les transpositions verbales de la peinture

306 Pages·2006·23.72 MB·French

342
3 - LES TRANSPOSITIONS VERBALES DE LA
PEINTURE
INTRODUCTION
Les textes que Jean Tardieu a consacrés aux arts graphiques et à
la peinture por atterlna cte d'un double engagti ee éspmucoelr eqèi :ntte t
intéressé par ce qu'il fait en même temps qu'il se laisse fasciner par les
réalisations plastiques. Le questionnement métapoétique et l'appel des
oeuvres peintes instaurent deux pôles d'attraction symétriqueste
complémentaires. Autouu rd premiee rs constitun eu discours poétique
sua lrp einture, tane lsd eeuiqcs ond suscis tetedr anspositions verbales.
Nous avons classé les textes en fonction de la dominante de l'une ou de
l'autre zone d'attraction. Poés tiepe einture sont deux aimants dsoenlt
forces respectives tantôt rivalisent, tantôt s'équilibrent : d'où les trois
colonnes de notre typologie. Nous avons exploré la première dominante ;
nous nous plaçons maintenant à l'autre pôle, afin de voir en quoi et
comment les arts plastiques ont modelé le matériau verbal.
Ce seraite nu erreure d croiree l euq "discours poétique"es
trouve tout enti uecdrô u tsdéi gns ie"flti rtéea, nspositions" uniquement
actualisées dans le signifiant Nous avons vu, par exemple, comment
certains procédés rhétoriques - parallélismes, groupements binaires,
opps oepsirtodionnosm, su)é, neamljlaégtae ps-eh ol(raev se c
constituaien nudt isposie tdicf aptaa tlip oedeni ne tlvu raerper be
s aperotlés t ipq:s luasae see tupsinqu loeunsmoe itm senp tlement
verbalisés, mais traduits en langue-Tardieu, attirés dans la sphère
esthétique proprn ue àp oète. L'étudeu d signifiét se certes dominante
343
dans l'anu adldyissce ous rsae rltpso, ré emtupinqeasuius e t faire
l'économie d'une observation fondatrs ifecoder a mml eeêDsm. e manière,
si l'examen des transpositions conduit à privilégier l'attention portée au
e tslria grvnuaisa fiplli a â-ntet syntaxique, phonétique, rythmiqtuee
graphiquu edl anga egnp lei -e ut évidemmene tsp asser d'une analyse
sémantis qteeudxe tes.
D faut pourtant reconnaître que chacune de ces perspectives
suppose une problématique différente. Pour étudier le discours poétique
a lp reusinture, nous avons organisé notre approche sele onmun éthode
thématique qui, pour ainsi dire, s'imposait d'elle-même compte tenu de
notre propos. Nous avonsu p puises ron exemples dans tous les textes
contenant du "discours", direct ou indirect, sur la peinture et, à travers
celle-ci, sur la poésie, sans avoir à nous préoccuper du degré de
mimétisme figuré, dans notre schéma, par l'échelle mimologique. Cette
dernièrn eer, evanche, doit être prin seec onsidération désormai:s
l'introduction de ce paramètre supplémentaire non seulement rend plus
complexee l classement typologiqu seed textes, mait sse également
susceptible d'intervenir dans l'organisation même de notre exposé.
Le tableae urd épartitio setnde xte eunqso us avons proposnée
111,1-3 mérite d'être affiné en fonction de ce nouveau critère. Nous nous
étions limitée à un classement reposant uniquement sur la présence ou
l'absencee d "discours" à l'intérieur ed chaque texte considéré. Dansal
colonne centrale figurs eeondet ue tsvr orùeuosv ent attesta éfleo aàisl s
présence d'un discout rdes 'une transposition. Or, comme non fueasi sions
la remarque (en ÏÏI, 1-3), le "mélange" se fait de différentes manières : soit
344
par interfusion, r savopait -et-vie edCnet rn spaiecon rps uer oblèm;e
prenonr saep,x emple, "La vés rmeil truoés nstres": c ette prose contiennut
discours sur les gravures de Petr Herel, ainsi qu'un métadiscours qui
permet à l'auteur de commenter ce qu'il fait au moment même où il le
réalise ; "La vérité sur les monstres" se voit donc classé en AB. Cependant,
ce texte contient également un passage (les "Réductions") qui actualise les
transpositions verbales les plus poussées et les plus audacieuses de Jean
Tardieu : il est donc regrettable que sa situation dans le schéma soit si peu
fidèle à une partie importante du contenu , par rapport à sa position sur
l'échelle. Cette remarque peut être étendue à cinq autres oeuvres :
L'espace et la flûte, Hollande, Les sculptures à corde de Pol Bury, Un
monde ignorés eL tet ourse d Trébizonde.n U tableau supplémentaire
paraît nécessaire pour corriger l'excessif schématisme du premier.
A s ecdnôutéa nces qu'exa ilgpé résee ndcl'ée chelle
mimologique dans le classement typologique, l'introduction de ce
paramètre influe sur l'ordre de notre exposé ; nous voudrions en effet
l'organiser selon une gradation parallèle à celle que symbolise cette
échs eeedflf l:ee ts relevs aepndot uvou irdlsa ngagà ec e eulu'qox n
pourrait qualifi eepdr lastiques, étant entee pnl eoduèuqe t qne ueli statpe
domaine verbal, mais étend son territoire jusqu'aux extrêmes limites au-
delà desquellesn os matériau cesserait d'exister pour faire placerup ua
graphisme.
Au point de départ de cette gradation, nous voudrions prendre
n e compten u facteur essentielà l'étude sed transpositions verbalesal ed
peinture : la fonction référentielle telle qu'elle s'exerce dans les écrits sur
345
l'art de Jean Tardieu. H est vrai qu'en ce point, l'ordre de la démonstration
e s distings eudec onsidérations typologiques. Maa lis fonction
référentiellee s place te lebb ienà l'orée ed l'échelle mimologiquei s : l'on
l et epuq taidssage réfèrl eet àt ableau, c'est biene uql 'on considèreel
verbe et l'image comme séparés : la référence fonctionne comme un
fléchagee d l'unà l'autrea l ; peinturee l euq texte désigne appartiental à
réalité extratextuelle. Cette donnéet se l'unes ed plus constantes danssel
oeuvrese uq l'auteura consacréesx ua arts, quelle euq soit leur position
dans le classement typologique (A, AB et B). Si elle s'efface, ce n'est que
dans les iconotextes ou les poèmes-tableaux, situés au sommet de l'échelle,
n pourrait donc paraître paradoxal que nous en ayons réservé l'étude
jusqu'ici. Nous justifierons cette décision par deux raisons : d'abord, ce
"premier degré" dans l'étude des transpositions se trouve au contact du
précédent chapitre, voué à l'étude du discours poétique sur la peinture ; il
nous servirn eaq uelque sor etdet ransition. Ensuitea lp, erspectievuqe
nous adoptons désormais se place du côté du modèle plastique. La
référence est un élément qui, à l'intérieur de l'activité textuelle, vient à
contre-courant de la captation de la peinture par le verbe poétique : elle
e ls itgsee ndle'i ntérêt passionné qu'éprouvé Jean Tardieu trpao nuur
existant en soi, à l'extérieur du langage.
Le degré suivant nous conduira à examiner la notion complexe
s imei rudeae cgq" drFeuési egenutrj,e "e. e lEfon s lpnlree aduret s,ie ,
e s ly'deepesluopx uri rt, l'univers pictu nraaaulr Stipst reoà .pre
caractéristique principale re evnpuoo lroussen té d'unité, actualinsoéne
seulement par les isotopies, mais aussi par la composition d'ensemble, le
noetmplos yeépl, rocédés rhétoriques, etc... Tout cela concouàrt
346
l'élaboration d'une figure globale, aussi finie, aussi encadrée qu'un tableau
de chevalet C'est à cet aspect de son art que réfère Jean Tardieu lorsqu'il
dit qu'il a tenté de faire les "blasons" des grands peintres.
Plus proche encore du modèle plastique : le travail sur le
matériau verbal, s eitenlcs rhpanipriéq ues pictus remallo e;ts s sont
emploe ply roéapès te comms peels â cetlo eteus l eepl urearipsn tarl e;
syntaxe, le rythme, les phonèmes sont utilisés de manière à susciter une
sensation qui, par synesthésie, imite le choc produit par la vue du tableau,
fl est bien évident que le modelage du signifiant intervient à tous les
degrés de l'échelle, et qu'il contribue notamment à l'élaboration de la
"Figure". Ce qui sera donc pris en considération dans cette partie, c'est le
po àipna trtir du etqrcuave alil devient prédomit nedaént termeilne
caractère principau dtl exte considéré. Nous analyserons dane scc adrseel
expérimentations verbales auxquelles s'est livré Jean Tardieu dans
l'intention d' eitmrda intteesrp os pseerlor cédés picturaux.
La dernière étape sera consacréà el 'exams etedenx ùtoes
domine l'élément graphique, qu'il s'agisss eiedc onotexteù slo,' imbrication
du texte et de l'image est complète, ou des poèmes-tableaux, agencés de
manière que leur appréhension visuelle précède celle de la lecture ;
l'asu pteedcx tte comm nianontsdere prétatt ieoinnsn fsoeoerLnmsse .
procédés calligrammatiques peuvent être référentiels, lorsqu'ils entendent
représentn etuhn r muè muootei f contenus dan ntuas blt esaeau ulfs, si
des textes qui passent au-delà de la référence : à ce niveau, ils ne renvoient
plus à aucune oeuvre picturale particulière, ni même à la peinture en
génà étr oe a;mull t os innlis'e ,n part lnseuonft fs islpail mu:sm ent
347
intégré les données plastiques pour que leur forme "parle" à la place des
mots.
Les dege urnéqos us venoe ndds éfinir ordonneront notre
exposé en fonction de la gradation figurée par l'échelle mimologique. Us
nous permettenn eto utre edr even elt riaursb leau typologique antérieur
et de l'affiner à un niveau supérieur de précision. Nous allons reprendre
s eltextes mentionnés dans sel tableauxe d B te BAm anière sel à situerrap
rapport à l'échelle d'une façon plus conforme à leur diversité intrinsèque :
nous nous servirons pour ce faire des critères retenus, figurés par quatre
colonnes, respectivement :
I-ASPECT 1 - Présence de la fonction référentielle.
2 - Volonté d'unité, figure, blason.
- STATUT
DES 3 - Prédominance du travail sur le matériau verbal.
TEXTES
4- P rédominance lde'a spect graphique.
Ce système, fondé sur la gradation impliquée par l'échelle,
permet de prendre en compte l'analyse de la fonction référentielle, bien
que cellee -dcnéi finin saseue cune façe oslnt s ateetudxt ten ss ,'agit plutôt
d'une valeur d'aspect dont l'étude doit être préaa lllaeà bcà lttue ere
l'interprétatios etnde xtes. Poua rld istingue udcr lassement typologique
quii ul fait suite, nousa l présentons sous formee d colonne grisée. Cela
348
étant entendua ,sp laca elb à ase edl 'échelle reste pertinente ueé garadl à
fonction mimétique développée par les textes : plus l'on s'avance au long
de cette gradation, plua flso nction référentielle s'amenuise; incluse dans
les pages relevant de la Figure (col. 2), elle se fait plus discrète, ou se voit
confié upae aratexte (dédicace, titre) dans cele lneuqos us avons classéeàs
l'intérieur de la colonne 3, pour s'effacer complètement dans les textes
situés à l'intérieur de la colonne 4, partie B. Ainsi se trouvent conciliés - à
la restriction près que nous avons énoncée - le classement typologique des
textes et la progression de notre étude, l'un et l'autre déterminés par le
sens de la flèche : du verbe à l'image, en passant par tous les degrés
intermédiaires. Des croix placées dans l'une ou l'autre des colonnes
permettent de situer le texte en fonction des critères retenus ; on
remarquera que, dans la colonne "Figure", certaines de ces marques sont
mises entre parenthèses : les textes correspondante ne constituent pas à
proprement parlee rl "blason" d'un peintre, mais actualisent, avesecd
moyens semblabla emsl ,ême volonté d'unité, appln itqauàub élàuee oau
une série particulière dans l'oeuvre d'un artiste.
TYPOLOGIE
Prédominan Prédominan
Volonté
TYPOLOGIE GRADUEE
:;|ii|Éiip;l -ce du -cède
d'unité,
SwslïPiiBiKi etlr arvuasi l l'aspect
S EEDNSEMBB Lte EBAS figure,
matériau graphique
blason
verbal
/ AB /
::::i::?:ï:::::::::::::ÏSÏ:::::^:::::5^S:::
"WangWeï",29(ME) ^^I^^^^X^^;^ x
:-:-:->x-:-:-:-:-:-:-:-:5C:-:-:-:-:-:-:-:-:':-:yx
"Le Tintoret ds.la co9u3r .,.A."
X
^xixilllllPxllil
"Dubuis" 57 (ME)
X
^^^^^^^y^^^
L'espaa clf teleû te8 (5,P T) ^m^^mmm (x) x
"D .eDRssu ief8 nyd(P5s" T ,)
::;:::::::::::::::::::::::::5Cx::-:::::::::::::-:-x":X
2ème partie de P.A., 60 (PT) X
"Arpad Szenès", 61 (PT) X
Hollande, 62 (PT) WiiM^mmm X x x
"Notes pour un Cézanne"63 (M) illlilllll
X
"Dubuis" 68 (PT) llllllpllill
X
"Figures", PT, 69
X
"Les sculpe d P.ct à .Bury" 4,7( ME) (x) x x
Un monde ignoré47, X
"La vérité sur les monstres",80 (AG)
X
"Les Tours de Trébizonde.", 84 (AG) (x)
Des ids oeédme tesb r4 (.8E, urope) (x)
"Portrait à la diable", 87 (ME)
X
ECHELLE MmOLOGIQUE
/ B /
:::::|:yXx:|:i:i:i:;:S::S:::;::;::::::::::;;:;:i:|$
"Fleurs et abîmes.", JP., 47 (F)
X
"4 miroirse d peintres",VP,54 (PT)
X X
"Sur 10 p.. de H. Hartung",62 (PT) X
"3 pers. entr. ds des tableaux" PJ,64
X
"Jeux de mots p. jeux de f.".65 (ME) X
"Pô. pr les p. d'A. de Caro", 68 (PT)
X
"Les passerel. de Babylone", PT, 69
X
"A l'octroi du pt du jour", PT, 69 X X
Déserts plissés.,3 7 (AG)x X
Le parquee sts oulève ,3(7,A G) IlilIIill
X
"Dorothéa. Tanning", 73 (ME) :;!l:l;;:;ili;:llli X X
"Paysage47" ,JO, x
lillllilll
"Traité d'esthétique",OJ/AG, 74/86
X
L'ombrela branche, 77 f AG) •fiiiliisiil X x
"C. Monet et les nymphéas", M, 86 X x
"Lettres et configurations", M, 86 X
"Lettreà Pol Bury",86 (Europe) X
"St .G. et la Pr. de Trébiz.", M, 86 wmmMmmm (x)
"Dialogues typographiques", AG,86 x
Les figures du mouvement, 87 wmmi^mmm (x) X
Wmijjjimii
e jodye utsoUelsn aff7ich8es ,
X
Poèmes à voir, 87(Gall90) :ï:ï:::;:::::::::::::ï:::::::;::X;:::::::;:::::::>;:|
X
:¥Sffl¥™:WAï>Mï:SSSî¥:i¥:
"Pour saluer V. da Silva" 88 (ME) X
liiiiliii
"La colonie de vacances, ",9l (ME) (x)
350
A R3E.L1F .ERENCE
3.1.1- R EFERENCES PARTICULIERES
Les textes que Jean Tardieu a composés sur les peintres
contiennent poa uplr lups reaédrft érs etenadbc eàles aux précis. Ce trait
n'est pas observable dans tous les écrits des poètes sur la peinture ; par
exemple, il est rare de trouver de telles références dans Donner à voir de
Paul Eluardu ,o Recherch al eebd asu de tse ommee td René chaarl iS.
fonction référentiellet se présente dans certaines pages plus discursives,
plus critiques, de ces deux poètes, elle s'efface dès que le texte tend vers le
poème (poème en vers ou prose poétique). C'est alors que la peinture
bascule tout entière dans leur jardin personnel,à l'issue d'une véritable
transmutatiol isn :e rait très difficile d'attribul eettre xtà et elle inspiration
picturale, si par exemple l'on effaçait le nom du peintre, cité dans le titre,
e pa ldolé èudmoice ace. Jean Tardieà ul' ,inversex ,t uafbaail teaeudx
fréquentes allusionse ,d sorta l eeurq éférence prenda l dimension d'un
procédé fondamental qu'il conve tciiet rnàet d'analyse: qr uelles ssoenlt
formes, quea lfl otlseen ct ailco eidnt ation picturalu eas se éesc iendr its
sur l'art ?
A lire les poèmes en prose des Portes de toile, se lève dans
l'esprit du lecteur le souvenir de tableaux qu'il connaît, et dont il conserve
parf eoniimus age confus- er éveillée, ravs eimlv réoau petdp s oète, fl
revoit, aves yecl eue lxd' esprs iietmc, ages qu'il avait engrangéest e, peut
éprouver le désir de revenir aux oeuvres des peintres elles-mêmes. Peut-
être se livrera-t-il alors au "jeu des reconnaissances", en allant voir des
expositions rétrospectu ivofees uis lleedltievrr es d'art dsealns
351
bibliothèques, les présentoirs des Musées, les librairies spécialisées. Mais,
sveércie fe li peclàscra ote t ee itdonuolduuniruoi stq t se,n'em uplooie
mn avnuaiè-ere t-s vrieeénfsétr e e entnttelestxr e tpe eicctu ra:ux
processus a été prévn eu psim,l ace, "encodé" danl setm ot, dans telle
phrase,à condition, bien sûr, qu'il existe encu onnivence culturelle entreel
lecteur et l'auteur ; certains des peintres qu'évoqué Jean Tardieu sont si
connus qu'ee lplnee ut manque sed'ér tabu mlair oe ifndasç on épisodique.
ÏÏ n'ess atp indifférentn e, tout cas esc etu,qe xtes donnent
l'envie de revenir - ou de venir - aux oeuvres peintes. La référence joue en
ce senn rusô le essentie; l pour vérifie epcr oinn pot, eut rapprochseedr
textes consacrés au même peintre. Voici, par exemple, le "Paul Klee"
d'Eluard :
PAUL KLEE
Sur la pente fatale le voyageur profite
De la faveur du jour, verglas et sans cailloux,
s yele tuEx bkus d'amour, découva rssea ison
Qui porte à tous les doigts de grands astres en bague.
a l ruSplagea rem al laissés es oreilles
Et le sable creusé la place d'un beau crime
x buouarLre ear suuut xpps dlpquelui sc'a eux victimes,
Les couteaux sonts ed signess el te balless ed larmes
1925- Capitalea l edd ouleur204
204 Donneà rv oir, Poésie-Gallimard, 1987. p1, 82.