Table Of ContentRAPPORT SUR
LA SANTÉ ANIMALE
2015
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SOMMAIRE
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Santé animale en Suisse: Lutte contre les épizooties
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rétrospective etperspectives
Desmoyensmodernesdeluttecontre
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lesépizootiesàl’exempledelaBVD
prévention Lepetitcoléoptèredesruches:
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détectionprécoce etlutte
Détection précoce etmiseen réseau La lutte contre lesépizooties,
8 44
desdonnées de santé animale undéfi constant
Surveillance des épizooties
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etdes zoonoses
Collaboration
Stratégie nationale contrela
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résistance auxantibiotiques(StAR)
internationale
LesactivitésdesServices
Préparation aux 52
vétérinaires: unBienpublic mondial
situations de crise
Normesinternationales
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etcommerceinternational
Exercicesdecrise et Une nouvelleloisurla santé animale
20 58
planification d’urgence pourla Mongolie
Organisation de la collecte
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delait en cas d’épizootie
Communication de crise: Science et recherche
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exemple de la tuberculose
64 Mammite– feuillede route
Surveillancesyndromique: détection
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précoce desnouvellesmaladies
Berne etMittelhäusern:
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deux sitespourl’IVI
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Santé animale en Suisse :
rétrospective et perspectives
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JosefSchmidt,OSAV
orsquelecoupd’envoidelaStra- crise,luttecontrelesépizooties,collabo- exercicesmenésdanslecadredelaStra-
tégie Santé animale en Suisse rationinternationaleetrechercheetdé- tégiesurlesplanstantfédéralquecanto-
2010+aétédonné,DorisLeuthard, veloppement. nal et des améliorations apportées en
àl’époqueprésidentedelaConfé- conséquence; ils ont montré aussi la
dération,avaitappeléàfairedela Lamodificationdelaloisurlesépi- bonne coopération avec les vétérinaires
santé animale une valeur suisse recon- zooties de 2013 a avant tout légitimé et praticiensetleséleveurs.
nue, sous le slogan:«c’est typiquement renforcé les deux axes que sont la pré-
suisse».Eneffet,unniveauélevédesanté vention et la détection précoce des épi- Le récent succès remporté par la
animaleestuneconditionindispensable zooties. Certains programmes ont ainsi Suisseestvenuconfirmerlehautniveau
à une production de denrées alimen- vulejour,telsqu’Equinellapourlesche- demaîtriseatteintparlepaysenmatière
tairesdurableetsûre.Ils’inscritdansle vaux,PathoPigpourlesporcsetAPINEL- deluttecontrelesépizooties:enmai2015,
droit fil des exigences de bien-être et LA,dédiéàladétectiondupetitcoléop- précisément25ansaprèslasurvenuedu
dedignitédesanimauxformuléesparla tèredesruchesenSuisse. premier cas d’ESB sur son territoire, la
sociétéetlesmilieuxpolitiques. Suisses’estvuattribuerlestatutleplus
L’apparitionduvirusresponsablede sûr (Pays Membre reconnu comme pré-
Depuis,l’Officefédéraldelasécurité lamaladiedelalanguebleueaunorddes sentantunrisquenégligeableàl’égardde
alimentaire et des affaires vétérinaires Alpesetladécouvertedecasdetubercu- l’ESB) par l’Organisation mondiale de la
(OSAV),encollaborationaveclesservices lose bovine ont montré que notre pays santéanimale(OIE).
vétérinairescantonauxetl’ensembledes n’était pas à l’abri des épizooties, émer-
partenaires et organisations concernés gentes comme réémergentes. Ces épi- Cestatutrelatifauxépizootiesvaut-
ainsi qu’avec les scientifiques, travaille sodes ont permis de constater le haut ilégalementpourlasantéanimaleengé-
d’arrache-piedpourmettreenœuvreles niveau de qualité affiché par le service néral?Auvudel’usageintensifquiest
cinqchampsd’actiondelaStratégie:pré- vétérinairepublicenmatièredegestion faitdesantibiotiquesenSuisseparrap-
vention, préparation aux situations de desévénementsetdescrises,résultatdes portàd’autrespays,onestendroitd’en
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douter.Lesantibiotiquessontdesmédi- travauxmenésconjointementparlesser- promotion durable de la santé animale,
camentsindispensablesenmédecinehu- vicesdelasantépubliqueetdesaffaires endéfinissantpourcelauneorientation
maine comme en médecine vétérinaire. vétérinairesetl’ensembledespartiespre- stratégiqueclaireetunemiseenœuvre
L’augmentationdel’antibiorésistancedoit nantesdanslecadredel’élaborationdela cohérente.
doncêtreconsidéréecommeunemenace Stratégie nationale contre la résistance
réelle pour la santé des hommes et des auxantibiotiques(StAR)ainsiquel’enga- Ainsi, nous prendrons tous en
animaux,etlerecoursauxantibiotiques, gement commun des producteurs, de compte le fait que la santé de nos ani-
limitéaustrictminimum.Celanedoitpas l’OSAVetdel’Officefédéraldel’agricultu- maux de rente constitue la base d’une
se faire au détriment du bien-être des re(OFAG)enfaveurd’unréseaudédiéàla agriculture et d’une production de den-
bêtes;aucontraire,cetobjectifdoitimpé- saisie de données de santé animale rées alimentaires qui soient compéti-
rativementêtreliéàlapromotiondela constituentdesétapesencourageantes. tivesetéconomiquementviables.Lasan-
bonnesantégénéraledesanimaux. té animale représente d’ailleurs l’un des
Celasuffit-il?Jepensequenon.Une piliers centraux du concept «Une seule
Nous devons donner une nouvelle nouvelleimpulsionglobaleexigequel’on santé» de l’Organisation mondiale de la
impulsionglobaleenmatièredepromo- trouve des ressources supplémentaires santé(OMS),lequelaffirmequelasanté
tiondelasantéanimalesinousvoulons et que l’on emprunte des voies inexplo- humaine,lasantéanimaleetl’environne-
relever des défis tels que la modernisa- rées.Sil’importancedelasantéanimale mentsontindissociables.
tiondesexploitationsagricoles,l’intensi- est bien ancrée chez nombre de per-
ficationdutraficinternationald’animaux sonnes, les mesures engagées actuelle- Cen’estqu’ensemblequenouspour-
et de marchandises, l’augmentation des ment pâtissent d’un manque de coordi- rons suivre le slogan susmentionné et
attentesdelasociétévis-à-visdelapro- nationousontentravéespardesintérêts faire de la santé animale une valeur
duction de denrées alimentaires et de personnelsetàcourtterme.Ilconvient suisse.Attelons-nousàlatâche:nousdis-
l’élevageouencorelesnouvellesmenaces donc de renforcer la coopération entre posonsdesmeilleursatouts!
résultantduchangementclimatique.Les lessecteurspublicetprivéenvuedela
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PrévenTion
Lapréventionenglobetouteslesmesuresdeprécautionvisantà
empêcherouàréduirelerisqued’apparitionetdepropagation
d’unemaladieanimale.Lapréventionestl’undespiliersdela
StratégieSantéanimaleenSuisse2010+.Laloisurlesépizooties,
dontlarévisionaétéacceptéeparlepeupleennovembre2012,
confèreàl’OSAVlacompétenceetlesressourcesfinancières
nécessairespoursoutenirlapréventiondesépizootiesetmettreen
œuvreunsystèmenationaldedétectionprécoce.Laprévention
reposeégalementsurlacollecteetl’évaluationdesdonnéesde
santéanimale,surlasurveillancedesépizootiesetdeszoonoses
ainsiquesurunestratégieefficacecontrelarésistanceauxanti
biotiques.
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Détection
précoce et mise
8 en réseau des
Ladétectionprécoceconsisteàdécelerleplustôt
données de santé
possiblel’apparitiondesépizooties,desmaladies
animalesetdeszoonosesémergentesouréémergentes,
animale
etàenévaluercontinuellementladangerositépour
l’hommeetl’animal.Ils’agitégalementdetransmettre
auplusvitelesinformationspertinentesauxservices
DanielaHadornetMartinReist,OSAV compétents.Lesdécideurspeuventainsiengager
àtempslesmesuresadéquates.Ladétectionprécoce
nécessitenotammentlacollecte,lamiseenréseau
etl’utilisationdesdonnéesconcernantlasantéanimale.
Systèmesfacultatifs naires),cequiempêchel’OSAVd’endispo- gistrés. Ces annonces sont saisies dans
d’annonceetd’information ser librement à des fins de détection unebanquededonnéescentralisée,éva-
surlasantéanimaleau précoce.Danscetteperspective,l’OSAVa luées par le service spécialisé Equinella
niveaunational mis en place toute une série de projets puismisesenlignesousformeanonymi-
etd’instruments(Equinella,LyMON,Pa- séesurlesiteEquinella.Delasorte,les
Lesprogrammesdesurveillanceof- thoPig, APINELLA, le projet «Réseau – vétérinairesetlesdétenteursd’animaux
ficielsvisentlesépizootiesdéfiniesdans santédesbovins»ainsiquele«Bulletin commelafilièreéquineoutoutautrein-
l’ordonnancesurlesépizooties:c’estune Radar») qui contribuent à la détection téressépeuventobtenirdesinformations
obligation légale de communiquer les précoce,maisquioffrentaussiunavan- surl’étatdesantédeschevauxenSuisse.
donnéesquilesconcernent.Toutefois,il tageindéniableauxorganismesprivéset
estpossibled’affinerladétectionprécoce auxpersonnesquilivrentcesdonnées. Les annonces sur Equinella ne
ensefondantsurdesinformationssup- concernent pas seulement les maladies,
plémentaires qui échappent encore aux Equinella (www.equinella.ch) est mais aussi les symptômes non spéci-
voies d’annonce ordinaires. Parmi ces une plateforme électronique d’annonce fiquesquisemanifestentavantlamala-
données, certaines sont recueillies à di- et d’information pour les maladies die.Eneffet,lanotificationrapideetaus-
verséchelonsrelevantdudroitprivé(par équines.Ils’agitd’unsystèmefacultatif si complète que possible de certains
exemple auprès d’organisations d’éle- d’annoncedescasdemaladieséquineset symptômestelsquelafièvreàunservice
vage,deproducteurs,decabinetsvétéri- dessymptômesparlesvétérinairesenre- central peut aider à détecter une infec-
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tion au stade précoce. On appelle une abattoirsetdupersonnelduservicevété- ler ces organes minutieusement et de
telle démarche la surveillance des syn- rinairepublic.Grâceaubonétatdesanté prélever des échantillons dès les pre-
dromes(voirp.68:«Surveillancesyndro- de la population animale en Suisse, des miers soupçons de lésions. Voilà pour-
mique: détection précoce des nouvelles épizooties telles que la tuberculose bo- quoileprogrammededétectionprécoce
maladies»). vinesesontheureusementraréfiées.Ces Monitoring des ganglions lymphatiques
dernières années toutefois, on observe (LyMON)aétélancéauniveausuissele
une recrudescence des cas de tubercu- 1eroctobre2013.Ceprogrammedonneaux
Collecteetévaluationd’infor- lose chez les bovins et le gibier, dont contrôleurs des viandes la possibilité
mationssurlasantéanimale quelquescasisolésenSuisseen2013(voir de faire analyser les ganglions lympha-
auniveauinternational p.44:«Laluttecontrelesépizooties:un tiquesprésentantdeslésionsnonspéci-
déficonstant»). fiques, même en l’absence de suspicion,
Afin de pouvoir détecter de ce qui réduit la probabilité de
façon précoce les risques en ma- manquerdescasprécocesdetu-
tièredesantéanimaleprovenant Les données déjà berculose. D’importantes infor-
de l’étranger, la situation épizoo- mationsrelativesàl’étatdesanté
tique internationale fait l’objet collectées renferment de la population bovine suisse
d’une veille permanente. Sur la peuvent par ailleurs être obte-
base des informations dispo- tout un potentiel nues.Encasdedétectionenlabo-
nibles,l’OSAVétablitchaquemois ratoired’unsignedetuberculose
le «Bulletin Radar», qu’il publie de connaissances ou d’une autre épizootie dans le
sursonsiteInternet.Cebulletin cadredeceprogramme,leService
supplémentaires.
présente, avec le concours d’ex- vétérinaire suisse peut prendre
perts,lasituationsurlefrontdes plusrapidementdesmesuresafin
épizooties à l’étranger et évalue declarifierlasituationdansl’ex-
lesrisquespourlaSuisse.Ilcom- ploitationdeprovenanceet,ainsi,
porteenoutredesrecommandationsen Lasurveillancedesépizootiestelles de prévenir une éventuelle diffusion
matièredeprévention. que la tuberculose passe en particulier d’uneépizootie.
par le contrôle des viandes à l’abattoir.
Etantdonnélachronicitédelatubercu- Etantdonnél’augmentationdescas
Sensibilisationauxépizooties lose,leslésionsdesorganessontcepen- de tuberculose chez des cerfs dans les
etrenforcementdela dant multiples, ce qui complique le tra- paysvoisins,l’OSAVapubliéle«Manuel
détectionprécoceàl’abattoir vail de dépistage lors du contrôle des dedépistagedelatuberculosedanslegi-
viandes. Pour faciliter la tâche des em- bier»,destinéàsensibiliserleschasseurs
La surveillance clinique des trou- ployés des abattoirs et des organes du etlesgardes-chasse,maisaussilesbou-
peaux ainsi que l’annonce des cas sus- contrôledesviandes,l’OSAVapubliéen chers et les vétérinaires officiels aux
pectsetleurélucidationimmédiatessont automne 2013 un ouvrage richement il- symptômes de cette épizootie chez les
essentielles pour parvenir à déceler les lustré,le«Manueldedépistagedelatu- cerfs, les chevreuils et autres animaux
foyers d’épizooties le plus tôt possible. berculosebovine–anomaliesdécelables sauvages.
C’est dire toute l’importance de la vigi- lorsducontrôledesviandes».
lance non seulement des détenteurs
d’animauxetdesvétérinaires,maisaussi La tuberculose touche souvent les
des personnes impliquées dans le dia- ganglions lymphatiques, surtout à son
gnosticdesépizooties,desemployésdes stadeprécoce.Ilimportedoncdecontrô-
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1Servicesanitaireporcin(SSP),institutsdepathologieetcliniquesporcinesdesUniversités
deBerneetdeZurich,Associationsuissepourlamédecineduporc(ASMP),Institutdevirologie
etd’immunologie(IVI).
10
Investigationconcernant ciblé,etdesmesuresappropriéesontpu Lavaleurajoutéedelamise
desproblèmesspécifiques êtreprises.Lesrésultatsrecueillisdurant enréseaudesdonnéesde
affectantlescheptelset lapremièreannéeontmêmepermisd’ac- santéanimale
renforcementduréseaude quérir de nouvelles connaissances im-
diagnostic portantes pour le dépistage précoce de Les données de santé animale re-
certainsagentspathogènes. groupent,entreautres,lesélémentssui-
Lesexamensdecadavresd’animaux vants:diagnosticscliniques,symptômes
pardesprofessionnels(examensanato- nonspécifiques(fièvre,manqued’appétit
mopathologiques) ainsi que des exa- Programmesspécifiquesde ou fort amaigrissement), données rela-
menscomplémentairesciblés(p.ex.por- détectionprécoce:l’exemple tives au traitement, raisons expliquant
tantsurdesagentspathogènesvirauxou d’APINELLA lesbaissesd’effectifs,avortements,tares
bactériens) sont l’une des possibilités héréditaires et malformations, résultats
d’examens diagnostiques les plus perti- L’apparitiondenouveauxagentspa- delaboratoireetrésultatspathologiques
nentesencasdeproblèmesnonrésolus. thogènes,commelepetitcoléoptèredes ainsi que caractéristiques sanitaires in-
Cesméthodesnonseulementpermettent ruches(Aethinatumida),metfortement directes telles que durée d’utilisation,
la détection précoce d’épizooties et de à contribution le Service vétérinaire nombredecellulesetindicedefécondité.
nouvelles maladies, mais renseignent suisse ainsi que les professionnels Ces données sont essentiellement re-
aussi sur les problèmes sanitaires que concernés. Afin d’empêcher la propaga- cueilliesparlesdétenteursd’animaux,les
rencontrent les exploitations: la santé tiondetelsagents,ilyalieudemettreen vétérinaires des exploitations, les ser-
animalepeutalorsêtrerenforcéeàl’aide placedesprocéduresdedétectionadap- vices de santé animale, le contrôle des
demesuresthérapeutiqueset/oupréven- tées. viandes à l’abattoir et les centres d’exa-
tives précises. De telles investigations mensdiagnostiques.
contribuentégalementàréduirel’utilisa- Le programme national APINELLA
tion d’antibiotiques et à mieux cibler prévoitdesmesuresspécifiquespourdé- Elless’avèrentutilesàchaqueétape
l’administrationdesmédicamentsvétéri- tecterdemanièreprécocelepetitcoléop- delachaînealimentaire.Lesdétenteurs
naires. tèredesruchesenSuisse.Desapiculteurs d’animauxetlesvétérinairespeuventno-
sentinellesrépartissurtoutleterritoire tamment s’en servir pour optimiser la
Souhaitant démontrer l’utilité des helvétiqueetlaPrincipautédeLiechten- gestion des exploitations et des trou-
examensanatomopathologiquespourla steincontrôlenttouteslesdeuxsemaines peauxainsiquepourassurerlesuivivé-
détection précoce des épizooties et des depuismai2015lescoloniesdecertains térinaire du cheptel. Mesurer, enregis-
maladiesanimalesàl’exempledesporcs, ruchersafinderepérerleparasiteeten- trer,analyser,vérifier:celuiquiprocède
l’OSAV s’est associé à des partenaires registrent leurs observations à l’aide régulièrement à ces opérations détecte
pourlancerenjanvier20141leprojetpi- d’une application dans une banque de les besoins d’intervention et s’améliore.
lotePathoPig.Danscecadre,leséleveurs données centralisée. Les informations Danscetteoptique,ilestimportantque
deporcsontlapossibilité,parl’intermé- transmises font régulièrement l’objet les données de santé animale soient en
diaire du Service sanitaire porcin (SSP) d’uneévaluation.Grâceàcesdonnées,la lien avec des données de production
ou du vétérinaire de l’exploitation, de situation peut être évaluée plus rapide- tellesquelaquantitédelaitproduite,la
faireexaminercertainsproblèmesaffec- mentencasdesuspicionetlesmesures quantitédenourritureingéréeouencore
tantlesanimauxetderecouriràundia- adéquates peuvent être prises de ma- l’accroissement quotidien ainsi qu’avec
gnosticsubventionné.Lesrésultatsobte- nièreplusciblée(voirp.40:«Lepetitco- desinformationsrelativesàladétention
nusjusqu’icisontencourageants:dansla léoptèredesruches:détectionprécoceet d’animaux.C’estl’ensembledecesrensei-
plupartdescas,lacauseduproblèmea lutte»). gnements qui permet d’obtenir un ta-
pu être déterminée grâce à un examen bleauglobaletsignificatif.Lesorganisa-
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Description:orsque le coup d'envoi de la Stra- tégie Santé animale en Suisse. 2010+ a été donné, Doris Leuthard, à l'époque présidente de la Confé- dération