Table Of ContentWilliam James [1842-1910]
Professeuràl’UniversitédeHarvard.
(1911)
Le pragmatisme
Traduit de l’Anglais par E. Brun.
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William JAMES [1842-1910]
LE PRAGMATISME.
Traduit de l’Anglais par E. Brun, avec une Introduction par Henri
Bergson. Titre original : Pragmatism. Paris : Ernest Flammarion Édi-
teur, 1911, 271 pp. Collection : Bibliothèque de philosophie scienti-
fique dirigée par Gustave Le Bon. Un document produit à partir d’un
fac-simile de la Bibliothèque nationale de France, Gallica.
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William James [1842-1910]
Professeuràl’UniversitédeHarvard.
LE PRAGMATISME
Traduit de l’Anglais par E. Brun, avec une Introduction par Henri Bergson.
Titre original : Pragmatism. Paris : Ernest Flammarion Éditeur, 1911, 271 pp.
Collection: Bibliothèque de philosophie scientifique dirigée par Gustave Le Bon.
Un document produit à partir d’un fac-simile de la Bibliothèque nationale de
France,Gallica.
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OUVRAGE DU MÊME AUTEUR
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Philosophie de l'Expérience
(6e mille).
Un volume in-18º jésus.
Prix : 3 fr. 50.
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À la Mémoire
de
JOHN STUART M1LL
qui, le premier, m'enseigna
la largeur d'esprit du pragmatiste,
et dont j'aime à me persuader
qu'il serait aujourd'hui notre chef,
s'il était encore parmi nous.
William James.
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[307]
Le pragmatisme
Table des matières
DÉDICACE[V]
IntroductiondeM. Bergson [1]
Préfacedel'Auteur[17]
PREMIÈRE LEÇON.Le dilemmedelaphilosophiemoderne[21]
Nécessité pratique d'avoir une philosophie. — Tout le monde en a une. — Le
tempérament est un des facteurs qui la déterminent. — Rationalistes et empi-
ristes. -- Les «délicats » et les «barbares ». — D'ordinaire, on veut avoir des
connaissances positives, et l’on veut aussi avoir une religion. — l’empirisme
donne les premières et ne donne pas la seconde. — Le rationalisme donne la
seconde, mais non les premières. -- Dilemme en face duquel se trouve un pro-
fane. — Rien qui ressemble à la réalité dans les systèmes rationalistes. —
Exemple : la théorie de Leibniz sur les damnés. — Opinion d’un anarchiste
sur l'optimisme des idéalistes. — Le pragmatisme se présente pour résoudre
le dilemme. — Objection à prévoir : c'est rabaisser la philosophie que d’en
faire une question de tempérament. — Réponse : toute philosophie a son ca-
ractère comme chaque homme a le sien. — La preuve en est qu'on la juge de
lamêmemanièrequ'onjugeunhomme. —Exemple:Spencer.
DEUXIÈME LEÇON. Cequ'estlePragmatisme [54]
Discussion sur un écureuil. — Le pragmatisme en tant que méthode. — His-
torique de cette méthode. — Son caractère propre et ses affinités. — En quoi
elle s'oppose au rationalisme et à l'intellectualisme. — Une «théorie-
corridor ». — Le pragmatisme en tant que théorie de la vérité; théorie qui est
en même temps celle de l'humanisme. — Comment se concevait primitivement
la vérité dans le domaine des mathématiques, de la logique et des sciences de
lanature. —Conceptions modernes. —Caractère «instrumental » de lavéri-
té, d'après Dewey et Schiller. — La vérité, en d'autres termes, est un instru-
ment pour le travail intellectuel, en même temps qu'un guide pour la conduite.
— Comment se forment les croyances nouvelles. — Même mode de formation
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pour les croyances antérieures. — Objections soulevées par les rationalistes
contre l'humanisme. — Le pragmatisme en tant que trait d'union entre l'empi-
risme et la religion. — Stérilité de l'idéalisme transcendantal. — Dans quelle
mesure le concept de l'absolu peut être qualifié de vrai. — Est vraie toute
croyance bonne. — Conflits de vérités. — Souplesse et largeur du pragma-
tismedans larechercheet ladiscussion.
TROISIÈME LEÇON. Trois problèmes métaphysiques [88]
I. Le problème de la substance. — L'Eucharistie. — Théorie de Berkeley sur
la matière. — Théorie de Locke sur l'identité personnelle. — Le matérialisme
et le spiritualisme. — Comment le pragmatisme aborde le problème de la ma-
tière. — Quelle sorte d'intérêt il attache au problème. — A l'égard du passé,
pas de différence appréciable entre le matérialisme et le spiritualisme:
«Dieu» n'est pas un principe plus satisfaisant que «la Matière», s'il ne
donne ou ne promet rien de plus. — Où réside, pour le pragmatisme, la supé-
riorité du spiritualisme. — II. Problème soulevé par l’idée d'un «dessein»
qui se réalise dans la nature. — Stérilité de cette idée en elle-même. — La
question serait de savoir quel dessein se réalisé, et quel en est l'auteur. — III.
Le problème du «libre arbitre». — Rapports du «libre arbitre» avec
«l’imputabilité» des actes. — Il implique la même théorie cosmologique que
l’idée de «Dieu », de «l'Esprit », et de «l'Ordre » dans la nature. — Conclu-
sion: Attitude constante du pragmatisme: demander sur chaque problème,
pour chaquesolutionofferte,quelles promesses elleapporte.
QUATRIÈME LEÇON. L'un etlemultiple[123]
Le phénomène physique de la «réflexion totale». — Ce n'est pas seulement
de réalité «une », mais de réalité «totale», qu'il s'agit en philosophie. —
Quel est le sentiment des rationalistes à l'égard de l'unité. — Considéré au
point de vue pragmatique, le monde est un de plus d'une manière. — I. Il est
un pour la pensée et le discours. — II. Il est continu (le temps et l'espace). —
III. Ses parties agissent et réagissent les unes sur les autres. — IV. Problème
de l'unité causale. — V; Problème de l’unité des genres. — VI. Problème de
l'unité des fins ou de l'unité téléologique. — VII. Problème de l'unité esthé-
tique. — VIII. Problème de l'unité «noétique ». — Hypothèse d'un sujet
unique ou d'une pensée unique. — Le monisme absolu. — L'hindou Viveka-
nandaet le monisme mystique. —Diverses façons de concevoir l'univers unet
multiple tout à la fois. — Conclusion: Nécessité d'abandonner le dogmatisme
monisteet des'entenir auxconstatations del'expérience.
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CINQUIÈME LEÇON. LePragmatismeetlesens commun [155]
Ce qu'est la connaissance pour le pluralisme. - Comment s'accroissent nos
connaissances. — Persistance des conceptions antérieures. — Ce sont nos
ancêtres préhistoriques qui ont découvert les concepts du sens commun. —
Enumération de ces concepts. — Ils n'ont été adoptés que progressivement.
— L'espace et le temps. — Les «choses ». — Les genres. — La «cause » et
la «loi ». — Le sens commun est l'un des stades de l'évolution mentale, et
celle-ci est due à des hommes de génie. — Les stades «critiques » : d'une
part, la science; et, de l'autre, la philosophie, comparées toutes deux au sens
commun.— Dequel côtéya-t-il leplus devérité ?Impossibledeledire.
SIXIÈME LEÇON.Théoriepragmatistedelavérité [181]
Où en est la polémique contre le pragmatisme. — Ce qu'il faut entendre par
l'accord denos idées aveclaréalité. —Théorieintellectualiste. —Théoriedu
pragmatisme: une idée vraie est une idée véritable. — Elle se vérifie en nous
servant de guide, avec succès, dans l’expérience. — Partiellement vérifiée, on
lui fait d'ordinaire crédit sans exiger sa complète vérification. — Les vérités
«éternelles » en mathématiques et en logique. — Accord des idées vraies : 1e
avec la réalité (faits ou principes); 2e avec le langage; 3e avec les vérités an-
térieures. — Objections du rationalisme. — La vérité est bonne, de même que
la santé, la richesse, etc. — Elle n'est donc pas autre chose que l'utile, dans le
domaine de la pensée. — La part du passé. — La part de l'avenir. — La véri-
té n'est donc jamais faite, mais toujours en voie de se faire. — Objections des
rationalistes sur ce point. — Réponse du pragmatisme: la notion de Vérité
abstraite est légitime; mais nos vérités n'en sont pas moins concrètes par
leurs origines commepar leur rôleet par leur rendement.
SEPTIÈME LEÇON.Le Pragmatisme etl'Humanisme[216]
Encore un mot sur la Vérité. — Toute vérité, de même qu'une loi, de même
qu'une langue, est un résultat, un produit humain. — Théorie de Schiller :
'Humanisme. — Caractère plastique des choses : elles sont ce que l'homme
les fait. — Les trois sortes de réalités dont une vérité nouvelle doit tenir
compte. — Nécessité de dire comment il doit en être «tenu compte». — Dif-
ficulté de trouver une réalité absolument indépendante: à quoi elle se réduit.
— L'élément humain est partout dans la connaissance, et sans cesse il en fa-
çonne les données. — Le plus essentiel des points sur lesquels le pragmatisme
s'oppose au rationalisme: comment l'un et l'autre respectivement conçoivent
la réalité. — Le rationalisme affirme un monde suprasensible. — Raisons
WilliamJames,Lepragmatisme(1911) 10
qu'il invoque. — Pourquoi l'empirisme les rejette. — Comment le pragma-
tismeposeleproblème, et comment il concilieles deuxsolutions extrêmes.
HUITIÈME LEÇON.Le PragmatismeetlaReligion [245]
Utilité de l'Absolu. — Un poème de Whitman: «A vous ! » — Interprétation
moniste de ce poème. — Interprétation pragmatisme. — En quoi la seconde
est préférable. — Un pragmatiste «sans le savoir ». — Le possible et le né-
cessaire. — Définition du possible. — Le monde peut-il être «sauvé »? —
Importance du problème. — Pessimisme, optimisme et méliorisme. — Le
pragmatisme adopte la troisième solution. — Rôle, à cet égard, de l'idéal que
l'individu peut concevoir et poursuivre. — En conséquence, comment
l’homme peut contribuer au «salut » du monde. — Possibilité pour l'homme
de «créer » quelque chose. — Pourquoi, comment, et dans quelle mesure il le
peut. — Hypothèse sur un choix possible pour lui avant la création du monde.
— L'homme malingre et l'homme vigoureux. — Au premier semble convenir
une philosophie religieuse, le monisme; au second, le pluralisme. — Ces
deux doctrines sont-elles inconciliables ? — Le pragmatisme s'offre à les
concilier.
APPENDICE. La notion pragmatiste de la vérité, défendue contre ceux qui ne la
comprennepas [273]
Index alphabétique[301]