Table Of ContentBeihefte der Francia
Bd. 21
1990
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JEAN DURLIAT
LES FINANCES PUBLIQUES
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BEIHEFTE DER FRANCIA
Herausgegeben vom Deutschen Historischen Institut Paris
Band 21
LES FINANCES PUBLIQUES
DE DIOCLETIEN AUX CAROLINGIEN S
(284-889)
par
Jean Durliat
1
JAN THORBECKE VERLAG SIGMARINGEN
1990
JEAN DURLIA T
LES FINANCES PUBLIQUES
DE DIOCLETIEN AUX CAROLINGIENS
(284-889)
*
JAN THORBECKE VERLAG SIGMARINGEN
1990
CIP-Titelaufnahme der Deutschen Bibliothek
Durliat, Jean:
Les finances publiques de Diocletien aux Carolin-
giens: (284-889) / Jean Durliat. - Sigmaringen:
Thorbecke, 1990
(Beihefte der Francia; Bd. 21)
ISBN 3-7995-7321-6
NE: Francia / Beihefte
BEIHEFTE DER FRANCIA
Herausgeber: Prof. Dr. Horst Môller
Redaktion: Dr. Hartmut Atsma
Deutsches Historisches Institut, 9 rue Maspéro, F-75116 Paris
Verlagsadresse: Jan Thorbecke Verlag GmbH & Co., Sigmaringen
© 1990 by Jan Thorbecke Verlag GmbH & Co., Sigmaringen
Dièses Buch ist aus sàurefreiem Papier hergestellt und entspricht den Frankfurter Forderungen zur
Verwendung alterungsbestàndiger Papiere fur die Buchherstellung.
Gesamtherstellung: M. Liehners Hofbuchdruckerei GmbH & Co. Verlagsanstalt, Sigmaringen
Printed in Germany
ISSN 0178-1952 • ISBN 3-7995-7321-6
TABLE DE S MATIERE S
Préface de Karl Ferdinand WERNER I X
INTRODUCTION 1
PREMIERE PARTIE: L'EMPIRE CHRETIEN D'OCCIDENT 1 1
Chapitre 1: Les recettes publiques 1 3
A- La capitatio rurale 1 4
L'assiette des impôts ruraux, p. 14. - Le jugum, p . 16. - La capitatio
humana, p . 21. - La capitation rurale, p. 24.
B- Les autres impôts 3 0
La capitatio humana, p . 30. - La collatio glebalis, p. 31. - Les impôts
périodiques, p. 33. - Les taxes sur la circulation, p. 34.
C-Les revenus des domaines de l'Etat 3 5
Chapitre 2: Les dépenses publiques 3 8
A-Les dépenses municipales 3 8
Les dépenses locales, p. 39. - Dépenses locales et budget de l'Etat, p. 43.
B- Les dépenses générales de l'Empire 4 5
Les dépenses militaires, p. 46. - Les dépenses civiles, p. 49.
C- Les budgets des cultes 5 2
Les cultes païens et l'Etat, p. 53. - L'Eglise et l'Etat de Constantin
à Justinien, p. 55. - Les ressources des Eglises, p. 58.
Chapitre 3 : La gestion des finances publiques 6 4
K-Possessor: perception et paiements 65
Les possessoreSy p. 65. - Les munera, p . 69. - Les possessiones, p. 71.
B- La comptabilité publique 7 5
La gestion de l'impôt, p. 75. - Les prix publics, p. 78. - La comptabilité
publique, p. 82.
V
C- Les colons 85
Les devoirs des colons, p. 85. - Les droits du dominas, p. 86. -
Les catégories de colons, p. 90.
Conclusion 9 3
DEUXIEME PARTIE: LES ROYAUMES ROMANO-GERMANIQUES . 9 5
Chapitre 1 : Les recettes de l'Etat 9 7
A- Les impôts frappant les paysans 97
Le cadastre, p. 98. - Nature et barème de l'impôt foncier, p. 102. -
La capitation personnelle, p. 108.
B- Les revenus des domaines de l'Etat 11 0
C-Les autres ressources publiques 115
Les profits tirés de l'artisanat et du commerce, p. 115. - Les amendes et
les tributs, p. 120.
Chapitre 2: Les dépenses publiques 12 2
A-Les dépenses générales des royaumes 122
Les dépenses militaires, p. 122. - Les dépenses civiles, p. 128.
B- Les dépenses locales 13 1
Les diverses dépenses locales, p. 131. - Dépenses locales et budget
national, p. 136.
C- Les budgets du culte 13 9
Les Eglises et les royaumes romano-germaniques, p. 139. - Ressources
et dépenses des Eglises, p. 143.
Chapitre 3: La gestion des finances publiques 15 2
A-La villa: perception et paiements 152
La villa, p. 153. - Les possessores, p. 157. - L'administration locale des
finances publiques, p. 159.
B- La comptabilité publique 16 2
La gestion de l'impôt, p. 163. - Les prix publics, p. 167. -
La comptabilité publique, p. 171.
C- Les colons 175
Les catégories de colons, p. 176. - Les devoirs des colons, p. 179. -
Les droits du dominus, p. 182.
Conclusion 18 5
VI
TROISIEME PARTIE: L'EMPIRE CAROLINGIEN 18 9
Chapitre 1: Les recettes de l'Etat 19 1
A-Les impôts frappant les paysans 191
Le cadastre, p. 192. - Le manse fiscal, p. 195. - Le poids des divers
impôts, p. 203.
B- Les revenus des domaines de l'Etat 20 9
C-Les autres ressources publiques 215
Les taxes sur l'artisanat et le commerce, p. 216. - Les amendes et les
tributs, p. 219.
Chapitre 2: Les dépenses publiques 22 1
A- Les dépenses générales de l'Empire 22 2
Les dépenses militaires, p. 222. - Les dépenses civiles, p. 230.
B- Les dépenses locales 23 5
C- Les budgets du culte 23 9
L'Eglise dans l'Empire, p. 240. - Ressources et dépenses des Eglises,
p. 244.
Chapitre 3: La gestion des finances publiques 252
A- La villa: la perception et les paiements 253
La villa, p. 253. - Les potentes, p. 256. - L'administration locale
des finances publiques, p. 259.
B- La comptabilité publique 26 4
La gestion de l'impôt, p. 264. - Les prix publics, p. 267. -
La comptabilité publique, p. 270.
C- Les colons 274
Les devoirs des colons, p. 275. - Les droits des domina p. 277. -
Les diverses catégories de colons, p. 280.
BILAN ET PERSPECTIVES 28 5
APPENDICE 1: NOTES D'HISTOIRE QUANTITATIVE 29 1
I- Les unités de mesure, p. 291
II-Salaires, prix et impôts, p. 296
APPENDICE 2: QUATRE TEXTES SIGNIFICATIFS 30 4
A-L'assiette de l'impôt à Autun en 311, p. 304
B- Révision du cadastre à Poitiers et à Tours, p. 310
C-Le financement de l'armée carolingienne, p. 315
D-Les comptes publics d'après le capitulaire de villis, p. 321.
APPENDICE 3: PRINCIPES DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE .... 32 4
BIBLIOGRAPHIE 329
INDEX 358
VIII
PREFACE
L'Institut Historique Allemand poursuit depuis longtemps, et sur les traces de l'un
de ses fondateurs, Eugen Ewig, une recherche consacrée à la survie des notions et des
institutions romaines dans la vie politique et sociale du monde un peu improprement
appelé monde post-romain. Plus spécialement, le rôle de la Gaule, »tardoromaine« et
franque, dans la transmission de l'héritage méditerranéen dans les régions septentrio-
nales, centrales et orientales de l'Occident a été étudié et souligné - depuis les travaux
fondamentaux d'Eugen Ewig, dont beaucoup furent réédités dans les »Beihefte der
Francia« par Hartmut Atsma - par Martin Heinzelmann, Hartmut Atsma et nous-
même. Il a été possible, ainsi, de corriger des images unilatérales des siècles du »Bas-
Empire« ou du »Haut Moyen Age«, selon lesquelles, ou bien les barbares étaient
incapables de reprendre le flambeau de la civilisation romaine et de faire survivre,
pour e n profiter , se s acquis , o u bie n le s population s de s ancienne s province s
romaines étaient trop décadentes pour empêcher l'essor d'un »Moyen Age essentiel-
lement germanique«. Ce combat pour une approche de ces périodes décisives de
l'Histoire de l'Europe basée sur les textes et traces authentiques des IVe-IXe siècles
plutôt que sur les idées des XIXe-XXe, nou s l'avons mené en accord étroit avec
plusieurs collègues français.
Ainsi est-il avec joie et satisfaction que nous, les anciens membres de l'IHAP aussi
bien que ses membres actuels, saluons chaleureusement l'ouvrage de Jean Durliat qui
paraît aujourd'hui dans cette même collection. Parmi ses travaux (voir ci-dessous la
bibliographie, p. 329), nous soulignons l'importance des découvertes concernant la
position de l'épiscopat dans l'Empire romain chrétien: non seulement les évêques
sont au service de l'Empire, mais ils interviennent aussi dans l'administration fiscale
et dans le contrôle de ses fonctionnaires, et cela longtemps avant les changements qui
suivirent l a fondation d u royaume franc . C'es t dir e combien l a première étud e
d'ensemble - à la fois fort détaillée et approfondie - de la fiscalité romaine et post-
romaine depuis les réformes de Dioclétien jusqu'aux Carolingiens que Jean Durliat
présente dans ce volume, est appelée à intéresser aussi bien les »médiévistes« que les
spécialistes de l'histoire romaine. En ignorant le clivage habituel entre l'»Antiquité«
et l e »Moye n Age« , l'auteu r s'inscri t e n faux , comm e nou s l e faison s depui s
longtemps, contre une tradition »humaniste« qui nous empêche de suivre le cours
effectif de l'histoire et les continuités qui le caractérisent. Jean Durliat les découvre
dans le domaine de la fiscalité. Cela ne manquera pas de surprendre ceux qui pensent
que le »Haut Moyen Age« n'aurait pas eu une administration digne de ce nom et
moins encor e les moyens n i le personnel d'une administratio n fiscale. C e vieux
préjugé est battu en brèche par une démonstration particulièrement intéressante en ce
qui concerne l e problème du »personnel« . L'auteu r nous montre qu'on pouvait
IX
