Table Of ContentUNIVERSITE EVANGELIQUE EN AFRIQUE 
 
 
 
 
 
 
 
FACULTE DES SCIENCES AGRONOMIQUES ET 
ENVIRONNEMENT 
 
 
 
COURS DE PHYSIOLOGIE VEGETALE 
Destiné aux étudiants de deuxième année de graduat 
 
 
 
 
 
 
Prof. Dr. Ir. Gustave  Mushagalusa Nachigera 
 
         
 
 
Octobre  2016
Physiologie végétale 
 
Introduction 
 
1.  Thèmes abordés 
 
Les relations hydriques de la plante sont détaillées : notions de potentiel hydrique et 
ses  composantes,  transport  de  l’eau  dans  le  continuum  sol-plante-atmosphère, 
régulation stomatique et importance  des relations hydriques { l’échelle de la cellule 
et  des  tissus.  Dans  le  second  chapitre  les  bases  de  la  nutrition  minérale  sont 
précisées : interaction entre le système racinaire et le sol, notion et fonctions des 
éléments  essentiels,  transports  cellulaires  et  transcellulaires.  Au  vue  de  son 
importance, un chapitre est consacrée { la nutrition azotée  avant d’aborder la phase 
claire de la photosynthèse qui est décrite en relation avec la structure de l’appareil 
photosynthétique. La phase sombre est abordée en intégrant la problématique des 
échanges gazeux et l'efficience de l'utilisation de l'eau. Le transport des assimilats 
est détaillé : modalité de chargement et de déchargement du phloème, distribution 
des assimilats en fonction des relations sources-puits. Les principales hormones 
végétales  font  l'objet  d'une  description  exhaustive.  Les  fonctions  spécifiques 
d'autres  molécules  intervenant  dans  la  croissance  et  le  développement,  mais 
également dans les mécanismes de défense de la plante, sont envisagées. Le rôle 
essentiel du photopériodisme dans le développement des plantes est étudié. Le 
contrôle de la transition florale sert de principal exemple. Les concepts de base se 
rapportant à la photomorphogenèse et aux rythmes endogènes (particulièrement 
aux rythmes circadiens) sont abordés. Les bases physiologiques des phénomènes de 
dormance  sont  définies  et  les  adaptations  particulières  des  plantes  aux  basses 
températures non gélives (levées de dormance et vernalisation) sont analysées. 
 
2.  Objectifs du cours 
 
Ce cours a pour objectifs de fournir à l'étudiant les notions approfondies lui permettant 
d'appréhender les spécificités du fonctionnement d'une plante entière et de maîtriser les 
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problématiques  complexes  des  processus  qui  conditionnent  sa  croissance,  son 
développement  et  ses  capacités  d'adaptation  à  l'environnement.  Initier  l'étudiant  aux 
méthodologies utilisées en physiologie de la plante entière 
3.  Définition de la physiologie végétale 
 
Le mot physiologie tire son origine du mot grec physis, qui signifie nature et de 
logos, le discours. Littéralement, la physiologie végétale est donc le discours sur la 
nature des plantes.  
Du point de vue physiologique, les plantes sont d’abord considérés comme des 
machines  biochimiques,  qui  puisent  leur  énergie  et  les  molécules  inorganiques 
simples  dans  leur  environnement  physique et  qui  utilisent  cette  énergie  et  ces 
molécules pour élaborer pour élaborer des structures chimiques complexes. Les 
processus qui permettent aux plantes de mener { bien ces activités résultent d’une 
multitude de réactions chimiques. En d’autres termes, tout ce qui fait une plante et 
tout ce que fait une plante est fondé sur des processus physico-chimiques.  
La physiologie végétale nous raconte comment les plantes utilisent l’énergie solaire 
pour assimiler le carbone et comment elles convertissent ce carbone en leur propre 
substance. Elle nous apprend comment les plantes prélèvent et répartissent les 
nutriments et l’eau. Elle nous dit comment les plantes croissent et se développent, 
comment  elles  répondent  à  leur  environnement,  comment  elles  réagissent  aux 
stress  et  comment  elles  se  reproduisent.  En  bref,  la  physiologie  végétale  nous 
apprend comment les plantes fonctionnent. La tâche du physiologiste végétaliste est 
d’expliquer le fonctionnement des plantes en se référant aux lois physico-chimiques 
connues.  
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Chapitre 1. Relations hydriques et mouvement dans le phloème 
 
1.1 Les cellules végétales et l’eau 
1.1.1  Eau et liaison hydrogène 
 
L’eau  est  formée  d’un  atome  d’oxygène  lié  de  façon  covalente  {  deux  atomes 
d’hydrogène. L’atome d’oxygène étant très électronégatif a tendance à attirer des 
électrons.  Une  conséquence  de  cette  électronégativité  forte  est  que  l’atome 
d’oxygène a tendance { emprunter des électrons { l’hydrogène. Les électrons mis en 
commun forment une liaison O-H et se trouvent en moyenne plus proches du noyau 
oxygène que des atomes d’hydrogène. Il s’ensuit que l’atome d’oxygène porte une 
charge négative partielle et  qu’une charge positive partielle correspondante est 
portée par les atomes d’hydrogène. Cette distribution dissymétrique des électrons 
fait que l’eau est une molécule polaire.  
Globalement, l’eau demeure une molécule neutre, mais la séparation de charges 
positives et négatives génère de fortes attractions mutuelles (électriques) entre 
molécules  d’eau  voisines  ou  entre  l’eau  et  d’autres  molécules  polaires.  Cette 
attraction est nommée liaison hydrogène.  
En plus des interactions entre molécules d’eau, les liaisons hydrogène établissent 
aussi des attractions entre l’eau et d’autres substances ou entre l’eau et des surfaces. 
Par exemple, ce type de liaison est la base des couches de solvatation qui se forment 
autour de macromolécules biologiquement importantes comme les protéines, les 
acides nucléiques ou les glucides. Ces couches de molécules d’eau fortement liées et 
orientées sont désignées sous le terme : d’eau liée. On estime que l’eau liée peut 
représentée jusqu’{ 30% de la masse de molécules protéiques hydratées. L’eau liée 
joue un rôle important dans  la stabilité des molécules protéiques. L’eau liée joue  un 
rôle tampon, elle empêche un rapprochement trop important des molécules qui 
formeraient des agrégats suffisamment importants pour précipiter.  
 
 
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1.1.2  Les propriétés physico-chimiques de l’eau  
a) Constituant essentiel des organismes vivants 
 
L ‘eau est le constituant le plus important de la plupart des organismes vivants. 
Le contenu réel en eau dépend du tissu et du type cellulaire, il est d’une certaine 
façon également dépendant des conditions physiologiques et environnementales, 
mais l’eau représente plus de 70% de la masse des parties non lignifiées de la 
plante.  Quantitativement  l’eau  représente  dans  certains  tissus  plus  actifs 
biologiquement  85-90%    et  qualitativement  elle  joue  un  rôle  dans  la  structure 
géométrique  des  membranes,  des  enzymes  et  une  importance  dans  leur 
fonctionnement.  
 
b) Réactif  et solvant 
 
L’eau est un réactif impliqué dans de nombreuses réactions du métabolisme, c’est 
un  solvant universel  ce  qui  facilite  son  rôle  dans  le  transport  d’assimilats,  de 
minéraux etc..  
 
c) Régulateur thermique 
 
De par sa chaleur latente de vaporisation remarquablement élevée, elle joue un 
rôle important dans la régulation thermique. L’eau se retrouve { l’état liquide dans 
une gamme de températures compatibles avec la vie. Généralement les points de 
fusion et d’évaporation sont en rapport avec la taille de la molécule, de sorte que les 
changements d’états pour de petites molécules s’effectuent { des températures plus 
basses que pour des molécules plus grosses. En se basant uniquement sur la taille, 
l’eau devrait se trouver surtout { l’état de vapeur sur la plus grande partie de la 
surface terrestre. Cependant, comparés { d’autres molécules de taille identique, 
comme l’ammoniac (NH3) ou le méthane (CH4), les points de fusion et d’ébullition 
de l’eau sont plus élevés que prévu.  
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A cause de sa structure très ordonnée, l’eau liquide possède une bonne conductivité 
thermique, ce qui signifie qu’elle évacue très rapidement la chaleur de l’endroit où 
elle est appliquée. La conjonction d’une forte chaleur spécifique et d’une bonne 
conductivité  thermique  lui  permet  d’absorber  et  de  redistribuer  de  grandes 
quantités  d’énergie  calorique,  sans  provoquer  de  fortes  augmentations  de 
température. Chez les tissus végétaux qui contiennent de grandes quantités d’eau, 
cette  propriété  leur  confère  une  stabilité  thermique  exceptionnelle.  Dans  une 
cellule,  une  surchauffe  localisée,  provoquée  par  des  réactions  biochimiques  est 
empêchée, puisque la chaleur est rapidement dissipée dans tout le volume cellulaire. 
De plus, des grandes quantités de chaleur peuvent être échangées entre les cellules 
et leur environnement sans entraîner des variations excessives de la température.  
 
d) Incompressible  
 
Elle est incompressible, ce qui permet son rôle dans la turgescence.  
 
e) Fluide  
 
Son état fluide lui permet de se mouvoir facilement à travers la plante et donc de 
véhiculer les éléments minéraux des racines vers les feuilles.  
 
f) Transparente  
 
Elle est transparente, ce qui permet à la lumière de pénétrer à travers la cellule 
jusqu’aux chloroplastes et rend possible la photosynthèse.  
Dans les plantes terrestres, l’eau est une composante d’un système très dynamique. 
Les plantes qui ont une activité photosynthétique élevée subissent d’importantes 
pertes  d’eau,  surtout  par  leur  surface  foliaire.  Par  conséquent,  des  quantités 
équivalentes d’eau doivent être prélevées dans le sol et circuler dans la plante de 
façon { combler les déficits qui apparaissent dans les feuilles. Ce flux continu d’eau 
dans la plante est d’une importance considérable pour assurer sa croissance et sa 
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survie. L’absorption d’eau par les cellules génère une pression dite de turgescence ; 
en l’absence de squelette, les plantes doivent maintenir la turgescence de leurs 
cellules afin de garder un port dressé. Notons d’amblée que l’absorption d’eau est 
aussi une force responsable du grandissement cellulaire. Peu de plantes survivent à 
la  dessiccation  et  en  cas  de  stress  hydrique,  les  feuilles  paraissent  de  petites 
dimensions et la plante est chétive.  
 
1.1.3  Le transport de l’eau  
 
e  Il  n’existe  aucune  preuve  que  le  mouvement  de  l’eau  nécessite  de  l’énergie 
métabolique. Le mouvement passif de la plupart des substances peut s’effectuer par 
l’un des  deux processus physiques, { savoir : la diffusion ou le flux en masse. 
Concernant l’eau, un cas spécial de diffusion doit aussi être pris en compte, il s’agit 
de l’osmose.  
a)  Le flux en masse 
Le mouvement des matériaux par flux en masse (« mass flow ») est déterminé  par la 
pression. Ce transport en masse se produit sous l’effet d’une force externe comme la 
pesanteur  ou  la  pression.  Il  s’ensuit  que  toutes  les  molécules  d’une  substance 
migrent en masse.  Ex. L’eau dans un ruisseau s’écoule sous l’effet d’une pression 
hydrostatique qui résulte de la pesanteur. Dans la maison l’eau coule du robinet 
parce qu’une pression liée { la pesanteur s’exerce sur les conduites qui partent du 
château  d’eau.  Le  transport  de  l’eau  en  masse  participe  aussi  en  partie  au 
mouvement  de  l’eau  dans  les  plantes,  comme  par  exemple  dans  les  éléments 
conducteurs du xylème, ou dans les racines.  
b) La diffusion  
La diffusion peut être interprétée comme un mouvement dirigé d’une région de 
forte concentration vers une région de faible concentration, mais elle est due à une 
agitation thermique aléatoire de molécules individuelles. Ainsi si le flux en masse 
dépend de la pression, la diffusion est due principalement à des différences de 
concentration.  La  diffusion  est  un  facteur  particulièrement  important  dans 
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l’approvisionnement de la photosynthèse en dioxyde de carbone ou dans la perte de 
vapeur d’eau par les feuilles.  
Le processus de la diffusion a été quantifié pour la première fois poar A. Fick. La 
première loi de Fick, formulée en 1855, est la base de la formulation quantitative du 
mécanisme.  
J=DAΔC/I 
  J représente le flux ou quantité de substance traversant une unité de surface 
par unité de temps (par exemple mol m-2s-1).  
  D est le coefficient de diffusion, une constante de proportionnalité qui est 
fonction de la molécule qui diffuse et du milieu environnant ; 
  A représente la surface traversée 
  L est le chemin parcouru par la substance 
  ΔC représente la différence de concentration entre les deux régions, il est 
également désigné par le terme gradient de concentration. ΔC est la force 
motrice lors d’une diffusion simple.  
c)  L’osmose –la diffusion de l’eau  
La  diffusion  de  l’eau  s’effectue  lorsque  deux  régions  sont  séparées  par  une 
membrane  qui empêche des  échanges  de solutés des  échanges  de  solutés mais 
permet le libre passage de l’eau. L’osmose n’est qu’un cas particulier de diffusion au 
travers d’une membrane { perméabilité sélective.  
 
1.1.4  le concept de potentiel hydrique  
 
Le potentiel chimique de l’eau dans un système peut être exprimé sous la forme d’un 
potentiel  hydrique,  défini  comme  étant  la  somme  de  deux  quantités  facilement 
mesurables : la pression hydrostatique et la pression osmotique. L’eau se déplace 
toujours d’une région  de  potentiel hydrique élevé  vers une  région de  potentiel 
hydrique faible. Le potentiel hydrique permet de prédire le mouvement d’eau dans 
et hors  de la cellule.  
Le potentiel hydrique peut aussi être défini comme la somme des potentiels le 
composant : Ψ=Ψp+Ψs 
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Le symbole Ψp représente le potentiel de pression. Il identique { P et représente le 
surplus de pression hydrostatique, par rapport à la pression atmosphérique. Le 
terme Ψs, représente le potentiel osmotique, qui est égal à la pression osmotique 
mais de signe négatif. Le potentiel osmotique est aussi appelé potentiel de soluté 
(d’où le terme S), parce qu’il représente la contribution des solutés de la solution.  
 
1.2 Les relations hydriques dans la plante entière  
1.2.1  La transpiration 
Moins  de  5%  de  l’eau absorbée par les plantes, est  réellement  utilisée pour la 
croissance,  et  une  quantité  encore  moindre  est  utilisée  dans  les  réactions 
biochimiques. L’équilibre hydrique de la plante passe par une perte de vapeur d’eau, 
un  phénomène  nommée  transpiration.  C’est  dans  les  plantes  cultivées  que 
l’intervention de la transpiration est la mieux démontrée ; il faut en effet plusieurs 
centaines  de  kilogrammes  d’eau  pour  produire  chaque  kilogramme  de  matière 
sèche  et  une  transpiration  trop  intense  peut  provoquer  des  diminutions 
importantes de productivité.  
a)  Le mécanisme 
Bien que de faibles quantités de vapeur d’eau puissent être perdues par de petites 
ouvertures (nommées lenticelles) dans le liège de jeunes rameaux ou de jeunes 
branches, la plus grande partie (plus de 90%) s’échappe par les feuilles. En effet le 
mécanisme de la transpiration est étroitement lié { l’anatomie de la feuille.  
La  transpiration  peut  être  considérée  comme  un  mécanisme  comprenant  deux 
phases : (1) l’évaporation de l’eau des parois cellulaires humides dans la chambre 
sous stomatique et (2) la diffusion de la vapeur d’eau des espaces sous-stomatique 
dans l’atmosphère.  
La diffusion de la vapeur d’eau de l’espace sous-stomatique dans l’atmosphère est 
un phénomène relativement simple. Une fois qu’elle a quitté la surface des cellules, 
la vapeur d’eau diffuse dans la chambre sous-stomatique et s’échappe des feuilles 
par  les  pores  stomatiques  (ostioles).  La  diffusion  de  la  vapeur  d’eau  {  travers 
l’ostiole, connue sous le terme transpiration stomatique, représente de 90 à 95% 
de la perte d’eau par les feuilles. Les 5 { 10% restants représente la transpiration 
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cuticulaire. Bien que la cuticule soit formée de cires et de composés hydrophobes, 
et qu’elle soit généralement imperméable { l’eau, de faibles quantités de vapeur 
d’eau sont capables de la traverser. La contribution de la transpiration cuticulaire { 
la perte d’eau d’une feuille varie considérablement entre espèces. Elle dépend dans 
une certaine mesure de l’épaisseur de la cuticule ; les cuticules les plus épaisses sont 
caractéristiques des plantes qui croissent en plein soleil ou dans les habitats secs, 
tandis qu’elles sont généralement plus minces sur les feuilles qui poussent { l’ombre 
ou dans des habitats humides.  
 
b) Facteurs influençant la transpiration 
 
Bien que l’ouverture et la fermeture des stomates soient les principaux facteurs 
affectant le taux de transpiration, plusieurs autres facteurs de l’environnement, mais 
également  de  la  plante  elle-même  influencent  la  transpiration.  Un  des  plus 
importants est la température. Le taux d’évaporation de l’eau double pour chaque 
augmentation  de  température  de  10 °C.  L’évaporation  refroidissant  la  surface 
foliaire, sa température n’augmente cependant pas aussi rapidement que celle de 
l’air  ambiant.  En  principe,  les  stomates  se  ferment  lorsque  les  températures 
dépassent 30 à 35°C.  
L’humidité  a  également  son  importance.  Le  taux  de  transpiration  est  en  effet 
proportionnel à la différence de tension de vapeur, qui est la différence entre la 
tension de la vapeur d’eau dans les espaces intercellulaires et { la surface de la 
feuille. La perte d’eau est beaucoup plu lente dans un air déj{ chargé en vapeur 
d’eau. Les feuilles des plantes croissant dans l’ombre des forêts, où l’humidité est en 
général  élevée,  ont  généralement  une  taille  luxuriante  parce  que  le  principal 
problème de ces plantes  n’est pas la perte d’eau, mais l’accès { une luminosité 
suffisante. Au contraire, les plantes vivant dans les prairies et d’autres habitats 
dégagés  possèdent  souvent  des  feuilles  étroites  caractérisées  par  une  surface 
réduite,  une  cuticule  épaisse  et  des  stomates  abrités.  Les  plantes  des  prairies 
reçoivent toute la lumière nécessaire, mais elles risquent constamment une perte 
d’eau excessive en raison de la faible humidité de l’air ambiant.  
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Description:métabolite essentiel. Selon le premier critère, si la plante est incapable de produire des semences viables en absence d'un élement, cet élément est