Table Of ContentREGARDS
E
SUR L'ÉDUCATION
Les indicateurs
D
de l'OCDE
1997
C
O
CENTRE
POUR
LA RECHERCHE
ET
L'INNOVATION
DANS
L'ENSEIGNEMENT
CENTRE POUR LA RECHERCHE ET L’INNOVATION
DANS L’ENSEIGNEMENT
INDICATEURS DES SYSTE`MES D’ENSEIGNEMENT
REGARDS
´
SUR L’EDUCATION
Les indicateurs de l’OCDE
1997
ORGANISATION DE COOPE´RATION ET DE DE´VELOPPEMENT E´CONOMIQUES
Regards sur l’e´ducation – Les indicateurs de l’OCDE
Cette publication a e´te´ pre´pare´e par la Division des statistiques et des indicateurs de la Direction de
l’e´ducation, de l’emploi, du travail et des affaires sociales de l’OCDE. Ce travail a be´ne´ficie´ du soutien mate´riel
et financier des quatre pays responsables de la coordination des re´seaux INES : les E´tats-Unis, les Pays-Bas, le
Royaume-Uni (l’E´cosse) et la Sue`de. En outre, le travail de publication a e´te´ facilite´ graˆce a` une subvention du
National Center for Education Statistics (NCES) aux E´tats-Unis. Regards sur l’e´ducation est publie´ sous la
responsabilite´ du Secre´taire ge´ne´ral de l’OCDE.
Les indicateurs de l’enseignement de l’OCDE paraissent en meˆme temps que le volume intitule´ Analyse des
politiques e´ducatives qui aborde une se´lection de the`mes d’une importance cle´ pour les gouvernements.
Les donne´es sur lesquelles s’appuient les indicateurs de l’OCDE sur l’e´ducation sont accessibles sur Internet :
[http://www.oecd.org/els/stats/els–stat.htm].
Organisation de coope´ration et de de´veloppement e´conomiques
En vertu de l’article 1er de la Convention signe´e le 14 de´cembre 1960, a` Paris, et entre´e en vigueur le
30 septembre 1961, l’Organisation de Coope´ration et de De´veloppement E´conomiques (OCDE) a pour objectif de
promouvoir des politiques visant :
– a` re´aliser la plus forte expansion de l’e´conomie et de l’emploi et une progression du niveau de vie dans les
pays Membres, tout en maintenant la stabilite´ financie`re, et a` contribuer ainsi au de´veloppement de
l’e´conomie mondiale;
– a` contribuer a` une saine expansion e´conomique dans les pays Membres, ainsi que les pays non membres,
en voie de de´veloppement e´conomique;
– a` contribuer a` l’expansion du commerce mondial sur une base multilate´rale et non discriminatoire
conforme´ment aux obligations internationales.
Les pays Membres originaires de l’OCDE sont : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Canada, le
Danemark, l’Espagne, les E´tats-Unis, la France, la Gre`ce, l’Irlande, l’Islande, l’Italie, le Luxembourg, la
Norve`ge, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, la Sue`de, la Suisse et la Turquie. Les pays suivants sont
ulte´rieurement devenus Membres par adhe´sion aux dates indique´es ci-apre`s : le Japon (28 avril 1964), la Finlande
(28 janvier 1969), l’Australie (7 juin 1971), la Nouvelle-Ze´lande (29 mai 1973), le Mexique (18 mai 1994), la
Re´publique tche`que (21 de´cembre 1995), la Hongrie (7 mai 1996), la Pologne (22 novembre 1996) et la
Re´publique de Core´e (12 de´cembre 1996). La Commission des Communaute´s europe´ennes participe aux travaux
de l’OCDE (article 13 de la Convention de l’OCDE).
Le Centre pour la Recherche et l’Innovation dans l’Enseignement a e´te´ cre´e´ par le Conseil de l’Organisation
de Coope´ration et de De´veloppement E´conomiques en juin 1968 et tous les pays Membres de l’OCDE
y participent.
Les principaux objectifs du Centre sont les suivants :
– encourager et soutenir le de´veloppement des activite´s de recherche se rapportant a` l’e´ducation et
entreprendre, le cas e´che´ant, des activite´s de cette nature;
– encourager et soutenir des expe´riences pilotes en vue d’introduire des innovations dans l’enseignement et
d’en faire l’essai;
– encourager le de´veloppement de la coope´ration entre les pays Membres dans le domaine de la recherche
et de l’innovation dans l’enseignement.
Le Centre exerce son activite´ au sein de l’Organisation de Coope´ration et de De´veloppement E´conomiques
conforme´ment aux de´cisions du Conseil de l’Organisation, sous l’autorite´ du Secre´taire ge´ne´ral et le controˆle
direct d’un Comite´ directeur compose´ d’experts nationaux dans le domaine de compe´tence du Centre, chaque
pays participant e´tant repre´sente´ par un expert.
Also available in English under the title:
EDUCATION AT A GLANCE
OECD Indicators 1997
(cid:211) OCDE 1997
Les permissions de reproduction partielle a` usage non commercial ou destine´e a` une formation doivent eˆtre adresse´es au
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Te´l. (33-1) 44 07 47 70, Fax (33-1) 46 34 67 19, pour tous les pays a` l’exception des E´tats-Unis. Aux E´tats-Unis,
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Danvers, MA 01923 USA, or CCC Online: http://www.copyright.com/. Toute autre demande d’autorisation de reproduction
ou de traduction totale ou partielle de cette publication doit eˆtre adresse´e aux E´ditions de l’OCDE, 2, rue Andre´-Pascal,
75775 Paris Cedex 16, France.
TABLE DES MATIE`RES
Noms des
indicateurs
dans
l’e´dition
1996
Introduction ..................... .. ..... .. .... ........... ....... ....... ... 5
Guide des indicateurs de 1997..................... ......... .... ........... .. 13
Guide du lecteur ..................... .. ....... .... ........... ....... ...... 27
Chapitre A : Contexte de´mographique, social et e´conomique de l’e´ducation........ 29
A1 Effectif relatif de la population jeune ................. ........... .. .... C3 30
A2 Niveau de formation de la population adulte ....................... ..... C1 35
A3 Estimation du nombre d’anne´es passe´es en activite´, au choˆmage
et en inactivite´ ................. ... ......... ... ............. . ..... C2 45
Chapitre B : Les ressources financie`res et humaines investies dans l’e´ducation ..... 51
B1 De´penses d’e´ducation en pourcentage du produit inte´rieur brut ............ F1 53
B2 De´penses publiques d’e´ducation..................... ......... .... .... F13 70
B3 Subventions publiques aux me´nages....................... ..... ....... 82
B4 De´penses d’e´ducation par e´le`ve/e´tudiant ....................... ..... ... F3 96
B5 Nature des de´penses d’e´ducation ....................... ..... ......... F5 110
B6 Financement public par niveau administratif....................... ..... . F12 117
B7 Personnel employe´ dans l’enseignement....................... ..... .... P31 126
B8 Nombre d’e´le`ves/e´tudiants par enseignant ..................... ......... P32 132
Chapitre C : Acce`s a` l’e´ducation, participation et progression.................... 139
C1 Scolarisation selon les niveaux d’enseignement ....................... ... P1 141
C2 Scolarisation des jeunes enfants ................... ..... .......... ... . P2 151
C3 Scolarisation en fin de scolarite´ obligatoire et au-dela` .................... . P3 157
C4 Taux d’acce`s a` l’enseignement tertiaire de niveau universitaire.............. 168
C5 Fre´quentation de l’enseignement tertiaire....................... ..... ... P6 176
C6 E´tudiants e´trangers dans l’enseignement tertiaire....................... .. 184
C7 Formation professionnelle continue de la population active adulte .......... P8 202
Chapitre D : Environnement pe´dagogique et organisation scolaire................ 211
D1 Traitements statutaires des enseignants dans les e´tablissements publics
primaire et secondaire ..................... ......... .... .......... P35 213
D2 Informations fournies par les professeurs de mathe´matiques de 8e anne´e
concernant leur aˆge, sexe et expe´rience professionnelle ................. 227
D3 Informations fournies par les professeurs de mathe´matiques de 8e anne´e
sur leurs activite´s de type scolaire en dehors des heures de cours......... 234
D4 Informations fournies par les enseignants sur la taille moyenne des classes de
mathe´matiques en 4e et 8e anne´es ............. ...... ......... ... ... 238
D5 Informations fournies par les enseignants sur l’organisation des cours
de mathe´matiques en 8e anne´e ................ ............ ... ...... 242
D6 Effectifs par classe et taux d’encadrement dans l’enseignement primaire ...... 246 3
TABLE DES MATIE`RES
D7 Informations fournies par les e´le`ves de mathe´matiques de 8e anne´e
sur l’utilisation quotidienne de leur temps d’e´tudes en dehors
des heures de cours ..................... ......... .... ........... . 250
Chapitre E : Niveau de formation et devenir sur le plan social et professionnel ..... 255
E1 Taux d’activite´ selon le niveau de formation ....................... ..... . C11 257
E2 Emploi, choˆmage et niveau de formation ....................... ..... ... R21(A) 263
E3 Choˆmage des jeunes et niveau de formation ....................... ..... R21(B) 269
E4 Niveau de formation et revenus du travail ....................... ..... .. R22 273
E5 Taux de rendement internes de la formation ....................... ..... 284
E6 Taux de choˆmage des jeunes sortis du syste`me e´ducatif................... R24 289
Chapitre F : Re´sultats scolaires 295
F1 Re´sultats en mathe´matiques et en sciences des e´le`ves de 4e anne´e ......... R6 298
F2 Diffe´rences de re´sultats en mathe´matiques et en sciences des e´le`ves
de 4e anne´e ................ ............ ... ............... ....... R7 305
F3 Diffe´rences de re´sultats entre garc¸ons et filles en mathe´matiques
et en sciences en 4e et en 8e anne´es............. ..... ........... .... R10 315
F4 Diffe´rences de re´sultats en mathe´matiques et en sciences entre deux niveaux
de scolarite´ ............... ... ..... ........... ..... .......... .... R9 322
F5 Milieu social et re´sultats scolaires en 8e anne´e............... ..... ....... 327
F6 Attitude des e´le`ves de 4e et de 8e anne´es a` l’e´gard des mathe´matiques...... 331
Chapitre G : Nombre de diploˆme´s sortant des e´tablissements d’enseignement 335
G1 Taux de re´ussite dans l’enseignement secondaire de deuxie`me cycle ........ R11 337
G2 Diploˆme´s de l’enseignement tertiaire ....................... ..... ...... R12 344
G3 Diploˆme´s de l’enseignement tertiaire par domaine d’e´tudes................ R14 354
G4 Nombre de diploˆme´s hautement qualifie´s par rapport a` la population active .. R15 361
Annexe 1 : Aˆges the´oriques et anne´es de re´fe´rence....................... ..... .. 365
Annexe 2 : Statistiques de re´fe´rence ....................... ..... ......... ..... 370
Annexe 3 : Sources, me´thodes et notes techniques ....................... ..... .. 372
Glossaire ..................... .. ..... ......... ..... .......... ....... ..... 429
Liste des participants a` cette publication ....................... ..... ......... . 440
4
INTRODUCTION
Les indicateurs Dans tous les pays de l’OCDE, les pouvoirs publics cherchent a` faire de
de l’enseignement l’e´ducation un instrument plus efficace pour accroˆıtre la productivite´ e´cono-
de l’OCDE mique graˆce a` des mesures destine´es a` renforcer l’organisation des e´tablisse-
ments, et s’emploient a` trouver les ressources supple´mentaires ne´cessaires
pour re´pondre a` la demande croissante d’enseignement.
Pour aider les de´cideurs a` de´finir leur action en toute connaissance de cause et
pour renforcer la transparence des syste`mes e´ducatifs, l’OCDE e´labore en
permanence des indicateurs qui permettent, par des comparaisons, d’e´clairer
le fonctionnement des syste`mes et plus particulie`rement les investissements
dans l’enseignement qu’ils supposent en ressources humaines et financie`res,
et leur rendement.
Une description chiffre´e du fonctionnement des syste`mes e´ducatifs donne a`
chaque pays la possibilite´ de mettre ses performances en regard de celles des
autres. Graˆce aux comparaisons internationales, les pays peuvent eˆtre amene´s
a` reconnaıˆtre leurs faiblesses mais aussi a` de´celer leurs atouts qui sans cela
risquent d’eˆtre occulte´s dans le de´bat passionne´ que cette question suscite
dans les pays. Les indicateurs de l’enseignement de l’OCDE sont e´galement un
moyen de voir si les disparite´s de situations dans un meˆme pays en matie`re
d’e´ducation sont uniques en leur genre ou si elles correspondent a` des
diffe´rences observe´es ailleurs.
Les indicateurs pre´sente´s ici sont le fruit d’un exercice continu d’e´laboration et
de collecte de donne´es, dont l’objet est de re´pondre aux besoins tre`s varie´s
des de´cideurs en diffusant les meilleures donne´es disponibles a` l’e´chelle
internationale. Graˆce a` une large coope´ration, les pays Membres et le Secre´ta-
riat de l’OCDE cherchent en permanence a` se mettre d’accord sur l’e´laboration
d’indicateurs qui : i) correspondent a` des mesures ve´ritablement pertinentes
pour les enjeux actuels, et donnent par conse´quent une assez bonne ide´e des
performances par rapport aux objectifs fixe´s, et ii) reposent sur des donne´es
qui se preˆtent a` des comparaisons fiables et dont la collecte soit possible dans
les diffe´rents pays.
L’e´dition 1997 L’e´dition 1997 de Regards sur l’e´ducation – les indicateurs de l’OCDE fournit une
de Regards sur panoplie d’indicateurs plus comparables et plus a` jour que jamais. Les 41 indi-
l’e´ducation cateurs utilise´s sont unanimement recommande´s par les spe´cialistes pour
appre´cier l’e´tat actuel de l’e´ducation a` l’e´chelon international.
L’organisation the´matique du volume et les informations comple´mentaires qui
accompagnent tableaux et graphiques font de cette publication un outil pre´-
cieux pour tous ceux qui s’inte´ressent a` l’analyse comparative des syste`mes
e´ducatifs.
Faits nouveaux
Mieux comprendre les L’e´ducation constitue un investissement dans les qualifications humaines qui
investissements dans l’e´ducation contribue a` promouvoir la croissance e´conomique, a` accroıˆtre la productivite´, a`
et leur rendement. favoriser l’e´panouissement des personnes ainsi que le de´veloppement social
et qui peut re´duire les ine´galite´s sociales. Aucune e´quation ne permet de
de´crire parfaitement ces liens d’interde´pendance; mais plusieurs des 5
INTRODUCTION
indicateurs nouveaux ou enrichis figurant dans la pre´sente e´dition permettent
de mieux comprendre le couˆt et la nature de l’investissement effectue´ d’une
part et les avantages ou la rentabilite´ de l’e´ducation d’autre part.
Du coˆte´ des investissements, l’indicateur des de´penses (B1) brosse un
tableau plus complet qu’auparavant de la structure des ressources consacre´e a`
l’enseignement. Deux nouveaux indicateurs (B2 et B3) le comple`tent : ceux-ci
rendent compte des diffe´rences d’un pays a` l’autre dans la fac¸on dont les
pouvoirs publics financent l’e´ducation, re´partissent les ressources financie`res
et offrent des incitations aux e´tudiants et a` leurs familles. Par ailleurs, on a
e´toffe´ l’indicateur des de´penses par e´le`ve/e´tudiant (B4) afin de mettre en
e´vidence les de´penses totales encourues durant une pe´riode typique
d’e´tudes, ainsi que les de´penses annuelles par e´le`ve/e´tudiant. L’investisse-
ment dans les activite´s de recherche et de de´veloppement est un autre moyen
pour tenter d’ame´liorer la productivite´ globale. L’indicateur B1 comprend une
mesure des de´penses affecte´es a` la recherche entreprise par des centres de
recherche n’assurant pas de formation ainsi que par le secteur prive´.
L’opinion publique et les de´cideurs e´tant de plus en plus pre´occupe´s par les
re´sultats du syste`me e´ducatif, la pre´sente e´dition consacre plus d’un tiers des
indicateurs au devenir social et professionnel des personnes selon leur niveau
de formation. Le lien entre le niveau de formation et les revenus du travail (E4,
E5) a fait l’objet d’un examen plus de´taille´ que par le passe´, comprenant une
estimation des taux relatifs de rendement aux diffe´rents niveaux d’enseigne-
ment.
L’incidence du niveau de formation sur la situation de l’individu moyen au
regard de l’emploi se fait sentir non pas uniquement de manie`re ponctuelle,
mais durant toute la vie. L’estimation du nombre d’anne´es passe´es en activite´,
au choˆmage et en inactivite´ (A3) durant toute la vie, permet d’inscrire dans une
perspective a` long terme le rapport entre niveau de formation et taux d’acti-
vite´.
Les re´sultats en mathe´matiques et en sciences des e´le`ves de l’enseignement
primaire et secondaire de premier cycle (F1 a` F6) ont fait l’objet d’une pre´sen-
tation exhaustive comprenant des indicateurs montrant le lien entre les re´sul-
tats des e´le`ves d’une part et leur milieu socio-e´conomique et leur attitude a`
l’e´gard des disciplines conside´re´es d’autre part.
De nouveaux indicateurs ont e´te´ Les socie´te´s et les e´conomies e´tant de´sormais plus tributaires de la produc-
e´labore´s pour aider les de´cideurs tion et de l’utilisation de connaissances, l’apprentissage a` vie est a` pre´sent une
a` renforcer le socle sur lequel question qui inte´resse au plus haut point les de´cideurs. La pre´sente e´dition de
repose la formation tout au long Regards sur l’e´ducation marque un premier pas graˆce a` des donne´es comparables
de la vie. a` l’e´chelle internationale sur la formation tout au long de la vie et sur ses
conse´quences pour la socie´te´ et l’e´conomie.
Les indicateurs sur la scolarisation (C1, C3 et C4) ont e´te´ enrichis et couvrent
non seulement les jeunes mais aussi tous les groupes d’aˆge. L’indicateur C5
fournit une estimation du nombre d’anne´es que les personnes peuvent espe´-
rer passer dans l’enseignement tertiaire* tout au long de leur vie. L’indicateur
C7 fournit des de´tails sur le pourcentage de personnes pourvues d’un emploi
et au choˆmage qui ont participe´ a` des activite´s de formation continue de type
professionnel. Pour certains pays, cet indicateur donne e´galement pour la
premie`re fois des mesures comparatives de l’intensite´ des actions de forma-
tion continue ainsi que des e´le´ments d’information sur les producteurs et les
financeurs des activite´s de formation lie´e a` l’emploi.
* Aux fins de cette publication, le terme «tertiaire» plutoˆt que «supe´rieur» a e´te´ utilise´ pour de´crire l’enseignement qui
a lieu apre`s le secondaire car son sens est plus large. En effet, le terme «enseignement supe´rieur» renvoie souvent
aux enseignements universitaires traditionnels. Or l’enseignement tertiaire comprend aussi d’autres formations,
6 courtes ou professionnelles, ou d’autres modalite´s d’enseignement, comme l’universite´ ouverte ou a` distance.
INTRODUCTION
Enfin, l’indicateur relatif au niveau de formation et aux revenus du travail (E4) a
e´te´ enrichi afin de rendre compte des gains non pas seulement a` un moment
donne´ mais tout au long de la vie.
Les indicateurs font une plus On forge actuellement une image plus dynamique des cate´gories d’e´tudiants
grande place a` la formation fre´quentant l’enseignement tertiaire. Un nouvel indicateur (C4) e´value le pour-
tertiaire qui se substitue centage d’e´le`ves terminant aujourd’hui leur scolarite´ qui, dans les conditions
maintenant a` la formation actuelles, acce´deront a` des e´tudes de niveau universitaire au cours de leur vie.
secondaire en tant que voie Cet indicateur informe e´galement sur la distribution de´mographique des e´tu-
d’acce`s a` une carrie`re bien diants acce´dant a` l’enseignement tertiaire. D’autres indicateurs donnent une
re´mune´re´e. ide´e plus comple`te de la structure de la fre´quentation a` ce niveau d’enseigne-
ment (C5) et examinent la mobilite´ internationale des e´tudiants a` l’inte´rieur de
la zone de l’OCDE ainsi qu’entre les pays Membres et non membres (C6).
La progression de la demande d’e´ducation exige une strate´gie novatrice pour
mobiliser de nouvelles ressources, ame´liorer l’efficience et inciter les syste`mes
e´ducatifs a` s’adapter. Les indicateurs pertinents sur le financement (B3, B4) ont
donc e´te´ rede´finis afin d’apporter des e´clairages nouveaux, et en particulier
des e´le´ments d’information sur les subventions publiques aux e´le`ves et e´tu-
diants ainsi qu’a` leurs familles. Enfin, le nombre d’e´le`ves ou e´tudiants par
enseignants est a` pre´sent e´galement calcule´ pour l’enseignement tertiaire (B8).
Le secteur prive´ est plus Tout au long de cette e´dition, l’enseignement assure´ par le secteur prive´ est
largement couvert. plus largement couvert – qu’il s’agisse des taux de fre´quentation des e´tablisse-
ments ou de leurs sources de financement – ce qui donne un tableau plus
complet des de´penses, des ressources et de la scolarisation.
Dans leur nouvelle pre´sentation, Dans le cadre du de´bat actuel sur les traitements des enseignants, leur statut
les indicateurs permettent de professionnel et leur charge d’enseignement, on s’inte´resse maintenant a` des
mieux comprendre donne´es comparatives sur leur charge totale de travail, le nombre de cours
l’environnement pe´dagogique et qu’ils assurent par jour et le nombre d’e´le`ves par classe.
l’organisation des e´tablissements L’indicateur sur le traitement des enseignants (D1) porte de´sormais aussi sur le
scolaires. deuxie`me cycle du secondaire et comprend des e´le´ments d’information sur les
crite`res d’augmentation de salaires utilise´s par les pays de l’OCDE. Cet indica-
teur permet e´galement de comprendre comment les caracte´ristiques structu-
relles des syste`mes e´ducatifs, notamment le niveau de re´mune´ration des
enseignants, l’effectif par classe et le nombre d’heures d’enseignement, se
re´percutent sur les couˆts par e´le`ve de l’enseignement.
Un nouvel indicateur (D2) a e´te´ cre´e´ pour de´crire la structure de´mographi-
que et l’expe´rience professionnelle des enseignants de mathe´matiques de
8e anne´e. Par ailleurs, des indicateurs de´crivent les activite´s auxquelles ces
meˆmes enseignants se consacrent en dehors de leurs heures normales de
cours (D3), ainsi que l’effectif et l’organisation de leur classe (D4, D5). Un autre
indicateur montre ce que les e´le`ves font en dehors de l’e´tablissement et plus
particulie`rement, le temps qu’ils passent a` faire leurs devoirs ou a` e´tudier (D8).
Les se´ries chronologiques Le principe de la ne´cessaire adaptation des syste`mes de formation et d’ensei-
donnent une ide´e de l’e´volution gnement actuels aux nouvelles conditions repose sur une analyse des grandes
de l’offre et de la demande de transformations que connaissent les e´conomies et les socie´te´s de l’OCDE. Pour
formation. conduire cette analyse ainsi que l’examen des possibilite´s des strate´gies de
changement, il faut comprendre comment les syste`mes d’enseignement et de
formation ont e´volue´.
A cette fin, l’e´dition 1997 de Regards sur l’e´ducation comple`te son analyse des
variations transversales a` l’aide d’une nouvelle se´rie d’indicateurs sur les
se´ries chronologiques qui examinent comment la demande de formation e´vo-
lue, et qui sont les principaux be´ne´ficiaires des prestations publiques et pri-
ve´es. Ces indicateurs montrent l’e´volution dans le temps des ressources natio-
nales investies dans l’enseignement (B1) et l’offre de formation (C1). Il est
e´galement possible d’avoir un regard prospectif et de calculer les conse´-
quences futures des syste`mes de formation actuels. Meˆme sans autre expan-
sion, la proportion de la population adulte diploˆme´e de l’enseignement secon- 7
INTRODUCTION
daire du deuxie`me cycle ou de niveau supe´rieur devrait enregistrer une
progression re´gulie`re (A2).
Graˆce a` des progre`s En 1995, l’UNESCO, l’OCDE et EUROSTAT ont adopte´ un nouvel ensemble de
me´thodologiques, les indicateurs questionnaires qu’ils utilisent de´sormais conjointement pour recueillir des
sont plus comparables. donne´es sur les aspects essentiels de l’e´ducation. Cette collaboration, mene´e
sous la houlette de l’OCDE en e´troite collaboration avec le Groupe technique
INES, a sensiblement fait progresser la collecte, l’organisation et la qualite´ des
statistiques internationales de l’enseignement tout en re´duisant le temps
ne´cessaire a` la publication des indicateurs. L’utilisation de de´finitions com-
munes et les crite`res de controˆle de la qualite´, ainsi que l’ame´lioration des
informations relatives aux donne´es ont permis de renforcer la comparabilite´
internationale des statistiques et d’e´largir la base des connaissances sur les-
quelles se fondent les indicateurs de l’OCDE sur le couˆt et les ressources de
l’e´ducation, la scolarisation et le taux de diploˆme´s.
En outre, d’importants progre`s me´thodologiques ainsi que de nouvelles proce´-
dures de traitement et de collecte des donne´es ont renforce´ la cohe´rence et la
comparabilite´ internationale des indicateurs.
Enfin, pour bon nombre d’indicateurs, les pays fournissant des donne´es sont
maintenant nettement plus nombreux.
Les priorite´s pour l’avenir
Les cinq e´ditions de Regards sur l’e´ducation ont de´montre´ qu’il est possible de
produire une se´rie limite´e d’indicateurs de l’enseignement qui soit a` jour et
comparable a` l’e´chelle internationale.
Toutefois, la gestion actuelle de donne´es comparatives sur l’enseignement
pre´sente encore des insuffisances, et les progre`s accomplis jusqu’a` pre´sent ont
bien de´montre´ qu’il fallait encore ame´liorer la couverture, la pertinence, la
comparabilite´, l’exactitude et l’actualite´ des indicateurs.
Il faut disposer de plus Les pays ne pouvant plus de´sormais compter uniquement sur l’e´largissement
d’informations sur la formation progressif de la scolarite´ initiale pour re´pondre aux demandes de qualification
au-dela` de la scolarite´ initiale. nouvelle et de haut niveau, il faut comple´ter aussi bien qualitativement que
quantitativement les donne´es dont on dispose sur la formation au-dela` de la
scolarite´ initiale et sur son incidence sur la socie´te´ et l’e´conomie. Il faut pour
cela mettre en place un de´veloppement de donne´es sur la formation en
entreprise, sur la formation continue et la formation pour adultes, ainsi que sur
d’autres formes d’apprentissage en-dehors du syste`me scolaire.
La base des connaissances sur L’e´volution des besoins d’information ne´cessite aussi un e´largissement de la
les re´sultats des e´le`ves et des base de connaissances sur les re´sultats de l’enseignement, en particulier les
e´tablissements scolaires doit eˆtre re´sultats des e´le`ves et des e´tablissements scolaires. A l’avenir, la collecte de
e´largie. donne´es n’aura pas uniquement pour objet de constater les performances
relatives des diffe´rents pays mais cherchera aussi a` de´celer les aspects des
politiques e´ducatives qui influent sur ces performances. Certains e´tablisse-
ments scolaires ont un meilleur niveau que d’autres alors qu’ils fonctionnent
dans des conditions socio-e´conomiques analogues. Ces e´tablissements peu-
vent eˆtre bien e´quipe´s ou disposer d’enseignants de qualite´ qui excellent
dans leur discipline, savent comment structurer les contenus de leur enseigne-
ment, exigent beaucoup de leurs e´le`ves, sont syste´matiquement informe´s par
leurs e´le`ves des objectifs atteints, et apportent une aide a` ceux qui ont des
proble`mes particuliers. Certains e´tablissements peuvent eˆtre particulie`rement
bien ge´re´s, ou bien ce sont les chefs d’e´tablissement qui stimulent les ensei-
gnants par leur enthousiasme et leur cre´ativite´ en matie`re de pe´dagogie et qui
cre´ent un climat scolaire et social propice a` l’apprentissage. Pour e´tudier ces
questions, il faudra e´largir et analyser en profondeur la base de connaissances
8 actuelles sur les re´sultats des e´le`ves et des e´tablissements scolaires.
INTRODUCTION
D’autres progre`s Enfin, d’autres progre`s me´thodologiques sont ne´cessaires. E´tant donne´ la
me´thodologiques sont diversite´ des syste`mes e´ducatifs et des structures mises en place pour les
ne´cessaires. ge´rer, un proble`me se pose pour proce´der a` des comparaisons internationales
dans ce domaine. Meˆme lorsque les donne´es sont relativement pre´cises et
re´pondent assez bien aux besoins des syste`mes nationaux d’information, elles
peuvent ne´anmoins eˆtre inadapte´es a` certains types de comparaison interna-
tionale. Un certain nombre de proble`mes importants de comparabilite´ doivent
eˆtre re´solus :
– Les possibilite´s de comparer les indicateurs internationaux de l’ensei-
gnement se heurtent a` un obstacle de taille qui est la Classification
internationale type de l’e´ducation (CITE). La CITE, dans sa forme
actuelle, est mal adapte´e aux besoins et limite les comparaisons inter-
nationales des statistiques de l’enseignement ainsi que l’exploitation
analytique et l’interpre´tation des indicateurs. L’OCDE participe active-
ment a` l’e´laboration d’une de´finition sur les niveaux d’enseignement
qui soit utile en pratique et satisfaisante du point de vue des concepts.
– Certes, des progre`s conside´rables ont e´te´ faits dans la re´duction des
doubles comptages, mais des proble`mes subsistent en particulier au
sujet des indicateurs relatifs aux nouveaux e´tudiants et aux diploˆme´s.
S’agissant des statistiques des diploˆme´s de l’enseignement tertiaire, il
faudra mettre au point une classification cohe´rente des diploˆmes a` ce
niveau d’enseignement. Il importera e´galement d’ame´liorer les estima-
tions du nombre de transferts entre les diffe´rents niveaux et types
d’enseignement tertiaire.
– Il n’existe pas encore de classification cohe´rente des types de pro-
grammes d’enseignement. La distinction entre les filie`res ge´ne´rales et
professionnelles pose un proble`me de fiabilite´ car elle s’appuie princi-
palement sur des structures institutionnelles et des de´finitions natio-
nales, qui varient beaucoup d’un pays a` l’autre.
– Dans la plupart des pays, la collecte de donne´es ne couvre que de fac¸on
limite´e la participation aux programmes d’enseignement assure´s en
dehors du syste`me scolaire ordinaire, meˆme si les contenus sont ana-
logues.
– Par ailleurs, les donne´es de nombreux pays ne couvrent que partielle-
ment les de´penses d’e´ducation des me´nages et d’autres entite´s pri-
ve´es.
– Les donne´es relatives aux de´penses au titre des services auxiliaires,
l’he´bergement, les cantines et le transport des e´le`ves ou e´tudiants, par
exemple, ne font pas l’objet d’une couverture cohe´rente. Des pro-
ble`mes se posent e´galement pour comparer d’un pays a` l’autre les
subventions accorde´es aux e´le`ves ou e´tudiants au titre des frais de
subsistance.
– Les pays se diffe´rencient toujours selon la proportion dans laquelle ils
incluent les de´penses de recherche des e´tablissements d’enseignement
dans leurs statistiques de de´penses. Ils se diffe´rencient e´galement par
le degre´ auquel les recherches sont re´alise´es dans des e´tablissements
d’enseignement ou dans des instituts de recherche inde´pendants.
– Les me´thodes employe´es pour e´valuer la scolarisation en e´quivalent
plein temps ont e´te´ ame´liore´es ces dernie`res anne´es. Toutefois, il reste
difficile de comparer les de´penses par e´tudiant dans l’enseignement
tertiaire en raison des proble`mes qui se posent pour de´finir et quanti-
fier des effectifs en e´quivalent plein temps a` ce niveau d’enseignement,
en particulier dans les pays qui ne reconnaissent pas la notion de
scolarisation a` temps partiel.
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