DP SAR ORSEC MARITIME 2015 Final

33 Pages·2015·1.87 MB·French

DOSSIER DE PRESSE I Exercice ORSEC OUESSANT 2015 – 6 octobre 2015 I 1

EE OORRSSEECC
XXEERRCCIICCEE MMAARRIITTIIMMEE

OOUUEESSSSAANNTT 22001155

66 22001155
OOCCTTOOBBRREE

Crédits photos, textes et illustrations : DR/Marine nationale
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SSOOMMMMAAIIRREE

NOTE AUX REDACTIONS 3

VOYAGE DE PRESSE 4

ZONE DE L’EXERCICE 5

SCENARIO ET OBJECTIFS DE L’EXERCICE 6

LE CROSS CORSEN 8

LA SNSM DANS LE FINISTERE 9

L’EQUIPE D’INTERVENTION 10

LES MOYENS 11

LE PLASTRON 22

LES CFI SNSM DE BREST ET QUIMPER 26

GLOSSAIRE 27

PRESENTATION DU SITE INTERNET DE LA PREFECTURE MARITIME DE L’ATLANTIQUE 33

CONTACT PRESSE
Bureau Communication – CC Thomas LETOURNEL
Tél : [phone]
06.71.90.96.92
E-mail : [email protected]
Site : http://www.premar-atlantique.gouv.fr

MMEEDDIIAATTHHEEQQUUEE -- AACCCCEESS UUNNIIQQUUEE EETT SSIIMMPPLLIIFFIIEE PPOOUURR
LLAA DDUURREEEE DDEE LL’’EEXXEERRCCIICCEE ::

https://www.mediatheque.marine.defense.gouv.fr
PSEUDO : Marine_Nationale
MOT DE PASSE : Presse2015
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NNOOTTEE AAUUXX RREEDDAACCTTIIOONNSS
EEXXEERRCCIICCEE MMAAJJEEUURR DDEE SSAAUUVVEETTAAGGEE OORRSSEECC MMAARRIITTIIMMEE
OO 22001155--1100--0011
UUEESSSSAANNTT

Un exercice majeur de sauvetage ORSEC maritime baptisé OUESSANT 2015 se déroulera le
mardi 6 octobre 2015 entre 10h00 et 15h00 au large de l’île d’Ouessant.

Organisé par la préfecture maritime de l’Atlantique, cet exercice aura pour thème l’évacuation
totale d’un navire à passagers assurant les liaisons régulières entre Brest et Ouessant, à la suite
d’un incendie à bord et d’une avarie de propulsion. Le navire plastron sera le FROMVEUR II de la
compagnie Pen Ar Bed.

Ce sont près de 130 passagers dont un nombre important de blessés (joués par des enseignants
et des étudiants de l'Université Bretagne Occidentale, du lycée professionnel maritime du
Guilvinec et du centre d'instruction naval de Brest) qui devront être secourus en mer, transférés
au port du Stiff à Ouessant et pris en charge par les services de secours terrestres.

Cet exercice a pour objectifs principaux de tester le plan ORSEC (Organisation de la réponse de
sécurité civile) maritime de l'Atlantique nouvellement refondu, l'arrêté d'interface mer-terre du
dispositif ORSEC maritime SAR (Recherche et Sauvetage) du Finistère à Ouessant ainsi que les
capacités de la SMUR (Structure mobile d’Urgence et de Réanimation) maritime de Brest-
Lanvéoc en cours de création. Il permettra enfin de tester les capacités d'intervention des
nombreux moyens nautiques, terrestres et aériens engagés dans l'exercice.

Ouessant 2015 en chiffres : Près de 400 participants, 40 administrations, associations, et
organismes différents. 15 embarcations et 4 hélicoptères.

Un voyage de presse est organisé pour permettre aux médias de couvrir cet exercice de
grande ampleur depuis le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage
(CROSS) de Corsen et au plus près des équipes de secours sur le terrain (Programme du voyage
de presse en page 2). Les rédactions sont invitées à fournir l’identité de leurs journalistes
avant lundi 5 octobre 12h00 (nombre de places limité). Un dossier de presse de l’exercice sera
remis sur place.

CONTACT PRESSE
Service de communication régionale de la préfecture maritime de l’Atlantique
Capitaine de corvette Thomas Letournel - 06 71 90 96 92
Mail : [email protected]
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VVOOYYAAGGEE DDEE PPRREESSSSEE
HHOORRAAIIRREESS
AACCTTIIVVIITTEESS
DDEE PPRRIINNCCIIPPEE
Embarquement dans un minibus à la préfecture maritime (château de Brest) et
08h00 transit jusqu’au centre opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de
Corsen
Arrivée au CROSS Corsen – Pris en charge par le directeur du CROSS – Reportage et
08h45 Interview en salle d’opérations – Prises d’images et de son pendant la réception d’un
message de détresse
09h30 Départ du CROSS en direction du Conquet
Transfert par embarcation semi-rigide sur le bâtiment école « Chacal » de la marine
09h50
nationale stationné à l’entrée du port. Transit vers la zone d’exercice
Arrivée sur la zone d’exercice. Prises d’images et de sons pendant les opérations
d’hélitreuillage, de gonflage du radeau de survie et d’évacuation des passagers.
10h30/45 En cours d’opération (selon moyens nautiques disponibles et conditions météos),
transfert sur canots SNSM pour suivre au plus près l’évacuation des passagers et leur
transit jusqu’au port du Stiff à Ouessant
A partir de Pour les médias restés à bord du Chacal, prises d’images des canots SNSM transitant
12h00 avec les passagers jusqu’au port du Stiff à Ouessant
Débarquement par zodiac au port du Stiff pour couvrir la prise en charge des
Vers 12h45 passagers par les moyens de secours terrestres (au point de rassemblement des
victimes situé à la gare maritime)
Point presse sur le port, en présence du vice-amiral d’escadre Emmanuel de Oliveira,
13h00
préfet maritime de l’Atlantique et de M. Bernard Guérin, sous-préfet de Brest
Vers
Prises d’images complémentaires sur le port, déjeuner (sachet repas fourni)
13h30/45
Embarquement sur le canot tous temps de la SNSM de Portsall et transit jusqu’au
14h00
port du Conquet
15h00 Depuis le port du Conquet, transit en minibus vers le château de Brest
Vers 15h40 Arrivée au parking de la préfecture maritime de l’Atlantique (château de Brest)
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ZZOONNEE DDEE LL’’EEXXEERRCCIICCEE
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PPRREESSEENNTTAATTIIOONN DDEE LL’’EEXXEERRCCIICCEE
SSCCEENNAARRIIOO
LORS DE SON TRANSIT BREST-OUESSANT, LE NAVIRE A PASSAGER « FROMVEUR II » SIGNALE AU CROSS CORSEN QU’UNE
EXPLOSION VIENT DE SE PRODUIRE EN SALLE MACHINE, PROVOQUANT UN INCENDIE.
Le navire se trouve dans le sud du chenal du Four, entre l’île de Molène et Ouessant, au sein du parc
marin de l’Iroise, par 48°27’ N / 004°58’ W, à 3 nq à l’Est du port du Stiff.
Le commandant du navire déclare son navire non-manœuvrant, ayant perdu sa propulsion. En raison du
choc violent au moment de l’explosion, certains passagers sont blessés, intoxiqués ou brûlés, sans qu’il
soit possible d’en déterminer le nombre et la gravité. Le commandant déclare un début de panique chez
les passagers. Certains passagers subissent des fractures suite aux mouvements de panique sur le navire.
En lien avec le CROSS CORSEN, le commandant du FROMVEUR II conduit à bord les investigations
nécessaires afin de :
- déceler d’éventuels sinistres et dresser un bilan des avaries ;
- dresser un bilan des blessés
- mener la lutte anti-incendie à bord

Compte tenu de la situation, le commandant demande assistance au CROSS CORSEN pour procéder à
l’évacuation des blessés et solliciter des renforts pour la lutte anti-incendie.
La sécurité des passagers étant compromise, le commandant décide de l’évacuation de l’ensemble des
passagers, sur le port le plus proche (port du Stiff).
La situation du navire nécessite par conséquent :
- UNE PHASE ORSEC MARITIME DE SAUVETAGE MARITIME DE GRANDE AMPLEUR (SMGA) de niveau 3, comportant
un volet médical.
- UNE PHASE ORSEC MARITIME D’ASSISTANCE A NAVIRE EN DIFFICULTE (ANED) de niveau 2 puis de niveau 3 (lutte
anti-incendie, remorquage vers un port refuge),

Le CROSS CORSEN engage les moyens nécessaires. Le directeur du CROSS CORSEN propose l’activation du
dispositif ORSEC maritime au préfet maritime de l’Atlantique. Les naufragés embarquent dans un radeau
de sauvetage pour être transbordés à bord des canots SNSM et évacués sur le port du Stiff, point de
débarquement activé en liaison avec les autorités terrestres
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OOBBJJEECCTTIIFFSS
L’EXERCICE « OUESSANT 2015 » A POUR PRINCIPAUX OBJECTIFS DE :

- tester les capacités du SMUR MARITIME DE BREST nouvellement créé ;
- tester l’interface mer-terre du dispositif ORSEC maritime SAR du Finistère à Ouessant (point
de débarquement) ;
- valider le volet sauvetage (SAR) du nouveau plan ORSEC maritime de l’Atlantique ;
- tester le débarquement à Ouessant et l’accueil massif de naufragés dans un port ;
- tester les capacités d’intervention des moyens maritimes, aériens et terrestres ;
- tester l’évacuation de personnes à mobilité réduite (PMR) pour la compagnie PENN AR BED.
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CCEENNTTRREE RREEGGIIOONNAALL OOPPEERRAATTIIOONNNNEELL
DDEE SSUURRVVEEIILLLLAANNCCEE EETT DDEE SSAAUUVVEETTAAGGEE
DDEE CCOORRSSEENN ((CCRROOSSSS))

COMME SES HOMOLOGUES TOUT AUTOUR DES COTES FRANÇAISES ET OUTRE-MER, LE CROSS ASSURE LA DIRECTION ET LA
COORDINATION DES OPERATIONS DE SAUVETAGE EN MER, LA SURVEILLANCE DE LA NAVIGATION MARITIME, LA SURVEILLANCE DES
POLLUTIONS, ET LA DIFFUSION DES RENSEIGNEMENTS DE SECURITE MARITIME DANS SA ZONE DE RESPONSABILITE QUI COUVRE LE GOLFE
DE GASCOGNE. IL ASSURE ENFIN LA SURVEILLANCE DES PECHES MARITIMES, NOTAMMENT AU TRAVERS D'UN SYSTEME DE SUIVI PAR
SATELLITE DES NAVIRES DE PECHE, DE TOUTES LES EAUX SOUS JURIDICTION FRANÇAISE.

Service spécialisé de l’administration des affaires maritimes (ministère de l’Ecologie, du Développement durable, des
Transports et du Logement), le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage de Corsen CROSS
CORSEN-OUESSANT est implanté à proximité de Brest sur deux sites principaux : à la pointe de Corsen sur le continent
et à la pointe du Stiff sur l’île d’Ouessant.

Il exerce ses compétences de la baie du Mont Saint-Michel à la pointe de Penmarc’h sur le littoral et au milieu de la
Manche au large jusqu’à 8° de longitude Ouest en Atlantique.

Le CROSS est placé sous l'autorité opérationnelle du préfet maritime de l'Atlantique, et appartient au réseau
international des "Centres de coordination de sauvetage maritime" (MRCC) institué par la convention de Hambourg
de 1979.

Pour assurer ses missions, le CROSS peut faire appel à tous les moyens appropriés :

Moyens de l'Etat :
Affaires maritimes, marine nationale, gendarmerie, douane, sécurité civile ;

Moyens des collectivités locales :
Pompiers, postes de secours des plages ;

Autres moyens :
Canots de la Société Nationale de Sauvetage en Mer ;
Tout navire se trouvant à proximité d'une zone de détresse.

En 2014, le CROSS Corsen a conduit 1021 opérations de recherche et de sauvetage.
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LLAA SSNNSSMM DDAANNSS LLEE FFIINNIISSTTEERREE ::

AU SEIN DE LA SOCIETE NATIONALE DE SAUVETAGE EN MER (SNSM), LE DEPARTEMENT DU FINISTERE OCCUPE UNE
PLACE IMPORTANTE, AVEC SES :

• 29 stations (dont 28 permanentes et 1 saisonnière) ;
• 668 canotiers bénévoles, actifs ou retraités, âgés en moyenne de 49 ans, venant de toutes
origines professionnelles, disponibles 24h/24 toute l’année pour embarquer en moins d’un
quart d’heure ;
• 2 centres de formation et d’intervention de nageurs sauveteurs, à Brest et Quimper,
regroupant 170 bénévoles, formateurs, instructeurs, nageurs sauveteurs qualifiés, et une
quarantaine de jeunes nageurs-sauveteurs en formation. En 2015 la SNSM a surveillé 15
postes de plage.

Les sauveteurs embarqués occupent une place déterminante dans les opérations de sauvetage
dirigées par les CROSS de Corsen et d’Etel, en assurant en moyenne plus de 60% des interventions
dans le Finistère, tous moyens confondus (Etat, pêche, commerce ou plaisance).

Durant l’année 2014, les sauveteurs en mer ont effectué 329 sorties de sauvetage, sur 306 flotteurs
et 537 personnes ont été secourues. La majeure partie des interventions sur les côtes du Finistère
concerne la plaisance moteur (112 bateaux, suivie de la plaisance voile (108) et enfin les navires
professionnels (pêche (75), commerce (4) et plaisance (7) ).

Pour remplir sa mission dans le département, la SNSM dispose de :
• 10 canots tous temps et 10 vedettes de 1ère classe, insubmersibles et autoredressables ;
• 9 vedettes de 2ème classe ;
• 1 vedette de 3ème classe ;
• 2 vedettes légères ;
• 13 semi-rigides.

L’entretien et le renouvellement de la flotte représentent un coût important pour la SNSM qui y
consacre 6 millions d’euros par an, sur un budget annuel global de 27 millions d’euros. 75% des
ressources de l’association sont d’origine privée (dons, legs, mécénat …), 25% provenant de l’Etat,
des régions, des départements et des collectivités locales.

Ainsi, lors de la construction ou de la refonte d’un canot ou d’une vedette, le Conseil régional de
Bretagne et le Conseil général du Finistère fournissent 50% du financement global, le siège de la
SNSM et la station bénéficiaire apportant chacune respectivement 25%.
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EEQQUUIIPPEE DD’’IINNTTEERRVVEENNTTIIOONN ((EEII))

LA CONVENTION DE BRUXELLES DE 1969 A PERMIS A LA FRANCE D’INTERVENIR A TITRE PREVENTIF OU CURATIF, Y COMPRIS EN HAUTE
MER, SUR UN NAVIRE PRESENTANT UN DANGER GRAVE ET IMMINENT POUR SES COTES OU SES INTERETS CONNEXES (ACTIVITES
MARITIMES, TOURISTIQUES, DE PECHE…).
DE CETTE CONVENTION A DECOULE LE POUVOIR DE MISE EN DEMEURE ECHU AU PREFET MARITIME. POUR EMETTRE CETTE MISE EN
DEMEURE, LE PREFET MARITIME S’APPUIE SUR DES ELEMENTS CONCRETS, DES INFORMATIONS SUR LA SITUATION REELLE DU NAVIRE.

C’est pour améliorer cette prise d’informations qu’ont été créées les Équipes d’Évaluation et d’Intervention (EEI.)

LES EEI SONT DIVISEES EN 2 BRANCHES :

• EQUIPE D’EVALUATION : composée au minimum de 3 personnes, cette équipe est dédiée à l’évaluation de la
situation du navire pour le compte du Préfet Maritime.
Elle est armée par du personnel de différentes catégories : officiers de marine, inspecteurs des centres de
sécurité des navires, officiers de port, pilotes maritimes.
Ce personnel est réparti dans les différents ports de la façade, avec une équipe d’astreinte permanente sur
Brest.
• EQUIPE D’INTERVENTION : composée de spécialistes dans leurs domaines, cette équipe est mise en œuvre
parallèlement ou après l’équipe d’évaluation pour faire face à un danger ou une crise identifié.
Il existe 3 types d’équipes d’intervention : « remorquage » (armée par des manœuvriers de la marine en cas
d’incapacité pour le navire en difficulté de passer une remorque), « incendie et voie d’eau » (armée par des
marins-pompiers et plongeurs démineurs) et « risque chimique ou radiologique » (armée par des marins
pompiers spécialement formés).

A toutes ces équipes peut s’adjoindre une composante médicale pour poser un diagnostic lorsqu’il ne peut être
établi à distance et apporter les soins aux membres d’équipage qui le nécessiteraient

Les EEI sont mises en œuvre par le Centre Opérationnel de la Marine, et transportées après briefing sur la situation
par moyens nautiques ou hélicoptères. Les membres des EEI suivent une formation particulière (treuillage, maîtrise
du matériel) afin de pouvoir exercer leurs missions dans les meilleures conditions).