Table Of ContentClaude-Gérard Sarrazin
L’évangile de l’Aither
La jeunesse de Jésus d’Alexandrie
Roman
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Titre - L'Evangile de l'Aither - La jeunesse de Jésus
Description de la création - Thèse romancée sur la vie du
Christ.
Copyright numéro 00056407-1
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Prologue pour
l’Evangile de l’Aither
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Le roman captivant intitulé Da Vinci Code racontait ce qui s’est peut-
être passé après ; le roman intitulé L’Evangile de l’Aither raconte ce qui
s’est peut-être passé pendant. Le roman pourrait s’appeler New Testament
Code. La trame du roman est appuyée uniquement sur le décodage du
Nouveau Testament, que j’ai tenté de lire dans la version grecque originale
et non en traduction pédagogique pour les besoins du profane.
Car les textes originaux sur lesquels sont basées TOUTES les
traductions sont en grec et non en araméen ou en hébreu. Il ne s’agit pas de
hiéroglyphes incertains, difficiles à interpréter, mais du grec, bien clair.
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Avertissement quant à la langue utilisée.
Je n’ai pas voulu succomber à la mode qui demande « l’authenticité des
dialogues » ; de la sorte, on saupoudre un texte français (moderne) de quelques
expressions anciennes, transcrites néanmoins en orthographe actuelle pour la
bonne compréhension. L’authenticité consisterait dans le fait de tout rédiger en
langue originale, sans aucun anachronisme. Qui comprendrait le texte ? Je
reconnais ne pas maîtriser ces anciens langages. Sinon, j’écrirais :
Ἐν ἀρχῇ ἦν ὁ λόγος, καὶ ὁ λόγος ἦν πρὸς τὸν θεόν, καὶ θεὸς ἦν ὁ
λόγος.
Pour être plus compréhensible, je pourrais préférer la translittération en
lettres latines :
« En archê ên ho logos kai ho logos ên pros ton theon kai theos ên
ho logos »
Je préfère néanmoins en rester au français moderne :
« Au commencement était le Verbe et le Verbe était auprès de Dieu et
Dieu était le Verbe. »
Le Moyen Âge
La Chanson de Roland est célèbre : il en existe plusieurs versions, ainsi que
des remaniements datant de diverses époques. La première édition du texte le
plus archaïque, resté longtemps inconnu, ne date toutefois que de 1837. Ce texte
se compose de 4002 décasyllabes regroupés en 291 laisses inégales.
Nous devrions donc écrire ainsi, pour rester « authentiques » :
Co sent Rollant que la mort li est pres:
Par les oreilles fors s’e ist li cervel.
De ses pers priet Deu ques apelt,
E pois de lui a l’angle Gabriel.
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Nous écrirons donc :
« Roland sent que la mort est proche pour lui : par les oreilles sort la
cervelle. Pour ses pairs, il prie Dieu, il le prie de les appeler ; pour lui-
même, il prie l‘ange Gabriel. »
Un peu plus tard
Nous pourrions écrire comme François Rabelais (1494-v.1553) pour citer
Gargantua (1537) :
Les premiers iours ainsi passez, & les cloches remises en leur lieu: les
citoiens de Paris par recongnoissance de ceste honnesteté se offrirent
d'entretenir & nourrir sa iument tant qu'il luy plairoit. Ce que Gargantua
print bien à gré. Et l'envoyèrent vivre en la forest de Bière. Ce faict voulut
de tout son sens estudier à la discretion de Ponocrates: Mais icelluy pour le
commencement ordonna, qu'il feroyt à sa manière acoustumée: affin
d'entendre par quel moien en sy long temps ses antiques precepteurs
l'avoient rendu tant fat, niays & ignorant.
Pourquoi ne pas se contenter d’écrire comme aujourd’hui :
« Quelques jours se passèrent ainsi pendant lesquels les cloches furent
remises en leur place. Les citoyens de Paris, reconnaissant à Gargantua de
cette bonne action lui offrirent d’entretenir et de nourrir sa jument autant
qu’il lui plairait. Gargantua accepta de bonne grâce. La jument fut envoyée
dans la forêt de Bièvre où je crois qu’elle n’est plus maintenant.
Cela fait, Gargantua s’abandonna pour ses études, entièrement à
Ponocrates ; celui-ci, pour débuter, décida qu’il ferait ainsi qu’il en avait
l’habitude, afin de savoir de quelle manière, pendant si longtemps, les
vieux précepteurs de son élève l’avaient rendu si fat, si niais, si ignorant ! »
Et l’Égypte
Quant à utiliser les hiéroglyphes… en supposant que les égyptologues aient
parfaitement déchiffré tous les hiéroglyphes, pourrions-nous y mettre tous les
sous-entendus, tous les doubles sens initiatiques ?
Est-on certain de tout comprendre ? Imaginons seulement la traduction
littérale (mot à mot) de l’expression française « pied de nez ». Que comprendrait
un étranger en lisant, dans sa langue, chacun des mots ? Un pied appartenant à
un nez ? Un nez avec un pied ?
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Conclusion
Je me suis contenté du français moderne.
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La Mémoire akashique
La Tradition enseigne que tout est enregistré dans un univers subtil appelé
« la mémoire akashique » (grosso modo mémoire cosmique).
L’adjectif est dérivé du sanskrit akasha.
Akasha (ou Akash, Akasa,) est un mot sanskrit signifiant « Aither ».
On comprend immédiatement le sens du titre « Evangile de l'Aither ».
Dans l'hindouisme, Akasha signifie le fondement base et l'essence de toutes
choses dans le monde matériel. En hindi, l'Akasha est le ciel.
L’accès à cette mémoire akashique est limité à quelques privilégiés :
l’équilibre cosmique en dépend pour le moment. L’homme est certes un dieu en
puissance mais il doit d’abord manifester ce dieu dans tout son être pour être
autorisé à puiser dans les trésors cosmiques.
Les archives cosmiques ne forment pas un panorama ; ce sont des clips, des
séquences, innombrables et précises, certes.
On pourrait écrire que la mémoire akashique, c’est un champ mnémonique,
un champ morphique.
Néanmoins, le filtre mental est omniprésent : on entend généralement dans
la langue actuelle. Même les Maîtres revivent le passé (leur passé) dans leur
langue actuelle. Il est rare d’entendre une phrase en langue originale, mais cela
se produit parfois.
L’Evangile de l’Aither est donc inscrit, tout au moins en principe, dans ce
champ mnémonique.
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Précisions
Pendant près de quarante années, j’ai lu et relu, parfois seulement survolé,
d’innombrables ouvrages concernant les origines du christianisme et la
personnalité de Jésus-Christ. J’ai tenté les recoupements, les recherches en
étoile, les recherches longitudinales, les recherches contradictoires… J’ai surtout
appris en français et en anglais ; les lectures en espagnol et en italien sont pour
moi si laborieuses que je perds le fil dans une longue démonstration, surtout
philosophique ou théologique.
J’en suis, peu à peu, parvenu à une conclusion pénible : TOUS ces travaux,
les plus sérieux comme les plus farfelus, qu’ils proviennent de chercheurs
« scientifiques », de doctrinaires religieux (de toute obédience), d’intégristes
athées, d’ésotérisants ou d’anticléricaux par principe, TOUS ces travaux partent
de documents POSTERIEURS de plusieurs siècles à la vie du Christ. Il ne reste
RIEN de sa vie, de son travail, de ses paroles. Chacun choisit alors ce qui lui
convient, passant tranquillement sous silence tout ce qui pourrait contredire la
thèse défendue. Dans certains cas, certains documents ont même « disparu »
(mystères insondables de l’Histoire… dirigée).
TOUT ce qu’on publie ou enseigne sur Jésus ou le christianisme
« originel » n’est que déduction, conclusions, affirmations, donc
HYPOTHESES. Les uns proposent, d’autres assènent, d’autres encore réfutent
et condamnent.
Imaginons qu’il ne reste rien du règne et de la personne de Louis XIV.
Aucun document, aucune peinture, aucun objet, aucun bâtiment. Aujourd’hui, A
PARTIR DES SOUVENIRS de ceux qui s’intéressent à la royauté, pour
l’encenser ou la maudire, on tenterait de rédiger une biographie, avec
« preuves » et réfutations. C’est exactement ce que l’on fait avec Jésus-Christ.
J’ai donc réfléchi, relu, compulsé pendant toutes ces années, jusqu’au jour
où… Mais ceci est sans importance.
Les tenants du Jésus, fils d’un charpentier juif, balaieront mon hypothèse
comme pure divagation ; les tenants du Jésus personnage imaginaire se
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contenteront de souligner ma crédulité. Les médiums s’en tiendront à leur
révélation privée.
Rédiger une thèse pour défendre MON hypothèse ? Une de plus ? Aligner
des démonstrations « rigoureuses » qu’un autre chercheur anéantira à sa guise ?
Ennuyer le lecteur ou la lectrice avec des détails qu’il ou elle ne pourra pas
vérifier ou n’aura pas envie de vérifier ?
De toutes manières, je ne convaincrais personne.
Je propose donc un roman. Chacun en fera ce qui lui plaira et, qui sait… Il
a été mûri pendant trente ans et mis au point pendant plusieurs années avant
d’être rédigé sous sa forme « définitive », peu académique et apparemment
bâclée. Je n’ai pas cherché à remplir les trous, à « relier » comme dans tout
véritable roman. Je laisse au lecteur et à la lectrice le soin d’imaginer à sa guise
tout le reste. Je n’ai tenté de rédiger ni un roman policier ni un roman construit
sur une poursuite haletante. Ce sont des « notes ».
Je crois avoir réussi à expliquer toutes les contradictions relevées dans les
écrits canoniques, à réconcilier les thèses concernant l’existence et le rôle de
Marie-Madeleine, le célibat et la descendance de Jésus.
Dans la mesure de mes moyens et de mes connaissances, j’ai TENTÉ de
vérifier que je ne laissais subsister
• aucun anachronisme ;
• aucune erreur psychologique ;
• aucune erreur occulte ;
• aucune erreur métaphysique ;
• aucune impossibilité humaine.
Précision
Je ne pourrais mieux faire que de citer certains extraits d’un ouvrage dont
je ne partage pas forcément toutes les conclusions ni toutes les démonstrations :
« Nous ne sommes engagés dans aucune croisade. Nous ne souhaitons
pas particulièrement « convertir » qui que ce soit. Nous ne cherchons
absolument pas à ébranler la foi des autres. […] Nous voulions raconter
une histoire, une histoire qui valait largement la peine d'être racontée. Nous
nous sommes embarqués dans une aventure historique aussi passionnante
que n'importe quelle enquête de détective ou d'espionnage. […] Affirmer
qu'une bonne histoire a besoin d'être racontée constitue un truisme : une
bonne histoire dispose d'un souffle, d'une vie et d'un rythme qui lui sont
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Description:Akasha (ou Akash, Akasa,) est un mot sanskrit signifiant « Aither ». Les tenants du Jésus, fils d'un charpentier juif, balaieront mon hypothèse .. français ? Comment un Tibétain peut-il avoir les mêmes yeux bleus que les miens ? Comment peut-il porter un pareil prénom ? Arnaud sourit de to