Table Of ContentBulletin n° 195 du 01/02/93
C E R E A L E S M o u c h e g r i s e Risques très faibles
M a l a d i e s d u p i e d Situation
M o u c h e j a u n e L e point sur...
G e l D e s d é g â t s
P L A Q U E T T E D E S R E S U L T A T S R E G I O N A U X G R A N D E S C U L T U R E S
( e x p é r i m e n t a t i o n , é t u d e s , c a r t o g r a p h i e , a n a l y s e s l a b o . . . )
d i s p o n i b l e d è s à p r é s e n t a u p r i x d e 1 0 0 F ,
N ' O U B L I E Z P A S D E L ' A C H E T E R ! (tél. 2 6 - 0 9 - 0 6 - 4 3 ) .
Voici ci-après quelques résultats Marne et
Aube exprimés en pourcentage de pieds touchés
par les maladies du pied.
C E R E A L E S
Stade 3 feuilles à 1-2 talles.
:
LIEU | Piétin-verse Rhizoctone
M o u c h e g r i s e Aube 1
Rhèges 12 ! 20 ;
0 S i t u a t i o n
4 0
Le suivi dans l Auoe ae ce ravageur montre Droupt St Basîe
Jasseines 6 2
les premières pénétrations de larves au niveau des
Lhuître 1 Q 0
pieds de blé (1 % des pieds touchés). Mais
Lhuître 2 1 2 8 0
compte-tenu du taux de ponte très bas en 1992, le
Lhuître3 � 4 26 j . 0
risque reste faible à nul.
Aulnay 0 j 0
Prunay-Belleville 56 j 0
0 P r é c o n i s a t i o n 32
Luyères (essai) j 0
Aucun traitement de rattrapage ne se justi-
Les Riceys 0 4
fie. Vau châssis 0 0
j
Banogne Ardennes 4 1 2
M a r n e I
M a l a d i e s d u p i e d
0: 4
Cauroy Hermonville
0 S i t u a t i o n Courcy 8 0
Des comptages réalisés au cours ue Corm6ntreuil l 0
| 0 j
deux dernières semaines ont permis de mettre en Cormontreuil2 0 j 0
évidence les premiers symptômes de piétin-verse Bergnicourt 0 ! 0
et de rhizoctone. Méry 0 | 0
Poilly 0 S 0
o P r é c o n i s a t i o n
Les pluies de novembre et décembre ont
favorisé les contaminations de piétin et donc
l'extériorisation précoce des symptômes
(situation comparable à janvier 1989). M o u c h e j a u n e
Cependant le risque piétin reste très dé-
0 S i t u a t i o n
pendant de la parcelle (semis précoce, place des
La simplicité de la mise en oeuvre des dis-
pailles dans la rotation, attaques de piétin déjà
positifs de piégeage constitués par des cuvettes
notées et donc niveau de l'inoculum présent...).
jaunes permet la surveillance de l'entomofaune
Aucun traitement ne se justifie à l'heure
présente dans les parcelles.
actuelle.
Toutefois le principe d'utilisation de ce La relation entre la population d'oeufs es-
type de piège n'est pas adapté à un mode de cap- timée en hiver et les fréquences d'attaques obser-
vées au printemps a été démontrée. L'application
tures sélectives.
Ainsi dans les cultures de céréales, les bacs d'une pyréthrine à l'automne perturbe ce lien et
colorés se trouvent être l'outil permettant de suffit généralement à contenir tout risque
mesurer indifféremment l'activité des mouches d'attaque grave.
jaunes, mouches grises ou cicadelles, suivant les
périodes d'exposition des dispositifs. 3) Attention aux confusions
Il convient d'être prudent quant à la cause
1) Les observations des symptômes de la dernière feuille jaune. E n
Durant l'automne 1992, un réseau de 26 à règle générale, pour la région, on peut retenir:
38 cuvettes est hebdomadairement relevé.
Les résultats figurent ci-après en comparai-
Période d'observation confusions possibles
son avec ceux obtenus en 1991.
Octobre - Novembre Oscinies
(semis précoces)
V o l d e M O U C H E S J A U N E S
Décembre à Mars Limaces
(terre colorées)
Nombre de mouches par piège
Mars - Avril Mouches grises
(blé de betterave)
4) E n conséquence
Au printemps 1993, seront extériorisés
autant (sinon plus) de symptômes de mouches
jaunes qu'au printemps 1992. Ces attaques po-
tentielles seront à relier à l'impasse des applica-
tions de pyréthrines sur pucerons à l'automne. La
gravité des attaques larvaires de mouches restera
limitée par les faibles niveaux de ponte à
l'automne.
0 P r é c o n i s a t i o n
Résultats calculée à partir des captures Aucune lutte spécifique n'est à envisagée
réalisées dans 2 cuvettes Jaunes/site car la culture compense bien ces dégâts, en
l'absence d'autres stress.
L'analyse comparée des histogrammes G e l
d'activité des adultes de mouche jaune nous in-
dique: 0 S i t u a t i o n
* U n timide report de la plus forte période Des dégâts parfois importants (disparition
d'activité, lié au décalage global des levées des de pieds sur plus de 50 % de la parcelle) sont ob-
céréales, sur la première décade du mois no- servés localement dans certaines parcelles de la
vembre. Marne, plus souvent sur des parcelles d'orge que
* Des fréquences de captures par piège sur des parcelles de blé.
moins importantes que celles de 1991 durant la Tous ces dégâts sont dûs au gel de début
m ê m e période. Cette baisse d'activité est en rela- janvier. Aucun parasite majeur n'a été trouvé
tion avec la forte pluviométrie du mois après examen des échantillons au laboratoire
d'octobre.
0 P r é c o n i s a t i o n
x 2) Des explications
Penser a aller voir les parcelles p o u r esti-
Pour l'automne 1992, le niveau de ponte
m e r l'ampleur des dégâts.
de la mouche jaune semble tributaire de son acti-
vité en culture. A ce jour, les quelques parcelles
échantillonnées pour analyse par quantification
des oeufs dans le sol présentent des populations
N ' O U B L I E Z PAS D ' A C H E T E R L A
de faible importance, malgré une optimisation
P L A Q U E T T E D E S R E S U L T A T S REGIO-
des risques. E n effet, le choix de ces parcelles
N A U X .
appartenant au réseau de piégeage est condi-
tionné:
Nous vous signalons également que
- par leur passé (dernière paille présente
dans l'assolement fortement attaquée par la nous tenons à votre disposition des rapports
mouche jaune) nationaux faisant la synthèse de tous les essais
- ou par leurs caractéristiques agrono- menés par notre Service en 1991-1992 sur les
miques (semis précoce redémarrant facilement au 3 thèmes suivants :
printemps). - Maladies du feuillage des céréales
(septorioses, oïdium, fusariose des épis, hel-
minthosporiose et rhynchosporiose).
Lieu Population/ha % d'attaque - Ravageurs du pois protéagineux (thrips,
théorique sitone, puceron, tordeuse, bruche).
- Ravageurs et maladies de la luzerne en vue
StPouange 314 500 8,7% de la déshydratation (sitones, sclérotinia...).
Arrentières 95 600 1,8%