l'île Tibérine de la Rome antique

357 Pages·2017·5.54 MB·French

by  Hélène Moreau

Entre deux rives-entre deux ponts: l’île Tibérine de la
Rome antique: histoire, archéologie, urbanisme des
origines au Vè siècle après J.C
Hélène Moreau
To cite this version:
Hélène Moreau. Entre deux rives-entre deux ponts: l’île Tibérine de la Rome antique: histoire,
archéologie, urbanisme des origines au Vè siècle après J.C. Archéologie et Préhistoire. Université
Charles de Gaulle - Lille III, 2014. Français. ￿NNT: 2014LIL30047￿. ￿tel-01174799￿
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UNIVERSITE CHARLES DE GAULLE – LILLE 3

Ecole Doctorale SHS – Lille Nord de France – 473.
Laboratoire HALMA-IPEL – UMR 8164 (CNRS, Lille 3, MCC)

E – E .
NTRE DEUX RIVES NTRE DEUX PONTS
L’île Tibérine dans la Rome antique. Histoire, archéologie,
e
urbanisme, des origines au V siècle ap. J.-C.
Volume 1. Texte

THESE
en vue de l’obtention du grade de docteur en Archéologie romaine par
Hélène MOREAU

sous la direction du pr. Javier ARCE

présentée et soutenue publiquement le 12 décembre 2014

Membres du jury
Javier ARCE, professeur émérite d’archéologie romaine, Université de Lille 3 (directeur)
Michel HUMM, professeur d’histoire romaine, Université de Strasbourg (rapporteur)
Jean-Yves MARC, professeur d’archéologie romaine, Université de Strasbourg (rapporteur)
William VAN ANDRINGA, professeur d’archéologie romaine, Université de Lille 3
« Quand on aime la vie, on aime le passé, parce que c’est le
présent tel qu’il a survécu dans la mémoire humaine »
MARGUERITE YOURCENAR
Le Yeux Ouverts

« Chercher à connaître n’est souvent qu’apprendre à douter »
MADAME DESHOULIÈRES
2
TRA DUE RIVE – TRA DUE PONTI
L’isola Tiberina nella Roma antica. Storia, archeologia, urbanismo dagli origini fino al
V secolo d.C.

Riassunto
L’isola Tiberina, tra l’Vrbs e il Trastevere, costitui una delle particolarità topografice
del sito di Roma. La sua storia, ma supratutto la sua notorietà, comincia quando arrive
Esculapio, il dio greco della medicina, importato da Epidauro. Dalla monografia di M.
Besnier, pubblicata all’inizio del XX secolo, nessuna studia è tronata su questo soggetto in
modo approfondito. Ora, l’attualità della ricerca archeologica e le nuovi approci in topografia
romana getteno nuova luce su molte problematice. Duncque, questo lavoro propone di
riesaminare l’evoluzione, gli insediamenti ma anche il ruolo dell’isola nella città. In
quest’ottica, non si considera solo l’isola in quanto luogo ma come elemento del paesaggio et
del urbanismo romani. Perché si posse capire l’isola Tiberina unicamente nel suo ambiante,
innazi tutto naturale, poi urbano. L’isola si define soprattuto per la concentrazione di culti sul
suo territorio, iniziata dall’arrivo di Esculapio che l’insedia nel suo ruolo d’ « isola sacra » e
marca definitavamente la sua topografia. Tuttavia, la studia del suo spazio et della sua
amministrazione mostra che era anche un vero quartiere, di cui aveva tutti gli attributi in
materia di strutture ed attività. Inizialmente fuori dalla città, la sua intergrazione nel
funzionamento della città comincia dal II secolo a.C. fino alla riforma di Auguto che la
istituisce uicus Censori. All’epoca imperiale, l’isola ostituisce già parte integrante della città
da molto tempo, che conoscerà nuove trasformazioni col divieto del culto politeisti.

Parole chiavi : isola Tiberina – isola fluviale – topografia – Roma – Esculapio – Veiouis –
guarigione – ponti – prora – tempi – amministrazione – uicus Censori.
3
REMERCIEMENTS

« Un jour je me suis dit que je ne l’avais jamais remercié.
Pourtant je lui devais mes lectures […]
L’heure était venue de lui rendre hommage […]
Cher papier ! Chère pâte magique de fibres végétales ! »1

Une thèse ne peut être réalisée dans la solitude, bien au contraire. Aussi, je me plie
avec plaisir à l’exercice des remerciements, dédiés à tous ceux qui, d’une manière ou d’une
autre, ont contribué à la naissance de ce travail et surtout à son achèvement. Cela fait tant de
monde que j’espère n’oublier personne, si c’est le cas que ceux que cela concerne veulent
bien m’en excuser.
En premier lieu, il me tient à cœur de remercier le Pr. Javier Arce, mon directeur de
thèse, qui, depuis mon master réalisé au sein de cette même université, a guidé mes pas dans
la recherche. Ce travail doit énormément à sa disponibilité, sa patience, à sa direction avisée
et aux nombreuses et enrichissantes discussions que nous avons eues à propos de la
passionnante topographie de la Rome antique.
C’est également grâce au temps qu’il a consacré à me préparer que j’ai pu obtenir, en
2010, un contrat doctoral ministériel qui m’a permis de me consacrer pleinement au travail de
recherche pendant trois ans. Pour cela, je remercie bien évidemment le Ministère de
l’Enseignent Supérieur et de la Recherche, qui par le biais de la commission d’audition, a
accordé sa confiance à une toute jeune diplômée de master.
Mes remerciements vont également aux membres de mon jury, qui se consacrent à la
lecture et à l’analyse critique de ce travail : MM. Jean-Yves Marc et Michel Humm qui ont
accepté le rôle de rapporteur ainsi que M. William Van Andringa, qui outre sa présence dans
le jury, m’a reçu et conseillée dans mes recherches.
Ainsi, je souhaite remercier les professeurs et enseignants qui ont pris le temps de
répondre aux nombreuses interrogations qui n’ont pas manqué de ponctuer ma recherche et
dont les conseils ont considérablement alimenté ce travail : Tout d’abord, Filippo Coarelli,
pour m’avoir reçue afin de discuter d’un projet de thèse qui en était encore à ses
balbutiements. Ensuite, un grand merci à Francesco Marcatilli qui m’a aimablement envoyé
l’épreuve d’un de ses articles non encore publié, afin que je puisse l’utiliser dans mon travail,
et à Grégoire Poccardi pour ses conseils et nos échanges relatifs à la problématique des îles
fluviales des villes antiques. J’adresse également mes plus vifs remerciements à Dominique
Briquel, qui a bien voulu relire le délicat chapitre consacré à la légende de la naissance de l’île
Tibérine, qui l’a corrigé et enrichi de ses conseils experts. Merci aussi à ceux qui au détour
d’un simple mail ou d’un courrier, ont accepté de m’apporter leur aide : Emilio Rodriguez-
Almeida, Giulia Boetto, Jean-Philippe Goiran, Féréol Salomon et Arnaud Timbert. Je
remercie également chaleureusement Catherine Virlouvet qui, malgré un emploi du temps
chargé, a trouvé un moment pour me recevoir lors d’un de mes séjours à l’Ecole Française de
Rome, et dont les nombreuses et précieuses remarques ont enrichi mon travail de nouvelles
approches.

1 Erik ORSENNA, Sur la route du papier : petit précis de mondialisation III, Stock, Paris, 2012.
4
Ma reconnaissance va tout particulièrement à la dottoressa Paola di Manzano de la
Soprintendenza speciale per i beni archeologici di Roma, responsable des opérations de
fouilles archéologiques sur l’île Tibérine, qui m’a transmis des informations inédites, toujours
– à son grand regret - en attende de publication. Elle a également pris de son temps pour me
faire visiter et pour m’expliquer les vestiges préservés dans les sous-sols de l’Ospedalle dei
Fatebenefratelli. Ces données furent un apport non négligeable à l’avancée de mon travail,
sans lesquelles certains chapitres de cette thèse n’auraient pu être aussi développés. J’espère
qu’il sera donné, à elle et à son équipe, le temps et le moyen de pouvoir publier comme il se
doit les résultats de ces recherches.
Je tiens maintenant à remercier les responsables administratifs de l’Ospedalle dei
Fatebenefratelli, qui se sont montrés très disponibles, ainsi que ceux m’ont reçu pour les
quelques visites que j’ai effectué dans les locaux de l’île Tibérine, peu destinés à la flânerie, à
la recherche d’inscriptions et d’éléments lapidaires conservés au détour d’un couloir : pour
cela, je remercie tout particulièrement le Geometra Maurizio Caporilli (UOC Area tecnica),
parfait connaisseur des bâtiments, qui m’a donné l’accord nécessaire et un guide, Carlo
Cucuzi, que je remercie également. En outre, je remercie également le recteur de la basilica
San Bartolomeo pour m’avoir permis de visiter la crypte et prendre des photographies dans
celles-ci et dans l’église.
Mes séjours à Rome et les contacts que j’y ai noués n’aurait pu être possibles sans les
instituts de recherche comme l’Escuela Española de Historia y Arqueologia en Roma où
Esther Barrondo, particulièrement, m’a guidée lors de mon premier séjour romain. Et surtout,
je tiens à remercier la direction de l’Ecole Française de Rome, pour m’avoir accordé deux
bourses de recherche, en février 2013 et mars 2014, et de m’avoir ainsi permis de travailler
dans des conditions privilégiées au Palais Farnèse, tout en étant logé dans un climat tout aussi
favorable dans les locaux situés Place Navone. Mes remerciement vont également au
personnel, scientifique tout d’abord en la personne de Stéphane Bourdin, directeur des études
de la section Antiquité, pour ses conseil et son encadrement, et administratifs,
particulièrement Véronique Séjournet, pour sa prévenance lors des désagréments que j’ai pu
rencontrer lors que mon premier séjour, et Giulia Cirenei, qui lui succède, ainsi qu’à Annie
Coisy et à tout le personnel de la bibliothèque. A tous, j’adresse mes remerciements pour
m’avoir reçu avec une égale disponibilité quand je revenais à Rome, en dehors du cadre d’une
bourse. Je terminerai ces remerciements à l’Ecole en m’adressant aux membres pour leur
accueil et leur intérêt pour mon sujet de recherche.
J’adresse mes remerciements aux personnels des nombreuses bibliothèques et services
que j’ai fréquenté durant ces années, en premier lieu ceux de la Bibliothèque Universitaire
Centrale et de la Bibliothèque des Sciences de l’Antiquité de l’Université Lille 3, mais
également ceux de la bibliothèque de l’INHA et du centre Gernet-Glotz à Paris et, surtout,
malgré mon italien parfois approximatif, les personnels qui furent toujours très diligents pour
me fournir un renseignement ou aller retrouver un document, aux Archivio Centrale di Stato,
Archivio Storico Capitolino, Biblioteca Apostolica Vaticana, Biblioteca di archeologia et di
storia dell’arte di Roma, Biblioteca della Società Geografica Italiana ainsi qu’au DAI Rom.
Je remercie également le personnel de l’Istituto Nazionale per la Grafica, des Musei
Capitolini et du Museo Nazionale Romano qui se sont tenus à disposition lors de mes
5
demandes d’illustrations et de photographies et qui m’ont autorisé à les utiliser dans mon
travail.
Une thèse ne peut également se concrétiser sans l’appui de certaines institutions au
premier rang desquels figure bien évidemment le laboratoire HALMA-IPEL (UMR 8164), au
sein duquel j’ai réalisé mon doctorat, et dont le personnel administratif et scientifique fut
toujours disponible pour répondre à mes demandes et pour apporter soutien logistique et
financier. Et il m’est impossible de ne pas remercier l’Ecole Doctorale SHS Lille Nord de
France, dont le personnel s’est toujours montré attentif et qui fait tout son possible pour nous
aider à gérer les désagréments administratifs de la thèse, et ils sont nombreux.
Je saisi par ailleurs l’occasion de remercier M. Markus Kohl et Mme Fabienne
Burkhalter qui m’ont donné l’opportunité de donner cours à l’université, constituant mes
premières expériences d’enseignement, riches d’apprentissage, et d’avoir pensé à moi pour ce
rôle à plusieurs reprises.
Ensuite, je tiens à faire une place dans ces remerciements aux collègues et
condisciples, parfois doublés d’amis, pour leur conseils et leur suggestions bibliographiques
au détour d’une conversation ou d’une relecture et qui contribuèrent, chacun à leur échelle,
aux progrès et à la finalisation de cette recherche : merci à Caroline Husquin pour sa relecture
appliquée du chapitre sur le culte d’Esculape, ainsi que pour son intérêt pour mon travail, à
Emilie Thibaut pour nos nombreuses discussions sur les problématiques des sanctuaires
antiques et des ex-votos, enfin merci à Franz Dolveck pour la révision attentive de mes bien
pauvres traductions latines et pour avoir traduit les plus complexes.
Mes remerciements vont de même à tous ceux que j’ai pu croiser pendant ces quatre
riches années, au détour d’un séjour d’étude, d’un projet ou en dehors du cercle de la
recherche. Merci aux membres des différents C.A. d’Espace Doctorants, aux anciens pour
m’avoir fait découvrir l’association et si chaleureusement accueillie dans l’équipe, et aux
nouveaux pour avoir pris la relève avec courage et enthousiasme. L’aventure fut l’occasion de
rencontrer de nombreux autres doctorants, d’horizons différents, mais qui partageaient tous
les mêmes préoccupations et le même goût de la recherche.
Je ne peux m’empêcher de remercier également dans ces lignes mes camarades du
« petit dojo » pour leurs encouragements et la sincérité de leur pratique, toujours « vibrante et
joyeuse »2 et parmi eux Marie, qui m’a fait l’amitié de participer aux corrections de ce
« tapuscrit », et Florence qui a revu mes résumés en anglais et en italien.
Un grand merci surtout aux amies qui m’accompagnent depuis tant d’années : à
Céline, qui a à son crédit la plus grande partie des relectures, à Isabelle et à Jennifer, j’adresse
mes plus sincères remerciements pour la constance de leur affection et leur confiance sans
faille dans ma réussite, « symptômes » d’une longue et incurable amitié, qui débuta sur les
bancs même de cette université.
Enfin, je me dois d’exprimer ma profonde gratitude aux membres de ma famille, pour
leur support et surtout leur intérêt, car j’ai eu la chance de rencontrer peu de scepticisme, ce
qui n’est pas le cas de tous les doctorants. Je remercie ainsi tout particulièrement mes parents,
pour leur affection, leurs encouragements et leur soutien sans faille, et pour m’avoir, bien
malgré eux, poussée sur la voie de l’archéologie.

2 Selon les mots – et préceptes – de UESHIBA Morihei O-Sensei.
6
SOMMAIRE
VOLUME 1
INTRODUCTION ....................................................................................................................... 11
1. L’île Tibérine à Rome : présentation générale ............................................................... 11
1.1. Usage et rôle dans la topographie romaine depuis l’Antiquité. Aperçu historique. ........................... 11
1.2. Nommer l’île : la définir. .................................................................................................................... 14
2. L’île comme objet d’étude ................................................................................................ 18
2.1. La fascination pour le « Navire d’Esculape ». .................................................................................... 18
2.2. De la chasse à l’antique aux fouilles préventives. .............................................................................. 19
2.3. La recherche moderne et l’héritage de Maurice BESNIER ................................................................ 21
3. Orientation de la recherche .............................................................................................. 23
3.1. L’île Tibérine… de Maurice BESNIER : continuité, révision et affranchissement. ............................ 23
3.2. Méthodologie ...................................................................................................................................... 25
3.3. Problématiques et développement. ..................................................................................................... 26
PREMIERE PARTIE.
UNE ILE DANS LA VILLE ? LA PLACE DE L’INSULA TIBERINA DANS LE
DEVELOPPEMENT DE L’VRBS - 29
CHAPITRE 1 : QU’EST-CE QUE L’ILE TIBERINE ? HISTOIRE, NATURE ET ROLE D’UNE
ILE FLUVIALE. ...................................................................................................... 30
1.1. Environnement naturel .................................................................................................. 30
1.1.1. Un milieu fluvial : une île tributaire de la nature du fleuve Tibre ................................................... 30
1.1.2. Formation et nature géologique. ..................................................................................................... 38
1.1.3. Evolution de la morphologie de l’île depuis l’Antiquité. ................................................................. 41
1.2. Une île fluviale dans la ville antique : impact et utilisation ........................................ 44
1.2.1. Lutèce romaine sur la Seine ............................................................................................................. 45
1.2.2. Augusta Emerita sur l’Ana (Guadiana) ........................................................................................... 47
1.2.3. Antioche de Syrie sur l’Oronte ......................................................................................................... 49
1.2.4. Conclusions ...................................................................................................................................... 51
CHAPITRE 2 : LEGENDE ETIOLOGIQUE .................................................................. 53
2.1. Sens et variantes d’un récit légendaire. ........................................................................ 53
2.2. La construction du mythe .............................................................................................. 60
2.2.1. Constitution de la tradition. .............................................................................................. 60
2.2.2. L’île Tibérine et la chute des Tarquins .............................................................................65

7
CHAPITRE 3 : L’ILE TIBERINE DANS SON CONTEXTE URBAIN : UN POINT DE
RUPTURE ? ........................................................................................................... 70
3.1. La question de l’île Tibérine comme point de passage sur le fleuve .......................... 70
3.2. Réflexions sur les environnements urbain et fluvial ................................................... 75
3.3. Les ponts : monuments de l’intégration au tissu urbain. ........................................... 81
3.3.1. Depuis l’Vrbs : Le pons Fabricius ....................................................................................81
3.3.2. Vers Transtiberim : du pons Cestius au pons Gratianus ..................................................84
3.3.3. Relier l’Insula à la ville ..................................................................................................... 88
3.4. Conclusion ....................................................................................................................... 91
DEUXIEME PARTIE.
L’ILE SACREE. TOPOGRAPHIE ET ACTIVITE RELIGIEUSES. - 92
CHAPITRE 1. L’ILE DU SERPENT D’ESCULAPE. ..................................................... 93
1.1. Un dieu guérisseur grec à Rome ................................................................................... 93
1.1.1. L’arrivée d’Esculape à Rome : entre mythe et Histoire ................................................................... 93
1.1.2. Asklépios en Grèce ........................................................................................................................... 98
1.1.2.1. Mythologie .............................................................................................................................. 98
1.1.2.2. Diffusion du culte, principaux sanctuaires et pratiques cultuelles en Grèce. .......................... 99
1.2. Le culte romain de l’île Tibérine ................................................................................. 105
1.2.1. Dii medici romani – quelles divinités pour aider Esculape ? ........................................................ 106
1.2.2. Dons et ex-votos. ............................................................................................................................ 111
1.2.3. La pratique de l’incubation ............................................................................................................ 116
1.3. Le sanctuaire d’Esculape : Construction et topographie ......................................... 123
1.3.1. Le choix de l’emplacement ............................................................................................................. 123
1.3.2. Esquisse de l’activité édilitaire autour de l’aedes Aesculapi. ........................................................ 127
1.3.3. Une question problématique : Quelles structures pour accompagner le temple ? ........................ 132
1.4. Conclusion : Le « péan du Tibre » .............................................................................. 138
CHAPITRE 2. AUPRES D’ESCULAPE : VEIOVIS ET JUPITER. ................................. 140
2.1. Vedioui in insula [Fasti Praenestini] : Essai d’identification d’un temple .............. 140
2.1.1. uotum – locatio - dedicatio ............................................................................................................. 140
2.1.2. La cella transversale, un indice ? .................................................................................................. 146
2.2. De la Nature de Veiouis – pourquoi serait-il honoré sur l’île Tibérine ? ................ 151
2.2.1. Origine et définition 151
2.2.2. Veiouis, l’Asylum et Esculape ....................................................................................................... 155
2.3. Multiples visages de Jupiter ? ..................................................................................... 159
2.3.1. De Veiouis à Iuppiter : ................................................................................................................... 159
2.3.2. Jupiter Iurarius et Semo Sancus ..................................................................................................... 160
2.3.3. Jupiter dolichenus 163
8
2.4. Conclusion ..................................................................................................................... 166
CHAPITRE 3. UN PHENOMENE D’ATTRACTION AUTOUR D’ESCULAPE : D’AUTRES
DIVINITES DANS L’ESPOIR D’UNE GUERISON ..................................................... ? 168
3.1. Tiberinus et Gaia ........................................................................................................... 168
3.1.1. Tiberinus, premier dieu de l’île ? ................................................................................................... 168
3.1.2. Le culte sur l’île et le temple .......................................................................................................... 171
3.2. Faunus ........................................................................................................................... 174
3.2.1. Faunus l’agreste. ........................................................................................................................... 174
3.2.2. Ex multaticia pecunia ..................................................................................................................... 178
3.2.3. Conclusion : Faunus, le sanctuaire d’Esculape et l’île ................................................................. 180
3.3. Un temple à Bellone ? ................................................................................................... 182
3.3.1. L’inscription funéraire d’Apidia Mâ .............................................................................................. 182
3.3.2. Le culte de Bellone à Rome 184
3.4. Conclusion ..................................................................................................................... 188
CHAPITRE 4. L’ILE A L’ERE DE LA CHRISTIANISATION ........................................ 189
4.1. Continuité et fin des cultes entre les IVe et Ve siècles ................................................ 189
4.2. Du temple à l’Eglise : Abandon, transition ou récupération ? ................................. 191
4.3. Conclusion ..................................................................................................................... 196
TROISIEME PARTIE.
L’ILE COMME QUARTIER. ORGANISATION URBAINE ET ADMINISTRATIVE - 198
CHAPITRE 1. AMENAGEMENTS TOPOGRAPHIQUES ET URBAINS. STRUCTURES ET
ORNAMENTA ........................................................................................................ 199
1.1. Terrassement et élévation des sols. ............................................................................. 199
1.1.1. Les indices de l’île Tibérine ........................................................................................................... 199
1.1.2. L’art de surélever et d’endiguer .................................................................................................... 202
1.2. La proue : monument unique et emblématique de l’île. ........................................... 208
1.2.1. Structure ......................................................................................................................................... 208
1.2.2. L’utilisation de la proue : motif ornemental et symbole ................................................................ 211
1.2.3. Datation et conclusion ................................................................................................................... 214
1.3. Plan et urbanisme de l’île ............................................................................................ 216
1.3.1. Aménagement de l’espace rues et places ....................................................................................... 216
1.3.1.1. Axes de circulation ................................................................................................................ 216
1.3.1.2. Places et édifices ................................................................................................................... 218
1.3.2. Ornamenta ...................................................................................................................................... 222
1.3.2.1. Statues publiques ................................................................................................................... 223
1.3.2.1. Les hermes quadrifrontes appartenaient-il au décor antique de l’île ? .................................. 226
1.3.2.3. L’Obélisque de la piazza San Bartolomeo ............................................................................ 229
1.3.2.4. Bilan sur les ornementa de l’île ............................................................................................. 230
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