APOCALYPSE (THE BOOK OF REVELATION)

331 Pages·2010·1.64 MB·French

APOCALYPSE
(THE BOOK OF REVELATION)
Le livre du défunt prédicateur : M. Foy E. Wallace, fils
Traduit par : M. Denis Tarko
« Examinez ou éprouvez toutes choses… »
- 1 Thessaloniciens 5, 21 -
SE COMPOSER D’UN COMMENTAIRE SUR L’APOCAPLYSE DU NOUVEAU
TESTAMENT
Par
Foy E. Wallace, Fils
(L’auteur de La Discussion Neal-Wallace (The Neal-Wallace Discussion) ; La Parole
Prophétique De Dieu (God’s Prophetic Word) ; Les Remparts de la Foi (Bulwarks of the
Faith); Un Compte Rendu des Nouvelles Versions (A Review of the New Versions);
L’Évangile Pour Aujourd’hui (The Gospel For Today) – auparavant intitulé L’Évangile
Authentique (The Certified Gospel) ; La Question de la Musique Instrumentale (The
Instrumental Music Question) ; Le Chrétien et le Gouvernement (The Christian and the
Government) ; L’Histoire du Débat Norris-Wallace (The Story of the Norris-Wallace Debate)
; Les Meilleurs Sermons de l’Évangile (Number One Gospel Sermons) ; La Mission et le
Médium (fig. Moyen, Véhicule, etc.) du Saint-Esprit (The Mission and Medium of the Holy
Spirit) ; Une Évaluation de la Version la Nouvelle Internationale (An Evaluation of the New
International Version).
Septième Impression
Foy E. Wallace Fils, Publications
P.O. Box 7410, FORTH WORTH, TEXAS 76111
NOBLE PATTERSON, PUBLISHER
ii
COPYRIGHT © 1966
By Foy E. Wallace Jr. Publications
(All rights reserved)
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LA DÉDICACE
À mon épouse Virgie Brightwell Wallace, qui est entrée dans ma vie quand nous
étions tout jeunes et qui à travers les cinquante ans depuis a été, et est encore, ma compagne
loyale et inébranlable ; qui a materné nos enfants, et qui bien que dans les dernières années ait
été blessée physiquement par la paralysie tenace a continué malgré tout avec moi dans les
voyages de la prédication très répandue avec intérêt et optimisme ; toujours caractériser par la
patience dans les épreuves, la gaieté dans les milieux variés, radieuse en félicité avec sa
famille, et la fidélité envers son mari ; et qui a été proche de moi dans l’intérêt long et
silencieux à travers la préparation fastidieuse de ce livre – à elle, sans qui je ne voudrais pas
demeurer dans ce monde, ce volume pour lequel elle a attendu patiemment pour si longtemps
est maintenant dédié –
L’AUTEUR.
iiii
LA PRÉFACE
La préparation de cet ouvrage n’a pas été chose facile ; cela représente un dur labeur
quotidien et travailler tard dans la nuit par intervalles de temps sur une période d’années.
L’écrivain ne fait pas d’excuses pour sa production. C’est le développement qui a mené au
processus d’étude et la recherche, d’une évolution en pensée et une progression de points de
vue, qui traite la durée d’années entre la préparation pour les polémiques sur la croyance du
millénium que j’ai débuté, à partir de 1933 jusqu’à présent. Ces occasions insignes comptent
les délibérations avec M. Neal à Winchester, Kentucky ; avec M. Norris à Fort Worth, Texas ;
avec M. Webber à Oklahoma City ; avec M. Tingley à Birmingham, Alabama ; et avec M.
Matthews à Los Angeles, Californie.
Dans la Discussion Neal-Wallace il y a trente-deux ans, et plusieurs autres depuis peu,
aucune position affirmative n’étaient embrassées par l’auteur qui se rapporte au temps et la
teneur de l’Apocalypse. Ayant pris la position négative sur le règne de millénium du Christ
sur la terre son obligation était d’étaler le sophisme de cette assertion, de répondre aux
arguments mis en avant par son antagoniste, et de démontrer la fausseté des théories du
millénaire – et cela a été faite. En ce qui concerne le livre d’Apocalypse, toutes les théories
pour son interprétation étaient formulées avec impartialité, en revanche aucune n’était
épousée. Bien qu’une expression d’acquiescement ait été rendue sous réserve dans la
Discussion Neal-Wallace favorable au point de vue historiquement-continuel, aucun
engagement n’a été impliqué à cela. Le lecteur désinvolte de cette discussion peut observer la
référence répétée à la période de la Destruction de Jérusalem comme étant révélateur de la
propension de l’écrivain envers ce point de vue.
Par plusieurs autres rencontres de nature millénaire polémiques suivant la discussion
de Winchester le terrain était préparé pour La Parole Prophétique de Dieu, qui a été circulée
au grand public dans une troisième impression de la nouvelle édition augmentée et améliorée.
Dans ce compendium sur la croyance en le millénium le point de vue de l’auteur s’est
cristallisé dans une conviction positive que le livre d’Apocalypse est uniquement de l’époque
des tribulations des premières églises, et que ses symboles étaient réalisés dans les
expériences de ces églises. Le dernier obstacle était de déterminer si cela a été composé dans
la période Néronienne ou du Domitien de l’empire Romain, et la déduction a été irrésistible,
basé sur les arguments irréfutables en ceci postulés, que la composition de l’Apocalypse était
d’une date d’une pré-destruction de Jérusalem, sous le règne d’un des premiers empereurs de
Rome – César Néron.
Il y a eu un grand nombre d’autres livres sur l’Apocalypse, qui sont l’œuvre des
écrivains dignes d’estime et de bonne réputation, à l’intérieur et à l’extérieur de notre propre
fraternité, assignant les événements de l’Apocalypse aux siècles successifs et à la fin du
monde ; et il a eu quelques auteurs qui ont placé le contenu de l’Apocalypse dans la période
Néronienne ou du Domitien, néanmoins qui ont dévié invariablement des prémisses dans
l’exégèse d’un certain nombre de ses passages afin d’amener quelques-uns de ses événements
dans un avenir lointain. En ces déviations et les entorses elles se sont glissées dans les
interprétations incompatibles et contradictoires. L’écrivain du volume en question croit
qu’une fois la chronologie du livre de l’Apocalypse a été établie en étant de la période de la
persécution, en débutant par César Néron, l’accord de son contenu requiert toutes les parties
et les événements de l’Apocalypse d’être expliqués en conséquence, et de ne pas être
embrouillés avec l’histoire plus tard dans ces dernières années ; et il a poursuivi de manière
cohérente cette prémisse d’un bout à l’autre de cet ouvrage.
ivi
Par ce livre, ainsi que la Discussion Neal-Wallace et la Parole Prophétique de Dieu,
l’œuvre de l’écrivain dans le domaine de l’enseignement prophétique a été fait ; et cela est sa
ferme conviction que somme toute cela a mené à bonne fin la réfutation complète de toutes
les formes, les phases et les facettes de la croyance en le millénium moderne.
La publication de ces livres n’a pas rapporté personnellement un bénéfice financier.
L’auteur n’a reçu aucune rémunération pécuniaire de la vente de tout de ses ouvrages publiés.
L’assurance inaltérable et qui va en croissant du bien qu’il ait été et est en train d’être
accompli par leur diffusion est sa compensation et sa satisfaction. Les caisses reçues par la
maison d’édition ne sont pas réalisées dans le but lucratif toutefois elles se sont appliquées
d’abord à la liquidation des coûts d’imprimerie et la commercialisation, et par la suite à la
publication des autres livres, plusieurs desquels sont prêts pour les imprimeries et ils sont dans
l’attente de la publication. Les hommes d’affaires qui ont rendu ces publications possibles,
ceux dont leurs noms ici ne sont pas révélés, que l’auteur va rester toujours redevable à ces
gens-là ; et les amis intimes et les braves gens qui ont « à plusieurs reprises et en plusieurs
manières » ont prêté assistance à et ont fourni l’encouragement ils sont beaucoup trop
nombreux pour une mention bien méritée et reconnaissante. Les années ont laissé leurs traces
des amis fidèles dont leur aide aux heures difficiles et les jours de détresse ont laissé leurs
souvenirs que le temps ne peut effacer. Nombreux d’autres individus sont en vie, l’ont bien
voulu et ils sont prêts à nous donner de l’aide. Avec un sentiment d’une profonde gratitude est
redevable à ces excellents hommes dans l’Église de notre Seigneur « dans les cieux et sur la
terre » est reconnu avec reconnaissance, par la prière passionnée que la grâce des miséricordes
du Père Céleste peut nous guider nos entreprises davantage pour être un terrain propice de
service dans la cause de « 16 son Fils unique, » – Jean 3, 16 – qui est au-dessus de tous, « 15
le bienheureux et seul Potentat (Souverain), » – 1 Timothée 6, 15 – à qui appartient tout
l’honneur, les éloges et la gloire.
M. FOY E. WALLACE, FILS.
NASHVILLE, TENNESSEE
JANVIER, 1966.
vv
APOCALYPSE
PREMIÈRE SECTION
UN APERÇU APOCALYPTIQUE
vvi
LE LIVRE DE L'APOCALYPSE
UN APERÇU APOCALYPTIQUE
L’expression en cours « le livre de l'apocalypse » est à la fois connotative de
l’apocalypse de Jean à l’île de Pathmos – toutefois la Bible entière est le livre de la révélation
de Dieu à l’homme, et est l’apogée du schéma divin et la règle de la communication de Dieu
avec l’humanité.
Les premiers deux versets de l’épître aux Hébreux du chapitre 1 dans le Nouveau
Testament exposent tout le principe de la révélation divine : « 1 Dieu, qui autrefois, à diverses
reprises et en diverses manières, a parlé à nos pères par les prophètes, 2 Nous a, en ces
derniers jours, parlé par son Fils, lequel il a assigné héritier de toutes choses, par lequel aussi
il a fait les mondes. » Celui-Ci qui était l’agent de la création de l’univers et de l’homme est
devenu le légataire de toutes choses dans la révélation de Dieu au genre humain, l’apogée et
l’accomplissement du projet de la révélation divine. Cette série de la révélation, de la part de
la voix de Dieu dans le jardin d’Éden à la voix du sang du Christ sur la croix, cela suit le plan
divin dès ses premières formes de communication jusqu’à l’achèvement du but divin dans le
Seigneur Jésus-Christ.
La révélation primitive était orale, quand Dieu s’est adressé aux patriarches dans la
communication verbale directe. Ensuite la révélation a pris la forme de la théophanie – la
manifestation de Dieu dans les symboles, les types et les visions, y compris les longues séries
des représentations de Dieu au début des premiers âges. Après ceci, la révélation a revêtu un
caractère ethnique dans la formation de la race Israélite, l’existence de laquelle n’était qu’une
première forme de la révélation divine, de laquelle a développé la particularité nationale de la
révélation dans la constitution et l’organisation de la nation d’Israël, l’histoire entière de
laquelle était une période de la révélation divine. Définitivement, la révélation a atteint son
apogée documentaire et était couchée par écrit aux récits de l’Ancien et le Nouveau
Testaments.
Ce cours graduel et la règle progressive de la révélation sont le sens d’Hébreux 1, 1-2.
Dieu ayant anciennement parlé (la veille dispensation) à nos pères (depuis Adam jusqu’à
Moïse) par les prophètes (des agents de la révélation ancienne) à diverses reprises (en
plusieurs parties ou portions) et en diverses manières (en utilisant beaucoup de méthodes de
communication), quoique dans la suite des temps (la dispensation de l’évangile) Dieu nous a
parlé par son Fils (Jésus le Christ), lequel il a établi héritier de toutes choses (parlé par les
prophètes). Les diverses parties et portions étaient recueillies en un seul, les plusieurs
manières se fondent dans la révélation achevée, et la Bible comme ceci devient le plus long fil
de pensée jamais tisser dans un métier à tisser du temps. Ce cours de la révélation divine est
un principe fondamental du traité actuel.
I
LA PROPHÉTIE ET LA THÉOPHANIE
Le livre d’Apocalypse étant de l’aveu général une apocalypse, la façon dont on s’y
prend son étude demande une comparaison de la signification de certains mots qui sont
1
proches, tels que le rêve, la vision, et la prophétie.
Le songe est ordinairement compris en tant qu’une vaine image, qui prend forme dans
le subconscient ou l’imagination, une série de pensées et les émotions de la soi-disant réalité,
venant à l’esprit durant le sommeil. « 8 Il s’envolera comme un songe, et on ne le trouvera
plus ; Il disparaîtra comme une vision nocturne. » (Job 20, 8) Dès le début des temps
bibliques les rêves étaient considérés superstitieusement. Bien que les songes ordinaires et les
rêveurs, en même temps que les imposteurs de la technique pour les interprétés, étaient
condamnés et interdit, il y a les exemples dans la Bible où Dieu les a employés pour révéler
sa volonté et ses desseins par les individus à qui il a transmis les facultés de l’interprétation.
Cette utilisation des songes, et le don surnaturel pour les interpréter, à l’évidence se rapportait
aux événements futurs connu seulement de l’Être Suprême qui maîtrise et dispose des
événements du temps. Puisque la réalisation de la révélation divine a été exécutée dans
l’évangile du rachat de l’homme, prédit dans l’Ancien Testament et qui est démasquée dans le
Nouveau Testament, toutes les affirmations de la foi dans la solidité des rêves comme étant
révélateur des événements futurs sont prétentieuses, présomptueuses et trompeuses, et doivent
être tenues pour impie en caractère.
La vision dans les époques des révélations directes divines étaient un moyen par lequel
Dieu, par l’intermédiaire des personnes qu’il a prescrit, il s’est révélé et a communiqué sa
volonté. En ce sens la vision était un oracle de la part de Dieu, et dans l’Ancien Testament le
terme se rapportait au Lieu le Plus Saint du temple, où Dieu par le truchement des grands
prêtres a fait connaître et a déclaré sa volonté à la nation d’Israël. (1 Rois 6, 5.19.23 ; 8,6)
Dans le Nouveau Testament le mot n’est que l'usité au pluriel, comme dans Romains 3, 2 ;
Hébreux 5, 12 ; 1 Pierre 4, 11, et fait allusion à l’Écriture Sainte inspirée qui contient la
volonté de Dieu, révélée aux hommes de Dieu qui étaient « 21 poussés par le Saint-Esprit. »
(2 Pierre 1, 21) Les oracles du monde païen étaient prononcés de leurs lieux saints, et
autrefois étaient consultés et avaient un renom et redouté par les rois, toutefois n’a pas résisté
longtemps les influences corruptrices de la subornation. L’usage dans le sens le plus large du
terme vision embrasserait les oracles divins par l’entremise des hommes qui ont été nommés
par Dieu de l’Ancien Testament, et les hommes qui ont reçu spirituellement les dons
surnaturels du Nouveau Testament, avec les pouvoirs transmis de la prophétie et l’inspiration
pendant le temps de l’instauration de l’Église dans l’âge miraculeux.
Le mot la transe était d’une application plus restreinte. Il se trouve seulement deux
fois dans l’Ancien Testament (Nombres 24, 4.16) et dans les deux cas le mot est imprimé en
italique, indiquant que cela était fourni par les traducteurs et n’était pas dans le manuscrit
d’origine. Dans le Nouveau Testament le mot se rencontre trois fois (Actes 10, 10 ; 11, 5 ; 22,
17). L’étymologie du mot dénote un état d’esprit séparé du monde extérieur et n’est que
concentré sur les contemplations mentales et spirituelles. Psychologiquement, cet état d’esprit
peut entraîner les effets des causes naturelles ; néanmoins dans le cas de Simon Pierre en
Actes 10 et 11, et de l’apôtre Paul en Actes 22, 17, l’interposition du pouvoir surnaturel pour
les buts divins particuliers est évidente. Pareils moyens ont servi tous les objets divins durant
le déroulement de la révélation et n’y sont plus existants en tant que les voies divines de
communication.
Le mot la prophétie est le mot employé bien plus fréquemment des Écritures, et son
usage courant dans la langue vernaculaire religieuse de nos jours a été l’origine de toute
2
erreur. Les prophètes de l’Ancien Testament ont été les « hommes de Dieu » dont Dieu a
autorisé et qui a animé d’un élan divin pour faire connaître les choses de l’avenir, de qui ces
prophéties n’étaient pas purement pronostics et les interprétations humaines fondées sur
l’actualité comme la prémisse de laquelle de tirer leurs conclusions pour le développement
futur. Le caractère de la véritable prophétie est tel qu’il n’y a aucun exemple dans le présent
duquel tirer une conclusion prophétique. « 20 Sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie
de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière (personnelle). 21 Car ce n’est pas par
une volonté d’homme qu’une prophétie n’a jamais été apportée, mais c’est poussé par le
Saint-Esprit que des hommes saints ont parlé de la part de Dieu. » (2 Pierre 1, 20-21) Ainsi la
prophétie doit être tellement éloignée de quoi que ce soit dans le présent qu’il n’y à point
d’exemple actuel de la chose prophétisée sur laquelle baser la prédiction de l’événement
futur. Autrement il existerait dans la prophétie elle-même l’élément de la prévoyance
humaine.
Les prophètes du Nouveau Testament n’ont pas été de la même catégorie – ils
faisaient partie de l’ordre des « dons spirituels » de 1 Corinthiens 12, 1-11, et ils ont été les
assistants aux apôtres dans le développement du projet de la rédemption révélée dans le
Nouveau Testament, comme cité en Éphésiens 2, 20 ; 3, 1-5. La référence à la prophétie dans
l’épître Corinthienne désignait une forme de l’enseignement inspiré des enseignants
spécialement dotés dans l’exercice des « dons spirituels » pour l’édification de l’Église au
cours de cette période des miracles avant la révélation de la volonté de Dieu dans le Nouveau
Testament était terminée. La prophétie n’existe pas soit dans l’une soit dans l’autre catégorie
aujourd’hui – ni en prédisant les événements à venir ni dans la forme du don spirituel
extraordinairement doté.
En dernier lieu, le terme apocalypse – le mot utiliser à désigner le Livre de la
Révélation (L’Apocalypse) – s’appliquait à n’importe quoi envisagé comme une révélation
prophétique, dans le sens d’une vision dévoilée. Le Livre De L’Apocalypse n’est qualifiée
qu’une prophétie dans le sens modifier d’une vision des événements – cependant non pas en
prédisant un avenir lointain, telle que caractérisée par les vieux prophètes. La prophétie dans
le sens authentique de prédire les événements futurs était forcément si neutre de quoiqu’il en
soit dans le présent, sur quoi fonder la prophétie à propos des choses à venir, qu’aucun
exemple pour cela n'existait. Par contre la vision entière du Livre De L’Apocalypse était
entourée des événements actuels déjà en état de développement, et ce fut écrit chiffré en tant
qu’une mise en garde aux églises en vie dans cette époque-là, exposées par ces conditions et
qui faisaient face au péril des persécutions à cet égard dépeint. Si l’Apocalypse est « un livre
de la prophétie à venir, » donc nous sommes encore dans la procédure méthodique de ce
processus de la prophétie, et vivant dans un âge de la prophétie. En revanche le Seigneur a
ouvert en Luc 16, 16 que « 16 la loi et les prophètes ont subsisté jusqu’à Jean ; depuis ce
temps le royaume de Dieu est prêché, et chacun s’y presse. » (De s’évertuer vigoureusement
d’y entrer). L’expression « jusqu’à Jean » ici ne signifie pas jusqu’à ce que Jean fait son
apparition, mais jusqu’à ce que l’ordre de Jean se soit achevé. À la maison de Corneille, en
Actes 10, 37, Pierre a employé la locution « après le baptême (est toujours l’immersion) que
Jean a prêché. » Jésus a dit « jusqu’à » Jean, et Pierre a fait savoir « après » Jean. Il va de soi
après la croix ; et jusqu’à Jean signifiait jusqu’à la croix. Jésus n’a pas dit que la loi était
jusqu’à la croix – il a prononcé la loi et. Et quoi ? La loi et les prophètes étaient jusqu’à la
croix – qui voulait dire que la prophétie a pris fin avec précision lorsque et où la loi a arrivé à
son terme. Le mot « jusqu’à » énonce le point de la fin. Paul affirme en Hébreux 9, 10, que
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les ordonnances de la loi était imposées jusqu’à la nouvelle alliance – le point de la
conclusion. Alors l’une et l’autre la loi et la prophétie se terminaient par la croix du Christ
et « depuis ce temps le royaume de Dieu est prêché » et tous les hommes « usent de la
force pour y entrer » sous la Grande Commission, la prédication de cela.
Par rapport à ce même point, Jésus a déclaré en Matthieu 5, 17, qu’il n’est pas venu
pour détruire (kataluõ et non pas katargeõ qui est abolir) la loi ou les prophètes pourtant de les
réaliser (és). Et en Hébreux 1, 1-2 l’apôtre a soutenu que Christ est l’héritier de toutes choses
parlé par les prophètes. L'expression toutes choses au verset 2 doit avoir un antécédent –
Christ est l'héritier de quoi « toutes choses »? L'antécédent est dans le verset 1. Dans la
dispensation d’autrefois Dieu à dialoguer aux patriarches par ses prophètes, les agents de la
révélation divine. En faisant ainsi il a utilisé un grand nombre de méthodes et il a fait
connaître sa volonté en diverses parties. Quoique « en ces derniers jours » ‒ la dispensation
de l’évangile – il s’est adressé à nous par le Fils qu’il a institué pour être légataire de toutes
choses traitées par les prophètes. Jésus-Christ est devenu le successeur de « toutes choses »
signaler par les prophètes en ce qu’il est l’accomplissement de ces « toutes choses. » Aux
Éphésiens 1, 10-11 le même apôtre a usité la pareille locution « toutes choses » en ce qui
concerne la vieille et la nouvelle dispensations, expliquant : « 10 Que dans la dispensation de
la plénitude des temps il puisse réunir en un toutes choses en Christ… 11 selon le dessein de
celui qui accomplit toutes choses selon le conseil de sa propre volonté. » Tous les télescopes
des prophètes ont été centrés sur Jésus-Christ ; et les types de l’ancienne dispensation
montraient tous à Celui qui est devenu « l’héritier de toutes choses » ainsi parlées.
Comme d’autres étudiants de la Bible l’écrivain a dans le passé essayé d’avancer dans
le dédale embrouillé de la théorie “prophétie à l’avenir” de l’Apocalypse à partir de 96 AP.
Jésus-Christ. à travers “le haut Moyen Âge” jusqu’à la fin des temps – et comme tous les
autres qui l’ont fait ainsi, il s’est embourbé dans les rets de la région reculée ! Un pareil effort
est aussi traditionnel que le calendrier catholique des papes de l’apôtre Pierre en 33 AP.
Jésus-Christ jusqu’au pape Paul VI de 1963 – et est également inexact que la prétention
Baptiste de la suite de succession qui remonte dans le temps jusqu’à Jean le Baptiste sur les
rives du Jourdain – les maillons de cette théorie tombent.
Les historiens emploient le mot anachronisme – signifiant l’inexactitude dans l’ordre
du temps. De sortir un événement hors de la période à laquelle cela doit être à sa place et
d’assigner à une époque inexacte est un anachronisme. Les multiples théories affirmant que
l’Apocalypse est un livre de la prophétie à l’avenir sont anachroniques. Les arguments
intrinsèques – le contenu du livre lui-même – est une réponse essentiellement négative aux
théories de leur future réalisation, autant des meilleurs érudits l’ont admit. Après de
nombreuses années de l’étude intensive cela est la conclusion calculée de l’auteur que les
symboles de l’Apocalypse étaient accomplis dans l’expérience de l’Église primitive ; que ça
porte une date pré-destruction de Jérusalem ; et que ce n’est prophétique que dans le sens
d’une description apocalyptique de la lutte de l’Église primitive avec les persécuteurs Juifs et
Romains, et la victoire spectaculaire et phénoménale sur les autorités persécutrices païennes.
D’accepter cette judicieuse application de l’Apocalypse est de marcher dans la lumière ; de la
rejeter et de suivre la formulation de la théorie que tout cela va se passer à l’avenir est
seulement d’errer dans l’ignorance – dans le labyrinthe des siècles médiévaux – à la
recherche de quelque équivalent historique pour les symboles qui étaient accomplis dans les
événements correspondants du siècle de la divulgation apocalyptique. Ce réseau « l’âge des
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