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La stratégie de l’État actionnaire s’inscrit pleinement dans la politique économique définie par
le Président de la République : libérer l’économie, protéger les français et investir dans l’avenir.
L’avenir que nous dessinons, depuis le printemps 2017, fait le pari de l’innovation au bénéfice
d’une croissance durable et de l’emploi. Mais surtout, cet avenir est construit sur une condition
nécessaire : la gestion rigoureuse de nos finances publiques. Car c’est en respectant nos enga-
gements européens que nous préserverons la crédibilité de notre action en France et à l’échelle
européenne.
Nous avons, au cours de cette année, au travers de la loi pour la croissance et la transformation
des entreprises, redéfini le rôle de l’État actionnaire pour qu’il soit pleinement aligné avec notre
stratégie économique.
La vision de l’État actionnaire que je défends est celle d’un État qui investit dans l’avenir et qui
protège notre souveraineté. Investir dans l’avenir, d’abord, c’est comprendre que le rôle de
l’État c’est de financer les technologies qui feront la croissance de demain. L’État doit accepter de
gérer ses actifs de manière dynamique quand la gestion peut être aussi bien faite par un acteur
privé.
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Protéger notre souveraineté, c’est renforcer la place de l’État dans l’économie quand cela est
C nécessaire. L’État doit rester actionnaire dans les domaines où l’intérêt général est en jeu
comme le nucléaire, la défense ou le secteur public ferroviaire. Il doit protéger ses actifs stra-
A tégiques. C’est pour cela nous avons renforcé dans la loi Pacte le décret sur les investisse-
ments étrangers en France.
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C’est cette vision de l’État actionnaire qui explique les cessions d’actifs qui figurent dans cette loi.
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Elles permettront d’abonder le fonds pour l’innovation et l’industrie qui financera les technolo-
R gies de rupture comme l’intelligence artificielle ou le stockage des énergies renouvelables. Là
où les investisseurs privés ne peuvent financer l’innovation de rupture, la puissance publique
P doit prendre le relai. Ce fonds permet et garantit une stabilité de ce financement de l’innovation
sur le long terme.
Les privatisations du groupe ADP et de la Française des Jeux ne signifient pas que l’État renonce
,s à ses attributions, bien au contraire. Dans le cadre de la cession du groupe ADP, nous avons pris
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toutes les dispositions nécessaires, non seulement pour garantir, mais aussi pour renforcer la
rnc régulation sur les aéroports de Paris. Le cahier des charges qui a été prévu est strict. Il viendra
aia compléter les missions de sécurité des personnes et de contrôle aux frontières qui resteront la
n seule responsabilité de l’État.
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Fi Concernant la Française des jeux, la cession d’actifs ne remet pas en cause le monopole de
l’État sur les jeux de loterie. Elle s’accompagnera, au contraire, de la mise en place d’une auto-
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ee rité de régulation pour lutter contre le blanchiment, la fraude et l’addiction, en particulier chez
Ld les plus jeunes.
t Parallèlement à ces cessions, nous constituerons, en rapprochant La Poste de CNP Assurances, le
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premier pôle financier public au monde. Il aura pour vocation première le développement des terri-
ne toires.
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um Enfin, l’action de l’État actionnaire au sein des entreprises de son portefeuille doit être exem-
ro plaire, tournée vers l’avenir en matière de respect de l’environnement et de responsabilité
Bn sociale et sociétale.
o Avec cette nouvelle vision de l’État actionnaire, nous clarifions la place de l’État dans l’écono-
c mie. Mais surtout, nous orientons les moyens nécessaires pour investir dans les nouvelles tech-
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nologies et préparer l’avenir de nos enfants. Je sais que l’Agence des participations de l’État
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l aura à cœur de mettre en oeuvre ce nouveau cap stratégique. n
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Panorama Général | Préface | 5
L’Agence des participations de l’État (APE), a poursuivi la mise en œuvre de la feuille de route que le
gouvernement avait approuvée en mai 2017. Celle-ci a consisté à appliquer la nouvelle doctrine de
l’État actionnaire, reposant sur trois lignes directrices déterminant le périmètre de son portefeuille :
investir ou rester actionnaire dans les entreprises stratégiques relevant de la souveraineté nationale
(défense et nucléaire), dans les entreprises de service public pour lesquelles l’État ne détient pas de
leviers non-actionnariaux suffisants et dans les entreprises à dimension nationale en situation
critique faisant courir un risque sectoriel.
Dans le cadre de cette nouvelle doctrine, entre juin 2017 et juin 2018, l’Agence a contribué à des
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rapprochements industriels ou capitalistiques de grande envergure, à plusieurs opérations de respi-
O ration de son portefeuille, à des réformes sectorielles majeures et à la préparation de la loi Pacte
pour les sujets la concernant.
P L’APE a finalisé la refondation de la filière nucléaire française avec la souscription aux augmenta-
tions de capital du groupe Areva menées à l’été 2017. L’agence a favorisé le renforcement de
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« champions européens » avec le rapprochement des activités ferroviaires d’Alstom et Siemens,
celui des Chantiers de l’Atlantique et de Fincantieri, qui devrait être conclu après les décisions des
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autorités de concurrence compétentes prévues début 2019 ou encore l’ouverture de négociations
P pour mettre en commun les forces de Naval Group et de Fincantieri dans le domaine militaire.
L’acquisition de Zodiac Aerospace par Safran et l’entrée au capital d’Air France-KLM de Delta
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T Airlines et China Eastern illustrent la politique active des entreprises du portefeuille pour renforcer
leur stratégie internationale.
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L’APE a également contribué aux grandes réformes sectorielles impliquant des grandes entreprises
A de service public telles que la réforme ferroviaire qui permettra, à terme, de créer un nouveau groupe
ferroviaire unifié dans un nouvel environnement concurrentiel, la réforme de l’audiovisuel public, ou
V encore les travaux préparatoires à la nouvelle Programmation pluri-annuelle de l’Energie (PPE). La
mise en œuvre de ces réformes sera au cœur de l’action de l’Agence dans les prochains mois et en
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2019.
En 2017, l’Agence a également réalisé des opérations de vente sur le marché de titres d’Engie et de
Renault avec des performances de cession favorables pour une recette d’environ 2,7Mde.
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ln a Parallèlement à ces opérations, l’APE a contribué à la préparation de la loi Pacte qui prévoit la priva-
ao r tisation du groupe ADP, de la Française des Jeux et qui supprime l’obligation du seuil de détention de
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ii n l’État au capital d’Engie.
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a é Après le vote de la loi par le Parlement, ces privatisations seront mises en œuvre, si les conditions de
p g marché le permettent, et viendront abonder le fonds pour l’innovation et l’industrie, pour financer
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ci r l’avenir de notre pays grâce à de grands projets d’innovation de rupture, et contribuer en même
ii u temps à l’effort de désendett ement de l’État.
rtrt e L’APE contribuera également à la création d’un grand pôle financier public au service des territoires
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ap c sous le pilotage de la Caisse des Dépôts avec le rapprochement de La Banque Postale et de CNP
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Mx r Assurances et la prise de contrôle majoritaire de La Poste par la Caisse des Dépôts, qui sera rendue
i possible par la loi Pacte.
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Dans le champ d’activités de l’APE, la loi Pacte permettra enfin de renforcer le dispositif de protection
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, des actifs stratégiques et les opportunités de développer l’actionnariat salarié.
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r L’État actionnaire entend être un acteur majeur en faveur d’une « économie positive », car le succès
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i É économique et financier à long terme des entreprises suppose qu’elles assument une pleine respon-
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s l’ sabilité sociale et sociétale. C’est pourquoi l’APE s’est dotée d’une charte RSE qui permet de préciser
s la politique actionnariale de l’État pour accélérer la transition vers une économie bas carbone, pour
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m d agir en tant qu’employeur responsable et générer une empreinte sociale et sociétale positive, afin de
pouvoir la déployer dans les entreprises de son portefeuille pour qu’elles intègrent ces enjeux dans
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leur activité et leur stratégie.
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Je reste convaincu que l’État actionnaire garde un rôle prépondérant dans une économie mondiali-
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sée, en soutenant la croissance rentable et durable des entreprises de son portefeuille, en utilisant
les leviers actionnariaux pour renforcer les stratégies de développement et valoriser les intérêts
économiques de notre pays et en investissant dans l’innovation.
L’APE, avec l’ensemble de ses collaborateurs talentueux dont je salue l’engagement intense, est
prête à poursuivre cette mission avec succès. n
Panorama Général | Avant-propos | 7
8 | RAPPORT D’ACTIVITÉ 2017-2018 | AGENCE DES PARTICIPATIONS DE L’ÉTAT
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Sommaire | 9
4 | PANORAMA GÉNÉRAL
15 | LES FAITS MARQUANTS
24 | U NE GESTION DU PORTEFEUILLE ET UNE POLITIQUE
DE DIVIDENDES RESPONSABLES
33 | PANORAMA SECTORIEL
34 | ÉNERGIE
44 | INDUSTRIE
58 | S ERVICES & FINANCE
80 | TRANSPORTS
93 | ANNEXES
Description:MÉTIER. Insignis. ETI. 24. 24. Middle Cap. Kibo Summit / Data words. ETI. 5. 5. 1 de l'EFAP et d'un Master en communication écrite et sémiologie.