Table Of ContentIJ^I Agriculture Canadian Agriculture Library
Bibliothèquecanadiennedel'agriculture
Ottawa K1A 0C5
*%
ï 9 tyy
Agriculture et Agriculture and
Agroalimentaire Canada Agri-Food Canada
AAC
Dans l'industrie agricole et agroalimentaire forces. C'est pourquoi a défini trois sec-
d'aujourd'hui, tout ce que nous faisons s'ins- teurs d'activités clés qui précisent où nous con-
crit dans un contexte mondial en pleine effer- centrerons nos meilleurs efforts Croissance
:
vescence. La mondialisation, pour nous, n'est desmarchés,Innovationpourun avenirdurable
pas qu'un cliché : c'est un phénomène réel. Le Maintenir et Fondation solide pour le secteur et les col-
défi posé parcette nouvelle réalité a, par-dessus lectivités rurales. Un quatrième secteur, Saine
tout, façonné notre vision de l'avenir. gestion ministérielle, nous donne les moyens
cap de fonctionner avec excellence.
le
ÀAAC, lorsque nous parlons deL'excellence
sur la scène mondiale, nous ne songeons pas Ces secteurs d'activité clés sont clairement
qu'à la commercialisation mondiale du canola axés sur des objectifs qui importent à tous les
—
enAsieou àl'exportationde produitsgénétiques croissance pour les Canadiens dans le domaine Canadiens la croissance de l'industrie et la
—
laitiers dans une centaine de pays quoique de la transformation, de la distribution etde la prospérité rurale. Le présent Plan ministériel
ces activités donnentcertainement la mesure du commercialisation, ainsi que dans de nom- explique avec précision la manière dont nous
genre de société dans lequel nous vivons. breuses autres industries. Les trois quarts des comptons réaliserces objectifs, c'est-à-dire en
deux millions d'emplois soutenus par notre puisant dans les talents de chacune des direc-
L'excellence surla scène mondiale ne peut secteurse situe en aval de laproduction agricole tions générales du Ministère, de nos organismes
être réalisée que si elle est fondée sur l'excel- primaire. Le succès de notre secteur rejaillit associés etde tout le secteur. À titred'exemple,
AAC
lence ici même, au pays. Les ventes intérieures bien entendu sur les exploitations agricoles. travaille de concert avec la nouvelle
atteignentpresque 90 millions de dollars, et ce Agence canadienne d'inspection des aliments
succès estuntremplinvers laréussitecroissante Chacun de nous qui travaille en agriculture (ACIA), la première du genre dans le monde.
surles marchés mondiaux. Les consommateurs dépend en majeure partie des activités qui se Avec la mise sur pied de l'ACIA, nous raf-
canadiens comptent parmi les plus éclairés. déroulent sur la ferme. On songe entre autres fermissons notre réputation à titre de chef de
Notre marché est diversifié et de plus en plus aux secteurs ruraux, où le succès agricole est file dans l'inspection et la salubrité des ali-
raffiné. Nous augmentons nos ventesen amélio- souvent essentiel à une économie vigoureuse. ments le modèle de l'ACIAest étudié partout
:
AAC
rant nos produits, etce sens aigu du commerce, C'est pourquoi coordonne les efforts gou- dans le monde.
combiné à l'excellente réputation dontjouit le vernementaux visant à raffermir les collecti-
Canada en matière de qualité et de salubrité vités rurales. Par l'intermédiaire d'une série Au cours des prochaines années, la tournure
des aliments, est essentiel au succès mondial. de programmes conjoints, notamment le Parte- des événements dépendra en grande partie de
nariat rural canadien, qui réunit les ressources notre capacité à nous comporter comme une
Les produitscanadiensontdéjàfait leurpreuve de plus de 20 ministères et organismes fédé- industrie prendre des risques, maintenir notre
:
dans l'arène mondiale. Les exportations ont raux, nous trouvons de nouvelles façons avantage concurrentiel et construire notre
franchi le cap des 22 milliards de dollars, ce d'outiller les collectivités de manière à ce avenir grâce à une saine gérance environ-
qui dépasse de loin nos propres prédictions. Et qu'elles puissent soutenirla concurrence dans nementale de nos terres et de nos ressources.
notre industrie songe maintenant à doubler l'économie mondiale. Ensemble, nous devons aujourd'hui même
ce chiffre d'ici l'an 2005. C'est là un objectif prendre soin de l'industrie de demain.
ambitieux, mais l'industrie est prête. Dans le À Agriculture et Agroalimentaire Canada,
—
seul secteur de la transformation alimentaire nous travaillons fort au nom des Canadiens En résumé, nous savons où nous nous diri-
canadienne, les investissements sont en hausse et plus important encore, nous travaillons avec geons. Nous avons fixé des objectifs ambitieux,
—
de 1,4 à 1,9 milliard de dollars par rapport aux eux à construire les assises qui permettront mais réalistes, compte tenu de l'expertise sur
trois dernières années. La productivité de nos de viseruneexcellencecontinue. Dans unmonde laquelle nous pouvons compterdans le secteur
—
exploitations agricoles ne cesse de croître où la concurrence ne cesse de s'aviver, le même. Bien entendu, le succès ne vient pas
et noustonifions notre productiontouten prenant succès du Canada dépend de plus en plus de facilement le Plan ministériel a tracé la voie
:
soin de notre environnement, ce qui est de ce type d'efforts coordonnés. Pour relever de trois années bien remplies. Toutefois, sij'en
bon augure non seulement pour les Canadiens, les défis complexes qui nous attendent, notre crois mon expérience, l'industrie agricole
mais pour le monde entier. Il est indispensable ministère aapportédes changements fondamen- n'ajamais eu peur du gros travail!
d'accroître la productivité agricole si nous taux dans la façon de travailler individuelle-
voulons répondre aux besoins d'unepopulation ment, avec les autres et avec l'agrinégoce. Lyle Vanclief
mondiale croissante. Ministre de l'Agriculture et de
En cette période de restrictions financières, l'Agroalimentaire et ministre responsable
Le commerce, tant intérieurqu'international, on ne doute pas de l'importance grandissante de la coordination des affaires rurales
est synonyme d'emplois et de possibilités de de comprendre exactement où se situent nos
L'excellence sur la scène mondiale
Le
secteur agricole et agroalimentaire
canadien d'aujourd'hui
Un
tremplin
vers l'excellence
« De plus en plus, nousfaisons des affaires sur
—
le marché mondial de Valimentation c'est là
où résident les possibilités. Mais de nombreux
producteurs et transformateurs d'aliments,
partout dans le monde, recherchent les mêmes
débouchés. Nous devons donc être des
concurrents de calibre mondial. »
LyleVanclief
Ministre de l'Agriculture etde l'Agroalimentaire
etministre responsable de lacoordination des affaires rurales
Le Canada est une nation commerçante. Cela a ventesinternationales,maisnotresuccèssurlesmarchés
toujours été vrai mais, aujourd'hui, concurrencer mondiaux repose avanttoutsurledéveloppe—mentde Le secteur de
avec succèsàl'échelle mondiale n'estpas seulement produitsdecalibreinternationalici,cheznous etsur
désirable, c'est essentiel. L'excellence du Canada, l'excellente réputation de la qualité et de la salubrité l'agriculture et de
mesurée à l'échelle du globe, façonnera l'avenir de nos aliments. Des marchés intérieurs florissants
de son secteur agricole et agroalimentaire ainsi constituentnotretremplinversle succèsinternational. Pagroalimentaire
que celui des deux millions de Canadiensqui tirent, :
d'une manièreou d'une autre, leursubsistance de la Les résultats sur les marchés intérieurs sont posi-
richesse du sol. Ce secteurdynamiqueengendreprès tifs. Lesventesd'alimentsetdeboissonsauxconsom- est letroisième employeur en importance au
de 9 p. 100 du produit intérieur brut de notre pays. mateurscanadiensont atteintprèsde90 milliardsde Canada, procurantde l'emploi à deux millions
de Canadiens. Trois personnes sur quatre
dollars l'an dernier. Dans le seul secteurde latrans-
Construire sur formationdesaliments, l'investissementaaugmenté travaillent en aval de la production agricole
primaire.
de 30 p. 100 au cours des trois dernières années.
une base solide L'Agence canadienne d'inspection des aliments,
créée en 1997, a suscité l'intérêt du monde entier a doublé son incidence sur l'économie en
moinsdedeuxgénérations, son apportà notre
Le secteur agricole et agroalimentaire a établi une qui a vu en elle un modèle d'excellenceen salubrité produit intérieur brut étant maintenant juste
basedecroissance solide. LapoursuitedeL'excellence alimentaire. un peu inférieur à 9 p. 100. En 1997, les excé-
surla scène mondiale dépend en grande partie des dents commerciaux réalisés dans l'agroali-
Des exportations records mentaire ontatteint les7,4 milliardsdedollars
(en hausse de 52 p. 100 par rapport à 1995).
Sur le plan international, le secteur a connu un
procure auxCanadiens des aliments parmi les
essorconsidérable au cours des dernières annéeset
plus sûrset les plus économiques au monde.
a dépassé les objectifs visés par le secteur privé et
le gouvernement. En 1997, il aréalisé des exporta- Les Canadiensconsacrent moins de 10 p. 100
tions atteignant plus de 22 milliards de dollars. Le de leur revenu disponible à l'alimentation,
secteurcanadien afaitderéelsprogrès surce marché comparativement à 24 p. 100 parfois dans
mondial lucratif. Les industries agroalimentaires d'autres paysindustrialisés.Àcechapitre, nous
sommes au 2e rang derrière les Américains.
comptent parmi les plus grosses et les plus impor-
tantes du Canada. McCain Foods Limited, qui pos-
adopte de plus en plus des méthodes cultu-
sède des usines dans 10 pays et dont le chiffre de
ventes partout dans le monde frise les 5 milliards ralesdeconservation du sol : plusde la moitié
de dollars, aété nommée en 1997 l'une des 10 pre- de nosterresensemencées bénéficientdecette
technique qui non seulement réduit lescoûts
mières entreprises exportatrices du Canada. La
des agriculteurs, maiscombataussi l'érosion
Commission canadienne du blé est sans contredit
du sol, améliore l'habitat faunique et retient
la plus grande société decommercialisation du genre
au monde, vendant entre 4 et 6 milliards de dollars le carbone dans le sol, diminuant ainsi les
émissions de gaz à effet de serre.
de blé et d'orge par année à quelque 70 pays.
Aujourd'hui, tout, de la viande aux pommes de consacre 1 milliard de dollars à la recherche
età latechnologie agroalimentaires. En 1997-
terre frites, transite maintenant plus librement et en 1998, AAC a investi 353 millions de dollars.
plus grande quantité autour de la planète. Bien
entendu, ce succès n'est pas dû uniquement aux
PLAN STRATEGIQUE MINISTERIEL 1998-200
géants de l'agroalimentaire, mais aussi à une multi-
tude d'entreprises et de produits nouveaux qui
monde
sont en train de se tailler une place sur les marchés Horizon le
mondiaux, là où il y a un créneau à prendre. :
Pour une plus grosse part de l'assiette mondiale
Augmentation de
« Nouspouvonsetnous voulonsobteniruneplusgrossepartdecetteassiettemondiale. »
l'investissement et de l'emploi
Ministre Lyle Vanclief, février 1998
L'accroissementdes ventes, que ce soit cheznous
ou àl'étranger, nouspermet d'augmenternotre pro- Le Conseil canadien de commercialisation agroalimentaire (CCCA) ainsi que le secteur de l'agriculture
ductionéconomiqueetdecréerdenouveauxemplois etde l'agroalimentairese sontdonnécommeobjectifde doubler lesexportations de produits agricoleset
dans le secteur. La production et l'emploi ont tous agroalimentairesdu Canada d'ici à l'an 2005. Créé par le ministreVancliefen février 1997, le CCCAadopte
deux réagi positivement au cours des deux ou une approche de type Équipe Canada, conseillant les ministres aussi bien de l'Agriculture et de
trois dernières années. Aujourd'hui, un Canadien l'Agroalimentaire que du Commerce international. Le CCCA,qui secomposed'une brochettede dirigeants
sursept vit du secteuragroalimentaire. Nos fermes de toute l'industrie agroalimentaire, travaille avec le gouvernement à augmenter, de 3 à 4 p. 100, la part
sontde plus en plus productives et, l'an dernier, les des exportations mondialesde produitsagricoles etagroalimentairesque détient le Canada. At—teindrecet
signes indéniables d'un optimisme croissant sont objectifambitieux, qui setraduit pardesventes de40 milliardsdedollars CAN d'ici à l'an 2005 si laten-
apparus selon des statistiques venantde partout au dance actuelle se poursuit—, nécessitera que le Canada exporte une proportion nettement supérieure de
: produits agricolestransformés.
pays, les ventes de tracteurs et de moissonneuses-
batteuses sont à lahausse. Laproduction de bétail,
àelle seule, aaugmenté de plus de 20 p. 100, cette
Croissance des exportations
croissance se faisantpresqueentièrement sentirsur
lesmarchésd'exportation. Notrerendementdepro- Part du marché mondial des produits agricoles et alimentaires que détient le Canada
duits agricoles transformés a nettement augmenté.
Pour la première fois, en 1996, les Canadiens Pourcentage
5
ontexportéplus d'aliments transformés qu'ils n'en
ont importés.
Objectif
Possibilités à l'échelle mondiale
Pour que notre secteur connaisse une croissance
réelle, le Canadafaitde plus enplus d'affaires dans
ce marché mondial en ébullition. En effet, les
marchés étrangers sont plus gros et se dévelop-
pent beaucoup plus rapidement que nos propres
marchés entre 1985 et 1996, le commerce mon-
:
dial desproduits agricolesetagroalimentaires aplus
que doublé, passant à 464 milliards de dollars US.
Les Canad—iens doivent aller là où s'offrent les
possibilités et cette vérité s'applique à toute la
filière agroalimentaire : agrofournisseurs, produc- «g «— <£> t- t© *~
teurs, transformateurs, transformateurs de second
cycle, distributeurs et exportateurs.
En même temps que s'ouvrent les possibilités,nos
producteurs etnos transformateurs peuvent s'atten- Exportations agricoles et agroalimentaires canadiennes
dre àune concurrenceplus vive non seulement pour Milliardsdedollars
la conquête du marché international, mais aussi de 12
notre propre marché. Bien que le marché canadien
aitplus de maturitéque de nombreux autres autour
du monde, il reste encore beaucoup de place pour 10
une croissance soutenue, particulièrement dans
le cas des industries qui s'adaptent à l'évolution
démographique des consommateurs sur le marché
canadien, aux goûts raffinés d'une population
vieillissante d'origine ethnique diverse.
Tabler sur l'excellence
démontrée
L'excellencesurlascènemondialedécritcomment
AAC,deconcertaveclespartenairesdusecteur,entend
contribueràbâtirunsecteurprospère,compétitif,axé
sur le commerce et de plus en plus autonome. Pour 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997
cela,nouscomptonssurl'excellencecanadienne notre
: ™"
productivité,notretechnologie,nospratiquesdurables Produitsagricoles Produitsagricolestransformés
et des mécanismes nouvellement mis au point pour
stimuler et stabiliser l'économie agricole et rurale. L'objectifde l'industrie est de faire en sorte que, d'ici 2005, au moins 60 p. 100 des exportations
L'excellencesurlascènemondialeexamineaussides agricoles et agroalimentairestouchent des produits agricolestransformés. En 1997, les expor-
changements déterminants qui s'opèrent dans notre tations de produits agricolestransformés représentaient 46 p. 100 du total de nos exportations
ministère dans le but de mieux doternos travailleurs de produits agricoles et agroalimentaires, une augmentation de 43 p. 100 depuis 1988.
desinstrumentsdontilsontbesoinpouraccomplirleur
travail leplus efficacementpossible.
° g
Pouvons-nous maintenir cap?
le
Pourcentage d'augmentation dans
certaines exportations de 1990 à 1997
pour Le défi pour le Canada sera de maintenir l'avan-
Perspectives
tage qu'il détient en cette ère de changements
économiques rapides, d'adoption d'accords com-
Vindustrie
merciaux, de progrès technologiques, de transfor-
Fruitset
mation des marchés mondiaux et d'évolution des urnes
En général, les trois prochaines années s'annon- exigences desconsommateurs. Lesréussitespassées trans-
centprometteuses. Onprévoit uneexcellentecrois- ne sontpas garantes d'un succès futur. Pourdemeu- formés
sance sur les marchés intérieur et d'exportation, rercompétitifetrentable, le secteurde l'agriculture Primaire Transformation
surtout pour les produits agricoles transformés. Le et de l'agroalimentaire doit augmenter sa pro-
secteur agroalimentaire canadien est en crois- ductivité. Cela demande de mettre au point et Tablersurladiversité: Lesuccèsdu Canada surdes
marchés mondiauxcapricieuxcontinueradedépen-
sance. Les achats que font les Canadiens en matière d'adopterde nouvellestechniques qui donnent un
deproduitsalimentaires, aussi bien àdomicile qu'à atout aux gens d'affaires canadiens, ainsi que de drede ladiversification du secteuretdesacapacité
l'extérieur, devraient augmenter en moyenne de trouverdes solutions technologiqueset abordables à répondre aux besoins changeants des consom-
2milliards dedollarsparannée. À lui seul, le secteur aux défisenvironnementaux auxquels fontface les mateurs de la planète. Lorsque la baisse des prix
canadiendesalimentsetboissonspourraitaccaparer producteurs en augmentant leur production. du blé a réduit de 9 p. 100 la valeur des exporta-
annuellement les troisquartsdecettecroissance. En tionscanadiennesdegrain parrapportaux niveaux
de 1995, l'augmentation desexportationsd'autres
outre, laconfiance accruedans lesentreprisesactives Les marchés sontcapricieux, et le gouvernement
de l'économie canadienne devrait encourager de de même que le secteur privé doivent unir leurs denrées a maintenu notre excédent commercial.
entouagvreoaaulximiennvteasitriessceamneandtisendnaen.s l'industrie agricole pefrfoodrutcstpeouurrs sd'easlsaubraeirsds'eatptoétneunetriellelseedfefestsprsiuxr ldeus Àolléaahgaiunsesuex:oLnetspvleunsteqsueà dl'oeuxbplorétaetniomnodienpsrodd'uuintes
marché. Les Canadiens doivent être prêts à com- décennie, passant de 2,87 à 9,5 milliards de dollars.
Les marchés de l'exportationjoueront un rôle clé, penser les diminutions et associer productivité Lesviandes rouges ontconnu une croissance sem-
avec des projections qui, sur le plan du commerce accrue, programmes de gestion du revenu agri- blable (atteignant2,4 milliards de dollars en 1997);
mondialpourl'an 2005,variententre625 et745 mil- coleefficacesetcroissance de l'importance accordée plusieurs petitssecteursontconnu un excellentren-
liards de dollars US. auxproduits agricoles transformés de grande valeur. dement;notamment,lesventesdelégumesontcon-
sidérablementaugmentéaucoursdesseptdernières
années, pouratteindre432 millions dedollars.
Le secteurprimaire estprêt maintenant cultivé sur plus de 15 millions d'acres
dans l'Ouestcanadien, etcette expansion de lapro-
pour duction ajoutée à une augmentation de la capacité
la croissance
de trituration, continuera à contribuer au succès
de cette exportation.
La productivité des exploitations canadiennes
augmente. En 1997, la production est passée de Les céréales ont toujours composé la majeure
25,7 milliards de dollars (1996) à 28,2 milliards. partiedesventesduCanadasurlemarchédel'expor-
Un bon 40 p. 100 de la production canadienne est tation : les exportations annuelles de blé et d'orge,
exportable, mais la part du lion va au marché commercialisées par la Commission canadienne du
blé,s'élèvententre4et6milliardsdedollars. C'estla
intérieur canadien en pleine croissance.
plus grosse société de commercialisation de blé et
Au cours de ladernière décennie, les producteurs d'orgeaumonde,avecdesventesdansplusde70pays
canadiens ont de plus en plus mis l'accent sur les àtraverslemonde,souventréaliséesparl'intermédiaire
oléagineux, et leurpopularité croissante compense de ses comptoirs de commerce à Winnipeg, à
la fragilité des prix du blé. Le canola à lui seul est Vancouver, àTokyo et à Beijing. Après 63 ans de
Des produits à la conquête du monde
Mêmesi la graine decanola était pratiquementinconnue au Mexiqueau débutdes années 1980, lesventes
réalisées là-bas par le Canada en 1997-1998 se sont élevées à 535 000 tonnes métriques, en grande partie
grâce au travail mené conjointement par le Conseil canadien du canola et le Processus SDMA (Stratégie
dedéveloppementdes marchés agroalimentaires) d'AAC. La culture « Cendrillon », mise au point au Canada,
est l'oléagineux qui manifeste la croissance la plus rapide sur le marché lucratifdes États-Unis, et le Canada
est en train de cibler des marchés nouveaux, comme les Philippines.
PLAN STRATEGIQUE MINISTERIEL 1998-2001
commercialisation mondiale des céréales canadiennes
et comptant sur l'expérience des producteurs des Des produits à la conquête du monde
Prairies et sur le prestige mondialement reconnu du
système d'inspection de la Commission canadienne
du blé, le Canada devrait demeurer un des premiers Le Grand Prixcanadien des produits nouveaux d'AAC meten vedettechaque année de remarquables pro-
concurrentsinternationauxdel'exportationdescéréales. duits alimentaires du Canada. Le lauréat du « Prixtoutes catégories » représente le Canada à l'occasion du
prestigieux salon de l'alimentation SIAL qui se tient tous les deux ans à Paris. Beaucoup de ces produits y
Plusieurs autres secteurs montrent un excellent ont remporté le SIAL D'OR, qui est letitre honorifique le plus élevé de ce salon. En 1996, les hauts de cuisse
potentiel de croissance. L'élevage, qui aconnu une de poulet sans peau assaisonnés Choix du Président, baptisés « Meilleures que les ailes » etfabriqués par
croissancede 25 p. 100entre 1992et 1997,continue Loblaws et les Aliments Flamingo d'Iberville (Québec), ont mérité la médaille d'or, tout comme les pains à
àdémontrerbeaucoupde potentiel. Les stocksabon- troisfruits de Dempster fabriqués par Canada Bread (Toronto).
dants d'aliments du bétail (à des prix compétitifs)
et l'investissement continu dans les installationsde
transformation amènent des conditions favorables stratégiesontaussiété élaboréespourquatre marchés
à l'expansion du secteur canadien de l'élevage et enémergence : lesPhilippines,Singapour, laColombie
de la viande pour la prochaine décennie. et la Russie.
La production maraîchère, bienque d'importance Plusieurs sous-secteurs de la transformation des
modeste parrapportàd'autres secteursde l'agricul- aliments indiquent la voie à suivre en rehaussant
À
ture, a manifesté une croissance soutenue au cours leurscapacités. titred'exemple, lesventesglobales
de laprésente décennie. Des techniques de produc- àl'exportationpourlesous-secteurdesviandes rouges,
tionamélioréesontstimulélesexportationsdetomates surtout le bœufet le porc, s'élevaient à3,1 milliards
de serre de l'Ontarioet de laColombie-Britannique; dedollarsen 1997. Ce succès s'expliqueen majeure
les ventes ont monté énormément sur le marché partie parl'investissementdans des installationsde
américain, et on esten train de vérifiersi ce produit conditionnement moderneset parl'expansion de la
sera accepté sur le marchéjaponais. capacitéd'abattageetde transformation, ce qui per-
met aux Canadiensde faire une solide concurrence
aux industriels américains. Bien que les États-Unis
Le secteur de la demeurent le plus important marché du Canada,
notre pays s'est emparé d'une part de 10 p. 100 du
transformation seprépare marché japonais du porc en 1997 et a doublé ses
exportations debœufvers laCorée (parrapport aux
niveaux de 1996).
Il y a dix ans, le secteur canadien de la transfor-
mationdes alimentsetdesboissonsétaitsurtoutaxé Le sous-secteurdes céréales et des oléagineux ne
surle marché intérieur. Il n'exportaitque 8,8 p. 100 cesse de se renouveler, avec davantage de produits
de sa production. Depuis, les exportations des ali- agricoles transformés offerts à prix compétitifs sur
ments transformésontplusque doublé. D'aprèsdes lesmarchés internationaux. Les industriesde latritura-
données préliminaires, le secteur a exporté pour tion et du broyage ont doublé leurcapacité et leurs
quelque 9,6 milliards de dollars d'aliments trans- ventes à l'exportation au cours des années 1990.
s'emparerde 1,5milliarddedollarsdecettecrois-
formés en 1997.
Malgré ces objectifs d'exportation ambitieux, le sance prévue du marché canadien, dont les
marché intérieur demeure le plus important dépenses annuelles sontdedeux milliardsdedollars
C'estun signepositifdepotentiel àexploiter, mais
malgré nos ventes accrues dans ce domaine, notre débouché pour le secteur. Environ 80 p. 100 de par année. Notre succès reposera sur la capacité
part de marché arétréci alorsque les marchés mon- la produ—ction de ce dernier est consommée au continue du Canada àdévelopperde nouveaux pro-
diauxontgrossi.C'estl'unedesraisonsquiexpliquent Canada et le marché canadien des produits trans- duits novateurs : le secteur possède un excellent
les objectifs vigoureux fixés par l'industrie (voir formés a crû de 14 p. 100 par année depuis 1993. dossierdans le développementde produits agricoles
l'encadré Horizon : le monde, page 2) voulant que dMeênmoeuvseiaduexscihmopioxrtaautxeucrosnsooffmrmeantteduersplcuasnaedniepnlsu,s tmraatnesufrosrmd'éiscideetpdluusmeonnpdleusenptriiesré.s par les consom-
leCanadaportesesexportationsdeproduitstrans-
formés à plus de 60 p. 100 du total des exporta- notre propre secteur de la transformation pourrait Une partie de la croissance dans ce secteur, à
tionsagricolesd'ici l'an2005. La majeure partiede la fois sur les marchés intérieur et internationaux,
cette croissance est censée venir de huit marchés viendradesgrandessociétéscanadiennes. Cependant,
d'exportation prioritaires : les États-Unis (qui achè- le Canada compte aussi 2 000 petites et moyennes
tentmaintenantenviron lestroisquartsdesaliments entreprises de tailles diverses, capables de s'occu-
transformés de grande valeur vendus par le Canada perd'unegrandevariétédeproduits. L'investissement
àl'étranger), leJapon, l'Unioneuropéenne, laChine, de capitaux dans le secteur a égalé ou dépassé la
laCoréedu Sud.Taïwan, leMexiqueetleBrésil. Des croissance observée dans le secteuragroalimentaire
des États-Unis.
À
la conquête Bienque laplupart des signes soientpositifsence
du monde qui concerne ce secteur, lasituation dépendrabeau-
: coup du partenariat, auquel il faudra accorder une
Des«équipesd'intervention importance accrue. Les partenaires dans la filière
rapide»fontlapromotionde d'approvisionnement agroalimentairecomprennent
l'investissementau Canada non seulement lesproducteursetles transformateurs,
mais aussi les organismes et les groupes, comme
Lorsque l'entreprise Heinz Bakery Products l'Agence canadienne d'inspection des aliments, qui
cherchait à construire une nouvelle usine nord- ont fait du Canada un pays réputé pour la qualité et
américaine, leCanada n'a étéqu'un autrecandidat la salubrité de ses aliments. L'Agence, la première
en lice tant que le personnel d'AAC ne s'est pas du genre dans le monde, améliore la position du
joint à des homologues d'autres ministères Canada parmi les chefs de fde dans le contrôle de
fédéraux et à la province de l'Ontario pourformer la qualité, grâce à la fois au travail continu mené
une équipe d'intervention rapide. Cette équipe a avec l'industrie pour mettre en œuvre le système
préparé lavoie à l'investissement. Le résultat : une HACCP(analyse des risques et maîtrise des points
nouvelle usine, située à Trenton (Ontario), qui critiques) visant à gérer les risques, et à sacollabo-
emploie 220 personnes. rationétroite avec l'Organisation internationaledes
normes (ISO).
a g r
Atteindre l'excellence sur la scène mondiale
Le pour Canada NOTREVISIONDU SECTEUR ORGANISATION RESPONSABLE
défi le
AGRICOLE ETAGROAUMEN- DE LIVRER LES RÉSULTATS
est de stimuler la
TAIRECANADIEN
croissance économique et SECTEURS D'ACTIVITE PRIMAIRE COLLABORATRICE
Un secteuragricole etagroali-
d'augmenter les emplois mentairequi, en plusd'êtreen • Direction générale • Direction générale
croissance, estconcurrentiel et des services à de la recherche
en l 'emportant sur ses réceptifà la demandedu marché, CROISSANCE DES l'industrie et • Direction générale
concurrents dans l'un • est rentable; MARCHES aux marchés des politiques
• Commission cana-
des milieux où la rivalité • répond aux besoins alimen- dienne des grains
taires et non alimentaires en
est la plus vive au monde. constante évolution des • Direction générale • Direction générale
marchés intérieurs et INNOVATION de la recherche des services à
• Administration du l'industrie et aux
extérieurs; POUR UN
rétablissement marchés
Un AVENIR
plan d'action • contribue au bien-être de tous DURABLE agricole des
les Canadiens et Canadiennes Prairies
et à la qualité de vie des • Direction générale
axé sur succès collectivités rurales tout: des politiques
le - en protégeant la sécurité FONDATION • Direction générale • Direction générale
financière des producteurs;
- en protégeant SOLIDE POUR des politiques de la recherche
Latâche des Canadiens, tellequedéfinie parLyle l'environnement; LE SECTEUR • Administration du • Direction générale
Vanclief. ministre d'AgricultureetAgroalimentaire - en fournissant un approvi- ETLES rétablissement des services à
Canada et ministre responsable de la coordination sionnementd'alimentssains COLLECTIVITES agricole des l'industrie et
des affaires rurales, n'est rien de moins que ce qui et de première qualité; RURALES Prairies aux marchés
suit « être des concurrents de calibre mondial...
:
stimulerlacroissance économique et augmenterles • est moinstributaire du soutien • Directions générales • Directions générales
emplois en l'emportant sur nos concurrents sur le de l'État; , SAINE fonctionnelles1" hiérarchiques
marché mondial. » Le défi pour Agriculture et GESTION • Servicesjuridiques
Agroalimentaire Canada est d'aider les Canadiens • repose sur des assises de MINISTERIELLE • Bureaux de direction
politiques et une infrastructure
à réussir dans ce milieu, qui est l'un de ceux où la
efficaces.
rivalité est la plus vive au monde. 1.Directionsgénéralesfonctionnelles:Servicesintégrés,Communications,Examendes
programmesetRessourceshumaines.
L'excellence surla scène mondiale, dans les sec-
tions qui suivent, donnera aux intéressés une image • Fondationsolidepourlesecteuretlescollectivités Ces quatre secteurs d'activité servent de feuille
claire de ce qu'AAC entend faire au cours des rurales de route pour le Ministère, montrant clairement la
trois prochaines années. Il définit commentAAC, de stratégie que nous allons suivre pour atteindre nos
concertaveclesecteurprivé,peutdirigerlacroissance Ces secteurs d'activité clés sont clairement axés objectifsetlesmoyensd'yparvenir. Danscessecteurs
et laprospérité futures du secteuragricole et agroali- surlacroissancede l'industrieetlaprospéritérurale. d'activité, les directions générales et autres parte-
mentaire canadien. Etpouratteindreces objectifs, nouspuisonsdans les naires du Ministère sont étroitement liés entre eux
talents non seulement de chaque direction générale et interdépendants. Ladémarche d'AAC repose sur
Pour faire face à cet environnement complexe, du Ministère et de nos organismes apparentés, mais le travail d'équipe combinernos forces àcelles de
Agriculture et Agroalimentaire Canada a apporté partout dans l'industrie. Notre quatrième secteur nos partenairesdu p:ortefeuille et aux partenaires de
des changements fondamentaux à lafaçon dontnous d'activités, Saine gestion ministérielle, consiste à l'extérieur, comme lesministères fédéraux et provin-
ettraavvaeiclllo'nasgriinndéigvoicdeu.elNloeumsenatv,olnessduénfsinaivtercoislesseacutteruerss vtreiiblulaebrleàscceanqaudeietnosuotnetscloensfiréeess—soàuArcAeCs —quehulmeasicnoens-, ctiraaunxs,folremsautneiuvresrseittélessadiinsstirqibuueteluerss.producteurs, les
d'activité clés qui précisent où nous concentrerons matérielles et intellectuelles soient affectées à
nos efforts : bon escient et utilisées pour atteindre des résultats Ainsi, le Ministère est maintenant mieux placé
• Croissance des marchés qu'apprécient l'industrie de l'agriculture et de pour rendre compte de ses réalisations et améliorer
• Innovationpourun avenirdurable l'agroalimentaire ainsi que les Canadiens. la contribution qu'il apporte aux Canadiens.
Équivalentstemps plein (ETP) par secteur d'activité41
Dépenses ministérielles prévues par secteur d'activité ETP
Millionsdeddeollars 3500
1000
3000
800 2500
2000
600
1500
400
1000
200 500
TotaldesETPprévuspour TotaldesETPprévuspour TotaldesETPprévuspour
Totaldesdépenses Totaldesdépenses Totaldesdépenses 1998-1999:5408 1999-2000:5376 2000-2001 :5373
prévuespour 1998-1999 prévuespour 1999-2000: prévuespour2000-2001
: Croissancedesmarchés
1 492400000S 1318100000S 1 196900000S
Innovation pourunavenirdurable
Croissancedesmarchés " Fondationsolidepourlesecteuretlescollectivitésrurales
Innovationpourunavenirdurable Sainegestionministérielle
Fondation solidepourlesecteuretlescollectivitésrurales
Sainegestion ministérielle *LesnominationspardécretetlepersonnelexonéréduCabinetduministresontexclus.
'*LesETPsontunemesuredel'utilisationdesressourceshumaines.
PLAN STRATEGIQUE MINISTERIEL 1998-2001
4
marchés
Croissance des
p*
V
Veiller avec l'industrie et les autres partenaires
à garantir et à améliorer l'accès aux marchés, m
à permettre au secteur agroalimentaire de saisir
m
les débouchés des marchés intérieur et extérieur
en mettant l'accent sur les produits agricoles
S-*
transformés, et à accroître les investissements
intérieurs et étrangers dans l'industrie.
Conquérir marchés
les
S'appuyantsurles22,3milliardsdedollarsdeventes Accès aux marchés (ALEA). Lancé à l'occasion du Sommet des
à l'étranger du secteur agroalimentaire en 1997, le : Amériques en avril 1998, l'ALEA devrait être
Canada est bien placé pour atteindre les objectifs Les accords commerciaux conclu d'ici à 2005.
d'exportation élevés que s'est fixés l'industrie. stimulent la croissance
Nousentendonsfairede lasolidepositiondumarché Surleplan multilatéral, leCanadaaunrôleimpor-
intérieur canadien un tremplin pour atteindre un Il est indispensable d'avoir un accès plus sûr et tant àjouer dans les négociations commerciales
succès international encore plus grand. amélioré aux marchés si l'on veut connaître du agricolesde l'OMC. (VoirSuivre les règles,page7).
AAC
succès. collabore avec d'autres ministères
La méthode d'EquipeCanadaInc. ànégocieretàmettreenœuvre Eliminer les obstacles
s des ententes sur le commerce international ainsi
Equipe Canada au commerce
qu'àéliminerles obstacles aux échanges intérieurs
et extérieurs.
Pour réaliser ces objectifs, il faudra compter sur En plus d'ouvrir de nouveaux marchés, AAC
untravail d'équipe solide. En février 1998,AAC, le AACjoue unrôle depremierplan àtitre de négo- protègeénergiquementl'accèsau marchéexistantdu
ministère des Affaires étrangères et du Commerce ciateurinternationalpourle secteuragricoleetagroali- secteur agroalimentaire canadien en défendant nos
international et Industrie Canada lançaient ensem- mentaire. Non seulement nous voulons maintenir intérêts autour du monde. Outre les efforts fournis
ble leconceptd'ÉquipeCanadaInc.,un«comptoir» l'accèsànotreprincipal marchétraditionnel, àsavoir pourrésoudrelesdifférendsavecnospartenairescom-
facilitantl'accèsauxprogrammesdugroupe. Equipe lesÉtats-Unis,maisnousconsacronségalementbeau- merciaux traditionnels (notamment les États-Unis),
CanadaInc. est un aspectfondamental de lastratégie coup d'efforts aux négociations relatives à l'acces- noustravailleronsdeplusenplus àintégrerdesprio-
du groupe visant le développement du commerce sion de la Chine, de Taïwan et de nombreux autres rités sectorielles aux politiques commerciales et à
international, qui intègre les politiques,programmes paysàl'Organisationmondialeducommerce (OMC). résoudreouàréduirelesobstaclestechniquesouautres
et servicesfédérauxàl'appui des exportateurscana- entraves au commerce. À titre d'exemple, nous
diens et de leurs produits. On peut communiquer Le Canada préside aussi un comité des négo- continuerons àrechercher une plus grande compati-
avec le centre d'affaires d'Équipe Canada Inc. au ciationscommerciales,qui piloteraen 1998 lesentre- bilité avec nos plus importants partenaires, ce qui
numéro 1-888-811-1119. tiens surl'Accord de libre-échange desAmériques signifie que nous exercerons une pression accrue en
vued'évoluersurunpiedd'égalitédans lesdomaines
B R des pesticides, de l'étiquetage, des normes de pro-
duits ainsi que de la salubrité des aliments.
Croissance des marchés
Trois clés pour la L'équivalencedelaréglementationrevêtdel'impor-
tance non seulementpourprotéger les consomma-
réussite commerciale Principaux résultats prévus teurs et l'environnement, mais aussi pour faciliter
la tâche d'un secteur qui a toujours été frustré par
Accèsaux marchés Négocierdes ententes commerciales. les inégalités et le nombre important de règlements
Lever des obstacles au commerce intérieur et international. et d'organismes de réglementation qui existent,
Promouvoir les intérêts du Canada par letruchement des activités des même chez nous. AAC et son partenaire, l'Agence
organismes internationaux. canadienne d'inspection des aliments, simplifient
les dispositions législatives et réglementaires afin
Développementdes marchés Coordonner une approche de partenariat stratégique avec le fédéral, le de les rendre plus propices à lacroissance que nous
provincial et l'industrie quant à l'expansion des marchés extérieurs.
Dispenser des programmes et des services en vue de promouvoir la crois-
sance des marchés extérieurs et intérieurs visant à la fois les produits et
les compagnies. Produits à la conquête
Faciliter une meilleure gestion de l'offre des aliments et un développement
d'alliances comme moyen d'améliorer la compétitivité dans le secteur. du marché mondial
Investissement Coordonner uneapprochestratégiqueface à l'investissementdans lesecteur ANUGA, la reinedesfoiresalimentaires,setient
agricoleetagroalimentairecanadien àtous les paliers gouvernementaux.
tous lesdeuxansà Cologne(Allemagne). En 1997,
Dispenserdes programmes et des services qui appuient les alliances en vue
un nombre record de71 entreprisescanadiennes
d'accroître les investissements dans le secteur agricole etagroalimentaire yontparticipé. Résultat 27 millionsde dollarsde
canadien. :
ventessur placeetdesventes prévuesde66mil-
Appuyer le secteur agroalimentaire canadien dans le but d'accroître sa
lions de dollars au cours de la prochaine année.
capacité et sa possibilité defournirdes produits compétitifs.
www.agr.ca
canadiennes au cours des quatre dernières années
Suivre les règles (1992-1996). Etcomme nous croyons importantde
:
diversifier nos débouchés en ciblant de nouveaux
Les ententes internationales
marchésdynamiques, nous avonscollaboréavec les
favorisent le commerce mondial partenaires du secteuret les administrations provin-
ciales àformulerdes stratégies pourles marchés en
«Nousnepouvonsnousentêteràrivaliseravecdes émergence comme les Philippines, Singapour, la
pays quisontplusgros etpluspuissants que nous. Colombie et la Russie.
Nousensortirionsperdants. Nousavonstoutàgagner
à favoriser l'adoption de règles commerciales qui
Produits de calibre mondial
s'appliquentégalementà tous. »
Déclaration du ministre Vanclief Danslebutd'accroîtrelesexportationscanadiennes,
devant la Fédération canadienne AAC fait fonction de tremplin et travaille sur le
de l'agriculture, le 27 février 1998 front intérieuràencouragerlacompétitivité accrue
La libéralisation du commerce que nous vivons et à positionner le Canada comme fournisseur de
aujourd'hui a profitéau Canadacarelle luia permisde choix pour le 21e siècle. Afin de rehausser l'image
plusquedoublerseséchangesagroalimentairesavec du Canadaàtitre defournisseurcompétentde pro-
duits compétitifs sur le marché international,
les États-Unis depuis l'entrée en vigueur de l'Accord AAC
original delibre-échangeentre lesdeuxpaysen 1989. et l'industrie participerontàau moins huitdes
principaux salons de l'alimentation du monde,
dE'nAsoiuetreet,dl'eAcmoémrmiqeurecelastiunrelaesprniosuuvneaeusxsomradrecphuéiss notammentle SIAL,ANUGAetFOODEX. Enoutre,
l'heureuxdénouement de l'Uruguay Round du GATT le Ministère enverra une délégation en Amérique
latine en septembre 1998 afin d'aider à mettre en
en avril 1994et la création de l'Organisation mondiale
du commerce (OMC). valeur le Canada comme fournisseur de produits
agricoles et agroalimentaires de calibre mondial.
Cette réussite est attribuable en grande partie aux
règlescommercialesqui obligent lesconcurrents sur
la scène mondiale à évoluersur un pied d'égalité. Le Accroître la compréhension
Canadas'estprévalu deces règles pourdéfendreavec du marché
succèssonsystèmed'équivalentstarifairesdevantun
groupespécialdel'ALENAen 1996etseprépareactuelle- Le succès de l'exportation repose sur une solide
mentà défendreson systèmedeformation des prixà AAC
compréhensiondesmarchés. offredes services
l'exportation desproduitslaitierscontrelatoutedernière consultatifs aux clients de tout le Canadaafin de les
contestation américaine, cettefois devant l'OMC. visons. Lanouvelle loi globale surles aliments per- aider à se préparer au marché de l'exportation.
Le Canada a constamment plaidé en faveur d'un mettraparexemplederegrouperdivers textes légis- Aujourd'hui dans le cadre du processus relatifaux
environnementcommercial international plus ouvert latifs fédéraux tout enproposant un modèle pour la stratégies du secteuragroalimentaire, nous prenons
et réglementé. Il est un intervenant de taille relative- législation provinciale. part à des activités de développement stratégique
ment petite sur la scène du commerce agricole mon- du commercedeconcertavec28 segmentsdusecteur
dial,maisil peutsortirgagnan—tà l'échellei—nternationale Développement des marchés etassociationsagroalimentaires. Le« Cadrededéve-
sitousles paysconnaissent etsuivent les règles. loppement de nouveaux marchés laitiers » donne
Notre objectifgénéral est de veiller à ce que le cadre Les objectifs du secteur parexemple àtousles intervenantsdu secteurlaitier
commercial constitue un fondementsûret prévisible nécessitent un rythme accéléré lachancedeparticiperàl'élaborationd'une stratégie
pour la croissance. nationale à long terme, pilotée par le secteur, pour
AACencouragelesparticipantsdusecteurà réfléchir De concert avec le secteur, les provinces et ses l'exportation des produits laitiers. L'industrie cible
sur leurs intérêts dans le système de commerce des partenaires d'Équipe Canada Inc., AAC accordera les marchés mondiaux de produits laitiers, surtout
produits agricoles. Le Comité permanent de l'agri- entreautresuneattention spécialeaudéveloppement dans la classe des produits agricoles transformés.
culture etde l'agroalimentairetient actuellementdes des marchés. De façon plus précise, nous intensi-
audiences auxquelles il « prend acte » des observa- fieronsnosrapportsde collaborationavec le Conseil
tions du secteur; il pourra ainsi aidercette dernière à canadien de commercialisation agroalimentaire Exportationsagroalimentaires
cernersesintérêtsen prévision des prochaines négo- (CCCA) et le Conseil fédéral-provincial du déve- canadiennes aux États-Unis
ciations en agriculture de l'OMC, qui se dérouleront loppement des marchés. Nous mettrons également
en 1999. En outre, AAC et les gouvernements provin- en œuvre des programmes dynamiques par l'inter-
ciauxparrainerontau printempsde 1999uneconférence médiaire du Service d'exportation agroalimentaire, 14 MilliardsdedollarsCAN
fédérale-provinciale-sectoriellevisantàaiderà définir lacomposanteagroalimentaired'Équipe CanadaInc.
la position du Canada dans ces négociations. (Voir, en page 8, l'encadré Le SÉA Préparer le
: 12
terrainpourleJapon).
Éliminerlesobstaclesaucommerceintérieur:
paschosefacile Nos principaux objectifs sont les huit débouchés 10
prioritaires dans lesquels le Canada est solidement
deIlpyetaitceisnqpoanmsm,elaslodient'earurteoreinstaritepleassplreosveixnpcéedsi.tLioenss implanté. Les États-Unis, parexemple, constituent
seuls débouchés pourcestuberculesétaientforcé- notre principal client : ils achètentplus de lamoitié
mentsitués près des lieuxde production et leur desproduitsexportés parleCanadaet lestroisquarts
des produits agricoles transformés que nous écou-
tailleétaiten général assez limitée. Progressive-
lons à l'étranger. En une décennie, nous avons
ment, la demande à la consommation s'estaccrue,
considérablement augmenté nos exportations de
mais lesproducteurs hésitaientàchanger lesystème: produits de consommation vers ce pays, et nous
est-ce que les concurrents des autres provinces comptons poursuivre dans la même veine.
nuiraientà la production locale? Pour déterminer
l'étendue du problème, AAC a consulté le Conseil
Noussommesàmettreenœuvredesplansd'action
canadien de l'horticultureeta procédéà des marchés-
de trois à cinq ans qui visent à améliorer notre
tests. Ces études ont donné de bons résultats, et
une catégorie permanente de petites pommes de rendement non seulementaux États-Unis, maisdans
leshuitmarchés prioritaires (qui sont, outre les États- 1991 1993 1995 1997
terre sera probablement établie auxtermes de
Loisurlesproduitsagricolesau Canada, ce qui Unis : leJapon, l'Unioneuropéenne, laChine,laCorée
en facilitera le commerce entre les provinces. du Sud, Taïwan, le Mexique et le Brésil), à qui ont IExportations Importations ffiï Balancecommerciale
été attribués 85 p. 100de la valeurdes exportations
PLAN STRATEGIQUE MINISTERIEL 1998-200
Améliorer la compétitivité
Excellence en matière Le Sevice d'exportation
Pour réussir sur les scènes intérieure et interna- agroalimentaire (SEA)
d'investissement
tionale, le secteurdoit être sensible aux besoins de
sa clientèle; il doit comprendre ce que veulent les Préparer le terrain pour
consommateurs et se préparer à y répondre à des Selon KPMG, une société internationale
prix compétitifs. Les dépenses des consommateurs d'experts-conseils, le Canada est un endroitprivi- le Japon et au-delà
nationaux progressent d'environ 3,5 p. 100 par légié pourles investissementscommerciaux. Ses Lorsque le SEAa présentédesentreprisesagroali-
année, et le secteur canadien de la transformation coûts commerciaux sont moins élevés qu'aux mentaires canadiennes à un important acheteur
alimentaire pourrait bénéficier en moyenne d'une États-Unis et—que dans cinq pays européens de japonais l'automne dernier, lesCanadiens, prompts
croissance annuelle de 1,5 milliard de dollars. premierplan France,Allemagne, Italie, Suède àtirerpartide possibilitéscommerciales,ontapporté
et Royaume-Uni. quelques modifications à leurs produits en vue
Ilfautabsolumentconnaîtredu succèssurlemarché de satisfaire auxexigencesdesJaponais. Résultat
intérieur pour profiter pleinement des marchés :
à peine trois mois plus tard, plusieurs millions de
d'exportation en croissance. En offrant un servicede
dollarsde nouvellesventes à l'exportation malgré
premièrequalitésurlemarchécanadien,nousdévelop- lillC0Ur«ï2er le repli de l'économie asiatique.
pons notre capacité à réussir sur les marchés com-
pétitifsdu mondeentier. Noustravaillonsétroitement les investissements : Le SEA, qui a eu trois ans en juin dernier (1998),
avec les provinces et le Conseil canadien de com- est un servicefédéral à guichet unique d'appui aux
mercialisation agroalimentaire à améliorer la capa- Créer le bon climat exportations qui aide les entreprises canadiennes
citéduCanadaàrépondreauxbesoinschangeantsdu dès leur demande initiale de renseignements
marché. Un tel exercice comporte une analyse des Le principal défi du Canadapourle 21e siècle sera jusqu'à leur percée sur le marché international. Il
services et programmes gouvernementaux afin de de répondreauxbesoinsdesconsommateurs, surtout donne aux entreprises accès au personnel des
s'assurerqu'ilsrépondent aux besoinsde l'industrie. en produits agricoles transformés, en leur offrant bureaux régionaux etauxexperts nationauxet leur
les produits qu'ils désirenten quantités suffisantes. permet d'établir des liens avec des spécialistes
Pour suivre la cadence de la demande du marché du commerce agroalimentaire en poste dans les
que notre secteur s'attend de créer, le Canada doit ambassades canadiennes à l'étranger. Il regroupe
Nos exportations de attirer des investissements. un certain nombre d'intervenants qui facilitent les
choses pour la clientèle : Société pour l'expansion
porc ont doublé AAC accorde une attention particulière au sec- desexportations,Agencede promotionéconomique
teur de la transformation et s'efforce de mieux du Canada atlantique, Bureau de diversification de
Pour préparer les entreprises à exporter, il faut définir le rôle des investissements dans sa capa- l'économie de l'Ouest, Agence de développement
faire du travail spécialisé auprès des exportateurs cité à fournir les approvisionnements nécessaires. économiquedu Canada pour les régionsdu Québec
de chaque région du pays. Par exemple, de con- Nous avons élaboré, en étroite collaboration avec et Industrie Canada.
certavec Canada Porc International,AACverse des les provinces, une stratégie fédérale-provinciale des Le SEA en direct, un site Web sur Internet
fonds à cettefin à même le budget de sa Stratégie investissements en agroalimentaire afin de retenir (http://atn-riae.agr.ca) qui renferme non seulement
de développement des marchés agroalimentaires les investissements existants et d'en promouvoir des pistes de clients éventuels et de l'information
(SDMA), dispense du soutien en matière de poli- de nouveaux. Cette stratégie a été présentée aux sur les marchés, mais aussi une base de données
tiquecommerciale internationaleet participeà des ministres fédéral-provinciaux-territoriaux de sur lesacheteursétrangers, dessert, selon les esti-
missions commerciales. Ces efforts conjoints ont l'Agriculture, durant leur conférence annuelle en mations, plus de 1 200 clients par mois. De plus,
permis au Canada d'accroître de 100 p. 100 ses juillet 1998. sa banque de données reçoit 500 visites. Le SEA
exportations de porc depuis 1991. en direct est directement lié à ExportSource
Notre objectifestd'améliorerleclimatdes inves- (http://exportsource.gc.ca), un site mis au point
tissements et de promouvoir les avantages du par les partenaires d'Équipe Canada en vue de lier
Canada comme endroit où investir. Nous avons les sites Internetde l'ensemble de l'administration
l'intention de favoriser davantage de projets de fédérale et de fournir instantanément de l'infor-
—
co-investissement réunir les investisseurs cana- mation sur la réglementation, le financement, les
diens et internationaux dans le cadre de projets statistiques, les expositions commerciales, les
touchant non seulement les petites et moyennes missions et d'autres aspects de l'exportation.
entreprises agroalimentaires, mais aussi les entre-
prises multinationales canadiennes.
Au cours des prochaines années, le comité con-
joint élaborera un plan de travail qui favorisera
une collaboration quant aux questions comprenant
l'appui donné au Canada en tant que lieu propice
aux investissements et les entraves à l'expansion TRAAGCREI-SFEOROVIDCE
des investissements.
Lesuccèsdes activitésd'exportationdépendégale-
ment d'efforts intensifs pour accroître l'envergure Accès à l'Amérique latine
dequantité d'usinesde transformation alimentaireet
accélérerl'adoptiond'une nouvelle technologie. Cela Ilssontvenusd'Argentine... du Brésil... du Chili...
sous-entend qu'il faut fournir au secteur national de la Colombie... du Mexique... de Panama... du
un meilleur accès au capital d'investissement, éla- Venezuela! Durant une semaine en février 1998,
borer des projets d'adaptation en milieu rural qui 25 acheteurs et neuf délégués commerciaux
serviront à amener des changements dans notre représentantquelques-unes des plus importantes
secteuret promouvoirdes alliances entre les indus- et influentes compagnies agroalimentaires
triesetlesgouvernementsde mêmequ'entrelessous- d'Amérique latineontquitté l'hémisphèreensoleillé
secteurs industriels. De plus,AAC guiderale secteur du Sud pourvisiterToronto, Moncton etMontréal.
enprocédant àuneanalyse internationaledes secteurs Le résultatde la mission pourlesfournisseurscana-
clés, ce qui permettra d'évaluer la capacité concur- diens a été le suivant : près de 700 réunions indi-
rentielleduCanada,y compris lesdéfisposésparles viduelles afin d'aider les Canadiens à accéder à
nouveaux compétiteurs et les forces sur lesquelles l'Amérique latine.
nous devons nous appuyer.
www.agr.ca