scénario l'ultime alliance yeshouah le sauveur

242 Pages·2011·2.05 MB·French

O.C.S.C.
SCÉNARIO : L’ULTIME ALLIANCE

PROJET DE FILM

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SCÉNARIO

LL’’UULLTTIIMMEE AALLLLIIAANNCCEE

YESHOUAH LE SAUVEUR

Selon les quatre Évangiles et le premier Acte des Apôtres
Textes tirés des Bibles de : Jérusalem, Crampon, Chouraqui
Ainsi que d’après les visions de Maria Valtorta et de Frère Elyôn

Les autres précisions émanent du Linceul de Turin dont l’Empreinte, laissée par
Jésus de Nazareth, a fait l’objet d’études approfondies par d’éminents spécialistes
et qui ont reconnu le Corps intégral comme étant de nature acheiropoïète.

Amor Pax Lux Veritas

Frère Elyôn

G.S.R.D.
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SCÉNARIO : L’ULTIME ALLIANCE

LA SAINTE FACE

Photographie prise à partir du Linceul de Turin par
Giuseppe Enrie en 1931

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SCÉNARIO : L’ULTIME ALLIANCE

Raison d’une telle Oeuvre monumentale cinématographique ?

L.D.L — Ancien Réalisateur Artistique —, est devenu religieux sous le nom de « Frère Elyôn »,
d’après un Appel réel de Jésus-Christ, et à la suite de ses longues années d’études théologiques
officielles et de recherches minutieuses en autodidacte. Actuellement en mode transitoire parmi les laïcs,
pour la simple raison que l’Abbaye du Sacré-Cœur, lui ayant été montrée plusieurs fois en visions, n’est
pas encore construite. Or, Frère Elyôn est devenu Petit Frère du Sacré-Cœur, suivant l’Appel et la
Volonté de Notre Seigneur, dans l’attente de sa consécration sacerdotale par l’Église catholique.
Toutefois cet homme est toujours resté un artiste compositeur et musicien. Il conserve également en
mémoire toutes les expériences qu’il a reçues, en tant que professionnel du spectacle au complet, et qu’il
a exercées durant une vingtaine d’années. Voici donc les présentations sommaires de ce "Petit" Frère
d’exception et nous passons directement à présent à la raison qui a poussé Frère Elyôn à vouloir réaliser
ce très long métrage…

Il y a quelques années de cela, en 1995, il a entendu une Voix qui a dit : « Réalise Ma Passion ».
Plus récemment, en novembre 2004, le jour du Christ Roi, il a entendu de nouveau la même Voix qui lui
a précisé : « Écrit Ma Passion ». Mais ce n’est pas tout, car au fil du temps, il a reçu plusieurs visions
pénibles de la Passion de Notre Seigneur. D’autre part, il a été "poussé" à se rendre à Turin, lors des
ostensions du Linceul du Christ de 1998 et 2000. La grâce de Dieu a fait qu’il a approché de près le
Linceul par trois fois. Par ailleurs, Frère Elyôn avait étudié préalablement, puis après l’ostension, sur le
sujet. Il a tellement été impressionné par le Linge mortuaire du Fils de Dieu, qu’il en a écrit et composé
un chant : « Ton Linceul ». Durant cette composition, qui a duré 20 minutes au total, il recevait les
informations musicales et textuelles par le biais de l’Esprit-Saint dans le fond de son âme. Le rendu est
sublime et émouvant, d’autant que Frère Elyôn interprète ce chant (d’une durée de 6 minutes), avec une
très grande intensité. D’autres compositions spirituelles du même ordre sont en cours d’enregistrement et
devront servir en partie comme fond musical du film…

Enfin, Frère Elyôn ressent intensément le besoin de reproduire, avec le plus de précision
possible, ce drame évangélique de la Passion, mais aussi la Résurrection et l’Ascension du Christ. Selon
ce qu’il a entendu du Seigneur par Son Esprit, aucune reproduction scénique ou cinématographique n’a
été conforme à la réalité. Aussi, non seulement Frère Elyôn a reçu le don de l’herméneutique (la science
des Écritures notamment), mais grâce à ses 10 années de théologie, ses visions accouplées avec
quelques-unes de la grande mystique italienne du siècle dernier : Maria Valtorta, l’Œuvre magistrale que
Dieu veut pour tous les hommes, sera l’ultime évangélisation du monde. Cette Œuvre d’exception devra
pénétrer les consciences et la profondeur des âmes, même les plus endurcies, avant la fin des temps.
D’après les visions reçues par Frère Elyôn la Parousie du Christ est proche et la fin arrive bientôt. C’est
la raison pour laquelle, Jésus Miséricordieux veut accorder encore une grâce ultime à chaque être
humain, en lui donnant la possibilité de prendre conscience de la Vérité, avant l’Avertissement dans le
ciel, matérialisé par Sa gigantesque Croix Glorieuse...

L’ambition est grandiose, certes, mais pas impossible ! Sa réalisation concrète ne dépend que du
bon vouloir et d’une prise de conscience de tous les chrétiens, en parallèle à la Volonté expresse de Dieu
! Car… « Aux hommes c’est impossible ; mais à Dieu tout est possible. » ( Mat. 19, 26 ) Alors que Sa
Volonté s’accomplisse et que gloire Lui soit rendue…

0.C.S.C.
Œuvre Christique du Sacré-Coeur
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SCÉNARIO : L’ULTIME ALLIANCE

AVERTISSEMENT

Oui, tel qu’il a été écrit plus haut, il est vrai que j’ai entendu par deux fois une Voix qui m’a
demandé d’écrire et de réaliser « Ma Passion ». Je suis conscient de la portée étrange de mes propos et
probablement que certaines personnes douteront de ce genre de Révélation. Peut-être même que
quelques unes n’iront pas plus loin dans la lecture de ce scénario, tant leurs préjugés, leurs pensées
strictement rationnelles, feront un blocage catégorique face à de telles allégations. Je respecte tout à fait
les opinions de chacun, même si mon sentiment est interrogatif face aux réactions que de tels propos
peuvent engendrer. Je pose donc la question suivante : devais-je taire cette information, sous prétexte
que des gens sont sceptiques, ou réfractaires, à des affirmations qui n’entrent pas dans le cadre de leur
logique cartésienne ? L’Église, formée par un ensemble de personnes aux idées toutes humaines, se
retranche souvent sous l’excuse des "réserves de la prudence" : forme chronique de réticence, qui
l’amène régulièrement à rejeter des informations n’entrant pas dans le cadre de la structure ecclésiale et
canonique. Cette politique intérieure de l’Église est assez arbitraire, dans le sens où elle interdit à Notre
Seigneur Jésus-Christ toute possibilité d’accorder des grâces — ou une dérogation spirituelle — à une
âme choisie, pour une Mission déterminée, sous prétexte que le Pape et l’ensemble des Prélats du
Vatican n’en auraient pas été directement et préalablement informés par l’Esprit-Saint. Je me permets
donc de demander aux objecteurs de bien vouloir relire les Écrits de Saint Paul aux Corinthiens, chapitre
12 et particulièrement les versets de 1 à 11. En effet, Saint Paul explique clairement que, pour le bien de
l’Église, l’Esprit-Saint peut souffler où il veut et à qui il veut. Comme il le dit lui-même, celui qui parle
et fait du bien au Nom de Notre Seigneur Jésus-Christ, ne peut ensuite en dire du mal. Et dans la mesure
où tout le bien est apporté pour toute la Communauté christique, par une personne qui en a reçu la grâce
directement par l’Esprit-Saint, nul ne peut ensuite rejeter l’âme choisie sous des prétextes fallacieux qui
manquent indubitablement d’humilité. « Ceux qui sont pour nous, ne peuvent être contre nous » a dit le
Seigneur. Alors, comme l’Esprit-Saint n’est pas l’apanage des Prélats de l’Église catholique, pour ma
part, j’ai la conscience tranquille, je sais ce que j’ai entendu et je sais aussi pourquoi Dieu m’a demandé
d’écrire et de réaliser Sa Passion. Certes, je ne me sens pas digne, en tant que grand pécheur, d’avoir
reçu cette grâce. Toutefois, mon rôle de « Petit Frère du Sacré-Cœur de Jésus » est de transmettre ce
scénario à mon supérieur direct, à savoir Monseigneur l’Évêque, voire à d’autres Prêtres de ma Paroisse,
et c’est ce qui a été fait en premier. Maintenant si l’Église me reproche quoi que ce soit, son devoir est
de me démontrer : où son humble serviteur a commis la ou les fautes ? Dans le cas contraire, non
seulement l’ensemble des hommes qui compose cette Église n’est pas en mesure de me rejeter, mais elle
doit obéir au Seigneur et faire tout ce qui est en son pouvoir afin que ce projet se concrétise. L’Ordre de
Dieu ne se discute pas. Personnellement je ne suis qu’un serviteur inutile. Mon modeste devoir est de
transmettre au monde ce que j’ai reçu, les décisions apportées à l’issue de la rédaction de ce scénario ne
m’appartiennent pas. De deux choses l’une, ou ce document est accepté par la Communauté catholique,
ou il est refusé. Dans le cas d’un refus, c’est toute l’Église qui en portera la responsabilité. Votre
serviteur aura obéi à l’Ordre d’écrire en un premier temps le scénario, avec l’aide précieuse de quelques
bénévoles, quant à réaliser le Film, ceci ne dépendra plus que du bon vouloir de chacun…

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SCÉNARIO : L’ULTIME ALLIANCE

ÉCHEC TOTAL !

Hélas, ce "bon vouloir" a été réduit à néant ! Trop peu de personnes ont voulu ce Projet !

Aussi, j'ai le profond regret de communiquer ici que le Film : "L'Ultime Alliance", dont le
tournage était prévu pour l'été 2009, ne se réalisera pas.

Il n'y a plus eu d'autres donateurs depuis notre tournage en Israël au mois d'avril 2008 et la date
limite pour obtenir 500 000 € était fixée au 15 juin 2008, afin de commencer tous les travaux dès le 1er
juillet sur le lieu ou devait avoir lieu le tournage du grand Film. De fait, je suis dans le plus profond
regret, et dans une tristesse incommensurable, d'annoncer que le tournage est définitivement annulé. En
tout cas, en ce qui concerne votre serviteur. Maintenant si, aujourd'hui, un réalisateur ou un producteur,
possédant de gros capitaux, se propose de tourner le Film et dans les temps impartis, alors qu'il en soit
fait ainsi ! Néanmoins, j'y pose deux conditions non négociables : 1) Que le scénario soit respecté à la
lettre et à la virgule près, du fait même qu'il ne provient pas d'un homme, mais de l'unique Volonté de
Dieu, pour Sa seule gloire et le salut des âmes. 2) Que je sois présent au tournage, ainsi qu'au montage,
afin de vérifier si tout est conforme à ce qui a été écrit. Dans le cas contraire, il n'y aura pas
d'autorisation de ma part. Il est également impératif que ce Monument cinématographique soit réalisé et
distribué au niveau international avant 2012 !

Cependant, nous avons pu tourner en Israël : à Jérusalem, au Mont Thabor et au Lac de Tibériade,
où nous avons ramené 9 h 30 d'images superbes en haute résolution (HDV). Nous avions obtenu les
fonds nécessaires pour ce tournage, mais depuis plus rien, malgré les appels incessants sur le Web, ainsi
que dans les journaux catholiques. J'ai même placé sur mon site un jeu de société stratégique, dans le but
d'y vendre les brevets à qui serait intéressé. C'est un jeu que j'avais réalisé il y a plus de 20 ans, (par
vision et songes) pour autre chose de très important, puisqu'il s'agissait de l'édification du Temple-
Abbaye du Divin Cœur, comme mentionné en détail dans le dossier sacré : "L'Appel de Dieu, la
Mission et les Prophéties". Mais vu l'urgence de la situation et avec la permission de Dieu, j'ai placé la
plaquette entière sur mon site perso. D'autres plaquettes ont été envoyées par courrier postal à des
entreprises de jeux et n'avons reçu aucune réponse positive. Nous avons même expédié le scénario à Mel
Gibson, mais les adresses obtenues sur Internet étaient fausses, et le scénario nous est revenu deux fois !

C'est une véritable catastrophe, d'autant que ce Projet, je ne l'ai pas caché et je le répète encore, il
émanait de Dieu. Hélas les hommes ont rejeté cette Main secourable, très probablement influencés par le
"cornu", notre ennemi juré. Nous savons les conséquences que ce refus général va engendrer, et vous
pouvez lire toutes les explications en détail sur l'ouvrage suivant : "L'Ignorance, Fléau de l'Humanité !
" Il est sous forme de dossier pdf actuellement sur mon site Internet et en voici le lien direct :
http://www.prophete-du-sacre-coeur.com/l_ignorance__fleau_de_l_humanite__.pdf

Alors l'appel est lancé à un producteur/réalisateur consciencieux, sérieux, scrupuleux et
perfectionniste, qui accepterait de prendre en main le scénario exceptionnel, et sans précédent, qui va
suivre ! Je souhaiterais, bien évidemment, que cet homme pense plus à la qualité du Film, plutôt qu'au
rapport financier d'un "produit" ! C'est un vœu pieux qui, j'ose l'espérer, sera exaucé…

Merci de votre attention et en union de prière,

Amitié et Fraternité dans le Sacré-Coeur de Jésus et le Coeur Immaculé de Marie.

Petit Frère du Sacré-Cœur de Jésus
Selon la Volonté de Notre Seigneur.
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SCÉNARIO : L’ULTIME ALLIANCE

AVANT PROPOS

Le scénario qui va suivre est très particulier, dans le sens où il a été écrit d’une manière romancée.
Ce qui ne signifie pas pour autant que les écrits portés dans ce scénario sont imaginaires mais, au
contraire, compte tenu de la quintessence authentique et historique du sujet, il n’était pas possible
d’écrire une telle Œuvre, sans apporter quelques détails véridiques très importants, et absolument
nécessaires à l’accomplissement d’un tel projet phénoménal. Le sujet étant pointu, il était vivement
souhaitable de se rapprocher au maximum de cette réalité historique et spirituelle qui a fait souvent
défaut dans la réalisation des autres œuvres cinématographiques connues. D’autre part, les détails
apportés sont des éléments clés pour la réalisation du story-board.

Les piliers fondamentaux de référence du scénario ont été bien sûr les quatre Évangiles.
Malheureusement ceux-ci sont incomplets, pour la raison très simple qu’ils ont été écrits entre 20 et 30
ans après les faits, et même un peu plus tard pour Saint Jean. Compte tenu des témoignages tardifs, il est
évident que les Évangélistes, même avec l’aide précieuse de l’Esprit-Saint, ne pouvaient se souvenir
avec grande précision de tous les détails, pourtant indispensables à la réalisation d’un film authentique.
Et en admettant qu’ils se souvenaient de tout, ils n’auraient de toute façon pas pu écrire certaines vérités
pour des raisons diplomatiques que nous verrons plus loin. Certes, l’essentiel est contenu dans les
Évangiles et c’est une excellente référence pour avoir la Foi en Jésus-Christ. Mais pour un film qui se
doit d’être précis, afin d’éviter toute ambiguïté, les Écrits officiels sont insuffisants. Si les quatre
Évangiles sont nécessaires comme fondement, hélas, nous y trouvons des absences et parfois des
différences d’expression, où la pensée des auteurs n’est pas toujours limpide ! Or ces manques se
devaient d'être révisés, tout en gardant la quintessence fondamentale des témoignages et ce, grâce aux
quelques visions et locutions intérieures que j’ai reçues. Néanmoins, celles-ci étaient également
incomplètes et pour parfaire ce scénario, j’ai dû avoir recours aux écrits de Maria Valtorta. Maria
Valtorta était une grande mystique italienne du siècle dernier (1897-1961) et a eu la grâce immense de
recevoir, au travers des visions et locutions, toute la vie du Christ. C’est d’ailleurs lors d’une locution
intérieure que j’ai capté son nom et me suis intéressé à ce personnage d’exception…

Justement, grâce aux écrits de Maria Valtorta, ainsi que les quelques locutions que j’ai reçues, je me
permets de préciser, ci-dessous, un élément non négligeable, qui explique la raison majeure pour
laquelle les Évangélistes n’ont pu mentionner certaines Paroles du Christ, dans une période historique
particulièrement troublée. Voici donc ce que Jésus a très exactement précisé à Maria Valtorta, (faisant
suite à un dialogue entre les sadducéens et Notre Seigneur, écrit à la fin de la scène 6 du présent
scénario)1 :
« Et pour prévenir une objection des scribes et sadducéens2 toujours vivants et malveillants pour
mes serviteurs je dis : Si dans ces dernières visions se trouvent des phrases qui ne sont pas dans les
Évangiles, (…) qu’eux se rappellent que les évangélistes étaient toujours de ce peuple, et qu’ils vivaient
dans le temps où tout heurt un peu trop vif pouvait avoir des répercussions violentes et nuisibles aux
néophytes. Qu’ils relisent les Actes des Apôtres et ils verront qu’elle n’était pas paisible la fusion de tant
de pensées différentes, et que s’ils s’admiraient mutuellement, en reconnaissant leurs mérites
réciproques, il ne manque pas parmi eux des dissentiments, parce que les pensées des hommes sont
variées et toujours imparfaites. Et pour éviter des ruptures plus profondes entre une pensée et une autre,
éclairés par l’Esprit-Saint, les Évangélistes omirent volontairement dans leurs récits des phrases qui
auraient choqué l’excessive subtilité des hébreux et scandalisé les gentils3, qui avaient besoin de croire
parfaits les hébreux, qui formaient le noyau d’où venait l’Église, pour ne pas s’éloigner en disant : "Ils
sont comme nous". Connaître les persécutions du Christ, oui. Mais les maladies spirituelles du peuple

1 Page 92 et 93 du Tome 9 : "L’ÉVANGILE TEL QU’IL M’A ÉTÉ RÉVÉLÉ".
2 Scribes : Sopherîm ; sadducéens : Sadouqîm (en langue hébraïque et araméenne).
3 Les étrangers.
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SCÉNARIO : L’ULTIME ALLIANCE

d’Israël désormais corrompu, surtout dans les classes les plus élevées, non. Ce n’était pas bien. Et ils
voilèrent le plus qu’ils purent. Qu’ils observent comment les Évangiles deviennent de plus en plus
explicites, jusqu’au limpide Évangile de mon Jean, à mesure qu’ils étaient écrits à une époque plus
éloignée de mon Ascension vers mon Père. Jean est le seul à rapporter entièrement même les taches les
plus douloureuses du noyau apostolique en nommant ouvertement Judas "voleur", et il rappelle
intégralement les bassesses des juifs (la volonté feinte de me faire roi, les disputes au Temple, l’abandon
d’un grand nombre après le discours sur le Pain du Ciel, l’incrédulité de Thomas). Dernier survivant,
ayant vécu assez pour voir l’Église déjà forte, il lève les voiles que les autres n’avaient pas oser lever.
Mais maintenant l’Esprit de Dieu veut que l’on connaisse même ces paroles, et qu’ils en bénissent le
Seigneur car ce sont autant de lumières et autant d’indications pour les justes de cœur. »

Malgré quelques erreurs constatées ça et là, les écrits de Maria Valtorta m’ont paru relativement
conformes, ou tout du moins assez proches de la réalité historique, et surtout très détaillés. Certes,
l’Église n’a toujours pas reconnu cette mystique comme ayant eu pour mission de relater la vie de Jésus-
Christ. Je prends donc seul la responsabilité de mes propos. Aussi, après avoir effectué quelques
corrections jugées nécessaires pour la crédibilité de l’œuvre historique — dans la prière et avec l’aide
précieuse de l’Esprit-Saint —, j’ai emprunté de nombreuses scènes aux longs dialogues émouvants, du
neuvième et dixième tomes, relatant la Passion, la Résurrection, ainsi que l’Ascension de Notre
Seigneur. Je souligne, à ma connaissance, que l’Ascension n’a jamais été portée à l’écran par aucun
réalisateur. Quant à la Résurrection, elle a toujours été tronquée par manque d’informations. C’est donc
en mon âme et conscience que j’ai rédigé ce scénario qui m’apparaît comme tout à fait authentique par
rapport aux événements historiques, mais surtout spirituels dont la portée dépasse tout entendement
humain...

Le Linceul de Turin, que je considère comme étant le Linge mortuaire ayant contenu le Corps de
Jésus-Christ, m'a été aussi d'un grand secours pour la rédaction de ce scénario. J'ai étudié le Linceul de
Turin durant de nombreuses années, ce qui m'a permis de concevoir toute la barbarie qu'à pu endurer
Notre Sauveur. De même que des études historiques ont été nécessaires, afin d'éviter toute erreur
possible. Ce n'est pas parce que j'ai reçu des locutions intérieures et autres visions, concernant la Passion
du Christ, que je devais négliger d'autres précisions utiles à la rédaction d'un scénario, puis à la
réalisation d'un Film de cet ampleur. Sans prétention aucune, je suis un perfectionniste né, ( donc un
emmerdeur ! ) et je ne peux pas supporter la négligence. De fait, il fallait que ce scénario soit sans faille,
afin de pouvoir monter LE Film sur des bases solides et pour sa totale crédibilité !

Toujours imprégné par l’Esprit-Saint, j’ai également compris la nécessité de respecter les noms
divins et humains tels qu’ils étaient prononcés phonétiquement à l’époque du Christ. Comme il était
prévu que le Film soit tourné avec des acteurs français, le minimum était de replacer les noms dans leur
contexte. Cela semble étrange au début, mais on s’y habitue assez vite. Pour ces traductions, je ne cache
pas avoir eu recours à la Bible d’André Chouraqui car, nous le savons, c’est un grand expert en langues
et je le remercie pour cette Bible si proche de la pensée hébraïque et araméenne.

Pour conclure, je laisse le soin à chacun et chacune de juger de la véracité des écrits portés ci-après,
au sein de ce scénario d’exception. Alors que l’Esprit-Saint vous éclaire dans cette lecture hors du
commun et, peut-être que, parmi-vous, une personne du métier du cinéma sera particulièrement
sensibilisée, et acceptera de prendre en charge cette super Production. Je me permets de vous rappeler
que la seule et unique motivation de cette grandiose réalisation est évidemment : L’évangélisation
générale, dans un espoir de grande conversion. Le but étant de toucher profondément le cœur de chaque
humain, y compris le plus endurci, comme jamais cela n’a été fait précédemment Avec la technologie
cinématographique actuelle, rien n'est impossible. Le tout n'est qu'une question de volonté…

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SCÉNARIO : L’ULTIME ALLIANCE

SCÈNE 1

Générique

Le générique s’ouvre avec, comme toile de fond : le Linceul de Turin, et la musique : Hymne à la Passion du
Christ ("Ton Linceul" en version instrumentale).

Une fois les titres du générique et les noms des acteurs principaux passés, nous voyons un gros plan de la
Sainte Face du Linceul et l’image qui se retourne de façon à ce que le Visage soit droit au milieu de l’écran. Nous
n’entendons plus l’Hymne, un silence se fait sur la Sainte Face mais soudain, des paroles graves, avec des
sanglots dans la gorge, se font entendre :
— Et toi, cité qui veut ta ruine et sur qui je pleure, sache que ton Christos prie pour ta rédemption. Oh ! Si
au moins en cette heure qui te reste tu savais venir à Celui qui serait ta paix ! Si au moins tu comprenais à
cette heure l’Amour qui passe au milieu de toi et si tu te dépouillais de la haine qui te rend aveugle et folle,
cruelle pour toi-même et pour ton bien ! Mais un jour viendra où tu te rappelleras cette heure ! Trop tard
alors pour pleurer et te repentir ! L’Amour sera passé et aura disparu de tes routes et il restera la haine
que tu as préférée. Et la haine se tournera vers toi, vers tes enfants. Car on a ce qu’on a voulu, et la haine se
paie par la haine. Et ce ne sera pas alors la haine des forts contre le désarmé. Mais ce sera haine contre
haine, et donc guerre et mort. Entourée de tranchées et de gens armés, tu souffriras avant d’être détruite et
tu verras tomber tes fils tués par les armes et par la faim, et les survivants prisonniers et méprisés, et tu
demanderas miséricorde, et tu ne la trouveras plus parce que tu n’as pas voulu connaître ton salut. Je
pleure, amis, car j’ai un cœur d’homme et les ruines de la patrie m’arrachent des larmes. Mais que ce qui
est juste s’accomplisse puisque dans ces murs la corruption dépasse toute limite et attire le châtiment
d’Elohîm.1 Malheur aux citoyens qui sont la cause du mal de leur patrie ! Malheur aux chefs qui en sont la
principale cause ! Malheur à ceux qui devraient être sacrés pour amener les autres à être honnêtes, et qui
au contraire profanent la Maison de leur ministère et eux-mêmes ! Venez. A rien ne servira mon action.
Mais faisons en sorte que la Lumière brille encore une fois au milieu des ténèbres !

Plans extérieurs de jour en matinée du dimanche des Rameaux

L’ENTRÉE TRIOMPHALE

Après ces paroles remplies d’angoisse et de sanglots, il y a un fondu enchaîné avec fusion du visage de
l’acteur qui joue le rôle du Christ. Durant la fusion des images, le visage de l’acteur principal est fixe afin qu’il y
ait correspondance et ressemblance du faciès originel. L’épaisse chevelure de couleur blond-roux et ondulée
tombe au-dessous de ses épaules, et à l’arrière elle descend jusqu’au milieu du dos. Ses yeux sont d’un bleu azur
et son regard est profond, presque insoutenable, tant l’amour qui en émane est d’une pureté infinie. Des larmes
figées apparaissent sur ses joues.

Quelques secondes après cette fusion sur le visage fixe de l’acteur, nous entrons dans l’action avec un
travelling arrière depuis la face de l’acteur pour amener à la séquence de l’arrivée de Jésus à proximité des portes
de Jérusalem. Il est assis en amazone sur un vêtement rouge foncé en guise de selle et posé sur la croupe d’un
ânon dont les rênes sont tenues par un disciple du nom de : Isaac 2. A côté de Jésus suit l’apôtre Pierre. Les autres
apôtres sont devant, se frayant un passage assez large, face à la foule immense et joyeuse qui s’empresse autour
du cortège.

La foule étend ses vêtements sur le chemin, ainsi que des branches de palmiers, d’oliviers mais aussi toutes
sortes de fleurs jetées à la volée sur le passage de Jésus souriant et bénissant. Jésus est souriant, certes, mais on lit
sur son visage des marques d’une profonde tristesse. Des branches sont aussi tendues pour servir de parasol au-
dessus de la tête de Jésus, afin qu’il ne souffre pas du soleil. Cependant, nous ne sommes que vers la fin du mois
de mars et la chaleur n’est pas encore au rendez-vous. Il ferait même un peu frais en cette fin de matinée, avec une
petite brise venant du nord, c’est pourquoi Jésus porte un manteau de laine pourpre par-dessus un vêtement long
d’un blanc écru et sa tunique en lin de même couleur. Cette foule nombreuse est enthousiaste et crie à Jésus tout le
long du chemin :

1 Elohîm signifie Dieu en hébreux. (Paradoxe biblique parce qu’Elohîm est du pluriel, tandis que : Eloah ou Eloha ou Elohaï
est du singulier).
2 Is’hac en hébreu, prononciation : Ishaac. (Isaac, âgé de 34 ans, est le plus cher ami d’enfance de Jésus.)
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SCÉNARIO : L’ULTIME ALLIANCE

— Hosanna au Bèn David ! Béni soit celui qui vient au nom d’Adonaï ! Hosanna au plus haut des cieux !
Béni soit le règne de notre père David qui vient ! Hosanna au plus haut des cieux !

Parmi tous ces gens qui acclament le Fils de Dieu, arrivent, en bousculant la foule, cinq hommes remplis de
haine et de colère : ce sont des pharisiens et des scribes. Ils vocifèrent à Jésus avec grande arrogance :
— Fais taire tous ces fous ! Rappelle-les à la raison ! Ce n’est qu’à Elohîm que l’on adresse des hosannas.
Dis-leur de se taire !

Jésus leur répond calmement sans hausser le ton :
— Même si je leur disais de se taire et qu’ils m’obéissent, les pierres crieraient les prodiges du Verbe
d’Elohîm.

La foule avait un peu baissé le ton au moment de l’intervention des importuns, mais elle reprend de plus
belle, en bousculant les indésirables dépités par la réponse de Jésus :
— Hosanna à lui et à son règne ! Elohîm est avec nous ! Il est venu le Royaume du Mashi’ah1 d’Adonaï !
L’Emmanou-él2 est venu ! Hosanna ! Hosanna de la Terre jusqu’en haut des cieux ! Paix ! Paix notre Roi !
Paix et bénédiction à toi, Roi sacré ! Paix et gloire dans les cieux et sur la Terre ! Gloire à Elohîm pour son
Christos ! Paix sur la Terre aux hommes de bonne volonté et gloire dans les cieux très haut car l’heure
d’Adonaï est venue !

Lorsque Jésus et ses Apôtres arrivent dans Jérusalem, accompagnés d’une foule nombreuse et d’un groupe
de bergers, la ville entière est en émoi. Les habitants disent :
— Qu’arrive-t-il ? Qui est celui-là ?

D’autres personnes répondent :
— C’est le prophète Yeshouah de Nasèrèt en Galil. C’est le Mashi’ah d’Adonaï ! Le promis ! Le Sacré
d’Elohîm ! Celui qui devait venir !

Des jeunes gens lèvent au-dessus de leur tête des vases en cuivre avec des charbons sur lesquels brûle de
l’encens, répandant beaucoup de fumée odorante. Toute la ville semble être en ébullition et nous voyons des
visages remplis d’étonnement. Les habitants parlent les uns aux autres de tous les miracles que Jésus venait
d’accomplir et surtout celui de la résurrection de Lazare :
— Oui, c’est lui qui a ressuscité Èl’azar ! 3 C’est vraiment l’Envoyé d’Elohîm ! Le Mashi’ah !

Une douzaine de jeunes filles vêtues et voilées de blanc sont en hauteur sur une terrasse, dont certaines ont
des corbeilles de pétales de fleurs et commencent à les jeter en l’air.

L’apôtre Jean qui s’est rapproché de Jésus, non sans difficulté à cause de l’empressement de la foule, lui dit
d’un ton enthousiaste en lui montrant la terrasse du doigt :
— Les vierges d’Israël te saluent Adôn !

Jésus fait arrêter un instant Isaac qui tient toujours les rênes de l’ânon. Il lève la tête et sa main pour bénir les
vierges. L’une d’elle portant le nom d’Annalia est exaltée et lui crie :
— Ton triomphe, je l’ai vu ô mon Adôn! Prends ma vie pour ta glorification universelle !

Jésus lui sourit et continue à s’enfoncer dans la ville de Jérusalem entouré d’une multitude de personnes
l’acclamant sur son passage.

Pierre, toujours à côté du Maître, lui fait remarquer :
— Ta mère !

Jésus lève de nouveau son visage pour regarder en souriant sa mère qui s’était placée en hauteur avec
d’autres femmes fidèles afin de mieux le voir passer. A quelques mètres de là, le cortège est arrêté par une grande
caravane. Pendant ce temps, des femmes présentent leurs enfants à Jésus qui caresse affectueusement leur visage.

1 Messie, prononciation : Machiah.
2 Emmanuel : « La Lumière de Dieu parmi nous. »
3 Lazare. Prononciation : Elashar.
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