Table Of ContentUniversité de Montréal 
 
 
 
 
 
 
 
 
Récit de l’événement et événement du récit 
chez Annie Ernaux, Hélène Cixous et Maurice Blanchot 
 
 
 
par 
Elsa Laflamme 
 
 
 
 
 
Département des littératures de langue française 
Faculté des arts et des sciences 
 
 
 
 
Thèse présentée à la Faculté des études supérieures et postdoctorales 
en vue de l’obtention du grade de Doctorat (Ph.D) 
en Littératures de langue française 
octobre 2013 
 
 
 
 
 
 
 
 Elsa Laflamme, 2013
Université de Montréal 
Faculté des études supérieures et postdoctorales 
 
 
 
 
 
 
 
Cette thèse intitulée : 
Récit de l’événement et événement du récit 
chez Annie Ernaux, Hélène Cixous et Maurice Blanchot 
 
 
 
 
 
 
présentée par : Elsa Laflamme 
 
 
 
 
 
a été évaluée par un jury composé des personnes suivantes : 
 
 
 
Catherine Mavrikakis  
présidente-rapporteur 
 
Ginette Michaud  
directrice de recherche 
 
Claire Legendre  
membre du jury 
 
Marta Segarra  
examinatrice externe 
 
Bettina Bergo  
représentante du doyen 
  ii
RÉSUMÉ 
 
Cette  thèse  porte  sur  trois  textes  autobiographiques  qui  questionnent,  à  travers 
l’élaboration  d’une  pensée  de  l’événement,  les  oppositions  convenues  entre  fiction  et 
témoignage. L’Événement (2000) d’Annie Ernaux, Le jour où je n’étais pas là (2000) 
d’Hélène Cixous et L’Instant de ma mort (1994) de Maurice Blanchot présentent le récit 
autoréférentiel d’un événement traumatique, soit un avortement clandestin pour Ernaux, la 
mort en bas âge d’un enfant trisomique pour Cixous et la mise en joue par un soldat nazi 
lors  de  la  Seconde  Guerre  mondiale  pour  Blanchot.  Ce  corpus,  quoique  hétérogène  à 
plusieurs égards, loge à l’enseigne d’une littérature placée sous le signe de l’aveu, de la 
confession et de la révélation ; cette littérature porterait au jour ce qui était jusque-là 
demeuré impossible à dire. Partant de la figure de la honte inscrite dans ces trois œuvres, 
mais aussi dans d’autres textes de ces écrivains qui permettent de déployer ce qui se trame 
de secret et d’événement dans le corpus principal, cette thèse a pour objectif d’analyser les 
déplacements et les retours d’un trauma gardé secret pendant une quarantaine d’années et 
qui remonte, par la voie de l’événement, à la surface de l’écriture.  
Sous  la  double  impulsion  de  la  pensée  de  Jacques  Derrida  et  de  l’approche 
psychanalytique,  cette  thèse  s’intéresse  à  la  question  de  l’événement  à  l’œuvre  chez 
Ernaux, Cixous et Blanchot. Dans chacune de ces œuvres, un événement traumatique 
intervient  comme  révélateur  de  l’écriture  et  d’un  rapport  singulier  à  la  pensée  de 
l’événement,  marqué  soit  historiquement  et  politiquement  (Blanchot),  soit  intimement 
(Cixous  et  Ernaux).  Par  l’écriture,  ces  auteurs  tentent  en  effet  de  rendre  compte  de 
l’authenticité de l’événement ressenti, problématisant du même coup la nature et la fonction 
de l’événement tant réel que psychique dans le récit de soi. L’événement est ainsi abordé 
dans son caractère historique, psychanalytique mais également philosophique, ontologique ; 
la pensée de l’événement mise à l’épreuve des textes d’Ernaux, de Cixous et de Blanchot 
permet d’explorer les figures de la date, de l’archive, de la mort et du deuil qui lui sont 
liées, en plus de donner lieu à une poétique singulière chez chacun. 
Enfin, la thèse traite du rapport entre l’aveu de l’événement et la langue qui, défiant 
l’opposition traditionnelle du constatif et du performatif, entraîne l’événement du récit, cet 
autre événement qui arrive en même temps que le récit de l’événement traumatique. 
 
Mots-clés : Maurice Blanchot ; Hélène Cixous ; Annie Ernaux ; littérature française du XXe 
siècle ; autobiographie ; événement ; trauma ; témoignage ; psychanalyse ; déconstruction.  
 
  iii
ABSTRACT 
 
This thesis focuses on three autobiographical texts: Annie Ernaux’s L’Événement 
(2000) [Happening], Hélène Cixous’s Le jour où je n’étais pas là (2000) [The Day I Wasn’t 
There] and Maurice Blanchot’s L’Instant de ma mort (1994) [The Instant of My Death]. 
Each presents a self-referential narrative of a traumatic event: respectively, Ernaux’s 
illegal abortion, the death in infancy of a child with Down’s syndrome for Cixous and 
Blanchot’s experience of having been aimed at by a Nazi soldier during World War II. 
These  three  texts  work  out  a  conception  of  the  event  and  therefore  question  the 
conventional  opposition  between  fiction  and  testimony.  This  corpus,  although 
heterogeneous in many respects, is brought together under the sign of literary confessions, 
avowals and disclosures. Such literary writing is intent on unraveling or bringing to light 
what had hitherto remained impossible to say. This thesis analyzes the movements and 
returns of a trauma kept secret for over forty years which ultimately, by way of the event, 
resurfaces in writing. The thesis’s point of departure is the figure of shame found in the 
three works. Yet other texts of the same writers are summoned in an attempt to untangle the 
secrets and events woven in the main corpus. 
Under the impulse of both Jacques Derrida’s thought and that of psychoanalysis, this 
thesis focuses on the events in the making in Ernaux, Cixous and Blanchot’s writings. In 
each of these works, a traumatic event occurs and reveals the links between writing and a 
philosophy of the event, be it inscribed historically and politically (Blanchot) or intimately 
(Cixous and Ernaux). In their writings, these authors attempt to give an authentic account 
of the event as they experienced it, while at the same time problematizing the nature and 
function of both the real and the psychic event in self-writing. The event is addressed in its 
historical, psychoanalytical, and philosophical, ontological dimensions. Close attention to 
the texts of Ernaux, Cixous and Blanchot allows one to explore the figures of the date, the 
archive, as well as that of death and work of mourning. Moreover, a singular poetics 
emerge for each writer.  
Finally, the thesis deals with the relationship between the acknowledgement of the 
event and language. Notwithstanding the traditional opposition between constative and 
performative speech acts, another event—the event of narration—arises at the same time as 
the traumatic event is narrated. 
 
Keywords:  Maurice  Blanchot;  Hélène  Cixous;  Annie  Ernaux;  20th  Century  French 
Literature; autobiography; event; trauma; testimony; psychoanalysis; deconstruction. 
 
  iv
TABLE DES MATIÈRES 
RÉSUMÉ..............................................................................................................................iii 
ABSTRACT.........................................................................................................................iv 
TABLE DES MATIÈRES...................................................................................................v 
LISTE DES SIGLES UTILISÉS.....................................................................................viii 
REMERCIEMENTS............................................................................................................x 
INTRODUCTION................................................................................................................1 
Faire corps...................................................................................................................................4 
Pensée(s) de l’événement............................................................................................................5 
Témoigner...................................................................................................................................9 
Récit de l’événement, événement du récit................................................................................12 
LA HONTE COMME PRÉMISSE..................................................................................16 
Honte et trauma.........................................................................................................................23 
Honte en soi et « culpabilité sans origine »..............................................................................28 
PARTIE I. POÉTIQUE DE L’ÉVÉNEMENT CHEZ ANNIE ERNAUX : 
L’« HÉRITAGE D’ABSENCE  ».....................................................................................33 
I. Vers une poétique de l’« auto-socio-biographie ».................................................................38 
1. L’autobiographique en question............................................................................................42 
1. 1. Résistance et héritage..................................................................................................................47 
1. 2. Logique de la dette......................................................................................................................50 
1. 3. Utopie de la vérité.......................................................................................................................57 
Conclusion................................................................................................................................59 
II. « Écrire au bord d’un trou ».................................................................................................63 
1. Quand l’événement fait une scène (La Honte)......................................................................64 
1. 1. Poétique du souvenir...................................................................................................................66 
1. 2. Souvenir-écran.............................................................................................................................69 
1. 3. « Possible-impossible » de l’écriture...........................................................................................71 
2. Les Armoires vides comme pré(-)texte.................................................................................74 
2. 1. « Gymnastique pré-abortum ».....................................................................................................75 
2. 2. Tout raconter...............................................................................................................................78 
2. 3. Transfiguration............................................................................................................................80 
2. 4. La « dé-fête »...............................................................................................................................82 
Conclusion................................................................................................................................83 
III. L’Événement à l’œuvre.........................................................................................................85 
1. Raconter « ça »......................................................................................................................89 
1. 1 Ramener au jour...........................................................................................................................90 
1. 2. Transgression...............................................................................................................................91 
2. Une écriture « justifiée par le rêve ».....................................................................................94 
2. 1. Une scène irréelle........................................................................................................................95 
2. 2. Le livre épuisé.............................................................................................................................97 
3. L’événement de l’écriture...................................................................................................100 
3. 1. Un sacrifice................................................................................................................................101 
3. 2. Le « petit baigneur »..................................................................................................................102 
3. 3. Scène de la différence................................................................................................................103 
3. 4. Une scène entrebâillée...............................................................................................................105 
  v
3. 5. Retourner au secret....................................................................................................................106 
3. 6. Sauver l’événement...................................................................................................................108 
Conclusion : l’événement-fantôme...........................................................................................112 
FIGURE I. L’HISTOIRE, LA DATE, L’ARCHIVE...................................................120 
« Rien qu’un récit véridique ».................................................................................................121 
Anniversaires..........................................................................................................................131 
L’archive « pré-posthume »....................................................................................................140 
PARTIE II. POÉTIQUE DE L’ÉVÉNEMENT CHEZ HÉLÈNE CIXOUS : 
TOUTE-PUISSANCE DE CE QUI ARRIVE...............................................................145 
I. SUIVRE LE FIL(S)................................................................................................................151 
1. Vers l’autobiographique......................................................................................................152 
1.1. Parcours......................................................................................................................................153 
2. Témoigner en régime de fiction..........................................................................................157 
2. 1. L’écriture « réelle-fictive »........................................................................................................158 
2. 2. Les preuves................................................................................................................................161 
3. Scènes primitives................................................................................................................163 
3. 1. Neutre et Le jour où je n’étais pas là, « jumeaux contretemporains »......................................169 
3. 2. Reprendre le fil(s)......................................................................................................................173 
Conclusion..............................................................................................................................176 
II. « APRÈS 40 ANS… L’EXHUMATION ».........................................................................180 
1. Écrire sur les tombes...........................................................................................................181 
1. 1. Retour de l’enfant nié................................................................................................................184 
1. 2. L’avènement d’une langue........................................................................................................188 
2. Avouer – les fautes..............................................................................................................193 
2. 1. Faute de terre.............................................................................................................................196 
2. 2. Faute(s) de mère(s)....................................................................................................................199 
2. 3. Parler devant témoin..................................................................................................................202 
3. Mon(s)trer l’enfant..............................................................................................................207 
3. 1. Une chaîne de monstres.............................................................................................................208 
Conclusion..............................................................................................................................211 
III. VERS UNE AUTRE POÉTIQUE DE L’ÉVÉNEMENT................................................212 
1. Enterrer/déterrer..................................................................................................................212 
1. 1. Comme en rêve..........................................................................................................................213 
1. 2. Accoucher du mongolien...........................................................................................................215 
2. Séduction de l’impensé.......................................................................................................217 
2. 1. Une ligne brisée.........................................................................................................................218 
2. 2. La pensée renversée...................................................................................................................220 
2. 3. Révolution mongolienne...........................................................................................................223 
3. Avouer – en secret...............................................................................................................225 
3. 1. Injonctions.................................................................................................................................225 
3. 2. Autorité du Livre.......................................................................................................................227 
4. Une autre poétique de l’événement.....................................................................................229 
4. 1. Re-tourner la langue et la pensée...............................................................................................230 
Conclusion : une éthique à la limite.........................................................................................232 
FIGURE II. LA MORT, LE DEUIL, LES LARMES..................................................238 
Infanticides et matricides........................................................................................................240 
Le deuil « impossible-nécessaire ».........................................................................................243 
Les larmes qui restent.............................................................................................................249 
  vi
PARTIE III. POÉTIQUE DE L’ÉVÉNEMENT CHEZ MAURICE BLANCHOT : 
L’« EXPÉRIENCE INÉPROUVÉE » OU CE QUI N’ARRIVE PAS.........................253 
I. Passion de l’événement..........................................................................................................261 
1. Jour – de l’événement biographique...................................................................................264 
1. 1. Enquête......................................................................................................................................265 
1. 2. Le statut « réel-fictif » de la lettre.............................................................................................271 
1. 3. « Il n’y aura pas eu d’autobiographie ».....................................................................................275 
2. L’Instant de ma mort : un testament politique ?.................................................................278 
2. 1. Polémiques................................................................................................................................280 
2. 2. Plaider coupable........................................................................................................................281 
Conclusion..............................................................................................................................284 
II. Convergences : autour de L’Instant de ma mort................................................................286 
1. Résistance des commencements (L’Arrêt de mort et La Folie du jour).............................287 
1. 1. « Munich aussi était arrivé ».....................................................................................................288 
1. 2. Dispositif de la crypte................................................................................................................291 
1. 3. L’événement à l’arrêt................................................................................................................294 
1. 4. Un récit ?...................................................................................................................................300 
2. D’« (Une scène primitive ?) », l’autre................................................................................306 
2. 1. La mort de l’infans....................................................................................................................307 
2. 2. Scène primitive..........................................................................................................................309 
Conclusion..............................................................................................................................311 
III. Rapprochements, éloignements.........................................................................................314 
1. Révélateurs de l’autobiographique......................................................................................315 
1. 1. Écrire (dans) la distance............................................................................................................316 
1. 2. Superposition et effacement......................................................................................................318 
2. Un récit à foyers variables..................................................................................................320 
2. 1. Un monde en ruines...................................................................................................................321 
2. 2. « Une amitié subreptice »..........................................................................................................324 
2. 3. Mensonge et vérité....................................................................................................................326 
3. La mort, à l’instant..............................................................................................................327 
3. 1. Clausule.....................................................................................................................................329 
Conclusion : la mort, la citation – à l’anacoluthe...................................................................331 
Dernière citation......................................................................................................................334 
CONCLUSION. LIER, DÉLIER....................................................................................337 
Entre maîtrise et déroute.........................................................................................................340 
Scènes de la différence sexuelle..............................................................................................346 
BIBLIOGRAPHIE...........................................................................................................352 
 
  vii
LISTE DES SIGLES UTILISÉS 
(Les références complètes se trouvent en bibliographie) 
 
Textes d’Annie Ernaux 
A  Les Années 
AF  L’Autre Fille 
AN  L’Atelier noir 
AV  Les Armoires vides 
E  L’Événement 
EC  L’Écriture comme un couteau 
EV  Écrire la vie  
F   Une Femme 
FG  La Femme gelée 
H  La Honte 
L  « Annie Ernaux (entretien) », Lire 
LAC  « La littérature est une arme de combat », dans Rencontres avec Pierre Bourdieu 
PS  Passion simple 
RE  « Raisons d’écrire », dans Le Symbolique et le social 
RY  Retour à Yvetot 
VJT  « Vers un je transpersonnel », dans Autofictions et Cie 
 
Textes d’Hélène Cixous 
AVE  « Aller vers le plus effrayant », Che vuoi ?  
DO  Double Oubli de l’Orang-Outang 
J  Le jour où je n’étais pas là 
JA  Jours de l’an 
LPL  « Le livre, personnage du livre », Cahiers de la Villa Gillet 
M  Manhattan. Lettres de la préhistoire 
MJ  Manuscrit, Le jour où je n’étais pas là 
ML  « Du mot à la vie : un dialogue entre Jacques Derrida et Hélène Cixous », Magazine 
  littéraire 
O  Osnabrück 
OL  Or. Les lettres de mon père 
PR  Photos de racines 
PT  « Préface », dans Tombe 
RJD  Rêve je te dis 
RT  Rencontre terrestre 
T  « “Je suis d’abord un auteur de textes qui n’ont pas de nom” », Télérama 
S  « Savoir », dans Voiles 
 
Textes de Maurice Blanchot 
AM  L’Arrêt de mort 
AO  L’Attente l’oubli 
ED  L’Écriture du désastre 
EL  L’Espace littéraire 
FJ  La Folie du jour 
IM  L’Instant de ma mort 
PA  Le Pas au-delà 
  viii
À mes fils à moi, Aurèle et Jean-Léon, pour qu’ils aient 
eux aussi le courage d’aller au bout d’eux-mêmes. 
 
 
À la mémoire d’un autre Maurice. 
 
 
 
  ix
REMERCIEMENTS 
Je remercie d’abord ma directrice de thèse, Ginette Michaud, qui m’a accompagnée 
pendant toutes ces années avec patience et qui n’a jamais manqué de m’encourager à 
poursuivre. Son soutien, sa présence et son amitié par-delà la distance m’auront permis de 
me rendre au bout de cette aventure qui n’était pas toujours facile. Enfin, sans sa générosité 
et sa rigueur à lire et à relire, cette thèse n’aurait jamais vu le jour. Je ne saurais trop insister 
sur ce que sa pensée a occasionné dans ma vie comme défi mais aussi comme liberté. 
 
Mes remerciements vont aussi à : 
 
Madame Mireille Calle-Gruber, professeur et directrice du Centre de Recherches en 
Études Féminines et de Genres (Sorbonne Nouvelle-Paris III), qui m’a permis de participer 
aux activités de ce groupe et à ses séminaires donnés à l’automne 2006. Son accueil, de 
même  que  celui  de  ses  étudiants,  aura  été  des  plus  chaleureux  et  nos  échanges  ont 
largement  contribué  à  faire  avancer  ma  réflexion.  Je  salue  aussi  mes  compagnes  et 
compagnons du groupe de recherches et leur enthousiasme à penser autrement. 
 
Madame Marie Odile Germain, conservatrice du fonds Hélène Cixous (BnF-Site 
Richelieu) qui a si généreusement mis à ma disposition le manuscrit du Jour où je n’étais 
pas là. Ce fut pour moi un privilège de travailler aussi près de la voix de Cixous. 
 
Les professeurs et chercheurs qui ont fait avancer cette thèse par leurs questions ou 
leurs bons mots : Michel Pierssens, Pierre Nepveu, Martine Delvaux, Gad Soussana et 
Catherine Mavrikakis.  
 
Le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (section Bourses d’études 
supérieures),  le  département  des  Littératures  de  langue  française  de  l’Université  de 
Montréal, le ministère de l’Éducation du Québec (section Bourses de mobilité) pour leur 
généreux soutien financier sans lequel je n’aurais pu consacrer plusieurs années de ma vie à 
cette thèse. Merci aussi à Geneviève Sicotte, directrice de Figura (antenne Concordia), pour 
son aide.  
 
La direction du cégep Gérald-Godin pour les congés nécessaires à la réalisation de 
cette thèse, mes collègues du département de français, et tout spécialement Sylvain Pelletier 
et Sylvie Vartian, qui m’ont soutenue au quotidien et inspirée à aller de l’avant. Merci aussi 
à Éric Paquin pour son affection et son soutien moral et technique. 
 
Merci de tout cœur à mes parents et à mes beaux-parents, à ma famille Tremblay, à 
ma belle-famille, à mes « amies pour la vie », ainsi qu’à mes compagnes et compagnons de 
thèse de l’Université de Montréal et d’ailleurs. Un merci spécial à Maude Lessard pour ses 
encouragements constants et la révision de cette thèse, à Vincent Dupuis, mon messager, et 
à Ashleigh Keall pour la révision anglaise. 
 
Un immense merci va à mon conjoint Jean-Frédérick Ménard. Son implication, sa 
confiance et sa force à me soutenir dans ce projet ne m’auront laissé d’autre choix que de 
persévérer.  
  x
Description:chez Annie Ernaux, Hélène Cixous et Maurice Blanchot par  la pensée de l'événement mise à l'épreuve des textes d'Ernaux, de Cixous et de Blanchot  at the instant of death: these are three distinct effects of the whole scenario.