Dieu intervient Daniel 9 Daniel 9 nous apprend que quelqu'un se charge de prendre notre défense

29 Pages·2007·0.57 MB·French

by  Il Est Écrit

ÉTUDE - 6

Dieu intervient
Daniel 9

Daniel 9 nous apprend que quelqu'un se charge
de prendre notre défense ici-bas.

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Lorsqu'on assigna à Madame
Murphy la classe de cinquième
année d'une école primaire de
banlieue, ses collègues lui
conseillèrent de se méfier de
Jimmy, un vrai fauteur de
troubles, toujours prêt à semer
la pagaille. Pour garder un
semblant d'ordre dans sa
classe, elle serait obligée de le
surveiller constamment.
Le premier jour d’école, au moment de la récréation, Madame
Murphy demanda à Jimmy de rester en classe, car elle voulait lui
parler. L'air déprimé, Jimmy se laissa tomber sur une chaise. Il savait
ce qui allait suivre. L'institutrice s’assit à côté de lui et dit : « Jimmy,
j'ai entendu toutes sortes de choses sur toi. Mais il faut que je te dise
que je n'en crois pas un mot! Toi et moi, nous allons bien nous
entendre! »
Jimmy en resta bouche bée.
Personne n'avait jamais cru en
lui. Personne ne s'était jamais
attendu à le voir bien agir.
Quelque chose dans le doux
regard de Madame Murphy fit
naître en lui le désir de devenir le
meilleur garçon au monde. Après
ce bref entretien, il s’en alla
rejoindre les autres dehors, en sautillant. Et effectivement, cette
année-là, Jimmy devint un élève exemplaire pour sa classe.
Daniel 9 nous apprend que quelqu'un se charge de prendre notre
défense ici-bas. Quoi que les gens disent sur notre compte, quelles
que soient les attaques dirigées contre nous, il est quelqu’un qui
garde toujours confiance en nous. Et cette personne, c'est Jésus-
Christ. N'est-ce pas merveilleux de l'avoir de notre côté?

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Daniel refusa de désespérer, car il était un homme de prière.
Sa fervente prière occupe la majeure partie du chapitre 9 de son
livre.

Le dernier verset de Daniel 8 nous présentait un prophète déprimé.
La vision de la « petite corne » foulant au pied le sanctuaire de Dieu
l'avait rendu malade pendant plusieurs jours. Daniel écrit qu'il était
« étonné de la vision, mais personne ne la comprit » (Daniel 8:27,
Ostervald). Un peu plus tard, il reprit ses occupations au sein du
gouvernement, dans la capitale.
Treize ans ont passé, et Daniel
est toujours préoccupé par
cette vision qu'il ne parvient pas
à comprendre. Il se met alors à
étudier les écrits du prophète
Jérémie concernant Jérusalem.
La cité de David a été détruite;
elle gît en ruines depuis près de

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soixante-dix ans. Daniel sait tout cela, car il était jeune homme au
moment de sa chute. Puis il lit le texte que nous trouvons dans
Jérémie 25:10-14 :
« Je ferai cesser parmi eux les cris de réjouissance et les cris d'allégresse,
les chants du fiancé et les chants de la fiancée, le bruit de la meule et la
lumière de la lampe. Tout ce pays deviendra une ruine, un désert, et ces
nations seront asservies au roi de Babylone pendant soixante-dix ans.
Mais lorsque ces soixante-dix ans seront accomplis, je châtierai le roi de
Babylone et cette nation, dit l'Éternel, à cause de leurs iniquités; je punirai
le pays des Chaldéens, et j'en ferai des ruines éternelles. Je ferai venir sur
ce pays toutes les choses que j'ai annoncées sur lui, tout ce qui est écrit
dans ce livre, ce que Jérémie a prophétisé sur toutes les nations. Car des
nations puissantes et de grands rois les asserviront, eux aussi, et je leur
rendrai selon leurs œuvres et selon l'ouvrage de leurs mains. »
Daniel comprend que les
soixante-dix ans sont presque
écoulés. Pourtant, rien ne
montre que Dieu est en train de
renverser la situation. Rien
n'indique que les Hébreux
pourront un jour restaurer
Jérusalem ou reconstruire le
temple. Et Daniel pense à la
vision rapportée dans le
chapitre 8. Il avait appris que le sanctuaire serait purifié au bout de
2 300 jours. Que signifiait cette promesse? Il est fort probable que
Daniel connaissait le principe énoncé dans Ézéchiel, à savoir qu'en
matière de prophétie biblique, un jour prophétique égale un an
(Ézéchiel 4:6).
Comment devait-il donc interpréter la prédiction de Jérémie? Le
sanctuaire pourrait-il vraiment être reconstruit après soixante-dix
ans? Ou resterait-il en ruine pendant 2 300 ans? Ses questions
demeurant sans réponse, il décida d'accepter une invitation divine
transmise par le prophète Jérémie :

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« Vous m'invoquerez, et vous
partirez; vous me prierez, et je
vous exaucerai. Vous me
chercherez, et vous me trouverez,
si vous me cherchez de tout votre
cœur. Je me laisserai trouver par
vous, dit l'Éternel, et je ramènerai
vos captifs; je vous rassemblerai
de toutes les nations et de tous les
lieux où je vous ai chassés, dit l'Éternel, et je vous ramènerai dans le lieu
d'où je vous ai fait aller en captivité. » (Jérémie 29:12-14)
La réaction de Daniel à l'heure de la perplexité est un exemple à
imiter. Il ne capitula pas devant un texte difficile à comprendre. Il
refusa de désespérer. Il pria pour obtenir du secours et demanda à
Dieu de lui répondre. Sa prière occupe la majeure partie du
chapitre 9 de son livre. Et quelle prière!
À l'heure de la détresse, Daniel savait où trouver la paix intérieure :
dans la prière.

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1. Que fait Daniel pour se préparer à prier? (Dan. 9:3)
Le sac était une toile grossière tissée avec du poil de chèvres ou de
chameaux. Pour exprimer un profond chagrin, les Hébreux revêtaient
le sac et répandaient des cendres sur leur tête. Le jeûne ou des
repas frugaux sur une courte période de temps, éclaircit l'esprit, et
permet une meilleure communication avec Dieu. La personne qui
prend ces dispositions montre qu'elle veut croître spirituellement et
qu'elle accepte de se laisser guider par Dieu.
Daniel commence sa prière par une confession (Daniel 9:4).

2. Que dit-il à Dieu?
(Dan. 9:5-11)

Daniel met le doigt sur la raison
du désastre qui a englouti
Jérusalem : le refus entêté
d'Israël de se repentir. Dieu
employa cette épreuve pour
essayer de réveiller son peuple
et lui faire réaliser qu'il avait besoin de suivre ses voies (Daniel 9:12-
14). Dans sa prière, Daniel reconnaît la souveraineté de Dieu sur les
affaires des hommes.

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3. De quel événement Daniel
se sert-il pour montrer la
puissance salvatrice de
Dieu? (Dan. 9:15)
Daniel reconnaît que la
rébellion d'Israël a conduit
d’autres nations à rire de Dieu
et à se moquer de sa puissance
(Daniel 9:16).
Daniel demande à Dieu de recevoir favorablement sa requête et de
ne pas se détourner de lui. Il demande également à son Père céleste
de se souvenir de son sanctuaire (Daniel 9:17).
Daniel demande à Dieu de jeter un regard favorable sur lui et
d'écouter sa requête, non parce que lui ou son peuple le mérite, mais
en raison de son grand amour et de sa miséricorde (Daniel 9:18).
Puis le prophète termine sa prière en disant : « Seigneur, écoute!
Seigneur, pardonne! Seigneur, sois attentif! agis et ne tarde pas! »
(Daniel 9:19)
Daniel nous a ainsi donné un excellent exemple à suivre. À l'heure de
la détresse, il nous montre comment retrouver la paix intérieure par la
prière. La prière est un antidote au souci et à l'anxiété. Par la prière,
nous obtenons l'assurance que nos péchés sont pardonnés. Par la
prière, nous pouvons améliorer nos relations. Alors, n'hésitez pas.
Priez. Priez seul. Priez avec d'autres.

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En gardant une relation étroite avec notre Dieu,
un esprit de paix nous anime.

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Les dures conditions de survie
à Kampili, ce célèbre camp de
détention japonais sur l'île de
Célèbes durant la Seconde
Guerre mondiale, sapaient le
moral des civils américains et
européens qui y étaient gardés
prisonniers. Une des détenus,
Darlene Deibler Rose, refusant
de se laisser abattre, réagit en
lançant une campagne de
prière. Elle implora Dieu en
faveur Monsieur Yamaji, le brutal commandant du camp, qui battait
impitoyablement les prisonniers. Un jour qu’elle se trouvait dans son
bureau, Darlene en profita pour lui dire quelques mots au sujet du
tout-puissant Créateur qui avait donné sa vie pour tout être humain, y
compris le commandant du camp. Des larmes se mirent à couler sur
les joues de cet homme. À partir de ce moment là, il s'efforça
d'améliorer les conditions de détention des prisonniers.
Darlene travaillait dans l'hôpital du camp. Un jour, elle pria pour
Rachel, une prisonnière juive frappée par une terrible crise d'asthme.
Comme elle suffoquait, Darlene s'agenouilla à côté de son lit et
demanda à Dieu de toucher le corps de Rachel. Immédiatement, elle
se mit à respirer librement, et le lendemain matin, elle put retourner à
son baraquement.
Darlene aurait pu sombrer dans le désespoir
comme les autres. Dieu aurait pu lui sembler
terriblement hors d'atteinte. Mais elle le trouva
dans ces horribles circonstances, parce que c'est
là qu'elle le cherchait. Et parce qu'elle s'efforçait
toujours de demeurer près de Dieu, elle découvrait
constamment de nouvelles faveurs qui lui étaient
accordées. Blottie sous un abri noirci par les
bombes, cette femme pouvait regarder les étoiles
et se réjouir que le Créateur des cieux ait bien
voulu se tenir si proche d’elle. « Oh!, s'exclama-t-elle, je suis
émerveillée par l'amour et la sollicitude que Dieu me témoigne. »

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Il se pourrait que l'exemple de Darlene et la fervente prière de Daniel
rapportée au chapitre 9 aient fait naître en vous le désir de chercher
Dieu par la prière d'une manière toute nouvelle.
Dieu cherche désespérément à nous faire comprendre son plan
d'amour.

Un événement extraordinaire se produit tandis que Daniel prie
encore. Alors qu'il demande pardon et cherche à comprendre la
vision concernant Jérusalem et le sanctuaire, un personnage se
présente à lui.
4. Qui est-il? (Dan. 9:20-21)
Daniel reconnaît l'ange Gabriel, comme celui qui lui avait donné le
message en rapport avec la purification du sanctuaire après 2 300
jours.

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