Parva pro magnis munera: Etudes de littérature latine tardo-antique et médiévale offertes à François Dolbeau par ses élèves

997 Pages·2009·12.11 MB·French

by  Monique Goullet

PARVAPROMAGNISMUNERA
EŁ TUDESDELITTEŁ RATURE
TARDO-ANTIQUEETMEŁ DIEŁ VALE
OFFERTESAØ FRANC(cid:176) OISDOLBEAUPARSESEŁ LEØ VES
INSTRVMENTA PATRISTICA ET MEDIAEVALIA
Research onthe Inheritance of Earlyand Medieval Christianity
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PARVA PRO MAGNIS MUNERA
EŁ TUDES DE LITTEŁ RATURE
TARDO-ANTIQUE ET MEŁ DIEŁ VALE
OFFERTES AØ FRANC(cid:176) OIS DOLBEAU PAR SES EŁ LEØ VES
reunies par
Ł
Monique Goullet
BREPOLS
2009
INSTRVMENTA PATRISTICA ET MEDIAEVALIA
Research onthe Inheritance of Earlyand Medieval Christianity
FoundedbyDomEligiusDekkers((cid:192)1998)
EditorialBoard
RitaBeyers GeorgesDeclercq JeroenDeploige Paul-AugustinDeproost
AlbertDerolez WillyEvenepoel JeanGoossens GuyGuldentops
MathijsLamberigts GertPartoens PaulTombeur
MarcVanUytfanghe WimVerbaal
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(cid:223)2009 (Turnhout--Belgium)
PrintedinBelgium
D/2009/0095/25
ISBN978-2-503-53120-5

Au rendez-vous du mardi matin, il n(cid:146)a jamais porte· de cravate,
ses cours non plus d(cid:146)ailleurs. Il partage cette simplicite· avec ses col-
le‘gues des sciences dures. Ce n(cid:146)est pas question d(cid:146)apparence, mais
d(cid:146)e(cid:136)tre: Fran(cid:231)ois Dolbeau n(cid:146)a jamais pratique· la recherche en pur
litte·raire. Sa de·marche est celle du scientifique qui pose un pro-
ble‘me, le mode·lise, et recherche une solution e·le·gante: comme il le
disait dans ses cours, « un proble‘me bien pose· est a‘ moitie· re·solu ».
C(cid:146)est pourquoi l(cid:146)expose· de ses recherches personnelles, souvent tre‘s
complexes et qui mettent en jeu une masse imposante de donne·es
diverses ressortissant aux disciplines les plus varie·es, de la codicolo-
gie a‘ la the·ologie, e·tait une exceptionnelle le(cid:231)on de me·thodologie en
me(cid:136)me temps qu(cid:146)il ouvrait sur des horizons multiples et forgeait,
progressivement, la culture et l(cid:146)esprit du public. E· largir les hori-
zons: c(cid:146)est ce que Fran(cid:231)ois Dolbeau a toujours voulu faire. Pour
cela, il offrait a‘ ses auditeurs une ve·ritable revue des publications
les plus re·centes, analysant chaque article et chaque livre, donnant
toute leur valeur aux apports ve·ritables, de·busquant les erreurs et
les utilisant pour aller toujours plus loin. Il pre(cid:136)tait ouvrages et
tire·s-a‘-part avec libe·ralite·, convaincu que de cette culture ge·ne·rale
na(cid:237)(cid:136)traient les ide·es et les de·couvertes futures. Seminator verborum,
seminator librorum, seminator novitatum, Fran(cid:231)ois Dolbeau est
impressionnant de science et d(cid:146)intelligence, mais aussi de disponibi-
lite· et de bienveillance, sans familiarite· cependant: sachant garder
la juste distance qui prote‘ge son jardin secret et respecte celui
d(cid:146)autrui, toujours accessible et pre(cid:136)t a‘ aider quiconque a besoin de
ses connaissances ine·puisables et de la su(cid:136)rete· de son jugement.
Parmi les mises en garde e·nonce·es par cet esprit rigoureux, sou-
cieux de de·graisser la bibliographie de toute publication oiseuse,
figurait la critique des me·langes, de ces recueils d(cid:146)articles rassemble·s
a‘ la ha(cid:136)te, pour lesquels chacun a racle· le fond de ses tiroirs au der-
nier moment. Nous essaierons, pour une fois, de prendre le ma(cid:237)(cid:136)tre
en de·faut. Nous aimerions que ces me·langes, parva pro magnis
munera, soient pour lui un jardin dans lequel aurait pousse· ce qu(cid:146)il
a seme· sans compter: de tout, des fleurs, des fruits, des le·gumes, des
arbres, et le moins possible de mauvaise herbe. La diversite· de ce
recueil, offert par ses auditeurs, est le reflet d(cid:146)une recherche et
d(cid:146)un enseignement qui n(cid:146)ont rien ne·glige· de l(cid:146)histoire litte·raire, qui
ne se sont laisse· limiter ni par la pe·riodisation, ni par l(cid:146)e·tanche·ite·
des disciplines, ni par la spe·cialisation e·troite: Fran(cid:231)ois Dolbeau,
de la fin de l(cid:146)Antiquite· a‘ la Re·publique des Lettres, a su croiser
me·thodes et donne·es, et tout approfondir. Nous n(cid:146)avons aujourd(cid:146)hui
qu(cid:146)un regret: que, pour la premie‘re fois, il n(cid:146)ait pas relu nos articles
avant leur publication*.
Anne-Marie Turcan-Verkerk
*Mais,heureusement,MoniqueGoullet,ma(cid:237)(cid:136)tred(cid:146)(cid:156)uvreinfatigableetfe·emar-
raine de ces parva munera, Jacques Elfassi, Ste·phane Gioanni, Ce·dric Giraud,
Beno(cid:237)(cid:136)t Gre·vin et Anne Grondeux s(cid:146)en sont acquitte·s avec toute la ge·ne·rosite·
que nous leur connaissons.
I.
Histoire des bibliothe‘ ques,
histoire des textes