et les choix possibles
chaque éléve :
en matiére d’alimentation. Les éléves a réagir aux procédés dynamiques de
ie
devraient également prendre connaissance l’apprentissage;
des multiples facteurs nutritionnels qui 4 faire preuve d imagination, de sou-
influent et continueront d’influer sur leurs plesse et de créativité a |’école et dans
la vie;
habitudes alimentaires.
a acquérir les connaissances et les
Afin d’encourager les éléves a faire des
habiletés fondamentales nécessaires pour
choix sensés en matiére de nutrition et de comprendre et exprimer des idées au
leur permettre de comprendre les dimensions moyen de mots, de nombres et d’autres
psychologiques et sociales complexes de I’ali- symboles;
a se maintenir en forme et en bonne
mentation, les cours du présent programme-
santé;
cadre doivent leur offrir des occasions
a prendre plaisir 4 participer a divers
d’examiner, d’analyser, de comparer et modes d’expression artistique, seul(e) ou
d’évaluer diverses possibilités. Les cours en collaborant avec d’autres;
doivent également insister sur le processus a acquérir le sentiment de sa propre
décisionnel qui aboutit aux choix alimen- valeur;
a comprendre le réle de la personne dans
taires. A cette fin, les cours doivent offrir aux
la famille et celui de la famille dans la
éleves: (a) un cadre de travail qui leur per-
société;
mette de poser des choix judicieux en termes a apprendre a étre capable de résoudre
d’alimentation pour demeurer en bonne seul(e) les problémes pratiques de la vie
santé et améliorer leur bien-étre; (b) une quotidienne;
grande gamme d activités reliées 4 |’alimenta-
tion; (c) des occasions d’expérimenter pour
. Ontario, ministére de l’Education, Les écoles de l'Ontario
vérifier les principes scientifiques reliés aux aux cycles intermédiaire et supérieur (7° a 12° année et CPO).
aliments. La préparation au diplome d études secondaires de l'Ontario,
1989 (édition revue), (Toronto, Imprimeur de la Reine,
1989), pp. 2-3. Titre abrégé : Les écoles de l'Ontario.
LoINT ROD UICLTION
g. aaccepter ses responsabilités personnelles de l’alimentation et leur influence sur
dans la société aux échelles locale, Pindividu et la société;
provinciale, nationale et internationale; — de comprendre l’influence des croyances et
10. a apprécier les coutumes, la culture et les
des valeurs sociales, culturelles, religieuses
croyances d’une grande variété de
et individuelles sur les décisions de
groupes sociaux;
Pindividu concernant les aliments et la
11. a acquérir les habiletés et les attitudes
nutrition;
nécessaires pour répondre aux exigences
du monde du travail; — de comprendre le rapport entre le mode de
12. a établir des rapports intelligents avec vie, le choix des aliments et le bien-étre;
son environnement. — de connaitre la composition et les pro-
13. a acquérir des valeurs fondées sur des priétés des aliments;
croyances personnelles, religieuses et — de comprendre les critéres d’évaluation
morales, et sur une notion du bien-étre
des renseignements sur les aliments et la
de la société.
nutrition;
Ces objectifs ne sont pas indiqués par ordre
— de se rendre compte de l’incidence des
d’importance et ne constituent pas des caté-
changements technologiques sur les ali-
gories distinctes qui permettraient de dresser
une liste de controle. On doit en effet tou- ments et la nutrition;
jours tenir compte du caractére personnel de — de pouvoir prendre des décisions éclairées
lapprentissage et du rythme de développe-
sur les aliments et la nutrition;
ment propre a chacun ou chacune. En trans- — d’analyser de facon critique les facteurs
formant ces buts en objectifs a atteindre, il
nutritionnels qui touchent l’individu et la
faut cependant établir des séquences
d’apprentissage convenant au niveau et aux société;
étapes du développement des éléves auxquels — de connaitre les possibilités de carriére
le programme est destiné. dans le domaine des sciences de l’alimenta-
tion et de la nutrition.
BUTS DE L ENSEIGNEMENT
LIGNES DIRECTRICES
DES SCIENCES DE L ALIMENTATION
DU PROGRAMME DE SCIENCES
ET DE LA NUTRITION
e& DE L’ALIMENTATION
ET DE LA NUTRITION
Tous les objectifs des cours de sciences de oF
Palimentation et de la nutrition a tous les
niveaux de difficulté se veulent conformes
Le programme de sciences de |’alimentation
aux buts pertinents de |’éducation cités plus
et de la nutrition englobe deux cours de cycle
haut.
supérieur : Sciences de l’alimentation et de la
Le programme de sciences de l’alimenta-
nutrition I (NZN) et Sciences de |’alimenta-
tion et de la nutrition donnera 4 |’éléve
tion et de la nutrition II (NZS).
occasion :
Le programme-cadre énonce la politique
— de se rendre compte de la valeur d’une
qui devra guider les conseils scolaires dans
alimentation saine;
la planification, la mise en ceuvre et |’éva-
— de comprendre les aspects sociaux, cul-
luation d’un programme de sciences de
turels, politiques, religieux et économiques
1. INTRODUCTION
lalimentation et de la nutrition. Un tel pro- — Aucun cours n’est préalable a l'étude des
gramme doit se conformer aux modalités sciences de l’alimentation et de la nutri-
suivantes : tion, mais il est vivement recommandé aux
— Deux cours de cycle supérieur en sciences éléves de suivre le cours Sciences de |’ali-
de l’alimentation et la nutrition, aux mentation et de la nutrition | avant le
niveaux de difficulté fondamental, général cours Sciences de |’alimentation et de la
et avancé, peuvent étre élaborés en vertu du nutrition II.
programme-cadre, chacun ouvrant droit a
Lorsque l’effectif est insuffisant dans un
un crédit.
cours donné, on pourra combiner deux
— Pas plus d’un cours, de niveau fondamen-
niveaux Ou constituer une classe 4 années
tal, général ou avancé, ne peut étre élaboré
multiples (voir Les écoles de ’Ontario, section
en fonction de Sciences de l’alimentation
5-5)
et de la nutrition I (NZN), dont la descrip- Dans le cadre du programme des sciences
tion se trouve a la partie B du programme- de l’alimentation et de la nutrition, chaque
cadre. Il en va de méme pour Sciences de
cours conc¢u pour le cycle supérieur devra :
Valimentation et de la nutrition II (NZS). — refléter les buts de l'éducation;
— Léléve peut obtenir un maximum d’un
— contribuer a l’atteinte de chacun des buts
crédit pour chaque cours. Lorsque le cours
du programme des sciences de |’alimenta-
est intégré 4 un programme d’éducation
tion et de la nutrition;
coopérative conformément aux exigences — se conformer aux objectifs pertinents des
énumérées dans la circulaire Les écoles de
cours et a la matiére présentée a la partie B.
l’Ontario (section 5.11) et dans le document
Les cours de sciences de |’alimentation et de
intitulé Education coopérative : Lignes direc-
la nutrition, tant par les objectifs visés que
trices pour les écoles secondaires de l'Ontario,
par la matiére a l'étude, doivent s’adresser
1989, il ouvrira droit 4 un maximum de
autant aux garcons qu aux filles. Les cours
trois crédits.
devraient donc étre planifiés en fonction de
— Pour éviter de nuire a l’intégrité du pro-
classes mixtes et tenir compte, de facon
gramme, aucun cours élaboré d’aprés le
équitable, des perceptions et des besoins tant
programme-cadre n’ouvrira droit 4 moins
masculins que féminins. (Voir aussi la section
d'un demi-crédit. Bien que la section 4.5 de
intitulée «Egalité entre les sexes», a la page 7
la circulaire Les écoles de l'Ontario permette
du presént guide.)
d’élaborer des modules ouvrant droit 4 une
I] faut aussi répondre aux besoins des
fraction de crédit, dans le cas du pro-
éléves dont les capacités et les intéréts
gramme de sciences de |’alimentation et de
varient, soit dans le cadre de chaque cours,
la nutrition, chaque module doit ouvrir
par le biais d’un enseignement individualisé,
droit 4 au moins un demi-crédit. Il appar-
soit au moyen de cours distincts a d’autres
tient aux directions d’école de vérifier que
orientations et niveaux de difficulté. (On
les modules respectent bien l’intégrité et
trouvera des suggestions supplémentaires
Pobjectif du programme d’études tel quil
a la section 3, «Planification des méthodes
est décrit dans le programme-cadre.
pédagogiques».)
— Tout crédit obtenu en suivant un cours de
cycle supérieur élaboré d’aprés le pro-
gramme-cadre peut servir de crédit de cycle
supérieur en sciences sociales en vue
de l’obtention du dipl6éme d’études secon-
daires de l'Ontario (DESO).
2. FACTEURS IMPORTANTS
DE L ELABORATION DES PROGRAMMES
LES BESOINS DES ELEVES Les éléves du cycle supérieur s’intéressent
également a faire |’expérience, de facon réelle
A L ADOLESCENCE
ou simulée, de certains aspects des divers
e&
emplois ou professions dans le domaine des
sciences de |’alimentation et de la nutrition.
Durant leurs études au cycle supérieur, les
éléves deviennent de jeunes adultes. A ce
EGALITE ENTRE LES SEXES
stade de leur vie, ils et elles font face a
plusieurs défis : s'ajuster a l’indépendance e&
prochaine vis-a-vis de leurs parents et
d’autres représentants de l’autorité, établir de Le ministére de l’Education exige que tous
bons rapports sociaux et professionnels avec les cours dispensés dans les écoles soient
autrul, se préparer a un métier ou a une pro- également accessibles aux éléves des deux
fession, approfondir leur propre systeme de sexes. Cette politique revét une importance
valeurs et affirmer leur identité. Dans |’éla- particuliére dans |’enseignement des sciences
boration des cours sur les sciences de I’ali- de l’alimentation et de la nutrition.
mentation et de la nutrition, on doit tenir Le programme-cadre prévoit |’élaboration
compte de ces taches de maturation et répon- d’un programme a |’intention des éléves des
dre aux besoins et aux intéréts des éléves du deux sexes et convenant autant aux hommes
cycle supérieur, en encourageant le dévelop- qu aux femmes. Les milieux d’apprentissage,
pement de leurs ressources, de leur créativité tout comme les méthodes et le matériel
et de leur indépendance. didactiques employés, doivent éviter tout
Les éléves du cycle supérieur prennent de stéréotype implicite ou explicite des réles
plus en plus conscience des nombreux modes sexuels. Dans la préparation du plan de
de vie qui existent dans notre société multi- cours, le personnel enseignant doit donc étre
culturelle et de la multitude de renseigne- sensible aux besoins des éléves des deux
ments souvent déroutants sur |’alimentation sexes. Pour présenter les renseignements et
et la nutrition. Ainsi, ils et elles sont motivés aider les éléves 4 surmonter les conceptions
4 cette étape de leur développement et stéréotypées, on peut inviter des hommes et
désirent apprendre a observer |’interaction des femmes qui font carriére dans l’alimenta-
complexe des facteurs qui influencent leurs tion et la nutrition a4 venir rencontrer les
choix alimentaires au jour le jour et leur atti- éléves.
tude envers leur propre bien-étre. Ils et elles
sont préts 4 examiner les valeurs qui sous-
LES ELEVES EN DIFFICULTE
tendent les décisions personnelles et les ten-
e&
dances sociales en matiére d’alimentation et
de nutrition et 4 étudier d’autres aspects de
la nutrition (par exemple, les besoins des La Loi sur l'éducation et ses reglements dis-
enfants et des jeunes gens lors des poussées tinguent cing catégories de difficulté : de
comportement, de communication, d’ordre
de croissance; l’importance de développer et
intellectuel (y compris la douance), d’ordre
d’améliorer son corps et ses fonctions; la pra-
physique et les handicaps associés. Ces éléves
tique de conditionnement physique, de
sont identifiés par un comité d’identifica-
sports, de la danse et d'autres activités pour
tion, de placement et de révision (CIPR).
se maintenir en forme toute sa vie).
(Voir Les écoles de l'Ontario, section 2.3.)
2. FACTEURS IMPORTANTS DE L ELABORATION DES PROGRAMMES
La Loi sur l'éducation prescrit |’élaboration Les programmes offerts aux éléves en
des programmes et des cours a l’intention des difficulté doivent étre élaborés en fonction
éléves en difficulté, de fagon a convenir a d’une évaluation continue et étre modifiés
leurs besoins particuliers. Les éléves en diffi- au besoin.
culté doivent pouvoir participer aux cours Les publications du ministére de
sur les sciences de l’alimentation et de la l’Education mentionnées ci-dessous pro-
nutrition a des degrés correspondant a leurs posent des méthodes d’enseignement adap-
intéréts et a leurs aptitudes. tées aux diverses catégories d’éléves en
Pour se préparer a dispenser des cours difficulté :
a des éléves en difficulté, le personnel — Le comportement (guide pédagogique,
enseignant devrait se renseigner aupreés des 1986);
personnes-ressources qui connaissent ces — Guide pour lenseignement aux éléves ayant
éléves, observer et établir un contact person- des difficultés d’apprentissage (guide de
nel avec chacun et chacune et maintenir des ressources, 1986);
consultations soutenues avec les parents ou — Surdité et communication (guide péda-
les tuteurs. gogique, 1991);
Les enseignants et enseignantes doivent — Lapprentissage de l'autonomie (document
étre préts 4 modifier leur programme quant d’appui a l’intention des personnes qui
aux méthodes d’enseignement, au rythme, enseignent a des éléves présentant des
a |’évaluation et a l’usage des installations et déficiences intellectuelles, 1990);
de |’équipement, de fagon a répondre aux ~ Elaboration de programmes pour Uéleve sur-
besoins des diverses catégories d’éléves en dif- doué(e) (guide de ressources, 1985);
ficulté. Les cours devront au besoin faire -- Vision (guide de ressources, 1987).
l objet de modifications importantes et pour-
Les suggestions suivantes pourront étre utiles
ront nécessiter l’emploi d’installations et
aux enseignants et enseignantes qui ont dans
d’équipement congus particuliérement pour
leur classe des éléves en difficulté.
les éléves gravement handicapés ainsi qu'une
plus grande surveillance. Vévaluation des
Eléves présentant des anomalies
éleves peut également étre modifiée au
de comportement
besoin. On pourrait, par exemple, baser
AOE n Renee eee e eee e eee eee e teen eaten eee es eee sess ees eee ee eH eee eeees
l’évaluation du rendement de |’éléve sur des
* Redoubler de vigilance lors de l'emploi
presentations orales plutét que sur des
d’outils ou d’équipement présentant des
travaux écrits et, dans le cas ot | éléve serait
dangers.
incapable de parler ou d’écrire, avoir recours
- Distribuer les taches selon la capacité de
au micro-ordinateur pour vérifier l’acquisi-
chaque éléve afin d’assurer le maximum de
tion de ses connaissances.
chances de succés et de satisfaction.
Le recours a une variété de techniques
¢ S’en tenir 4 une marche a suivre autant que
d’évaluation, informelles comme formelles
possible, en évitant des écarts qui pour-
(voir la section 5, «Evaluation», du présent
raient dérouter les éléves.
guide), s impose particuliérement dans le cas
- Attribuer des taches précises aux éléves dés
des éléves en difficulté, pour permettre de
le départ et respecter un calendrier des
tracer un tableau plus personnel et plus com-
activités.
plet de leur progrés.
¢ Prévoir un «coin tranquille» a l’intention
des éléves qui en auraient besoin.
