bilan des 2 ans de mise en œuvre du programme de renaissance

56 Pages·2013·1.31 MB·French

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République du Niger
CABINET DU PREMIER MINISTRE
BILAN DES 2 ANS
DE MISE EN ŒUVRE
DU PROGRAMME DE RENAISSANCE
Niamey, avril 2013
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE...........................................................................................3 
I.  PROMOTION DE LA BONNE GOUVERNANCE..................................................4 
1.1.  Sécurité.................................................................................................................4 
1.2.  Gouvernance politique et institutionnelle.................................................5 
1.2.1 Mise en place des institutions et séparation des pouvoirs.................6 
1.2.2 Justice, droits de l’homme et lutte contre la corruption.....................6 
1.2.3 Liberté d’opinion et d’expression.................................................................8 
1.3.  Gouvernance administrative..........................................................................9 
1.4.  Gouvernance locale.........................................................................................10 
1.5.  Gouvernance économique.............................................................................10 
II.  PROMOTION DU DEVELOPPEMENT SOCIAL..................................................14 
2.1.  Education, formation et enseignement supérieur et recherche.......15 
2.1.1 Education de base..........................................................................................15 
2.1.2 Enseignement moyen....................................................................................17 
2.1.3 Enseignement supérieur et recherche.....................................................18 
2.1.4 Enseignement et formation professionnels et techniques.................19 
2.2.  Santé....................................................................................................................20 
2.3.  Emploi..................................................................................................................23 
2.4.  Eau et assainissement...................................................................................23 
2.5.  Logement et cadre de vie...............................................................................24 
2.6.  Jeunesse, sports et culture..........................................................................25 
2.7.  Population, Promotion de la Femme et Protection de l’Enfant.........26 
2.8.  Action humanitaire et gestion des catastrophes...................................29 
III.  PROMOTION D’UNE ECONOMIE DE CROISSANCE ET DU
DEVELOPPEMENT DURABLE.......................................................................................29 
3.1.  Analyse du cadre macroéconomique.........................................................30 
3.1.1 Secteur réel.......................................................................................................30 
3.1.2 Situation monétaire.......................................................................................31 
3.1.3 Indice de développement humain..............................................................31 
3.2.  Développement rural et sécurité alimentaire.........................................32 
3.2.1 Initiative 3N.......................................................................................................32 
3.2.1.1  Agriculture......................................................................................................33 

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3.2.1.2  Elevage.............................................................................................................35 
3.2.1.3  Environnement.............................................................................................36 
3.2.1.4  Gestion des crises alimentaire et nutritionnelle................................37 
3.2.1.5  Premières leçons de l’Initiative 3N..........................................................38 
3.2.2  Barrage de Kandadji.......................................................................................39 
3.3  Infrastructures.....................................................................................................39 
3.3.1 Infrastructures routières et ferroviaires......................................................39 
3.3.2  Programme de rénovation de la ville de Niamey....................................40 
3.3.3  Bâtiments administratifs...............................................................................41 
3.3.4  Infrastructures énergétiques........................................................................41 
3.4  Mines, industrie et promotion des investissements................................43 
3.5  Commerce et promotion du secteur privé...................................................45 
3.6  Transports..............................................................................................................47 
3.7  Tourisme, hôtellerie et artisanat....................................................................49 
3.8  Technologies de l’information et de la communication...........................50 
IV.  FINANCEMENT........................................................................................................51 
4.1.  Ressources.........................................................................................................51 
4.2.  Dépenses.............................................................................................................52 
CONCLUSION......................................................................................................................55 

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INTRODUCTION GENERALE

7 avril 2011, 7avril 2013, cela fait 2 ans que le Président de la République
SEM Issoufou MAHAMADOU a fait le serment de faire du Niger un pays de
paix, de développement et de progrès sur la base du Programme de
Renaissance, conçu autour des priorités suivantes :
1. Bâtir des institutions démocratiques, fortes, crédibles et durables ;
2. Assurer la sécurité des personnes et des biens sur toute l’étendue du
territoire national ;
3. Relancer l’économie et promouvoir le développement social à travers
des investissements publics ;
4. Assurer la sécurité alimentaire à travers l’Initiative 3N (les Nigériens
Nourrissent les Nigériens) ;
5. Assurer l’accès à l’eau potable pour tous à travers la réhabilitation et
la construction d’ouvrages hydrauliques urbains, ruraux et
pastoraux ;
6. Développer les infrastructures et l’énergie par des investissements
dans les routes, les pistes rurales, l’électricité et les chemins de fer ;
7. Améliorer significativement les indicateurs sociaux (Education et
Santé);
8. Créer des emplois au profit des jeunes.
Pour traduire cet engagement en actes, le Premier Ministre, Chef du
Gouvernement a présenté le 16 juin 2011, une Déclaration de Politique
Générale (DPG) déclinée en 3 axes que sont :

- la promotion de la bonne gouvernance ;
- la promotion du développement social ;
- la promotion d’une économie de croissance et du développement
durable.

Le présent document dresse le bilan des principales réalisations selon les 3
axes, au cours des 2 premières années du mandat.

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I. PROMOTION DE LA BONNE GOUVERNANCE

Les actions réalisées portent sur la sécurité, les gouvernances politique,
administrative, économique et locale.

1.1. Sécurité

La sécurité intérieure et extérieure du pays est la condition essentielle du
développement économique et social. Pour garantir cette sécurité, le
Gouvernement s’est engagé à rétablir le monopole de la violence de l’Etat,
lutter contre la prolifération des armes à feu, le banditisme urbain, le vol du
gros bétail et sécuriser les axes routiers.

Cette vision stratégique du Programme de Renaissance est confortée par les
évènements survenus en Libye, au Nigeria, en Côte d’Ivoire et au Mali. C’est
pourquoi les questions de sécurité intérieure et transfrontalière constituent
des préoccupations majeures pour le Gouvernement.

Pour garantir l’intégrité du territoire national et assurer la sécurité des
personnes et des biens, les capacités matérielles, techniques et humaines
des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ont été renforcées. En plus
d’importantes ressources allouées aux FDS dans le budget de l’Etat, des
ressources supplémentaires de près de 50 milliards de FCFA leur ont été
octroyées pour acquérir des équipements et renforcer les patrouilles.

Ainsi les FDS ont été dotées en matériels de transport roulants et en
équipements appropriés. De plus, la flotte aérienne a été remise en état
opérationnel et modernisée par l’acquisition d’équipements de surveillance
aérienne de dernière génération et surtout renforcée par l’acquisition
d’aéronefs de combat et de chasse avec leur matériel de soutien.
Ces réalisations ont permis aux FDS d’organiser quotidiennement des
patrouilles mixtes rurales et urbaines et assurer une surveillance efficace du
territoire national. Ces patrouilles ont permis la récupération d’importantes
quantités d’armes, tous calibres confondus, de munitions et de mines ainsi
que d’importantes sommes d’argent, des biens volés dont des animaux et la
saisie d’une importante quantité de drogues.

Pour renforcer le moral des FDS, d’importants efforts ont été fournis pour
améliorer leurs conditions de vie et de travail par la construction de
logements sociaux, de celibaterium et de bureaux, la réhabilitation des
camps et la revalorisation de leurs émoluments.

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Pour consolider la paix, les actions menées ont porté essentiellement sur la
mise en place d’un fonds de soutien aux initiatives de consolidation de la
paix, l’organisation de foras sur la paix et la sécurité (Arlit, Tchintabaraden,
Iférouane, Diffa et Birni N’Gaouré), ce qui a créé les conditions d’une remise
volontaire de plusieurs centaines d’armes par des personnes qui les
détenaient jusque là illégalement dans les régions d’Agadez, Tillabéry,
Zinder, Tahoua et Diffa.

Pour résoudre durablement le problème d’insécurité, conformément à
l’engagement du Président de la République, un document de stratégie de
sécurité et de développement des Zones Sahélo- Sahariennes du Niger (SDS-
Sahel Niger), d’un coût estimé à plus de 1.266 milliards FCFA a été élaboré,
adopté et vulgarisé dans toutes les régions du pays. Le dispositif de sa mise
en œuvre est opérationnel.

En ce qui concerne la sécurité transfrontalière, le Gouvernement s’est investi
dans la recherche de la paix et de la sécurité notamment à travers une
participation active à des rencontres organisées au Niger et aux niveaux
régional et international. Il faut également noter la participation d’un
contingent nigérien dans le cadre de la MISMA, aux côtés des forces
françaises, maliennes et tchadiennes. En outre, des conventions de
coopération ont été signées avec l’Algérie, le Nigéria, l’Iran et la Turquie pour
renforcer les capacités du Niger à faire face à la menace sécuritaire.
Ainsi, malgré la situation qui prévaut sur certaines de nos frontières,
la sécurité intérieure du Niger est préservée, ce qui permet aux
populations de s’adonner aux activités de production dans la quiétude
et la sérénité dans toutes les régions.

Pour régler définitivement le différend frontalier entre le Niger et le Burkina
Faso, les Gouvernements des 2 pays frères ont saisi la Haute Cour de justice
de la Haye.

Enfin, la réhabilitation des bornes sur la frontière nigéro-nigériane s’est
poursuivie sur la frontière avec la région de Dosso ; des rencontres
d’échanges ont eu lieu tant au Nigéria qu’au Niger.

1.2. Gouvernance politique et institutionnelle

Le Gouvernement s’est engagé à exercer le pouvoir de façon démocratique et
républicaine, dans le respect des dispositions de la Constitution, des Lois et
Règlements de la République. Il s’est fixé les objectifs suivants:

- veiller à la stabilité et à la crédibilité des institutions démocratiques et
républicaines ;

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- assurer un accès équitable à la justice et promouvoir les droits humains ;

- garantir la liberté d’opinion et d’expression ;

- établir des relations privilégiées avec les pays voisins et renforcer la
coopération avec les pays amis.

Au terme de 2 ans de mise en œuvre, des résultats ont été obtenus par
rapport à la mise en place des institutions, en matière de justice et des
Droits Humains, de liberté d’opinion et d’expression et de diplomatie.
1.2.1 Mise en place des institutions et séparation des pouvoirs

Tous les textes organiques relatifs aux Institutions de la République sont
adoptés et le processus de leur installation est en cours.

La séparation des pouvoirs est scrupuleusement respectée : l’Assemblée
Nationale exerce régulièrement son pouvoir de contrôle de l’action
gouvernementale et les autres institutions fonctionnent sans entrave.

L’enracinement de la démocratie s’est matérialisé à travers les réunions du
Conseil National de Dialogue Politique (CNDP). A l’issue de ces réunions, un
projet de loi sur le financement des partis politiques a été adopté par le
Gouvernement et soumis à l’Assemblée Nationale. Deux autres projets de loi
modifiant et complétant le code électoral et instituant un fichier électoral
biométrique sont en cours d’élaboration.

Le statut de l’opposition, élevant son chef de file au rang de Président
d’Institution de la République a été adopté et mis en application.
1.2.2 Justice, droits de l’homme et lutte contre la corruption
Dans le domaine de la justice, des profondes réformes politique,
institutionnelle et législative ont été engagées, notamment par l’adoption de
plusieurs textes, portant création de la Cour des Comptes, la Cour de
Cassation, le Conseil d’Etat et la Cour Constitutionnelle. Ces réformes ont
également porté sur la restructuration du Ministère de la justice, ce qui a
conduit à la création de 3 directions générales et du Service du Contrôleur
Général des Etablissements Pénitentiaires.
Dans le cadre de la promotion de l’éthique dans l’offre de justice et de
la lutte contre l’impunité, les inspections des services judiciaires ont été
redynamisées. Ainsi, 18 missions d’enquêtes administratives ont été
réalisées en 2012, contre 5 en 2011 et 6 en 2010.

La mise en place du Bureau Information-Réclamation/Lutte contre le Trafic
d’Influence (BIR/LCTI) doté d’une ligne verte (08001111) a permis

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d’enregistrer 432 plaintes et dénonciations, de faciliter la lutte contre la
corruption et de promouvoir le droit au procès équitable. Dans le même
ordre d’idée, la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les
Infractions Assimilées (HALCIA) a été créée, installée et rendue
opérationnelle. L’Inspection Générale d’Etat a été également renforcée.

Toutes ces actions ont contribué à l’amélioration de la place du Niger
qui passe de la 134ème à la 113ème sur 176 pays classés en matière
d’indice de perception de la corruption.

Pour rendre la justice accessible à tous, les principales actions menées
ont porté sur la création de l’Agence Nationale de l’Assistance Juridique et
Judiciaire en vue de la vulgarisation du droit et de l’aide juridictionnelle aux
personnes vulnérables et démunies. En outre, 10 bureaux d’écoute ont été
créés dans les maisons d’arrêt. A cela s’ajoutent la production et la diffusion
des statistiques judiciaires et pénitentiaires, la création et le lancement du
site web du Ministère de la Justice.

En matière pénitentiaire, d’importants efforts ont été accomplis pour
humaniser les conditions de détention. Il s’agit notamment de
l’augmentation substantielle des crédits alloués à l’alimentation, au
couchage et aux frais de santé, du recrutement de 12 Volontaires des
Nations Unies (VNU) pour sensibiliser les détenus sur leurs droits, des
missions de contrôle des conditions de détention, de la construction et la
réhabilitation de plusieurs maisons d’arrêt et l’élaboration du programme de
construction à Niamey d’une maison d’arrêt de référence répondant aux
normes et standards internationaux.
Par ailleurs, la promotion et la protection des droits humains se sont
renforcées par l’adoption de plusieurs textes, notamment ceux relatifs à la
Commission Nationale des Droits Humains, la Commission Nationale de
Coordination de la Lutte contre la Traite des Personnes et l’Agence Nationale
de la Lutte contre la Traite des Personnes.

De même, le plan d’actions de suivi de l’Examen Périodique Universel (EPU)
a été finalisé afin de réussir le prochain rendez-vous du Niger avec l’EPU et
le processus d’élaboration de la Politique Nationale des Droits de l’Homme a
démarré.
Le dialogue avec les organes des traités est établi par la rédaction des
rapports sur la convention relative à l’élimination de toutes les formes de
discrimination raciale, le Pacte International relatif aux Droits Civils et
Politiques, sur la convention relative aux droits de l’enfant et son protocole

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facultatif ont été élaborés. De même, les rapports du Niger ont été mis en
conformité à la Charte Africaine des Droits et du bien-être de l’enfant et à la
Convention sur les Personnes Handicapées.
Dans le cadre de l’élaboration de la politique nationale des droits de
l’homme, un diagnostic sur la situation des droits de l’homme a été réalisé.
Le gouvernement a réussi son passage à l’Examen Périodique Universel en
juin 2011 à l’occasion de la 17ème Session du Conseil des Droits de l’Homme
des Nations Unies à Genève.
Cette performance a valu au Niger d’être cité comme modèle de
« Bonnes Pratiques » en matière de respect et de protection des Droits
de l’Homme et de recevoir la visite de la Haut Commissaire Adjointe
des droits de l’homme en avril 2012.
1.2.3 Liberté d’opinion et d’expression

Concernant la liberté de presse, qui est un des référentiels de la bonne
gouvernance démocratique, il y a lieu de relever l’effectivité de la loi relative à
la dépénalisation des délits commis par voie de presse, la signature de la
Déclaration de la Montagne de la Table , la signature de la Charte pour
l’amélioration de l’image des Femmes dans les médias au Niger, l’élaboration
du projet de Convention Collective des Journalistes et du projet de loi sur la
publicité.

Toutes ces actions ont permis d’améliorer de manière significative la
place du Niger dans le classement mondial de Reporters Sans
Frontières en matière de liberté de presse, passant de la 104ème place
en 2010 à la 29ème en 2011-2012, pour être à la 43ème place en 2013,
non pas du fait de l’attitude des gouvernants ou des actes des organes
de régulation, mais malheureusement des comportements de certains
acteurs des médias. En tout état de cause, le Niger est à la 4ème place
au niveau africain et parmi les 50 premiers pays au niveau mondial
en matière de respect de la liberté de presse.

1.2.4 Diplomatie et nigériens à l’extérieur

Le Gouvernement a développé une action d’envergure par le redéploiement
de la carte diplomatique avec l’ouverture de nouvelles ambassades : en Inde,
au Sénégal, en Turquie, en Afrique du Sud et au Togo et l’élargissement de la
représentation consulaire : Libreville (Gabon), Québec (Canada), Conakry
(Guinée), Tunisie, Angola, Antalya (Turquie), Hong Kong et Metz (France).

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De même, les Autorités ont effectué plusieurs missions à l’extérieur et
organisé des foras et tables rondes, notamment à Londres et à Paris, à
l’issue desquels, des accords ou intentions de financement ont été
enregistrés.
En outre, les Autorités ont participé à des rencontres régionales et sous
régionales afin de renforcer les liens de coopération et d’amitié avec les pays
amis.
Par ailleurs, le Niger a reçu la visite de hautes personnalités et de nombreux
investisseurs étrangers, ce qui rehausse de manière significative l’image et la
crédibilité du pays.
Enfin, un forum de la diaspora a été organisé à Niamey en août 2012. Ledit
forum fut l’occasion d’échanges et de réflexions mais aussi de contacts avec
les banques et les opérateurs économiques.
Les recommandations qui en sont issues ont été traduites en plan d’actions.
Pour améliorer les conditions d’intervention de la diaspora, le projet de
modification du code de nationalité a été adopté par le Gouvernement. Cette
modification vise à permettre aux nigériens de l’extérieur qui ont acquis la
nationalité de leur pays d’accueil, de continuer de jouir de la nationalité
nigérienne.

1.3. Gouvernance administrative

Dans ce domaine, plusieurs actions ont été réalisées afin de rendre
l’administration plus performante et efficace.

C’est ainsi que des textes ont été adoptés dont notamment ceux relatifs au
Code du travail, à la création de la Caisse Autonome de Retraite du Niger
(CARENI). Le processus de révision du Statut de la Fonction Publique est en
cours.
D’importantes mesures financières ont été prises et concernent le relèvement
de la rémunération et des avantages financiers accordés aux agents de la
Santé, la revalorisation du traitement des agents fonctionnaires et auxiliaires
de l’Etat, le relèvement du pécule des contractuels de l’enseignement et de la
santé ainsi que la revalorisation des pensions de retraite.

De manière globale, l’Etat a procédé au recrutement et à la mise en solde de
11.711 agents. Ainsi, la masse salariale est passée de 78,69 milliards en
2010 à 140 milliards en 2012, soit une augmentation de 77,91 % en deux
ans. En 2013, la masse salariale est de l’ordre de 161 milliards, soit un peu
plus du double (102,3%) de celle de 2010.

Par ailleurs, un dispositif de contrôle des agents a été mis en place. Ainsi,
l’Inspection Générale de la Gouvernance Administrative (IGGA) a été créée,
elle a élaboré un rapport sur le dysfonctionnement de l’administration. Les

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