Table Of ContentKérékou, M.
Le peuple béninois condamne l'agression
impérialiste et s'oppose à la reconquête
coloniale de son territoire .
STANFORD LIBRARIES
DT
541.8
K36
lili
STER: TIBAUAJN
onWar, Revolution, and Peace
FOUNDEDBY HERBERTHOOVER, 1919
Prix : 200 F
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REPUBLIQUE POPULAIRE DU BENIN
PARTI DE LA REVOLUTION POPULAIRE
DU BENIN
LE PEUPLE BÉNINOIS
condamne l'agression
impérialiste et s'oppose
à la reconquête coloniale
de son territoire
DÉCLARATION DE NOTRE GRAND
CAMARADE DE LUTTE
LE PRÉSIDENT KÉRÉKOU, PRÉSIDENT
DU COMITÉ CENTRAL DU P. R. P. B.,
CHEF DE L'ÉTAT, CHEF DU G. M. R.,
CHEF SUPRÊME DES FORCES ARMÉES
POPULAIRES.
STANFORD LIBRARIES,
16 ET 19JANVIER 1977
INSTITUTION
Coedoo Oooooo ood
2
1
« OSER LUTTER, OSER VAINCRE L'IMPERIALISME, TELLE EST DESORMAIS
LA DETERMINATION MARQUEE DES PEUPLES MILITANTS D'AFRIQUE PLUS
QUE JAMAIS DECIDES A LIVRER DES COMBATS SUCCESSIFS AUSSI
LONGTEMPS QUE CELA SERA NECESSAIRE, CONFIANTS EN LEUR PROPRE
COURAGE, POUR ANEANTIR COMPLETEMENT TOUS CES MONSTRES
HIDEUX QUI PEUPLENT ACTUELLEMENT NOTRE BEAU ET GRAND CON
TINENT, L'AFRIQUE. »
PT. KEREKOU.
APPEL À LA MOBILISATION GENERALE
A
DU PRESIDENT KEREKOU
(16 JANVIER 1977)
MILITANTES ET MILITANTS DE LA REVOLUTION
POPULAIRE DU BENIN.
AINSI DONC, UN GROUPE DE MERCENAIRES A
LA SOLDE DE L'IMPERIALISME INTERNATIONAL AUX
ABOIS A DECLENCHE DEPUIS CE MATIN A L'AUBE,
UNE AGRESSION ARMEE CONTRE LE PEUPLE BENI
NOIS HEROIQUE ET SA REVOLUTION DEMOCRATI
QUE ET POPULAIRE, EN ATTAQUANT LA VILLE DE
COTONOU.
A L'HEURE OU NOUS VOUS PARLONS NOS
UNITES DE COMBAT SONT A PIEDS D'OUVRE ET
DEFENDENT AVEC UN ACHARNEMENT REVOLUTION
NAIRE LES POINTS STRATEGIGUES DE NOTRE VILLE
AGRESSEE.
NUL DOUTE QUE NOUS VAINCRONS, CAR NO
TRE CAUSE EST JUSTE ET NOTRE PEUPLE INTREPIDE
EST INVINCIBLE.
EN CONSEQUENCE, CHAQUE MILITANTE ET MILI
TANT DE LA REVOLUTION BENINOISE, OU QU'IL SE
TROUVE, DOIT SE CONSIDERER ET SE COMPORTER
COMME UN SOLDAT AU FRONT ENGAGE DANS UN
COMBAT SACRE POUR SAUVER LA PATRIE EN DAN
GER.
NOUS LANÇONS UN APPEL PATRIOTIQUE AUX
C.D.R. ET A TOUTES LES INSTANCES LOCALES DE
NOTRE REVOLUTION DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE,
POUR QU'ILS DEVELOPPENT ET RENFORCENT LA
RIPOSTE MASSIVE AUX ENNEMIS DU PEUPLE BENI
NOIS.
LA REVOLUTION OU LA MORT !
MORT AUX MERCENAIRES !
MORT AUX TRAITRES !
PRET POUR LA REVOLUTION !
LA LUTTE CONTINUE.
2
Notre grand camarade de lutte,, KEREKOU
Président du Comité Central du P.R.P.B., Chef de l'Etat,
Chef du Gouvernement Militaire Révolutionnaire,
Chef Suprême des Forces Armées Populaires du Bénin.
3
DECLARATION DE NOTRE
GRAND CAMARADE DE LUTTE,
LE PRESIDENT KEREKOU
LE MERCREDI 19 JANVIER 1977, APRES AVOIR
CONDUIT LE PEUPLE BENINOIS ET SES FORCES AR
MEES POPULAIRES A REPOUSSER HORS DE NOTRE
TERRITOIRE LES MERCENAIRES ENVAHISSEURS ET A
GAGNER LA VICTOIRE HISTORIQUE DU 16 JANVIER
1977 SUR L'IMPERIALISME AGRESSEUR, NOTRE GRAND
CAMARADE DE LUTTE, LE PRESIDENT KEREKOU A FAIT
1
CETTE IMPORTANTE DECLARATION AU NOM :
-- DU COMITE CENTRAL DU PARTI DE LA REVO
LUTION POPULAIRE DU BENIN ;
DU GOUVERNEMENT MILITAIRE REVOLUTION
NAIRE
ET DU COMMANDEMENT SUPREME DES FOR
CES ARMEES POPULAIRES.
Ą
Peuple révolutionnaire ce de la République, le bâti
Gu Bénin, ment des 40 logements, le bâ
Militantes et militants de timent de l'Office béninois de
sécurité sociale, ainsi que le
la Révolution béninoise,
camp militaire, ont été les édi
L'ignoble agression armée fices qui ont souffert le plus
des mercenaires contre notre de cette Sauvage et lâche
cher et beau pays, la Républi- agression. De toute évidence,
que Populaire du Bénin a été les agresseurs mettaient à exé
radicalement brisée par nos cution un plan éclair d'occupa
Forces Armées Populaires inti- tion de la ville de Cotonou,
mement soudées à notre labo- en tentant de s'emparer par
rieux peuple militant sur tous surprise et rapidement, du
les frontset dans tous les do- palais de la présidence de la
maines. République, leur objectif no 1
La Révolution béninoise a ainsi que d'autres édifices
manifestement triomphé mais importants.
la lutte continue pour défen
Dans leurs efforts désespé
dre notre territoire national
rés de réaliser coûte que coûte
contre l'invasion barbare
leur odieux plan d'invasion,
étrangère et la reconquête co
dans leur tentative insensée
loniale.
de progresser vers le centre
En effet, le dimanche 16 de notre capitale économique
janvier 1977, au petit matin, pour s'emparer de tous nos
un avion pirate de type DC 7, points stratégiques, lesmerce
mais curieusement équipé de naires, ces véritables criminels,
turbo-propulseurs, atterrissait se son1t heurtés de la façon la
à l'aéroport de Cotonou, notre plus décisive aux premiers élé
capitale économique, et ayant ments de nos Forces Armées
à son bord une horde de mer- Populaires qui ont déclenché
cenaires, qui débarquant aus une riposte immédiate, inten
sitôt, se mirent à attaquer ra- se et fortement soutenue.
geusement la ville de Cotonou
par des tirs d'armes autor.a C'est alors qu'au nom du
tiques, de mortiers et de ro- Comité Central de notre parti
d'avant-garde, le parti de la
quettes.
Notre aéroport, la maison Révolution Populaire du Bé
de la Télévision, le Hall des nin, nous avons, en notre qua
Congrès, l'Hôtel de la Croixdu lité de chef suprême des For
ces Armées Populaires, lancé
Sud, la nouvelle Ambassade
de la République Fédérale du un appel patriotique à la résis
Nigéria, les bâtiments du Con- tance populaire, face à cette
seil de l'Entente, le nouveau ignoble agression armée de
Trésor, le Palais de la Présiden- reconquête coloniale.
B
En même temps, les mili- d'armes et de munitions d'ori
tantes et militants de Cotonou gine française, américaine,
I et II sont entrés en action, en belge et marocaine, ainsi que
hérissant des barricades dans des documents trèsimportants
tous les centres stratégiques et particulièrement édifiants.
de notre ville agressée, et en Par ailleurs, ces criminels
se présentant volontaires aux mercenaires, ne purent, dans
autorités politiques eett aaddmmii- leur retraite forcée, ramasser
nistratives pour repousser tous les cadavres de leurs
l'agression étrangère. comparses abattus par
nos
Parallèlement et sur toute Unités de combat. Pire encore,
l'étendue du territoire national, ils durent faire un décollage
les préparatifs de la résistance en catastrophe, abandonnant
populaire ont commencé SOUS sur le terrain un bon nombre
la direction des Comités du de mercenaires fortement dro
Parti, des Instances locales de gués et enragés.
la Révolution, des Syndicats, Cette odieuse agression du
des Comités de Défense de la 16 janvier 1977, est l'un des
Révolution, des détachements plus importants et des plus
des femmes révolutionnaires.
vastes complots ourdis par
MILITANTES ET MILITANTS l'impérialisme international, et
DE LA REVOLUTION BBEENNII- le premier assaut diabolique
NOISE ;
qu'il a osé Ouvertement et
Par cette invasion criminelle puissamment lancer contre no
et crapuleuse, perpétrée con- tre peuple et sa Révolution,
tre notre Peuple et sa Révo- depuis le déclenchement de
lution à l'aube ce dimanche notre processus révolutionnai
16 janvier 1977, cette horde de
re national, le 26 octobre 1972.
mercenaires de différentes na Ainsi donc, notre laborieux
tionalités croyaient surpren- Peuple militant et sa Révolu
dre la vigilance de nos Forcestion démocratique et populai
Armées Populaires. Mais con- re, auront déjoué en quatre
trairement à cette attente, la ans de pratique révolutionnai
riposte de nos Unités de Dé- re, cing complots dont une
fense Nationale fut prompte, agression armée des merce
le combat très acharné et les naires, tout simplement parce
Forces Armées Populaires bé
que notre Peuple souverain a
ninoises arrêtèrent net, la pro- pris la ferme détermination de
gression des mercenaires, re bâtir en toute indépendance
poussèrent ces vils assaillants
et en toute responsabilité, la
dans une retraite précipitée Société béninoise nouvelle,,
qui tourna très vite en dérou- dans la voie du socialisme et
te. sur la base des principes invin
Dans leur débandade carac- cibles du Marxisme-Léninisme.
térisée par un sauve-qui-peut
général, ces hors-la-loi inter PEUPLE REVOLUTIONNAIRE
nationaux abandonnèrent sur DU BENIN
le terrain, un nombre impor La fréquence de tous ces
tant de matériels de guerre, assauts contre-révolutionnaires
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