Table Of ContentPublications of the Polish Centre of Mediterranean Archaeology
University of Warsaw
Studia Palmyrenskie
The Series (since 2014)
https://pcma.uw.edu.pl/en/publications/studia-palmyrenskie-2/
Series Editor
Michat Gawlikowski
Observations sur la topographie
de Palmyre
PCMA Publications Editorial Board
Jacques Seigne
Jean-Charles Balty
Piotr Bielinski
Charles Bonnet
Giorgio Bucellatti
Krzysztof M. Ciatowicz
Michat Gawlikowski
Stan Hendrickx
Johanna Holaubek
Adam t.ajtar
Artur Obtuski
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Studia Palmyrenskie
The Series, volume 14
Managing editar:
Grzegorz Majcherek Table des matières
Abréviations 7
Scientific editars: Bibliographie 7
Michat Gawlikowski and Grzegorz Majcherek
lndependent reviewer: Avant-propos 13
Andreas Schmidt-Colinet Introduction 15
■ Sur quelques monuments
Praafreading: Katarzyna Bartkiewicz
Technical editaria/ assistance: lwona Zych Chapitre l Les temples du Gebel Mountar et les deux enceintes de Palmyre 17
Digital processing and DTP: Ewa Czyzewska-Zalewska Chapitre 2 Le centre civique : l'agora et ses annexes 37
Caver design: Ewa Czyzewska-Zalewska
Chapitre 3 Les deux colonnes de Baalshamin 65
Chapitre 4 Un autel monumental sous la Grande Colonnade ? 77
Caver: Chapitre s Le théâtre : un édifice de spectacles inachevé mais utilisé 87
Temple of Bel, 3D reconstruction N. Nony (2019) based on a design by J. Seigne (2012) Chapitre 6 La « maison » près du théâtre 99
(© N. Nony, Ministère de la Culture, www.archeologie.culture.fr/palmyre)
Chapitre 7 l.'.arc monumental : un monument construit
à la gloire d'Odeinat? 107
First edition Chapitre 8 Notes sur la façade ouest du sanctuaire de Bel 125
ISBN 978-83-235-5488-2 (print)
Chapitre 9 Quelques remarques sur le sanctuaire de Nabû 139
ISBN 978-83-235-5496-7 (online)
Chapitre l o La « salle de banquets » dite du sanctuaire de Nabû 163
CIP- Biblioteka Narodowa
Seigne, Jacques ■ Sur le réseau viaire
Observations sur la topographie de Palmyre/ Jacques Seigne. First edition. - Warszawa :
Chapitre 11 La première Grand-rue, la route du wadi 169
Wydawnictwa Uniwersytetu Warszawskiego: Polish Centre of Mediterranean Archaeology.
University of Warsaw, © 2021. - (Studia Palmyrenskie; 14) Chapitre 12 La Colonnade Transversale 177
Chapitre 13 La section C de la Grande Colonnade 189
© Wydawnictwa Uniwersytetu Warszawskiego, Warszawa, 2021
Chapitre 14 La section A de la Grande Colonnade et sa façade sud 201
© Polish Centre of Mediterranean Archaeology, University of Warsaw, 2021
Chapitre l 5 La section B de la Grande Colonnade et la salle de banquets près du théâtre 229
© Jacques Seigne, Warsaw, 2021
Chapitre 16 La Grande Colonnade 249
Ali rights reserved. No part of this publication may be reproduced or transmitted in any form.
■ Resumé
Chapitre 17 Quelques remarques et hypothèses sur l'urbanisation 259
Polish Centre of Mediterranean Archaeology, University of Warsaw
ul. Prosta 69, 00-838 Warszawa; www.pcma.uw.edu.pl
■ Addendum
Chapitre 18 Adduction d'eau à Palmyre. Notes additionnelles 281
University of Warsaw Press
ul. Prosta 69, 00-838 Warszawa; www.wuw.pl
Index 295
Printed in Poland by Totem.corn.pl
Stud1a Palmyrensk,e 14 5
Bibliographie
Abréviations
AAAS Annales archéologiques arabes syriennes
BAH Bibliothèque archéologique et historique
BARIS British Archaeological Reports, International Series
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8 Pol,sh Centre or Med,terranean Archaeology Stud,a Palmyreriskie 14 9
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mal de mer pendant plus d'une heure sur le dos ondulé de l'ancienne et unique route unissant alors Palmyre
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au reste de la Syrie. Après avoir franchi le sommet d'une dernière vague de mauvais bitume serpentant en
Fasc. A, 141-153
tre deux montagnes desséchées sur lesquelles veillaient les ruines d'un vieux château bizarrement doté de
grandes antennes métalliques peintes en rouge et blanc, ce fut le choc en découvrant« la perle du désert»
syrien.
Bien des années avant, une vieille photo aérienne, en noir et blanc, m'en avait fait rêver. Elle avait été
prise dans la lumière rasante d'une fin d'après-midi d'hiver. Au premier plan une rivière asséchée se glissait
entre des collines rocheuses sur lesquelles des tours, plus ou moins en ruines, mêlaient leurs longues om
bres tordues par les rochers à celles des replis de la montagne. Plus loin, se détachant sur la grande tache
sombre d'une forêt de palmiers, la rivière de sables et de cailloux traversait un champ de murs ruinés où
des rangées de colonnes piquées çà et là au milieu de bâtiments arasés, ajoutaient leurs ombres parallèles
à celles des tours de la vallée. Et puis, au-delà d'un grand monument auquel aboutissait un alignement de
points d'exclamation illuminés par le soleil couchant, le regard se perdait, sans obstacle, dans un lointain
où ciel et terre se mélangeaient, sans limite, sans même un horizon. Choc purement esthétique, propice au
rêve, devant la photo d'un paysage figé, mort et pourtant incroyablement présent, mélange d'une nature
essentiellement minérale, brute, et de vestiges, tout aussi minéraux, d'une présence humaine disparue mais
toujours palpable.
C'est à Ernest Will, qui m'avait engagé pour la fouille du centre-ville de Beyrouth, le conflit libanais
étant supposé achevé en septembre 1977, et surtout à Adnan Bounni, alors Directeur des Fouilles à la
DGAM de Syrie, que je dois la chance exceptionnelle d'être entré dans la photo, dans le rêve, dans Palmyre.
Adnan Bounni voulut bien me confier l'achèvement du dossier architectural du sanctuaire de Nabû, Nassib
Saliby, pris par ses responsabilités damascènes, n'ayant plus le temps de s'y consacrer. C'est également lui
qui me présenta à Khaled al-As'ad avec qui je découvris Palmyre et Tadmor, la palmeraie et ses sentiers
bordés de hauts murs, la grotte aux eaux bleu turquoise d'Efqa gardée par les redoutables djinns invisibles,
salle de bain des prisonniers politiques et des militaires, les ruines de la ville de Zénobie et le souk moderne
où les grappes de dattes de toutes tailles et de toutes les teintes de brun côtoyaient les ustensiles chinois
en plastiques multicolores, le sanctuaire de Bel et l'ancienne église du père Starcky, les « momies » du
musée placées sous les regards de pierre des anciens locataires des tombeaux monumentaux, la maison
de fouille avec son gardien Abou Achaïr, .... Khaled qui assura, sans que je le sache, ma sécurité, sur le site,
l'oasis, la steppe lorsque je partis me promener à droite et à gauche, lui qui me laissa une totale liberté pour
voir, regarder, mesurer, Nabû mais aussi le reste, tout le reste, sans restriction et pourtant sans autorisation
officielle. Je pus voir, noter, dessiner tout ce que je souhaitais, en oubliant sans doute le plus important, ne
retenant que quelques détails, remarquables, pour moi, de cet ensemble trop vaste, trop complexe.
12 Polish Centre of Mediterranean Archaeology Stud,a Palmyrelisk,e 14 13
Observations sur la topographie de Palmyre Introduction
C'est encore Khaled qui me présenta aux membres des missions polonaise et germano-autrichienne,
à Michat Gawlikowski et Andreas Schmidt-Colinet. Palmyre changea de visage, prit une dimension plus
historique. Les subtilités du décor sculpté, peint ou brodé, les vies tumultueuses des caravaniers, mar
chands et artisans, celles des grands noms de la cité et de l'Empire, assurées ou partiellement restituées par
l'épigraphie et les sources historiques, peuplèrent les conversations des soirées passées sur la terrasse de
la maison de fouille, complétant les quelques touches savantes qu'Ernest Will avait essayé de m'inculquer
lors de ses trop courts séjours. Je voyais beaucoup de choses sur le site etje ne savais rien. Ils essayèrent de
m'apprendre. Les blocs effondrés et à demi enfouis prirent d'autres dimensions. Leurs conseils, corrections
et encouragements m'accompagnèrent, me guidèrent. Le sanctuaire de Nabû, à l'architecture passionnan
te, prit une autre ampleur en s'intégrant à la ville. Mes notes s'accumulèrent, mes carnets se remplirent.
Et puis il y eut Jerash. En 1982, je quittais brutalement l'oasis de Zénobie, rangeant mes dossiers et croquis Introduction
palmyréniens. Gerasa et son chantier permanent, de fouille et de restauration, étaient trop prenants. Je ne
revins plus à Palmyre que lors de très brefs séjours : colloques auxquels les amis syriens ne manquèrent
En 2005, dans les Mélanges offerts à Michaf Gawlikowski, Marta Zuchowska s'interrogeait, à juste
jamais de m'inviter, visites officielles de quelques représentants français, .... A chaque fois, j'eus la chance de
titre, sur le décalage apparent ayant existé entre période d'enrichissement économique de Palmyre, lié au
«voir» quelque chose de nouveau - pour moi - sur le site, de noter un détail supplémentaire, parfois même
commerce caravanier, et période d'embellissement urbain (Zuchowska 2005) : « Ce qui est paradoxal, c'est
de faire un relevé rapide. Mes carnets se rouvrirent et se refermèrent. Je rencontrais à nouveau Michat et
que la plupart des monuments palmyréniens sont construits alors que l'activité commerciale de la route du
Andreas. Nous discutâmes, encore et toujours. Et puis il y eut l'horreur de Deraa en 2011 qui embrasa toute
désert décroît fortement. Les parties centrale et orientale de la Grande Colonnade, les thermes, le théâtre
la Syrie. La tragédie sous toutes ses formes, humaines et matérielles.
et les bâtiments décoratifs tels que l'arc monumental, le tétrapyle, les trois exèdres monumentales dites
A défaut de Palmyre, désertée, détruite, interdite, il y eut Varsovie en 2016 où Michat et Andreas finirent
« nymphées », furent construits dans les années 200 à 273. Cet accroissement de l'activité de construction
par me convaincre de publier ces bribes d'informations rassemblées avant le déferlement de violences. Ce
est difficile à expliquer dans un tel contexte économique ... L'état de ces bâtiments, dont presque aucun ne
sont leurs encouragements et leurs conseils, - sans parler de leurs corrections - qui sont à l'origine des
fut achevé, confirme d'ailleurs l'absence de moyens financiers ».
lignes qui suivent. Ces dernières furent rédigées par à-coups, seul un article sur les vestiges de « l'autel »,
Le constat dressé par M. Zuchowska était parfaitement exact et l'hypothèse envisagée pour expliqu
entr'aperçus sous la Grande Colonnade en 2011, juste avant le début du conflit (voir ci-après Chapitre 4),
er cette étrangeté, « il semble que l'architecture monumentale de Palmyre fut liée au rôle politique gran
étant prévu au départ. Michat me demanda d'y ajouter Bel Hammôn, les façades des boutiques de la
dissant de la ville dans le monde romain plus qu'à l'état de ses finances et de son économie», apparaissait
Grande Colonnade, et quelques autres notes. li lui fallut beaucoup de calme, de patience, pour rassembler
tout à fait plausible, même s'il était surprenant que, tout en jouant un rôle grandissant dans l'Empire, la cité
les fragments disparates que je lui envoyais et de générosité pour me proposer de publier en Pologne
ait pu procéder à de tels travaux sans moyens financiers.
ces quelques lignes et croquis. Je ne les aurais probablement pas mis au net sans son insistance (et celle
De fait M. Zuchowska posait la question la plus importante de l'archéologie palmyrénienne (et de
d'Andreas), sans le colloque qu'il organisa en 2016 à la mémoire de tous nos amis syriens touchés par
l'archéologie en général) : la chronologie relative, a fortiori absolue, des monuments est-elle assurée ?
la guerre, à tous ceux qui nous accueillirent pendant des années, nous offrant hospitalité et opportunité de
A priori, le nombre considérable d'inscriptions diverses découvertes sur le site, bien datées pour
connaître et apprécier leur Syrie, en particulier Khaled al-As'ad, qui paya si chèrement et si odieusement sa
la plupart, ne permet pas d'en douter. Toutefois, beaucoup d'entre elles sont des dédicaces honorifiques
passion pour la défense et la protection de sa ville, de notre patrimoine commun, de la Tadmor/Palmyre de
gravées a posteriori sur des monuments existants1 et très peu d'entre elles permettent de dater directement
sa fille Zénobie.
un bâtiment précis. La datation du temple de Bel à partir d'un simple autel non lié à la cella, ne fournit
Au moment de donner le bon à tirer, je tiens à exprimer ma reconnaissance à Ewa Czyiewska-Zalewska
qu'une date de probable mise en service d'un monument peut-être terminé comme en cours de construc
et lwona Zych qui ont mis en page mon texte. Leur patience a été bien éprouvée par mes corrections et
tion, non la date de la pose de la première pierre ou celle de l'achèvement des travaux (Seyrig, Amy et Will
repentirs ces derniers mois.
1975; Pietrzykowski 1997). La datation des monuments passe donc, en priorité, par leur analyse architectu
rale et la réattribution, si possible, de textes bien datés, relatifs à leur mise en chantier ou à leur inauguration.
Cela est possible pour certains d'entre eux, en attendant que la reprise des recherches et la découverte de
nouvelles inscriptions permettent de préciser la chronologie relative et absolue de certains autres.
Quelques découvertes ponctuelles, effectuées durant les années passées à Palmyre, et le réexamen
de données anciennes, autorisent à proposer de nouvelles hypothèses sur la chronologie de certaines con
structions et ensembles monumentaux et, de là, sur le développement urbain de Palmyre, hypothèses plus
en accord avec la remarque générale formulée par M. Zuchowska.
1 Ou ont été déplacées, réutilisées hors de leur emplacement originel.
14 Polish Centre of Mediterranean Archaeology Stud,a Palmyrensk,e 14 15
1
Les temples du Gebel Mountar
et les deux enceintes
de Palmyre
1
Les temples du Gebel Mountar et les deux enceintes de Palmyre
En 1966, le comte Robert du Mesnil du Buisson présentait à l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres
une communication sur les résultats de sa « Première campagne de fouille à Palmyre» (du Mesnil du Buis
son 1966). Il y annonçait, entre autres, la découverte, au sommet du Gebel Mountar (altitude 550 m), domi
nant la source d'Efqa (R 401)1, des vestiges d'une petite construction que l'inscription gravée sur le linteau
de la porte d'entrée, retrouvé par chance effondré à ses pieds, désignait, explicitement, comme le temple de
Bel ~ammôn (Q 289.2) [Fig. 7-1]. Elle permettait également de savoir que le petit monument avait été édifié
en 89 de notre ère. La mise au jour, à l'intérieur même de la cella, d'une console portant un texte quasiment
identique à celui gravé sur le linteau de la porte et d'un fragment d'une troisième dédicace, confirmait l'at
tribution à Bel ~ammôn (du Mesnil du Buisson 1966 : 170-174, Inscriptions 1, 2 et 3). Un portique de deux
colonnes précédait la petite cella rectangulaire de « 4 m 05 sur 6 m 75 ». Un plan schématique illustrait la
publication [Fig. 7-2]. La tessère RTP 214, représentant une petite construction précédée de deux colonnes
élevée au sommet d'une colline, accompagnée de l'inscription « BLH MWN », permettait au fouilleur d'assu
rer définitivement l'identification proposée tout en offrant une restitution antique schématique de l'élévation
du temple2 [Fig. 7-3].
Transformée en mosquée/martyrion à l'époque médiévale (du Mesnil du Buisson 1966 : 175-176,
Inscription 4), la cella était, pour le comte du Mesnil du Buisson, accessible depuis la ville par le « mur du
Mountar » (Q 289), structure de pierre large de 2,60 m, construite sur la crête nord-est de la colline mon
tant lentement depuis la ville. Alors considéré comme un simple chemin d'accès, ce mur a, depuis, donné
lieu à de nombreuses études. Il correspond en fait à un élément de fortification, à une partie de la grande
enceinte périphérique de Palmyre comme Armin von Gerkan l'avait proposé (von Gerkan 1935) et comme
Fig. 1-1. La ruine au sommet du Gebel Mountar, vue vers l'est. Au fond, la ville moderne et ses jardins (Photo J, Seigne,
2004)
1 La désignation des structures reprend, dans la mesure du possible, les conventions et références de Schniidelbach 2010.
2 Le comte Robert du Mesnil du Buisson (1966} en donnait, p. 168 de son article, une reproduction graphique ainsi que celles des tessères
99 et 224 présentant des« monuments similaires» [voir Fig. 1-3],
19
Stud1a Palmyrensk,e 14
1
Observations sur la topographie de Palmyre Les temples du Gebel Mountar et les deux enceintes de Palmyre
toutes les recherches ultérieures l'ont confirmé (voir en particulier Gawlikowski 1974; voir également Gawli Il ajoutait qu'il existait« un autre exemple d'un tel arrangement, celui du Temple des dieux palmyréniens de
kowski 1975; 1976b; 1986; 2016; Crouch 1975, etc.). Ce rempart extérieur entoure la majeure partie du site Doura Europos .... aménagé lui aussi dans un angle formé par le rempart » (van Berchem 1970 : 232-233).
de Palmyre, y compris les sources d'Efqa3 et l'oasis, à l'exception des quartiers situés au nord de la Grande Partant de cette constatation, il en déduisait que« ... la chapelle de Bel f:iammôn étant datée de 89 ap. J.-C.,
Colonnade (voir, en particulier, Gawlikowski 1974). Reposant sur une fondation de pierres, il était constitué l'enceinte dans laquelle elle est venue s'intégrer est nécessairement antérieure à cette date». Il en arrivait
de sections rectilignes, indépendantes, d'un mur de briques crues, de 2,40 m de largeur moyenne et dépo ainsi à la conclusion que« ... le rempart extérieur de Palmyre est l'œuvre des soldats de la Légion X Fre
urvu de tour. En 1946, au pied du Gebel Mountar où son tracé était particulièrement visible, Jean Starcky tensis, ... », et aurait été réalisé au cours de leur bref séjour dans l'oasis, au début du règne de Tibère (van
fit dégager une porte, dite « Porte de Damas » (R 101) où un autel daté de 175 de notre ère fut découvert Berchem 1970).
(Starcky 1941; 1946: 391)4• Dans sa partie correspondante à la montée abrupte vers le sommet de la colline En 1973, M. Gawlikowski reprenait l'étude des fortifications et démontrait clairement, dans un ar
(R 100), la pierre sèche remplaçait la brique crue avant de rejoindre la tour d'angle établie au point le plus ticle qui reste fondamental (Gawlikowski 1974), que le mur du Mountar (Q 289 + R 100) devait bien être
élevé. associé au grand rempart extérieur, comme le supposait D. van Berchem, même si l'un était en pierre et
Dès 1970, Denis van Berchem précisait que « en fait la cella de Bel f:iammôn fut aménagée dans l'autre en terre. En revanche, il était le premier à différencier chronologiquement les deux sections, affirmant
l'angle droit que forment, au sommet du Mountar, les deux segments de ce mur (le rempart extérieur), que « ... ce tronçon du rempart (le mur en pierres du Gebel Mountar, le bastion et le retour du mur vers la
orientés, l'un vers l'oasis, l'autre courant sur l'arête (du gebel) ». Utilisant à son tour la représentation de la plaine), mais lui seul, pourrait dater en effet de Tibère, sans pour autant être dû aux légionnaires » (Gawli
tessère RTP 214, il observait que la cella y apparaissait associée à une tour, ce qui, pour lui, prouvait que kowski 1986 : 53-54). Il n'aurait servi qu'à compléter, tardivement, l'enceinte en brique crue, discontinue et
« ... la tour ne fut pas construite en fonction du sanctuaire mais qu'au contraire l'emplacement de ce dernier limitée aux parties planes entourant le site, datable de la fin du 1er siècle avant notre ère, peut-être édifiée
fut déterminé non seulement par la position dominante du Mountar, mais aussi par la commodité qu'y offrait à la suite du raid d'Antoine en 41 av. J.-C. (Gawlikowski 1974: 234). Principalement destinée à protéger contre
la présence de courtines du rempart et d'une tour susceptible d'être utilisée pour les besoins du culte ». des attaques de nomades, une telle enceinte aurait été sans intérêt dans les zones trop escarpées, inacces
sibles aux cavaliers. Les parties montagneuses en auraient donc été dépourvues dans un premier temps.
Le mur du Gebel Mountar, construit a posteriori,
n'aurait eu pour but que« de compléter le système
consistant primitivement en courtines rectilignes
barrant seulement les passages dans la plaine »
(Gawlikowski 1974 : 236). Edifié au sommet du pi
ton du Mountar, le « bastion carré en pierre, de
14 m de côté, aurait été, transformé en 89 ap. J.-C.
en temple de Bel f:iammôn » (Gawlikowski 1974 :
234), ce qui fixait un terminus pour l'achèvement
du dispositif défensif extérieur, confirmant la da
tation ancienne proposée par D. van Berchem
pour cette première enceinte. Par ailleurs, « ... un
croquis [Fig. 1-2] permettait de se rendre compte
RTP99 que la figuration sur la tessère RTP 214 était un
exemple de présentation «déployée» : le portique
distyle est vu de face, mais la tour de côté » (Gaw
likowski 1973 : 13).
J Cette opinion était depuis partagée par
l
la quasi-totalité des chercheurs (Crouch 1975 : 34;
Starcky et Gawlikowski 1985 : 15 ; Delplace 2017 :
186, 190)5 qui voyaient dans le temple de Bel f:iam
môn une simple transformation du bastion d'angle
RTP 214
de la fortification extérieure édifiée au tout début de
0 0
2
notre ère au sommet de l'escarpement rocheux do
minant les sources d'Efqa, en complément de l'en
Fig. 1-2. Constructions antiques du sommet du Mountar d'après différents auteurs : 1 - du Mesnil du Buisson 1966 :
166, Fig. 3; 2 - Gawlikowski 1973: 13, Fig. Il; 3 - J. Seigne, inédit, 2004: A - tour/temple de Manawat, B - temple de Fig. 1-3. Les tessères RTP 99, 214 et 224 (D'après du Mesnil ceinte extérieure en terre crue construite au milieu
Bêl Hammôn, C - fortification du Buisson 1966 : 168) du 1er siècle avant notre ère.
3 Il y avait deux sources Efqa dans !'Antiquité (voir Seigne sous presse). Elles ont été arbitrairement désignées par Efqa 1 et Efqa 2. Seule 5 En revanche, Jean-Marie Dentzer et René Saupin rejettent l'hypothèse de discontinuité du mur extérieur et la différence de chronologie
Efqa 2 était connue aux périodes récentes. entre mur de briques et mur de pierre du Gebel Mountar, attribuant l'ensemble des structures à une seule et même opération (Dentzer et
4 Pour l'autel découvert au niveau de la « Porte de Damas», Starcky 1949-1950 : 51-55. Saupin 1996 : 299).
20 Pohsh Centre of Med,terranean Archaeology Stud,a Palmyrerisk,e 14 21