Alice KADRI

352 Pages·2015·5.84 MB·French

Alice KADRI

Mémoire présenté en vue de l’obtention du
grade de Docteur de l’Université de Nantes
sous le label de L’Université Nantes Angers Le Mans

École doctorale : Sociétés, Échanges, Cultures

Discipline : Histoire médiévale
Spécialité : Histoire de l’Espagne
Unité de recherche : CRHIA

Soutenue le 14 novembre 2015

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Mudéjars et production en aljamía (XV siècle)

Édition et étude du manuscrit d’Ágreda (Esc.1880)

Tome I

JURY

Rapporteurs : Pascal BURESI, Directeur de Recherche, CNRS
Araceli GUILLAUME-ALONSO, Professeur des Universités, Université Paris-Sorbonne

Examinateurs : Frédéric ALCHALABI, MCF, Université de Nantes
Amaia ARIZALETA, Professeur des Universités, Université de Toulouse II – Le Mirail
Marie-Sol ORTOLA, Professeur des Universités, Université de Lorraine

Directeur de Thèse : Christine MAZZOLI-GUINTARD, MCF-HDR, Université de Nantes

Co-directeur de Thèse : María Jesús VIGUERA MOLINS, Catedrática, Universidad Complutense de Madrid
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RRRREEEEMMMMEEEERRRRCCCCIIIIEEEEMMMMEEEENNNNTTTTSSSS DDDDEEEE TTTTHHHHÈÈÈÈSSSSEEEE

Bien que physiquement ils ouvrent la thèse, ces remerciements sont la conclusion personnelle de ce travail
de recherche qui m’a longuement tenue en haleine. C’est une fois le point final des conclusions
scientifiques dessiné que l’on mesure à quel point ce long cheminement solitaire a été tout du long
accompagné de beaucoup de marques de bienveillance et d’amitié ; comme autant d’encouragements qui
rendent la course de fond moins rude.

En premier lieu, je ne peux que penser à mes directrices, Christine Mazzoli-Guintard et María Jesús Viguera
Molins, qui ont toujours manifesté beaucoup d’attention à mon travail et ont très gentiment calmé mes
inquiétudes en me montrant une grande confiance. Je sais le luxe que cela représente d’avoir ainsi été
épaulée, et je les en remercie très sincèrement.

La Casa de Velázquez mérite également des remerciements nourris, pour m’avoir accordé 2 bourses de
recherche d’1 mois et une année en tant que membre scientifique. Au delà de l’institution, mes pensées
reconnaissantes vont aux directeurs Jean-Pierre Etienvre et Michel Bertrand, aux directeurs des études
Daniel Baloup, Stéphane Michonneau et Laurent Callegarin, ainsi qu’à tous ceux qui font vivre ce lieu de
recherche depuis l’accueil jusqu’à la bibliothèque, pour leur prévenance tout en sourires.

Sans la consultation des fonds d’archives, ce travail de recherche n’aurait été que peu de choses, c’est
pourquoi je remercie chaleureusement le Père José Luis del Valle Merino pour m’avoir facilité l’accès au
manuscrit Esc.1880, ainsi que les bibliothécaires du Palais Royal de Madrid, de la Bibliothèque Nationale
d’Espagne, du CSIC, de l’AECID et de l’université de Nantes.
Je remercie également le Directeur de Patrimonio Nacional, Ángel Balao, ainsi que la responsable de la
restauration des livres Teresa Martín, pour m’avoir permis de consulter le rapport de restauration interne
du manuscrit Esc.1880.
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L’accueil de la ville d’Ágreda a été des plus chaleureux, et je n’oublie pas la sollicitude de M. le Maire – Jesús
Manuel Alonso Jiménez – et de l’archiviste municipale María Ángeles Alonso pour m’avoir fait accéder à la
documentation dont disposait la ville.

À l’heure de ces remerciements, je voudrais également mentionner tous les chercheurs dont le contact,
souvent amical, et les commentaires pertinents ont permis de me faire progresser dans mes réflexions et
dans le métier de chercheuse. Parmi eux Ana Echevarría et les membres du groupe de recherche Mudejares
y Moriscos de Castilla, Nuria Matínez de Castilla, François Déroche, María del Carmen Hidalgo Brinquis et
les membres de l’IPCE, Linda Jones et les membres du groupe de recherche sur les sermons, Juan Carlos
Villaverde, Pablo Rozá Candas, Touria Tomasi, Xavier Cassasas, Olivier Brisville-Fertin, Jean-Pierre Molénat,
Gabriel Martínez-Gros, John Tolan, Élise Voguet ; que ceux dont j’oublie le nom veuillent bien m’excuser.
Je remercie également chacun des membres du jury, Mmes. et MM. Frédéric Alchalabi, Amaia Arizaleta,
Pascal Buresi, Araceli Guillaume-Alonso, Marie-Sol Ortola, qui en acceptant cette tâche ont accepté de se
plonger dans un univers qui n’était pas tout à fait le leur.

Enfin, le travail de thèse a donné lieu à de beaux moments d’amitié, particulièrement avec Alexandra, Julie
et Emmanuelle, avec les membres de l’association Dîwân et ceux de la casa de Velázquez ; de beaux
moments de complicité aussi en famille (railleries fraternelles, sourire paternel amusé, élucubrations
généalogico-morisques...), particulièrement avec ma mère qui a chaussé ses lunettes pour m’épauler et a
patiemment relu ce que j’écrivais : un très grand merci à tous !
Mes derniers mots iront enfin à... ma thèse, sans qui je n’aurais sans doute pas passé l’été 2011 à prendre des
cours d’arabe, ce qui m’aurait fait manquer l’une de mes plus belles rencontres, Fran.

Ce travail est dédié à toutes ces personnes, et à tous ceux qui, même sans être cités, m’ont accompagnée au
quotidien ; j’espère que ce travail sera digne de ce qu’ils m’ont apporté.

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Si nous avons fait de vous des peuples et des tribus,
c’est en vue de votre connaissance mutuelle. (Coran, XLIX.13).

Yā ‘Alī, qüanḏo verná sobre la persona qüarenta ḏías que no se
asentara con los sabios, muérese su coraçón porque la cencia
es repartimiento ḏe los coraçones. (Calanda L528, f.108r).
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