COMMUNIQUE DE PRESSE LUNDI 24 MARS 2014 EXPOSITION PEINTURES BAROQUES DES ANDES Collection PRIET-GAUDIBERT Musée des Jacobins er Du 4 avril au 1 juin 2014 Inauguration le Jeudi 3 avril à 18h En présence de monsieur Franck MONTAUGÉ COMMUNIQUE DE PRESSE EXPOSITION PEINTURES BAROQUES DES ANDES Collection PRIET-GAUDIBERT Un art baroque métissé Jusqu’en juin, la peinture andine à l’époque coloniale s’expose dans toute son originalité, qui mêle influences indiennes et occidentales. Malgré près de trois siècles d’existence, la production artistique de la vice-royauté du Pérou demeure encore mal connue même si l’intérêt croissant des historiens de l’art et des musées a contribué à en améliorer la connaissance. Elle a été longtemps considérée comme une pâle imitation de l’art européen véhiculée par des peintres italiens, flamands ou espagnols venus participer à l’œuvre d’évangélisation des Indiens. Afin que cet art retrouve ces lettres de noblesse, l’exposition du musée des Jacobins propose jusqu’au 1er juin de faire découvrir au public l’intérêt, l’originalité et la personnalité de cet art métissé où se mêlent influences indiennes et occidentales. Elle rassemble 18 tableaux de la collection Priet-Gaudibert peints au Pérou et en Bolivie, de Lima au lac Titicaca, de Cuzco à Arequipa… Des toiles sur lesquelles se reflète l’histoire complexe d’une peinture qui peu à peu va s’affranchir des canons de l’art européen et proposer une « vision en miroir » de la société coloniale. COMMUNIQUE DE PRESSE EXPOSITION PEINTURES BAROQUES DES ANDES Collection PRIET-GAUDIBERT AUTOUR DE L’EXPOSITION Conférences de Gérard Priet Vendredi 4 avril : 18 h 00 Samedi 5 avril : 14 h 30 Entrée gratuite sur réservation et en fonction des places disponibles COMMUNIQUE DE PRESSE EXPOSITION PEINTURES BAROQUES DES ANDES Collection PRIET-GAUDIBERT Un art baroque métissé : collection PRIET-GAUDIBERT Jusqu’en juin, la peinture andine à l’époque coloniale s’expose au musée des Jacobins dans toute son originalité, qui mêle influences indiennes et occidentales. LA PEINTURE ANDINE A L’EPOQUE COLONIALE Officiellement créée en 1542 par Charles Quint, la vice-royauté du Pérou s’étendait sur d’immenses territoires qui correspondent aujourd’hui essentiellement au Pérou, à la Bolivie et au nord de l’Argentine. Elle prit fin avec la reddition du vice- roi José de la Serna e Hinojosa le 9 décembre 1824. Malgré près de trois siècles d’existence, la production artistique de la vice-royauté demeure encore mal connue même si l’intérêt croissant des historiens de l’art et des musées a contribué à en améliorer la connaissance. Elle a été longtemps considérée comme une pâle imitation de l’art européen de l’époque et par conséquent dénigrée. Un dédain renforcé par le fait que beaucoup de peintres indiens sont restés anonymes et que l’on peine toujours à les identifier faute de documents. Afin que cet art retrouve ses lettres de noblesse, l’exposition du musée des Jacobins propose jusqu’au 1er juin de faire découvrir au public l’intérêt, l’originalité et la personnalité de cet art métissé où se mêlent influences indiennes et occidentales. Elle rassemble 18 tableaux de la collection Priet-Gaudibert peints au Pérou et en Bolivie, de Lima au lac Titicaca, de Cuzco à Arequipa… Des toiles sur lesquelles se reflète l’histoire complexe d’une peinture qui peu à peu va s’affranchir des canons de l’art européen et proposer une « vision en miroir » de la société coloniale. COMMUNIQUE DE PRESSE On a longtemps réduit cette peinture à l’École de Cuzco. Or, il apparaît clairement aujourd’hui que ce centre, pourtant très influent à l’époque, ne fut pas le seul. Des villes comme Lima, Potosi, ou des régions comme celle du lac Titicaca ont été aussi des lieux de production importants avec leurs caractéristiques propres. C’est tout l’intérêt de cette exposition, si modeste soit-elle, de faire découvrir au public l’originalité d’un art métissé qui mêle intimement les influences indiennes et occidentales. L’ambition est de présenter de façon synthétique la peinture coloniale andine et son évolution au cours de ces trois siècles d’existence ; les XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Dès l’arrivée des conquistadors au Pérou, en 1535, se pose la question de l’évangélisation des Indiens; une tâche complexe en raison de l’immensité du territoire, de la difficulté du relief, d’une population forte de plusieurs millions d’habitants et surtout de l’enracinement des cultes ancestraux. Une armée de prédicateurs et de missionnaires n’y aurait pas suffi ni même tous les galions de l’Espagne. La question fut résolue par le Concile de Trente (1545-1563) qui permit l’évangélisation par l’image. Les ordres religieux implantés entre-temps au Pérou et en Bolivie purent importer des tableaux religieux par dizaines et venant des Flandres, des gravures par milliers. A ces importations, vont très vite venir s’ajouter des œuvres réalisées localement dans lesquelles des réminiscences du passé préhispanique vont peu à peu ressurgir. On observe en effet, avec l’émergence d’artistes indiens, la naissance d’une peinture métissée. Des débuts de la conquête en 1531 à 1571, date de l’arrivée de Séville du peintre jésuite Bernado Bitti, on ne sait que peu de choses. Les chroniques espagnoles nous informent seulement qu’un peintre, Diego de Mora, accompagnait Pizzaro. Il fit même un portrait d’Atahualpa, dernier empereur inca. Mais la pacification du Pérou ne va pas laisser beaucoup de place à la création artistique. Les inventaires de 1546 et de 1553 de la cathédrale de Cuzco montrent que la plupart des tableaux qui la décoraient étaient d’origine flamande. Au début de la colonisation, les religieux remarquent que la peinture européenne fait une forte impression sur les masses indiennes. Les Jésuites en particulier se mettent à réclamer la venue d’artistes et commencent même à former des peintres indiens en leur enseignant les bases des techniques de l’art occidental. COMMUNIQUE DE PRESSE En 1571 arrive à Lima, le grand peintre jésuite italien Bernardo Bitti (1548 – 1610) suivi par deux autres compatriotes : Matéo Perez de Alesio et Angelino Medoro. En Italie c’est le triomphe du maniérisme, influencé par les décisions du Concile de Trente. Bitti peint des Vierges délicates aux corps allongés, dotées d’une extraordinaire expression de tendresse pour l’Enfant qu’elles portent dans les bras. Bitti est envoyé par les Jésuites dans toute la vice-royauté pour orner les églises. Il travaille à Lima, Cuzco, Arequipa, sur les bords du lac Titicaca et jusqu’à Potosi et à Sucre dans l’actuelle Bolivie. Travailleur infatigable, il va laisser une œuvre considérable, et son influence sur tous les peintres andins sera déterminante. On peut admirer quelques-unes de ses plus remarquables toiles au musée Pedro de Osma et dans l’église de Saint-Pierre à Lima. Un autre italien, Mateo Pérez de Alesio (vers 1547- vers 1607), embarque pour l’Amérique du Sud en 1589 après avoir passé six ans à Séville. Malheureusement très peu de ses œuvres nous sont parvenues et ses peintures murales à Lima ont été détruites par les tremblements de terre successifs. Si Bernardo Bitti avait travaillé pour les Jésuites, Perez de Alesio avait surtout été employé par les Dominicains et les Augustins. Le troisième italien, Angelino Medoro (1557-1631) commence son séjour en Amérique Latine par la Colombie où il reste deux ans. Il arrive à Lima en 1589 et reste en Amérique jusqu’en 1624, date à laquelle il retourne à Séville. Son maniérisme est plus doux que celui de ses deux compatriotes. Il forme dans son atelier plusieurs élèves dont le créole Luis Riano, qui s’est illustré au début du XVIIe siècle en décorant l’église d’Andahuaillillas, « la Sixtine des Andes » à quelques kilomètres de Cuzco. Au cours de ces deux premières périodes, 1531-1571 et 1571-1620 environ, l’art est encore véritablement occidental. La plupart des œuvres proviennent d’envois d’Espagne et la production locale reste aux mains de peintres européens, parfois aidés d’assistants indiens comme le faisait Bernardo Bitti. Ces artistes se déplacent de ville en ville et peignent partout de la même manière. On ne peut pas encore parler d’Écoles tant l’influence indienne reste mineure. Dans les Andes, cette peinture s’adresse à une population indigène païenne. C’est pourquoi les peintres s’efforcent d’adopter un langage compréhensible et emploient des codes de lecture familiers pour les Indiens. Les toiles, comme les peintures murales, participent pleinement à la stratégie d’évangélisation et vont servir à lutter contre l’idolâtrie. Elles sont de véritables outils de séduction avec pour objectif la conversion des Indiens. COMMUNIQUE DE PRESSE Selon le message qu’ils ont à faire passer, les peintres adoptent un type de composition différent. On en dénombre au moins quatre principales : dans le cas des scènes narratives tirées de la Bible, des Evangiles ou même des Evangiles apocryphes, la composition concentre le regard sur un groupe de plusieurs personnages absorbés dans une action, comme par exemple dans « La fuite en Egypte ». l’intrusion du divin dans la vie d’un personnage est souvent traduite par une partition de la toile en deux zones, superposant ou juxtaposant monde céleste et monde d’ici-bas. Dans cette catégorie, on peut classer le « Saint François recevant les stigmates soutenu par deux anges ». la représentation d’un personnage céleste pris isolément, soit sur terre comme les anges arquebusiers, soit au ciel comme « l’Immaculée conception », donne lieu à la mise en valeur d’une seule figure autour de laquelle les autres éléments restent discrets ou bien disparaissent. enfin, l’illustration de concepts religieux, comme la « Sainte Trinité avec l’Arche d’Alliance », fait appel dès la fin du XVIIe siècle à des images statiques et frontales ordonnées autour d’une symétrie axiale peu fréquente en Europe. Ces quatre manières de traiter le sujet se retrouvent dans les tableaux de l’École de Cuzco aussi bien que dans ceux de l’École de Lima ou de Potosi, et cela du XVIe au XVIIIe siècle. L’histoire de la peinture andine est néanmoins marquée par le commencement d’une nouvelle période au début du XVIIe siècle. Le Siglo de Oro (Siècle d’Or) espagnol touche à sa fin. L’Espagne débute un déclin économique et politique. Par ailleurs de moins en moins de peintres italiens, espagnols ou flamands partent pour le Nouveau Monde. Cependant l’œuvre d’évangélisation se poursuit et la nécessité de produire des tableaux reste primordiale. C’est l’époque où de nombreux ateliers se créent à l’initiative de peintres de plus en plus souvent indiens ou métis. On assiste à l’émergence d’un véritable métier d’art très en vogue et à une multiplication des productions qui vont se diffuser sur tout le continent. Les ateliers reçoivent d’importants volumes de commandes. A certaines époques ce sont des lots de 200 tableaux qui étaient confiés aux « recuas « (caravanes de mules) qui parcouraient les hautes terres pour livrer les paroisses isolées, les monastères et même les particuliers. COMMUNIQUE DE PRESSE L’ÉCOLE DE CUZCO A la suite du tremblement de terre de 1650, où de nombreux monuments de Cuzco sont détruits, un fort mouvement de reconstruction et de création artistique gagne la ville. Il est alimenté notamment par l’arrivée en 1673 de nombreux tableaux du Greco, de Herrera et d’autres peintres, parvenus au Pérou avec le nouvel évêque, Manuel de Mollinedo. Ces œuvres vont constituer de véritables sources d’inspiration pour les artistes andins. Contrairement aux deux premières périodes, les artistes de la seconde moitié du XVIIe siècle, indiens ou métis pour la plupart, sont à l’origine d’un style nouveau qui intègre de nombreuses références à la période précoloniale. Le plus célèbre est incontestablement Diego Quispe Tito (1611-1681). Descendant d’une famille de l’aristocratie indienne, il affirme son identité et sa filiation en ajoutant à son patronyme le nom Inca. Il fut probablement l’élève de Bernardo Bitti et commence par peindre des tableaux maniéristes. Mais très vite, il trouve son propre style. Il conserve les arrière-plans d’inspiration flamande mais y intègre des couleurs plus vives. Les ciels sont souvent remplis d’oiseaux de la forêt amazonienne, comme les aras ou les colibris. Peut-être une réminiscence incaïque ? Ces oiseaux sont les messagers des dieux, comme vont l’être les anges. D’autres détails évoquent le passé préhispanique comme la présence de petites fleurs rouges andines, les« quillas » (redlilies ou lys rouges), qui renvoient aux fleurs sacrées, symboles de la Coya Inca (la Reine Inca). Sur un plateau que présente un ange à la Sainte Famille dans le « Repos pendant la fuite en Egypte » ce sont des épis de maïs et des cosses de cacao qui remplacent les fruits traditionnels. Diego Quispe Tito Inca est également à l’origine d’une technique particulière, le « brocateado » qui consiste à rehausser les costumes des personnages peints de motifs décoratifs appliqués à la feuille d’or dont la disposition s’émancipe des plis des vêtements. Une technique qui sera adoptée par de nombreux peintres pour souligner et magnifier le caractère sacré des sujets représentés. Plus jeune de vingt-quatre ans que Diego Quispe Tito Inca, Basilio Santa Cruz Pumacallao (1635-1710) est une autre personnalité marquante de la peinture andine. Il fait partie des artistes locaux soutenus par l’évêque Manuel de Mollinedo et apparaît comme le premier peintre d’anges arquebusiers. Ce thème plut énormément aux Indiens et fut repris durant tout le XVIIIe siècle. Aujourd’hui encore, les anges arquebusiers font recette auprès des touristes visitant le Pérou. Dans son livre Anges apocryphes de l’Amérique vice-royale, le conservateur et historien d’art Ramon Mujica Pinilla fait le rapprochement entre les anges arquebusiers et les guerriers ailés précolombiens. COMMUNIQUE DE PRESSE L’introduction dans la peinture religieuse d’une certaine forme de polysémie avec l’apport de motifs faisant écho aux cultes ancestraux ne se fait pas de façon soudaine. Quelques peintres d’ailleurs, continuent longtemps à peindre de la même façon pendant que d’autres s’inscrivent dans une forme de métissage de plus en plus prononcée. Les ordres religieux eux-mêmes ne s’opposent pas strictement à ce double langage en laissant une certaine liberté aux artistes. En effet, réalisant qu’après un siècle d’évangélisation, les croyances ancestrales n’ont pas disparu, des Jésuites vont chercher à convertir les Indiens selon une autre approche. Il s’agissait de rapprocher les croyances précolombiennes du dogme chrétien. Par exemple, les autorités religieuses vont laisser les artistes locaux s’approprier la représentation trinitaire de Dieu, du Christ et du Saint Esprit, sous la forme de trois jeunes hommes identiques, alors qu’elle était interdite en Europe. Tout simplement parce que ce thème établit un parallèle avec les trois dieux frères du panthéon inca. Pour séduire et convertir les indiens, cette représentation trinitaire fut largement diffusée dans tout le vice-royaume. Vers la fin du XVIIIe siècle se produit un renouveau de la culture indienne. Les descendants de l’aristocratie inca, dont la noblesse a été reconnue par le roi d’Espagne, se révoltent contre leur statut d’intermédiaires entre les masses indiennes et le pouvoir espagnol. C’est l’époque où l’on voit réapparaître de superbes vêtements précolombiens lors de cérémonies religieuses. Des peintres s’émancipent et quittent la guilde des peintres de Cuzco vers 1685- 1688. Suivant l’exemple de Quispe Tito Inca, les artistes indiens élaborent une technique particulière de la perspective, portant un regard frontal et créant un monde plat presque stylisé, dit « achatado » (aplati). Ils introduisent des thèmes à résonnance païenne, comme le soleil, la lune ou les étoiles, faciles à intégrer dans un ciel chrétien. La scène religieuse n’est plus traitée comme une scène réelle. Les personnages deviennent stéréotypés et la Vierge Marie est identifiée à Mama Ocllo, déesse fondatrice de Cuzco. Sa représentation n’est plus celle d’une femme, mais devient celle d’une statue vue de face et idéalisée. Par centaines, on représente les statues de cultes locaux telles la Virgen de Belén (Bethléem), la Virgen de Guadalupe, de Pomata, de Cocharcas ou de Guapulo. COMMUNIQUE DE PRESSE Tous ces tableaux plaisent et la demande augmente dans toute la vice-royauté. Au même moment se développe en Europe l’art baroque, avec ses variantes propres selon les pays. En Amérique, ce style va trouver un terrain de développement et de créativité unique. Le baroque andin est donc le fruit à la fois d’un renouveau de la culture indienne et de la manifestation du pouvoir ecclésial sur ce nouveau continent. C’est dans ce style que sont réalisés d’incroyables retables chatoyants, dans lesquels est fait un large usage de la feuille d’or. Un matériau sacré qui, avant la conquête, disposait d’une très forte charge symbolique et était l’apanage des dieux et de l’Inca. Pour répondre à la demande accrue de tableaux d’églises, les ateliers organisent leur production : au maître est affecté la représentation des visages, aux assistants les plus expérimentés les costumes et les décors, à d’autres les oiseaux et les fleurs. Le « Brocateado » sera réalisé par un doreur spécialisé. Au sein d’une production d’inégale qualité, quelques noms émergent. Marcos Zapata (1710- 1773) puis Cipriano Gutierrez qui, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, peignent des tableaux où prédominent les rouges et des bleus assez pâles. Pendant plus de deux siècles, Cuzco, l’ancienne capitale des Incas, devient un centre extraordinaire de création. LES ÉCOLES DE LIMA, DE POTOSI ET DU LAC TITICACA Dans les autres centres artistiques comme Lima, Potosi et les rives du lac Titicaca, l’évolution n’est pas la même. Lima, par exemple, est une ville coloniale portuaire fondée en 1535 par Francisco Pizarro et ne peut se prévaloir d’aucun passé inca. C’est pourquoi, les peintures coloniales faites à Lima sont beaucoup plus fidèles à l’art espagnol que celles de Cuzco et suivent, avec un certain retard, l’évolution de la peinture occidentale. Le clair-obscur (chiaroscuro), puis le ténébrisme y sont adoptés. Les Bourbons succédant aux Habsbourg, la peinture subit au XVIIIe siècle l’influence de la France allant même jusqu’au rococo et au style rocaille. Lima se spécialise aussi dans l’art du portrait qui symbolise le pouvoir, le statut social. Contrairement à Cuzco, les peintres de Lima sont moins connus. On peut citer toutefois Francisco Martinez, Cristóbal Lozano, José Berrejo et Joaquin Urreta. Ils suivent le style des grands maîtres espagnols comme Zurbaràn, Murillo ou Valdès Leal.
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