ARI – Synthèse Rapport d'activité 2016

72 Pages·2017·15.17 MB·French

3 Organigramme de l’Association
4 Rapport moral et de gestion
28 Hôpital de Jour l’Oiseau Lyre
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32 DITEP
Millefleurs-Terre Neuvas / Saint-Denis / Villa Flore R
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46 SAMSAH Intervalle et Intervalle Asperger
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54 ARI Insertion
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60 ASAÏS
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64 Espace rencontres
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68 Nos implantations

Organigramme de l’ARI
Rapport moral et de gestion
Jean-Claude Tourdot et François Bridier, co-Présidents,
Pierre Léglise, Trésorier, et Dominique Espagnet-Veloso, Directeur Général.
es textes qui suivent sont, avant tout, le fruit d’un collectif associant béné-
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voles et professionnels pour la réalisation du projet que nous nous sommes
donné. Les membres du Bureau en sont les garants permanents, les profes-
sionnels du Siège assurant avec engagement les missions transversales indis-
pensables à l’atteinte de nos buts.
Les nommer en préambule est la marque de notre reconnaissance pour le travail
réalisé : Dominique MAISON, Responsable Projets - Démarche Qualité ; Sabine
GUYOT, Responsable comptable et financier ; Patricia RIERA, Responsable
Ressources Humaines ; Jean-Jacques CAUQUIL, Responsable du cadre bâti ;
Audrey MARCEL, Assistante de Direction ; Jackie DROUET, Gestionnaire de
paye ; Sullivan DARRIEUTORT, Comptable.
Dr François BRIDIER, Co-Président – Dominique ESPAGNET-VELOSO, Directeur Général.
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Nous n’avons pas vu le temps passer…
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…tout occupés que nous étions à établir nos projets ! Exprimer de la sorte notre grammaire associative S
2016 est des plus simples. Cela est plutôt encourageant pour le collectif que nous représentons, notam- E
ment en matière de lisibilité. Pour autant, si nous prenons le temps de véritablement considérer cette
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grammaire, nous verrons qu’elle recèle quelques subtilités. A priori, rien de bien complexe : un verbe
transitif, établir, exprimant notre volonté d’agir et son complément d’objet direct, en l’occurrence la
déclinaison de notre projet associatif. Mais pour la comprendre véritablement, il nous faut non seulement
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nous attacher à son sens, mais aussi aux manières renouvelées d’en assurer la maîtrise d’œuvre. Qu’en
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a-t-il été en 2016 ?

e monde de l’action sociale structuré autour d’une logique d’établissement a vécu. Prises une à une, T
L nos structures ne s’auto-suffisent plus, depuis longtemps déjà, aussi bien en termes de renouvellement E
des réponses à apporter aux personnes accompagnées que de fonctionnement. Au fil des années, en

nouant de multiples partenariats et en participant à un nombre croissant de réseaux, nos établissements L
et services ont individualisé et diversifié les prises en charge qu’ils proposent. Parallèlement, nous avons A
mis en place des arrangements organisationnels associatifs pour y répondre au mieux. Cette évolution
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s’est faite progressivement, sans à-coup, à l’intérieur d’un cadre institutionnel donné. Notre projet asso-
ciatif, ses déclinaisons, et les contrats signés sont autant de gages de réussite de la démarche entreprise. O
Le passage d’une gestion des places à une logique de parcours, la priorité donnée à l’inclusion se concré-
tisent plus que jamais pour l’ensemble de nos structures. Vous le lirez dans les pages qui suivent. Il en
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est ainsi de notre tout récent Dispositif Intégré ITEP, de la prise en charge d’enfants et d’adultes porteurs
d’autisme (l’Oiseau-lyre et Intervalle-Asperger), d’ « Un chez-soi d’abord ! » (OÏKEO - ASAIS), de l’emploi

accompagné (« L’Emploi d’abord ! » - ARI Insertion) ou de l’accompagnement médico-social d’adultes en
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situation de handicap psychique (Intervalle).
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uels qu’en soient le niveau et la raison, interne pour ce qui est de la mutualisation des fonctions O
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supports, et externe pour ce qui concerne la collaboration avec d’autres structures, la coopéra-
tion n’est donc pas un phénomène nouveau.
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En revanche, notre positionnement associatif par rapport au changement institutionnel, évolue rapidement.
Ces derniers temps, il ne saurait être uniquement question de relations contractuelles au coup par coup ou
de réaménagements internes.
Là où certains avaient prophétisé la disparition des « petites associations », nous faisons le pari de leur en-
richissement mutuel, grâce à une mise en synergie de leurs volontés et de leurs actions.
Co-construire avec d’autres acteurs associatifs : un nouveau positionnement, une ma-
nière nouvelle de faire institution.
otre projet associatif 2015 – 2020 réaffirme notre volonté de ne pas privilégier un développement
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entrepreneurial, sans pour autant nous en tenir à l’existant ou, pour le dire autrement, à notre seule
fonction productive des services que nous rendons depuis bien longtemps. Proactifs en la matière, ces
cinq dernières années, le lancement d’expérimentations est devenu central, notamment grâce au travail
de notre responsable projets, Dominique Maison. En innovant, notre stratégie explicite était d’intervenir sur
le cadre institutionnel local et la mise en œuvre des politiques publiques. Elle a rendu cela possible. Nous
avons pu ainsi développer nos capacités de transaction avec les tutelles en négociant, à chaque fois que
nécessaire, des adaptations particulières du cadre réglementaire (Dispositif ITEP, Intervalle-Asperger, « Un
chez-soi d’abord », extension géographique d’Intervalle).
ais cette stratégie a ses limites. Nous avons initié seuls ces projets, sans construire un portage
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inter-associatif nous permettant de « faire corps », de partager une même ambition d’innovation
sociale sur un territoire. Les coopérations sont intervenues dans un second temps, et uniquement
sur le registre de la mise en œuvre. Elles sont nombreuses.
oyons clairs : cette capacité d’initiative que nous avons voulue, nous ne pourrons plus la promouvoir
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de manière unilatérale, notamment au regard de la complexité environnante. La volonté des pouvoirs
publics est de voir se créer non seulement de nouveaux partenariats et un redoublement du travail
en réseau, mais surtout d’inédites alliances autour de réponses à apporter à de nouvelles problématiques.
C’est le choix positif que nous avons fait avec notre réponse conjointe « Handamos! » à l’appel à candida-
tures portant sur la création de plateformes d’insertion socio-professionnelle des personnes handicapées
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vers et dans l’emploi en milieu ordinaire de travail. Pas moins de 13 associations ont répondu favorable- I
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ment à notre initiative.
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C’est très prochainement le travail que nous devrons accomplir si nous voulons voir l’expérimentation
OÏKEO se pérenniser, le nouveau Décret du 28 décembre 2016 relatif aux dispositifs d’appartements de E
coordination thérapeutique « Un chez-soi d’abord » indiquant que « l’organisme gestionnaire d’apparte-
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ments de coordination thérapeutique mentionnés à l’article D. 312-154-1 est un Groupement de Coopéra-
tion Sociale ou Médico-Sociale ».

Par ailleurs, nous le mesurons tous les jours, les appels du pied pour mutualiser nos productions sont nom-
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breux. On en voudra pour preuve le suivi des parcours en dispositif ITEP grâce à la solution informatique
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que nous avons conçue. Enfin, les suites favorables données à nos initiatives par les tutelles ne sont pas
sans questionner les différents acteurs associatifs. Il en a été ainsi pour l’extension d’Intervalle-Asperger
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et l’absence d’appel à projets venue interroger, aux yeux de quelques-uns, notre légitimité à intervenir
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dans le champ de l’autisme Asperger.

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Privilégier la coopération ne va-t-il pas nous faire courir le risque d’un affaiblissement de
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nos capacités d’intervention ?
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et écueil existerait si nous n’avions pas défini notre stratégie avant d’aller à la rencontre des
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autres, et si nous nous calions sur les seules attentes et normes des pouvoirs publics. Ce n’est
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pas le cas. La dynamique de notre projet associatif est maintenant suffisamment établie pour
qu’avec ses développements nous ne renoncions pas à être force de propositions, même si le cadre d’in-

tervention est donné, et même s’il nous faut le partager. T
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n revanche, il est certain que nous allons devoir gérer bien d’autres inconvénients, notamment
E en matière d’enjeux relationnels et organisationnels. Ils concerneront tout aussi bien le niveau de O
confiance entre les partenaires, le degré de l’engagement et l’implication effective de chacun, le
risque d’une forte dépendance à des collectifs, la stabilité des modalités d’animation du fonctionnement
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des coopérations.
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Si nous voulons lever ces obstacles, tout un champ de réflexion s’ouvre ainsi à nous en matière de modes de
coopération possibles, de formalisation des relations contractuelles, de nature des partenariats institution-
nels, de créations, ou pas, d’une personne morale, etc.
’exigence de mutualisation devrait, selon nous, agir plus que jamais comme une lame de fond qui va tra-
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verser notre organisation. Nous en connaissons les prémisses, tant en matière de prises en charge (nous
sommes membres des trois Groupements de Coopération Sanitaire Girondins « santé mentale, handicap,
vieillissement et précarité ») que du point de vue d’aspects davantage administratifs avec notre participa-
tion, en qualité d’associé, à la création de la coopérative d’intérim : Medicoop.
Nous prenons le pari que ces expériences de mutualisation permettront à notre projet associatif de perdurer
et de se régénérer pour mieux répondre aux besoins des personnes en pleine évolution. L’apport en compé-
tences des uns et des autres ne sera pas de trop pour conserver notre ambition politique première : la pro-
motion de la citoyenneté sociale et un accès de tous à un accompagnement indexé sur les besoins de chacun.
Mais si examiner comment se dessinent les futurs contours d’engagements mutuels est majeur, il est tout
aussi important de faire état des tendances marquantes en matière de moyens dédiés à nos actions !
ette année, pour des raisons de lisibilité, nous avons choisi de ne pas insérer le rapport de gestion
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dans cette synthèse. Il sera publié, avec l’annexe comptable, au Journal Officiel des Associations,
comme chaque année.
Nous avons préféré établir un Focus portant sur trois aspects primordiaux : notre stratégie immobilière, le
respect de nos budgets, l’évolution de nos ressources humaines.
Propriétaires ou locataires : des dispositions prises au cas par cas au regard des projets et des contraintes
économiques.
a question de notre patrimoine immobilier est au cœur de nos préoccupations, en raison des nécessités
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de son adaptation aux besoins des personnes accompagnées, des normes relatives à la sécurité et à l’ac-
cessibilité des Etablissements Recevant du Public, mais également à celle de sa performance économique
compte tenu de nos marges budgétaires contraintes. La mise en œuvre de notre CPOM « Dispositif ITEP » nous
a apporté la conviction qu’il serait imprudent, et techniquement infondé, d’avoir une approche dogmatique
en la matière.
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