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Document de référence sur les meilleures techniques  
disponibles
Abattoirs et équarissage
Mai 2005
Ce document est la traduction de la version anglaise publiée par la Commission européenne 
qui seule fait foi.
Traduction V 0
Le présent document fait partie d’une série de documents à publier dont les références sont 
indiquées ci-dessous (à l’heure de la rédaction de ce document, tous les documents n’ont pas été 
rédigés) :
Code 
Titre complet
BREF
Document de référence sur les meilleures techniques disponibles pour l'élevage intensif de volailles et de porcs ILF
Document de référence sur les principes généraux de surveillance MON
Document de référence sur les meilleures techniques de tannage des cuirs et  peaux TAN
Document de référence sur les meilleures techniques disponibles dans l'industrie de fabrication du verre GLS
Document de référence sur les meilleures techniques disponibles dans l'industrie de la pâte à papier et du papier PP
Document de référence sur les meilleures techniques disponibles concernant la production de fer et d'acier I&S
Document de référence sur les meilleures techniques disponibles dans les industries de fabrication du ciment et de la chaux CL
Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables aux systèmes de refroidissement industriel CV
Document de référence sur les meilleures techniques disponibles dans l'industrie de fabrication du chlore et de la soude CAK
Document de référence sur les meilleures techniques disponibles dans l'industrie de traitement des métaux ferreux FMP
Document de référence sur les meilleures techniques disponibles dans les industries de métaux non ferreux NFM
Document de référence sur les meilleures techniques disponibles dans l'industrie des textiles TXT
Document de référence sur les meilleures techniques disponibles pour des raffineries de gaz et de pétrole REF
Document de référence sur les meilleures techniques disponibles dans l'industrie chimique organique à grand volume  LVOC
Document de référence sur les meilleures techniques disponibles dans les systèmes de traitement/gestion des gaz résiduaires 
CWW
et des eaux résiduaires dans le secteur chimique
Document de référence sur les meilleures techniques disponibles dans l’industrie alimentaire, laitière et dans l’industrie de la 
FM
boisson
Document de référence sur les meilleures techniques disponibles dans l'industrie de la forge et de la fonderie SF
Document de référence sur les meilleures techniques disponibles concernant les émissions provenant du stockage ESB
Document de référence sur les meilleures techniques disponibles concernant l'économie et les effets multimilieux ECM
Document de référence sur les meilleures techniques disponibles pour  les grandes installations de combustion LCP
Document de référence sur les meilleures techniques disponibles dans les abattoirs et dans l’industrie des sous-produits 
SA
animaux
Document de référence sur les meilleures techniques disponibles pour une gestion des résidus et des débris de roche dans les 
MTWR
activités minières
Document de référence sur les meilleures techniques disponibles pour le traitement de surface des métaux TSM
Document de référence sur les meilleures techniques disponibles pour les industries de traitement des déchets WT
Document de référence sur les meilleures techniques disponibles pour la fabrication de produits chimiques inorganiques à  LVIC-
grand volume de production (ammoniac, acides et engrais) AAF
Document de référence sur les meilleures techniques disponibles pour l'incinération des déchets WI
Document de référence sur les meilleures techniques disponibles pour la fabrication de polymères POL
Document de référence sur les techniques d'efficacité énergétique ENE
Document de référence sur les meilleures techniques disponibles pour la fabrication de produits de chimie fine organique OFC
Document de référence sur les meilleures techniques disponibles pour la fabrication de produits chimiques inorganiques 
SIC
spécialisés
Document de référence sur les meilleures techniques disponibles pour un traitement de surface utilisant des solvants STS
Document de référence sur les meilleures techniques disponibles pour la fabrication de produits chimiques inorganiques à 
LVIC-S
grand volume (solides et autres)
Document de référence sur les meilleures techniques disponibles dans l'industrie de fabrication de la céramique CER
Executive Summary - Slaughterhouses 
 
RÉSUMÉ 
 
 
Introduction 
 
Le présent «BREF» (Best Available Techniques Reference document - document de référence 
sur les meilleures techniques disponibles) sur les abattoirs et les installations de sous-produits 
animaux repose sur un échange d’informations réalisé conformément à l’article 16, 
paragraphe 2, de la directive 96/61/CE du Conseil. Le présent résumé décrit les principaux 
résultats, les principales conclusions en matière de BAT (meilleures techniques disponibles), 
ainsi que les niveaux d’émission associés. Il forme un tout avec la «Préface», qui explique les 
objectifs du BREF, l’usage qu’il est prévu d’en faire et un certain nombre de termes juridiques. 
Il peut être considéré comme un document indépendant, mais s’agissant d’un résumé, il ne 
reflète pas toutes les complexités du BREF. Il importe de se référer au texte intégral pour 
déterminer les conditions d’octroi de permis IPPC à la lumière des BAT.  
 
Champ d’application 
 
Le présent BREF couvre les activités industrielles spécifiées à l’annexe I, points 6.4 (a) et 6.5 de 
la directive, à savoir: 
 
6.4.(a) Abattoirs avec une capacité de production de carcasses supérieure à 50 tonnes par jour 
 
et 
 
6.5. Installations destinées à l'élimination ou à la valorisation de carcasses et de déchets 
d'animaux d'une capacité de traitement supérieure à 10 tonnes par jour 
 
Certains procédés figurent dans le présent document parce qu’il s’agit d’activités au sens du 
point 6.4 (a), même si, à première vue, ils semblent faire partie des activités visées au 
point 6.5,mais sont sous les seuils définis par la directive. 
 
On considère que dans le cas des gros animaux tels que les bovins, les ovins et les porcins  
l’« abattage » se termine par la réalisation de coupes de viande standard, et que dans le cas de la 
volaille, elle se termine par la production d’une carcasse propre pouvant être mise sur le marché 
de gros. Ces dernières années, la terminologie utilisée pour décrire les produits provenant des 
abattoirs a changé. Le terme «sous-produit» est de plus en plus courant et revient souvent dans 
le présent document. Le terme «déchet» n’est utilisé qu’en liaison avec l’élimination. 
 
Les activités liées aux sous-produits animaux couvertes comprennent les traitements appliqués 
aux corps entiers ou aux parties d’animaux, ainsi qu’aux produits d’origine animale. Ces 
activités englobent le traitement des sous-produits animaux aussi bien destinés que non destinés 
à la consommation humaine. Un large éventail d’activités liées aux sous-produitsest couvert, 
notamment la fonte des graisses, l’équarrissage, la production de farines et d’huiles de poisson, 
la transformation des os, la transformation du sang associée aux abattoirs jusqu’au stade où le 
sang devient une matière utilisée dans la préparation d’un autre produit. L’incinération de 
carcasses, de parties de carcasses et de farines animales, ainsi que la combustion du suif sont 
couvertes principalement comme moyens d’élimination. L’épandage, l’injection dans le sol, la 
production de biogaz, le compostage, la préservation des peaux pour la tannerie dans les 
abattoirs et la fabrication de gélatine sont couverts eux aussi. La mise en décharge n’est pas 
couverte, sauf lorsqu’elle est mentionnée comme moyen d’élimination. 
 
  i
Executive Summary - Slaughterhouses 
 
Informations générales (Chapitre 1) 
 
Abattoirs 
L’industrie de l’abattage diffère selon les pays de l’Union européenne. Il existe de nombreuses 
caractéristiques nationales différentes. Certaines sont dues à des produits finals locaux 
différents, tels que les produits séchés italiens typiques. D'autres dépendent du marché auquel 
les produits sont destinés; ainsi, il peut être exigé de la viande destinée à l’exportation qu’elle se 
conserve plus longtemps en rayon que celle destinée au marché local. Apparemment, ces 
caractéristiques conditionnent le choix des techniques utilisées dans certains abattoirs. 
 
Les tendances dans le secteur peuvent influer sur les questions environnementales, dans la 
mesure où elles peuvent, par exemple, modifier la consommation d’eau ou la quantité de 
déchets. La tendance semble être à la diminution du nombre d’abattoirs et à l’augmentation de 
leur capacité de production moyenne. Il apparaît que cette tendance à accroître la taille des 
installations n’a pas réduit la consommation, mais qu’il est plus facile et moins coûteux de 
résoudre les problèmes environnementaux dans de grandes installations. Les préoccupations 
croissantes en matière de sécurité alimentaire peuvent entraîner une production accrue de 
déchets du fait que des parties d’animaux sont rejetées, comme après la crise de l’ESB, et un 
renforcement du nettoyage et de la stérilisation, qui se traduit par une consommation accrue 
d’eau, d’énergie et de produits chimiques. Il y a d’autres tendances liées à des considérations 
environnementales, telles que la prévention des odeurs. Le refroidissement du sang et d’autres 
sous-produits, non seulement les parties destinées à être utilisées, mais aussi celles destinées à 
être éliminées, se répand. La réfrigération consomme beaucoup d’énergie, mais apporte des 
avantages, tels qu’une amélioration de la qualité des produits et une réduction de la pollution de 
l’air et de l’eau. 
 
Installations de sous-produits animaux 
Dans le passé, les sous-produits animaux représentaient une source appréciable de revenus pour 
les abattoirs, mais à cause de l’ESB, leur valeur a considérablement diminué ces dernières 
années, et une bonne partie des matières qui, auparavant, étaient utilisées sont maintenant 
éliminées en tant que déchets aux frais de l’exploitant de l’abattoir. 
 
L’industrie des sous-produits animaux traite toutes les matières premières non directement 
destinées à la consommation humaine, et certaines matières premières destinées à la 
consommation humaine. Le modes d’utilisation et d’élimination autorisés sont régis par le 
règlement (CE) n° 1774/2002 du Parlement européen et du Conseil, du 3 octobre 2002, 
établissant des règles sanitaires applicables aux sous-produits animaux non destinés à la 
consommation humaine. 
 
Le maintien de l’interdiction d’utiliser des protéines animales transformées dans les aliments 
pour les animaux destinés à l’alimentation a incité le secteur des sous-produits animaux à se 
diversifier dans l’incinération et dans la recherche d’autres façons d’éliminer les sous-produits, 
et en particulier les matières infectées par une EST et les matières à risque spécifié (MRS). 
L’industrie de l’équarrissage continue de transformer la plupart des sous-produits animaux non 
destinés à la consommation humaine, bien que certains d’entre eux soient congelés en attendant 
d’être incinérés. 
 
Principaux problèmes environnementaux dans les abattoirs 
Les principaux problèmes environnementaux liés aux activités des abattoirs sont d’une façon 
générale la consommation d’eau, le rejet dans l’eau de liquides à forte teneur organique et la 
consommation d’énergie associée à la réfrigération et à la production d’eau chaude. Le sang 
présente la demande chimique en oxygène (DCO) la plus élevée de tous les rejets liquides issus 
des abattoirs pour gros animaux et des abattoirs de volaille, et la collecte, le stockage et la 
manipulation du sang sont des aspects essentiels pour l’évaluation et le contrôle. Dans la plupart 
des abattoirs, ce sont les installations de réfrigération qui consomment le plus d’électricité. Elles 
peuvent être responsables de 45 à 90% de la consommation totale du site durant les heures de 
ii  Version de novembre 2003  RHC/EPRIPB/SA_BREF_FINAL
Executive Summary - Slaughterhouses 
travail et de près de 100% pendant les heures de non-production. La législation vétérinaire et 
alimentaire prescrit l’utilisation d’eau potable dans les abattoirs, de sorte qu’il est quasiment 
impossible de réutiliser l’eau. Cela a des conséquences sur la consommation et la contamination 
de l’eau, ainsi que sur la consommation d’énergie lorsque l’eau est chauffée. Les odeurs 
émanant, par exemple, du stockage et de la manipulation du sang et des installations de 
traitement des eaux usées peuvent constituer  le problème environnemental le plus tenace. Le 
bruit, comme celui que font les animaux lors du déchargement et du triage, ainsi que celui des 
compresseurs, peut également entraîner des problèmes locaux. 
 
Principaux problèmes environnementaux dans les installations de sous-produits animaux 
Toutes les installations de sous-produits animaux sont susceptibles de rejeter dans l’eau des 
liquides à forte teneur organique et causer localement d’importants problèmes olfactifs. Lorsque 
les sous-produits animaux ne sont pas traités rapidement après l’abattage et avant que la 
décomposition ne provoque des problèmes d’odeur et/ou de qualité, ainsi que des problèmes 
d’eaux usées en aval, on peut les réfrigérer pour ralentir la décomposition. Cela consomme de 
l’énergie. L’odeur est un problème environnemental essentiel pour l’équarrissage et la 
production de farines et d’huiles de poisson, même si les sous-produits traités sont frais. La 
consommation d’énergie est aussi une question essentielle pour les installations qui font du 
séchage (fonte des graisses, équarrissage, production de farines et d’huiles de poisson, 
transformation du sang et fabrication de gélatine et de colle). L’émission des produits gazeux de 
la combustion dans l’air concerne les incinérateurs. Le pouvoir infectieux lié à la destruction des 
matières présentant des risques d’infection par une EST concerne les usines d’équarrissage et 
les incinérateurs La consomation d’eau est significative dans la production de gélatine. 
  
La figure ci-dessous illustre d’une manière très simplifiée et sous une forme générale les 
rapports entre les abattoirs et les activités en aval. 
 
TRANSFORMATION DES DE NRÉES ALIMENTAIRES ET DES 
  ALIMENTS POUR ANIMAUX
                ABATTAGE     
TANNERIES
DESF  GORNATEIS  SES  ÉQUARRISSAGE      T  R   A DNUS FSOARNMG ATION    T   R  A   N  S   FDOERSM OAST ION          FDAEB GRÉICLAATTIIONEN                 F  A DBER ICCOALTLIOE N   PRODUCCOTMIOPNO SDTEA BGIEO GAZ    I N    J    E    CÉ    TP   IIADNONÉCNDCI NDAHÉAGARNREAS G T SLEIUOE RN S  LOEL  SO L 
          PRODUCTION DE BIO GAZ
         COMPOSTAGE
 
        TRAITEMENT   
DES EAUX USÉES
 
        I NDCÉICNHÉARRAGTIEO N  
              FABRICATION D’ENGRAIS 
UTILISATION DU SUIF CO MME 
 COMBUSTIBLE
 
Rapports  entre les abattoirs et les activités en aval (résumé) 
 
 
Est  d’abord  décrit  le  fonctionnement  des  différentes  unités  des  abattoirs.  Le  chapitre  2 
comprend une partie sur l’abattage des gros animaux et une partie sur l'abattage de la volaille. 
Est ensuite décrit le fonctionnement de différents types d'installations de sous-produits animaux, 
puis sont décrits certains procédés de traitement des eaux usées utilisés dans le secteur, d’abord 
pour ce qui concerne les abattoirs, puis pour ce qui concerne les installations de sous-produits 
animaux. 
 
  iii
Executive Summary - Slaughterhouses 
 
Niveaux actuels de consommation et d’émission (Chapitre 3) 
 
Le poids vif moyen des animaux et le poids des carcasses varient considérablement selon les 
États membres. Les données sur la consommation et les émissions sont, la plupart du temps, 
communiquées « par tonne de carcasses produite » ou « par tonne de sous-produits traitée ». 
L’emploi de la terminologie de la directive facilite la comparaison de données provenant de 
sources  différentes.  Il  permet  également  d’examiner  les  procédés  et  les  niveaux  de 
consommation et d’émission effectifs, tout en permettant de rejeter des données trompeuses 
reposant,  par  exemple,  sur  des  teneurs  faibles  pouvant  être  obtenues  grâce  à  une 
surconsommation d’eau. 
 
L’étude  détaillée  des  niveaux  de  consommation  et  d’émission  poursuit  plusieurs  buts. 
Premièrement, les fourchettes de niveaux pour certains procédés et certaines activités mettent en 
lumière les possibilités d’améliorer les performances environnementales des installations se 
situant dans le haut de la fourchette. Deuxièmement, la disponibilité de données provenant des 
différentes  unités  de  production  montre  également  qu'il  est  possible  de  mesurer  la 
consommation et les émissions au niveau de l’unité, et donc de suivre les améliorations. 
Troisièmement, les données peuvent également être utilisées pour identifier les unités où la 
situation doit être améliorée prioritairement. De même, des données relatives aux différentes 
unités  de  production  permettent  de  comparer  les  techniques  et  de  définir  les  meilleures 
techniques disponibles pour les parties des processus où la consommation et les émissions sont 
importantes et pour lesquelles il existe des alternatives.  
 
Les données présentées dans le BREF montrent que l’éventail des performances dans le secteur 
est très ouvert. Par exemple, le tableau 3.2 montre, dans le cas des abattoirs de porcs, que la 
consommation d’eau totale va de 1 600 à 8 300 litres par tonne de carcasses produite. Des 
consommations  d’eau,  sous  la  forme  de  fourchettes  ou  de  valeurs  individuelles,  ont  été 
également  fournies  pour  les  activités  suivantes :  chargement  et  nettoyage  des  véhicules ; 
stabulation ;  abattage ;  saignée ;  écorchage  et  échaudage ;  épilage  et  désonglage ;  brûlage, 
traitement  de  la  couenne ;  réfrigération ;  lavage  et  nettoyage  des  intestins.  Le  lavage  des 
intestins exige de 442 à 680 litres d’eau par tonne de carcasses produite, et présente une DBO 
allant de 0,98 à 3,25 kg par tonne de carcasses. Cette opération est donc considérée comme 
contribuant de façon importante à la pollution causée par l’ensemble de l’activité. Tout contact 
entre  l’eau  et  des  carcasses  ou  des  sous-produits  animaux  contamine  l’eau,  et  cette 
contamination est un des plus graves problèmes environnementaux que posent les abattoirs. La 
question de la réduction de la consommation d’eau et de la contamination de l’eau au cours du 
lavage des intestins sera examinée plus loin. Le point 5.2.1 décrit les techniques et les BAT. 
 
Certaines des données relatives aux abattoirs ventilent la consommation d’eau et d’énergie des 
différentes activités d’une installation sous forme de pourcentage. Une telle présentation peut 
être utile pour mettre en évidence les priorités globales, mais elle l’est moins pour suivre les 
améliorations apportées à une activité particulière, car d’autres activités peuvent également 
changer. Par exemple, si on utilise moins d’eau pour l'échaudage, le pourcentage consommé par 
le nettoyage peut augmenter, même si la consommation effective n'augmente pas. Néanmoins, 
cette information s'est révélée utile pour confirmer que le nettoyage est un gros consommateur 
d'eau et que la réfrigération est un gros consommateur d'énergie dans les abattoirs. Le présent 
document a examiné la question de la réduction de la consommation d'eau, et donc la réduction 
concomitante  de  la  contamination  des  eaux  usées,  et  la  question  de  la  réduction  de  la 
consommation d'énergie pour chauffer l’eau. Malheureusement, très peu d'informations ont été 
fournies  en  ce  qui  concerne  la  réduction  de  la  consommation  énergétique  pour  le 
refroidissement et la réfrigération. 
 
Dans les installations de sous-produits animaux, c’est, d’une manière générale, le séchage qui 
consomme le plus d’énergie, comme le montrent les données sur les niveaux de consommation. 
Le  BREF  traite  de  cette  question  assez  largement,  et  des  BAT  ont  été  identifiées  pour 
l’équarrissage. 
iv  Version de novembre 2003  RHC/EPRIPB/SA_BREF_FINAL
Executive Summary - Slaughterhouses 
 
La plupart des informations concernant les odeurs sont qualitatives. Comme les mesures sont 
relatives à plusieurs unités, il a été impossible de faire des comparaisons quantitative entre les 
problèmes et les solutions éventuelles. Néanmoins, le problème des odeurs liées au stockage et 
au traitement des sous-produits animaux a été examiné sous l'angle de la prévention et de la 
réduction, et des BAT ont été identifiées. 
 
La plupart des données relatives à la consommation et aux émissions des abattoirs et des 
installations de sous-produits animaux concernent les eaux usées. Malheureusement, la plupart 
des  données  fournies  n’étaient  pas  accompagnées  de  descriptions  des  procédés  ni 
d’informations  relatives  à  la  production  ou  aux  traitement  appliqués  aux  eaux  usées. 
Néanmoins, le groupe de travail technique (GTT) a reçu suffisamment d'informations pour 
conclure que la BAT est de soumettre les effluents des abattoirs et des installations de sous-
produits animaux à un traitement biologique. On trouvera au chapitre 5 le niveau associé à cette 
BAT selon le GTT (voir tableau). 
 
Pour l’incinération, les données sur les émissions atmosphériques et l’analyse des cendres 
figurent dans le présent chapitre et dans le chapitre 4. Le GTT a accepté des niveaux liés aux 
BAT (voir chapitre 5 et tableau). 
 
Pour certaines activités relatives aux sous-produits animaux, les données sur la consommation et 
les émissions sont très peu nombreuses, voire absentes. Le document comprend toutefois des 
informations qualitatives. 
 
Pour la révision du BREF, il serait très utile de recueillir des données au niveau des unités en 
utilisant  des  techniques  de  contrôle  comparables  et  en  les  accompagnant  de  descriptions 
détaillées des techniques et des conditions d'exploitation. 
 
 
Techniques à prendre en considération pour déterminer les BAT (Chapitre 4) 
 
Le chapitre 4 contient les informations détaillées utilisées par le GTT pour déterminer les BAT 
pour les abattoirs et les installations de sous-produits animaux. 
 
Quelque 250 techniques sont décrites sous les rubriques génériques «Description», «Avantages 
environnementaux  obtenus»,  «Effets  sur  les  autres  milieux»,  «Données  d’exploitation», 
«Applicabilité», «Économie», «Moteur de la mise en œuvre», «Exemples » et «Bibliographie ». 
Le GTT a voulu inclure suffisamment d’informations pour évaluer l’applicabilité des techniques 
de manière générale ou dans des cas spécifiques. La structure standard facilite une comparaison 
tant qualitative que quantitative des techniques. Les informations contenues dans ce chapitre 
sont essentielles pour déterminer les BAT. 
 
Les techniques considérées comme des BAT par le GTT font également l’objet de renvois à 
partir du chapitre 5. Les autorités responsables des autorisations et les exploitants d’installations 
sont renvoyés de cette façon à la discussion des techniques associées aux conclusions sur les 
BAT,  ce  qui  peut  les  aider  à  déterminer  les  conditions  d’octroi,  sur  la  base  des  BAT, 
d’autorisations au titre de la directive IPPC. 
 
Le chapitre 4 couvre aussi bien les techniques concernant le processus que les techniques «en 
fin de cycle», c’est-à-dire aussi bien les mesures de prévention de la pollution que les mesures 
de lutte contre la pollution. Certaines des méthodes sont très techniques, tandis que d’autres sont 
des bonnes pratiques d’exploitation, notamment des techniques de gestion. 
 
Les techniques applicables d’une façon générale à tous les abattoirs et à toutes les installations 
de  sous-produits  animaux  sont  décrites  d’abord:  formation  générale,  bonnes  pratiques  en 
matière  d’entretien  et  d’exploitation,  considérées  comme  techniques  générales  car  elles 
s’appliquent à quasiment toutes les activités. D’autres sont plus techniques, mais s’appliquent à 
  v
Executive Summary - Slaughterhouses 
la fourniture et à l’utilisation d’installations et de services également employés dans  la plupart 
des  activités  industrielles,  telles  que  l’éclairage,  le  nettoyage,  etc.  Un  certain  nombre  de 
techniques  concernent  plus  directement  les  abattoirs  et  les  installations  de  sous-produits 
animaux,  notamment le  stockage  des sous-produits animaux  et, surtout, la  prévention des 
odeurs.  Les  techniques  de prévention de tout rejet accidentel de quantités importantes  de 
liquides, notamment le sang, sont également traités, de même que les techniques classiques de 
traitement des eaux usées. 
 
Le chapitre décrit ensuite les techniques qui concernent tous les abattoirs. Il s’agit notamment 
de questions telles que le nettoyage des camions transportant des animaux vivants, la réduction 
de la consommation d’eau et de la contamination des lignes d’abattage, la collecte du sang et de 
la réduction de la consommation d’eau et d’énergie pour stériliser les couteaux. 
 
Les deux grandes sections suivantes portent respectivement sur les techniques d’abattage des 
gros animaux et de la volaille. Ces techniques comprennent le traitement des viscères et des 
peaux dans les abattoirs de  gros animaux. Ces techniques visent à prévenir la pollution et à 
lutter contre elle au niveau des unités (elles sont donc par nature intégrées au processus). 
Certaines sont techniques, d’autres concernent le fonctionnement de l’installation. Beaucoup 
visent à résoudre le problème essentiel de la réduction de la consommation d'eau et de la 
contamination des eaux usées associée. Souvent, il y a aussi des considérations énergétiques 
liées à la production d'eau chaude. Ces techniques visent également à réduire les déchets, par 
exemple ceux résultant du découpage des peaux. 
 
La dernière section sur les abattoirs couvre les techniques de nettoyage, de traitement des eaux 
usées et de traitement des déchets. Il y a en filigrane dans tout le chapitre la volonté de prévenir 
la contamination des eaux usées et de séparer les sous-produits entre eux pour les exploiter au 
mieux et réduire au maximum la contamination croisée et les déchets. 
 
En ce qui concerne le secteur des sous-produits animaux, l’accent est mis sur la réduction des 
déchets et des odeurs. Lorsque les processus individuels sont examinés un par un, les techniques 
afférentes sont également examinées. Dans de nombreux cas, cependant, les mêmes problèmes 
environnementaux  sont  traités.  Par  exemple,  plusieurs  des  techniques  sont  relatives  aux 
économies d’énergie dans le séchage. Un grand nombre des techniques sont relatives à la lutte 
contre les odeurs en fin de cycle et au traitement des eaux usées. 
 
La section sur l’incinération des sous-produits animaux traite les problèmes spécifiques de 
l’incinération des sous-produits animaux, à partir du moment où ils arrivent sur le site. Les 
autres techniques non spécifiques des sous-produits animaux ne sont pas couvertes, car elles 
entrent dans le cadre du BREF sur l’incinération des déchets. Des questions telles que le 
traitement des gaz de combustion sont couvertes par le BREF sur l’incinération des déchets, 
tandis que les principaux problèmes traités par les techniques figurant dans le BREF ont trait 
directement ou indirectement à la prévention des odeurs provenant des sous-produits animaux et 
de la destruction de matières présentant des risques d’EST. 
 
Enfin,  trois  activités  intégrées  sur  le  même  site  sont  décrites,  ainsi  que  les  avantages 
environnementaux, par exemple d’une réduction de la consommation énergétique grâce à la 
réutilisation de la chaleur, et la destruction des odeurs par des incinérateurs installés sur le site. 
 
 
Meilleures techniques disponibles (Chapitre 5) 
 
Le schéma ci-dessous montre comment les conclusions relatives aux BAT sont présentées au 
chapitre 5. Dans ce schéma, les conclusions sont présentées en rangées. La rangée du haut 
contient les sections énumérant les BAT pour tous les abattoirs et toutes les installations de 
sous-produits  animaux ;  la  deuxième  est  divisée  entre  les  BAT  supplémentaires  pour  les 
abattoirs et les BAT pour les installations de sous-produits animaux, la troisième est divisée 
vi  Version de novembre 2003  RHC/EPRIPB/SA_BREF_FINAL
Executive Summary - Slaughterhouses 
encore davantage et montre les sections énumérant des BAT supplémentaires pour certaines 
types d'abattoirs et d'installations pour les sous-produits animaux. 
 
Les conclusions montrent ce que le GTT a considéré comme des BAT d’une façon générale 
pour les abattoirs et les installations pour les sous-produits animaux sur la base des informations 
du  chapitre 4,  et  compte  tenu  de  la  définition  de  ce  qu’il  faut  entendre  par  «meilleures 
techniques disponibles» figurant à l’article 2, paragraphe 11, et des considérations figurant à 
l’annexe IV de la directive. Ce chapitre ne fixe pas de valeurs limites pour les émissions, mais 
propose des niveaux d’émission associés à l’utilisation des BAT. 
 
  vii
Executive Summary - Slaughterhouses 
 
5.1  BAT pour les abattoirs  5.1.1 Procédés    5.1.3 Collaboration   
  5.1.2 Intégration   5.1.4 Nettoyage des  
      s eot uless-p irnosdtauliltast iaonnism daeu x       e  tg oépnéérraatuiox ns            d  ’ udnes m aêcmtivei tséiste        a v  eecn  laems oanctti  veitt és   Ldnesst éaqllautiipoenmse entt  s  5  .d1.e5s T eraauitxe museénets 
    en aval
Niv. 1 
 
5.1.1.1  MTD pour
 
        la gestion 
 
    environnementale
   Niv. 2   
5.2 BAT SI¨¨MÉMENTAIRES  
  5.3 BAT SUPPLÉMENTAIRES
       pour les abattoirs  
        pour les installations de 
 
           sous-produits animaux
Niv. 3 
   
5.2.1 BAT SUPPLÉMENTAIRES 5.2.2. BAT SUPPLÉMENTAIRES
   
      pour l’abattage        pour l’abattage
   
des grands animaux de la volaille
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 de poisson
 
Présentation des conclusions en matière de BAT pour les abattoirs et les installations pour les sous-produits animaux 
 
viii  Version de novembre 2003  RHC/EPRIPB/SA_BREF_FINAL
Description:Document de référence sur les meilleures techniques disponibles dans l'
industrie de la pâte à papier et du papier. PP  Executive Summary - 
Slaughterhouses.