Table Of ContentCollège des Bernardins (Paris) v 2.2
Aspects structurels de la restauration Mars 20091
Document non officiel réservé à un usage privé Page de garde Henri de Lépinay (Bureau Michel Bancon)
Collège des Bernardins (Paris)
Aspects structurels de la restauration 2
La fondation et la construction du collège
Sa déchéance
La renaissance
Les intervenants
Les problèmes techniques
Le projet de structure
Les ouvrages de fondation
La structure métallique
Le maintien des voûtes
Les planchers
Les autres travaux
Le projet de réaménagement
Plan de la présentation Henri de Lépinay (Bureau Michel Bancon)
Collège des Bernardins (Paris)
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L’affirmation du pouvoir royal
C’est à partir des règnes de Louis VI le Gros (1108-1137 ) et Louis VII
le Jeune (1137-1180) que la royauté commence à exercer un rôle
national.
La justice du roi va se mettre à régler les conflits entre différents
vassaux, confirmer des chartes communales aux bourgeois des
villes, et garantir des propriétés d’abbaye.
Le roi réside la plupart du temps dans la capitale.
Les activités commerciales prospèrent, l’urbanisation de la ville
s’étend.
Louis VI le Gros
Paris devient un centre intellectuel d’importance. Des controverses, des disputes se
développent. Certains « enseignants » refusent la tutelle de l’évêque. Ils quittent les abords de
la cathédrale et s’installent sur la rive gauche en cours d’urbanisation sur les ultimes vestiges
de la Lutèce romaine.
Les enseignements sont donnés dans les cloîtres des abbayes existantes (Sainte-Geneviève,
Saint-Victor,…) ou dans des granges. Les élèves et les professeurs y sont assis sur des bottes
de paille.
Des provinces ou des pays, des particuliers généreux ou intéressés, le roi lui-même, créent des
établissements pour accueillir les boursiers et les mettre à l’abri des nombreuses tentations de
la vie urbaine et des trois « vices masculins » : les femmes, le jeu et la boisson.
Historique –La fondation du collège Henri de Lépinay (Bureau Michel Bancon)
Collège des Bernardins (Paris)
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Les collèges du Quartier Latin : une soixantaine au XIIIe siècle
Plan Abbé Delagrive(1757) –La planche du secteur des Bernardins n’a jamais été gravée
Le Quartier Latin a été marqué par
deux traditions : l'une religieuse, l'autre
universitaire. Dès le 6esiècle, Clovis
aurait fondé au sommet de la butte un
sanctuaire qui fut à l'origine de
l'abbaye Sainte-Geneviève. Au 12efut
créée l'abbaye Saint-Victor : autour de
ces deux abbayes s'établirent par la
suite une multitude de communautés
religieuses. La tradition intellectuelle
date de l'installation au 12esiècle de
maîtres dissidents de la Cité : en effet
les contraintes imposées par le
chancelier de Notre-Dame qui
surveillait l'enseignement incitèrent
certains maîtres comme Abélard à
s'installer hors de portée de son
autorité, et à enseigner dans les
granges et les écuries des pentes de
la montagne Sainte-Geneviève. En
1215, le légat du pape donne à
l‘Université ses statuts. L'église
détenant et diffusant le savoir, les
études se font en latin. Elles
commencent vers 14 ans et
comprennent la grammaire, la
rhétorique, la dialectique, ainsi que
l'arithmétique, la géométrie, la
musique, l'astronomie. Les bacheliers
peuvent étudier ensuite le droit canon
et la théologie ou la médecine. A partir
de 1250, une soixantaine de collèges
se crée, abritant 700 «escholiers» et
leur assurant gîte, couvert et
«répétitions». Le plus célèbre est
celui fondé en 1257 par Robert de
Sorbon, qui a été reconstruit au 19è
siècle. A partir de 1530 sont créées les
autres institutions intellectuelles du
quartier : le Collège de France et
l'Observatoire au 17e, les Grandes
écoles sous la Révolution et les grands
lycées sous Napoléon.
Historique –La fondation du collège Henri de Lépinay (Bureau Michel Bancon)
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Tous les grands ordres monastiques se dotent
d’établissement parisiens, constatant que les
monastères qui étaient jusqu’à présent les
principaux centres intellectuels devaient
désormais céder le pas aux universités
notamment celle de Paris, devenue l’épicentre
intellectuel d’une partie de l’Europe.
Les cisterciens restent à l’écart : ils établissent
leurs monastères dans des lieux reculés dont
la topographie pouvaient assurer une efficace
Abbaye de Fontfroide (Aude)
séparation du monde.
© Google
Saint Bernard « aime la nature » et proclame qu’il a plus appris dans les bois que
dans les livres.
Dans l’ordre, beaucoup sont hostiles à créer un établissement qui accueillerait des
moines loin de leur monastère et en ville.
Étienne de Lexington, abbé de Clairvaux, se fait autoriser par le pape Innocent IV et
fonde le collège des Bernardins en 1245 pour accueillir des cisterciens devant
fréquenter l’université.
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Le collège est implanté en bord de Seine, sur un terrain marécageux parcouru
notamment par la Bièvre.
Plan de Paris aux environs de l’an 1300
Historique –L’implantation du collège Henri de Lépinay (Bureau Michel Bancon)
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Le bâtiment des moines est construit en premier, de 1247 à 1252.
75 mètres de long et 15 mètres de large
Deux étages voûtés
Un étage de chambres
Une charpente en bois
Historique –La construction du collège Henri de Lépinay (Bureau Michel Bancon)
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Le collège tel que voulu par les constructeurs
sur un terrain libre entre la rue Saint-Victor (au
sud) et la Seine (au nord).
L’entrée se fait sur la rue des Bernardins
Jardins
Combles
s
Église
n
i
d
r Dortoirs
a
n
r Bâtiments annexes
e
B
s
e
d Bâtiments annexes Jardin intérieur
e Réfectoire,
u
R locaux de travail,
salle capitulaire
Cellier, réserves
Plan général du collège à sa création Coupe transversale sur le bâtiment principal
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Aspects structurels de la restauration 9
Le collège tel que voulu par les constructeurs
Le bâtiment principal
Combles
Dortoirs
Réfectoire, locaux de travail, salle capitulaire
Cellier, réserves
Coupe longitudinale simplifiée sur le bâtiment principal
Historique –La construction du collège Henri de Lépinay (Bureau Michel Bancon)
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Il est conçu suivant le plan classique des abbayes cisterciennes
(église orientée, bâtiments formant un grand quadrilatère).
Plan du collège au XVIIIesiècle
Historique –La construction du collège Henri de Lépinay (Bureau Michel Bancon)
Description:lycées sous Napoléon. Plan Abbé Saint Bernard « aime la nature » et proclame qu'il a plus appris dans les bois que dans les Étienne de Lexington, abbé de Clairvaux, se fait autoriser par le pape Innocent IV et fonde le .. métalliques de charpente de forte section seront mis .. Le Pape Ben